le petit oiseau va sortir ~

feat - Homura Akemi / Mahou Shoujo Madoka Magica

• NOM : Hasato • PRÉNOM(S) : Lilyanne • AGE : 16 ans • CIVILITÉ : Célibataire • SCOLARITÉ : Première année • SEXUALITÉ : Hétérosexuelle • GROUPE : Heart's Key • POUVOIR : Absorption d'énergie vitale*

un, deux, trois..

« salade de fruits jolie jolie jolie ♪ »

Jeune fille, un mot pour te décrire : Banale. D'accord, dit comme ça c'est un mot péjoratif mais bon, je vais t'expliquer un peu mieux, Lilyanne. Regarde-toi bien. Tu vois ? Une nippone dans toute sa splendeur. Des cheveux bruns, raides et longs. Une petite taille d'un mètre soixante-quatre. Bon, c'est vrai que sur ce point tu en dépasses mais bon, aux yeux du monde tu restes petite. Continuons. Des membres frêles, si fragiles qu'on aurait même la crainte qu'une brise ne te chasse très loin du sol. Mais bon, cette légèreté que tu possèdes te fait presque imaginer que tu voles comme un oisillon. C'est ça en fait, ton corps est un rêve. Un songe doux avec un mélange de réconfort et de mélancolie à la fois. Étrange non ? Surtout que ça ne va pas en arrangeant l'intrigue. Car réellement, nous sommes tous fascinés par tes yeux. Tout du moins tes pupilles qui démontrent bien que tu as du sang anglais dans les veines. Tu as les yeux de ta mère. D'un bleu profond et toujours figé. Oh non, ce n'est pas ton regard qui fait ton expression Lilyanne, non. Celui-ci est toujours gelé dans le même caractère. Il ne laisse rien s'échapper. Du coup c'est le reste de ton visage qui forge tes émois visibles. Tristesse, colère, joie, peu importe quel sentiment t'occupe, ton joli minois et quelques gestuels l'expriment. Oui, tu as des mimiques, assumes-les, c'est mieux. Comme par exemple ta timidité qui te fait bégayer face à une personne qui te paraît plus forte et imposante. En fait.. Tu bégaies pratiquement devant tout le monde. Heureusement que ça ne dure qu'un court instant, le temps de créer une certaine confiance, bonne ou mauvaise en cet individu. Ou encore, tu as la fâcheuse tendance à te ronger les ongles, encore à ton âge. Mais ça, est la conséquence de ton anxiété perpétuelle. Tu te sous-estimes de trop. Affirmes-toi Lilyanne ! Même physiquement, impose toi, ne restes pas dans l'ombre, car tu es toujours celle au fond de la classe, qui n'ose jamais lever la main alors qu'elle a la bonne réponse. En clair, tu es un fantôme. Personne ne te voit et pour toi, c'est parfait.

quatre, cinq, six..

« ôtons nos masques le temps d'un instant »

Petite. Voilà le seul mot que je pourrais dire sur toi. Lilyanne, tu es quelqu'un de tellement discret, tellement timide. Tu ne t'es jamais réellement intégrée à l'humanité. Tu avais pourtant quelques amis autrefois. Généralement les gens ne supportent pas ton côté sage, toujours à respecter les règlements. Tu ne vas pas non plus vers les autres, tu estimes ne pas être à la hauteur d'autrui. C'est pas faute d'avoir tenté une unique fois mais ton don s'est imposé et tu es de nouveau solitaire. Et pourtant tu aimes les gens. Généreuse, aimante, gentille. Trop gentille même. Certains en profitent un peu trop. C'est pour ça que tu demeures le bouc émissaire des autres. Tu es la petite victimes des grosses brutes qui veulent se défouler. D'un côté tu ne dis rien et tu n'utilises même pas ton pouvoir, tu les laisses jouer. C'est ça, tu es un jouet, rien de plus simple. Mais tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Que dire d'autre ? Ah oui, tu as une immense passion pour le dessin. Peintures, dessins au crayons, peu importe, tu dessines. Comme tu n'es pas du genre à te mettre en valeur, tu te caches derrières tes oeuvres. Tu y exprimes d'ailleurs tes sentiments, ça te permet de te calmer pour ainsi rester la plus simpliste possible. Mais d'une autre part, ce caractère instable que tu possèdes te donne ton côté mystérieux et qui attire les plus curieux. C'est pas plus mal. Tu es aussi une grande rêveuse. Qualité ou défaut, bonne question. Tu es dans ton propre monde à attendre quelqu'un qui te dira enfin où aller car toute seule tu es perdue. Enfin, il faut dire que rester seule, dans ton cas, avec ton pouvoir, c'est pas une mauvaise chose. Même par rapport à ce sujet, tu as encore besoin d'un guide. Oh Lilyanne, tu le sais que tu es trop instable, n'est-ce pas ?

sept, huit, neuf..

