Ema avait une faim de loup. Une faim tenace, comme un trou noir dans le ventre, un aspirateur, quelque chose du genre. L’une de ces faims qui dure et qui ne vous laissera pas vous reposer en paix. Elle avait à peine attendu la fin du cours qu’elle avait dévalé chaque escalier, elle avait couru dans les couloirs et s’était lancée littéralement dans le réfectoire. Au menu, des œufs. Des œufs sous toutes les coutures. Omelettes, œufs sur le plat, œufs brouillés, œufs durs, œufs à la coque. Et même des œufs crus. Sait-on jamais, que quelqu’un veuille s’en faire un cocktail non-alcoolisé.

Elle avait rempli son assiette de tout ce qu’elle avait cru bon de manger. Œuf sur le plat, salade, tomate, maïs, jambon. Des trucs, quoi. Et comme dessert, un part de tiramisu. Et elle s’était assise à l’autre bout de la salle, prête à manger. Les autres élèves affluaient, sortaient des cours, babillant sur les derniers potins. Certains étaient déjà assis. Elle reconnaissait des têtes, bien sûr. Elle reconnaissait Lilian, aussi. Avec sa nouvelle petite amie, une copine de Shigeru.

Ema – Hé ! Lilian !

Elle avait cru bon de se lever, à genoux sur son banc. Elle agitait les bras comme une demeurée, un œuf cru dans sa main. Puis, elle le lance de toutes ses forces sur Lilian, son sourire de démone sur les lèvres.

Ema – BATAILLE DE BOUFFE !

Elle avait cru bon d’hurler cette connerie.
Et joyeuses Pâques.

En gros, ceci est un RP pour se retrouver un peu tous ensemble une fois de plus, pour s'amuser comme avant. Je trouvais ça mieux qu'une soirée CB parce qu'on n'a pas tous les mêmes horaires. Ce RP est accessible à tous, pas besoin d'inscription, aucun ordre de passage, postez comme bon vous semble.

Histoire de faire avancer les choses, ne postez pas de pavés. Postez moins de 400 mots. Comme ça, on avance vite et bien.

Et surtout, amusez-vous ! Des bisous ! ♥

La pause déjeuner, enfin.
La chose la plus attendue depuis la première heure de cours de la journée. Pour plusieurs raisons, la première étant ce besoin primaire et vital qu’est manger, et la deuxième parce que c’est le seul moment où il peut voir Azil plus de cinq minutes et pouvoir discuter tranquillement avec elle. Bon, et puis, les couples, ça déjeune ensemble, c’est bien connu ; et c’est bien cliché aussi.
A part ça, on voit bien que c’est Pâques. Des œufs. Littéralement à toutes les sauces. Pochés, mimosa ; tiens, même des œufs provençale ; à la coque, durs, sur le plat. Il n’y en a pas des crus dans le tas, tant qu’à faire ? L’avantage c’est qu’il y a quand même autre chose que des œufs et uniquement des œufs.

Il s’installe à une table tranquille, avec Azil. C’est comme ça tous les midis depuis… oh, allez. Deux bonnes semaines.
Et puis finalement, il n’a pas vraiment le temps de profiter de son déjeuner qu’une voix l’appelle. C’est Ema. Ema, quelques tables plus loin, qui lui fait de grands signes avec les mains, avec son grand sourire habituel. C’est Ema, quoi. Il lève une main pour lui faire coucou, sauf que… Sauf que ça ne se passe pas exactement comme prévu.

« Bataille de bouffe ! »

Pile au moment où un œuf cru leur atterrit dessus, à lui et son pauvre réflexe de lever le bras pour se protéger. Résultat ? Oh bah, de l’œuf un peu partout. Il sourit, légèrement, puis de plus en plus. Il ricane, même. Et lancer un œuf à la coque bouillant, ça fait quoi, tiens ?
Autant essayer.

Il se lève sur son banc en attrapant l’œuf dans le coquetier, et le lance sur Ema. Enfin. Il espère que ça touchera Ema, parce que la visée et lui, c’est une grande histoire de mésentente cordiale ; vous ne le voulez pas dans votre équipe de volley pour le sport.

« Tu vas me le payer, Ema ! »

On revisite la chasse aux œufs, tant qu’à faire.