« il est temps d'arrêter le temps »

Triste vie qu'est la tienne, n'est-ce pas Lilyanne ? Enfin, tout avait pourtant merveilleusement commencé. Tu es née au Japon, à Tokyo exactement. Tes parents disaient que tu étais une bénédiction, ils t'aimaient énormément. Et ils t'aiment toujours, peut-être un peu moins, mais il t'adorent toujours. D'un côté comment leur en vouloir ? Après tout, leur bébé est devenu un monstre il y a de cela à peine un an et surtout, du jour au lendemain. Ils savaient tout ça, que ta particularité se manifesterait, mais n'imaginait pas aussi tôt et avant tout, ne songeaient absolument pas au fait que tout se déclenche à cause d'un malheureux petit ami. Enfin, commençons par le commencement, ce sera mieux tu ne crois pas ?

Comme je le disais, tu es née à Tokyo, le onze septembre XXXX. Tu avais déjà un frère, un grand frère que tu as toujours détesté sans aucune raison. Peut-être était-ce à cause du fait que tu savais dès le départ que tu n'es pas normal. Ou alors est-ce son incroyable confiance en lui que tu jalouses énormément. Enfin, quoique ce soit, tu n'as jamais réellement montré d'affection envers ton frère. C'était surtout auprès de tes parents que tu donnais le plus d'amour possible. Ils t'ont donné la vie alors tu voulais les remercier comme il se doit. Après, il y a eu l'école où tu t'es fait quelques amis. Mais déjà à ce moment là, ton pouvoir commençait à faire des siennes même s'il n'y avait rien d'alarmant. Non, rien de bien méchant, seulement des petits malaises tels qu'une petite douleur dans une partie de leurs corps. Qui aurait pu penser que c'était de ta faute, lorsque tu avais un contact avec eux grâce à tes petites mains. L'école passée tu as dut partir pour l'Angleterre, le pays natal de ta génitrice. Celle-ci pouvait avoir un travail fort intéressant donc toi, ton père et ton frère l'avez suivie. Cela t'a fait donc subir un énorme changement de culture et surtout de langue. Tu connaissais quelques mots, tu pouvais faire quelques phrases, et ce grâce à ta mère et aux cours que tu prenais alors que tu habitais encore au Japon. Un changement pour une nouvelle vie.

Te voilà donc en Angleterre, à Londres précisément. Tu n'as toujours pas perdu le petit luxe que tu avais avant : une grande maison avec un jardin où tu pouvais te défouler ou même te reposer. Non, rien ne changeait vraiment, une sorte de nouveau paradis superficielle so british et auquel tu adhérais de bon coeur. Toujours les mêmes relations, la routine se reconstruisait. Re-scolarisée, tu t'es fait de nouveaux amis et, ces évènements étranges que tu vivais autrefois ne se manifestaient plus. Même cette sensation d'être hors norme ne t'accaparait plus l'esprit. Tu étais si bien, si belle. C'était l'âge d'or de ta vie, pour le moment. Voilà les premières difficultés de l'existence, disons que tu étais une jeune fille précoce, à douze ans tu commençais déjà ta crise d'adolescente. C'est à ce moment que tu t'es éloignée de tes parents. Il n'y avait plus cette complicité d'auparavant, et tu débutais même un certain sentiment fraternel avec ton aîné. Tout basculait pour une première fois. Rien d'anormal, juste un changement de scénario.

Trois ans plus tard, la quinzième année de ta vie. Cette époque là est celle qui a bouleversé toute ton histoire. Crise d'adolescence terminée. Les bonnes vieilles habitudes étaient revenues. Cependant, tu avais un lien plus clair et sympathique avec ce frère qu'autrefois tu détestais. A croire que ton petit changement avait été bénéfique. Enfin, peut-être que si tu étais à présent tout le temps joyeuse, le sourire aux lèvres, toujours impatiente, peut-être qu'un sentiment nouveau y était pour quelque chose. L'amour. On dit que c'est la plus belle chose au monde. Lilyanne, tu étais amoureuse d'un homme. Tout allait bien, même trop bien.. Tu te souviens ? Cela s'est passé trois mois après votre relation officielle. Il était chez toi, vous étiez dans ta chambre. Vous vous embrassiez simplement, les mains jointes. Et là.. Cette scène te hantera jusqu'à ta mort. Vos lèvres se caressaient, vos mains se frôlaient. Il a commencé à avoir le souffle court. Tu ne remarquais rien, tes yeux demeuraient fermés. Tu ne sentais rien. Il suffoquait. Sa peau commençait à se refroidir. Son nez saignait légèrement maintenant. Là tu as ouvert les yeux, tu devins horrifiée quand il tomba sur ton lit. Il pleurait et surtout, son regard était posé sur toi, tel un monstre. Inquiète, tu crias. Tes parents sont montés et ont vu une jeune fille, assise en larmes et un jeune homme, inconscient et surtout avec la peau plus ou moins pâle, bien affaibli. C'est ta mère qui te prit dans ses bras et qui t'amena hors de cette vue mortelle. Tu ne comprenais rien, et pourtant ça avait toujours été en toi. Là, c'est ta génitrice qui tenta de te donner une explication. Des paroles qui resteront dans ton esprit jusqu'à la fin.

« Ma chérie, écoute moi bien surtout. Je vais te dire une chose qui sera dure à avaler. Depuis ta naissance tu n'es pas normale. Tu es en possession d'un don, une bénédiction du ciel qui peut être une malédiction. Disons que c'est un héritage de ta défunte grand-mère. On ne sait pas encore comment ça se fait que je n'en possède pas ou même que je n'ai aucune particularité mais toi, oui toi, tu l'as. Ce qui vient de se passer est clairement la preuve que tu as ça. Tu.. As la capacité d'affaiblir quiconque par le simple touché de tes mains et de tes lèvres. Oui, je sais que c'est difficile à croire mais c'est la vérité, malheureusement. On appelle ce don l'absorption d'énergie vitale. Il faut que tu comprennes absolument que cela peut devenir dangereux et qu'il ne faut surtout pas le prendre à la légère. Non seulement pour toi mais pour le monde qui t'entoure. Il faut que tu apprennes à te maîtriser, toi et ton pouvoir.. Mon bébé, ma petite, on va t'aider à ce que tout aille mieux, je te le promets.. »

Après ça, Lilyanne, tu es allée dans la chambre de ton frère. Celui-ci te fixait avec tant de dureté. Comme s'il en était jaloux.. Pour une fois les rôles de départ s'étaient inversés. Mais toi, tu étais si bouleversée, ta tête pouvait exploser à tout moment et tu te sentais si fatiguée. Ton corps tremblait et tu ne voulais qu'une chose, dormir. C'était là les effets secondaires de la manœuvre. Tu cachais tes mains et retroussais tes lèvres. Tu avais peur. Quoi de plus normal pour une jeune fille d'une quinzaine d'années. Tu revoyais ton petit ami inerte mais en vie sur ton lit et pourtant tu n'avais rien vu, rien ressenti. Que s'était-il passé ? Comment s'était arrivé ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi toi ? Tant de questions te menaçaient sans que tu puisses comprendre, et ce malgré les petites explications de ta mère. Et ça avait toujours été en toi. D'un côté, avant, tu n'avais jamais réellement ressenti un sentiment aussi fortement. C'était peut-être ça la cause de la manifestation soudaine.

Un mois s'est écoulé après l'accident. Quelques heure après l'acte il s'était réveillé mais ne désirait clairement plus te voir. Normal. Heureusement que les paroles de paniques qu'il aboyait auprès de tous le faisait plus passer pour un fou. Tu ne risquais rien mais tu avais si peur, maintenant. Tu t'isolais, tu n'avais plus d'amis. Solitaire. Tu es redevenue la timide, toujours dans son coin que tu étais au début de ta vie. Tu le vivais très mal. C'est un jour, alors que tu rentrais de l'école que tes parents t'attendaient dans le salon avec un homme. Il était étrange. Tout était bizarre. Même l'ambiance. Là, ton père t'a fait asseoir face à l'inconnu. Et voilà qu'une longue discussion s'entama. Le sujet : Un pensionnat, le pensionnat Aomori. On te proposait de quitter l'Angleterre pour retourner au Japon mais pas n'importe où, à Aomori. L'étranger te fit comprendre qu'il connaissait ton secret et qu'il comprenait parfaitement étant donné qu'il était passé par là malgré qu'il ne possède pas le même don que toi. Là tu te sentais si intriguée mais tellement excitée. Tu ne captais pas grand chose mais pour toi, tu devais à tout prix fuir cet endroit. Il y avait pourtant ta famille mais.. Il fallait partir.

Un autre mois se passe et c'est le grand départ. Entre temps, tes seize ans sont arrivés. C'est le grand jour et l'impatience t'occupe. Tu es enfin à l'aéroport et l'homme de la dernière fois est là aussi. Tu es bien évidemment triste de partir loin de l'Angleterre, loin de tes parents, de ton frère malgré le fait que depuis le passage de la découverte de ton pouvoir, montre que ton fraternel te prend belle et bien pour une chose et non plus pour une soeur à protéger. Et pourtant tu rêvais de son soutien. Mais là c'est terminé, tu veux vivre ailleurs, et ton voeu va s'exaucer dans quelques heures. Tu es devant l'embarquement. Tes parents pleurent, toi aussi. Mais tu ne veux pas les embrasser, les enlacer. Et si le phénomène se répétait ? Tu ne penses plus, tu suis l'homme en tournant le dos à ta famille. Tu te demandes si un jour tu les reverras. Et là, tu te promets que la prochaine fois, tu sauras contrôler ton pouvoir. C'est ainsi qu'une page se tourne et qu'un nouveau chapitre s'ouvre à toi.

dix, onze, douze..

« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »

*[Ce don a été inventé par moi, du moins je ne l'ai pas vu dans la liste des pouvoirs. Donc j'espère qu'il sera accepté auprès des admins ♥]

Ce pouvoir que tu possèdes.. Oh, peu de gens sont encore là pour le décrire. Ils ont été pris pour des fous ! Lilyanne, ma précieuse Lily', c'est pas vraiment un cadeau ce que l'on t'a donné. Au moindre touché des mains ou avec tes lèvres, la réaction qui se produit peut mettre hors d'état de nuire un être-vivant. Alors tu t'es isolée le plus possible pour éviter de faire le mal. Ma pauvre enfant, tout ces gens que tu apprenais à connaître de mieux en mieux t'ont abandonné du jour au lendemain à cause de ce don si.. Intriguant. Mais comment leur en vouloir ? Regarde, une infime caresse et ça se déclenche. Tu as vu à quel point ton pouvoir peut être ravageur. C'est une malédiction. Et tu ne contrôles absolument rien. Un simple baiser et voilà qu'autrui perd son énergie et peut ainsi devenir bien faible. De plus, tu ne t'en rendras même pas compte. En réalité, c'est notre souffle qui diminue, notre corps se serre, notre peau pâlie car l'oxygène s'est trop vite évaporée, même en petites doses. Et c'est aussi nocif pour ta propre santé. Plus tu absorbe, plus tu perds en énergie car celle-ci n'est plus la tienne. Alors tu peux partir très vite dans les pommes, morte de fatigue. Qui sait jusqu'où ton don peut aller. Qui sait comment tu vas l'utiliser. Tu es encore jeune et tu n'as pas vraiment de voie, tu n'as non plus un caractère bien stable. Alors fais bien attention à ça, que ton pouvoir ne soit pas influencé. En tout cas, on pense que si tu apprends davantage sur cette étrangeté qui t'habite, tu pourrais devenir grande. Maîtrise le ! Avant que ce ne soit lui qui te consume.

fin !

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Lewell • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Quinze ans et toutes mes dents. • PARRAINÉ ? Nope. (Non non, Vurk Walhuck ne m'a absolument pas poussée à enfin m'inscrire !) • DOUBLE COMPTE ? Nope • CODE ? Boum Shakalaka • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Yes sir