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  « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura

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Miyoshi Kimura
Miyoshi Kimura
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 « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Vide
MessageSujet: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeLun 26 Nov - 21:30



Bakura & Miyoshi


« Je n’ai aucune envie de passer la nuit sans pouvoir poser mes lèvres sur les tiennes… »

Chose qu’elle n’avait pas tardé à faire… En retournant lui imposer un baiser des plus désireux… En retournant coller sa poitrine à son torse… En allant elle-même chercher sa main pour la reposer dans le bas de son dos… Car il n’y avait plus qu’une chose qui résonnait dans sa tête en ce moment… Une chose qui n’aurait jamais vu le jour en début de journée. Une chose qu’elle ne réservait qu’à un homme digne de ce nom… Une chose qu’elle était certaine de pas regretter… Pas avec lui…

Ce soir, je serai à toi, toute à toi… Jusqu’au plus profond de moi…

______________________

Ce fut les derniers gestes, les dernières paroles, les dernières pensées. Avant que la belle ne force le décoloré à se rendre à l’infirmerie. Enfin, forcer… Disons qu’elle avait fait une suggestion assez… Obligatoire. Il était hors de question qu’il la suive dans sa chambre comme ça. Le bandage qu’elle avait pu faire soutenait son bras, d’accord. Mais, il lui fallait de vrais soins… Et passer là-bas était la moindre des choses. Peut-être même que grâce à ça, il pourrait s’en servir, en ayant le moins de douleur possible… De toute façon, Miyoshi n’allait pas s’envoler bien loin. Et elle lui avait promis de l’attendre bien sagement…

Dans un dernier baiser volé alors, la pensionnaire avait quitté le gymnase pour se rendre dans les locaux habituels. De nombreux regards s’étaient tournés vers elle pour de multiples raisons. Premièrement, parce qu’elle n’avait pas de chemise. Et même si sa veste cachait tout ce qu’il fallait, le remarquer n’était pas bien difficile… Deuxièmement, parce qu’elle était couverte de sang un peu partout. La joue, les mains, la cuisse. Une vraie scène de crime. Et troisièmement…

… Parce qu’elle souriait.

Parce qu’elle se sentait enfin heureuse. Enfin complète. Parce que l’homme qu’elle aimait était revenu. Et parce qu’il l’aimait lui aussi… Un bonheur qui contrastait totalement avec son allure dépravée. Mais au stade où elle en était, la décolorée s’en fichait totalement. Si bien qu’elle avait continué son chemin sans même adresser le moindre regard au groupe qui venait de la siffler. Sans même faire attention à la direction qu’elle prenait, tant ses jambes le faisaient pour elle. Miyoshi allait passer la plus belle nuit de sa vie. C’était certain… Et pour ce faire, elle allait profiter de son court laps de temps pour se refaire une « beauté ».

Bien vite elle avait atterri dans sa chambre – vide pour son plus grand bonheur... L’heure avait considérablement avancée, et il avait fallu quelques longues secondes pour qu’elle se décide à allumer la lumière. L’hiver approchait à grands pas, et la nuit tombait trop vite. Sans réfléchir alors, la belle était allée fermer les volets avant de se retourner face à la pièce. Les poings sur les hanches. Ranger. Il fallait ranger. D’un geste rapide donc, elle avait soulevé chacune des affaires de ses camarades pour les lancer sur leurs lits respectifs. Voir le sol serait une bonne chose… Ensuite, elle s’était occupée de son coin à elle. Fourré dans sa table de nuit des produits douteux. Déposé son paquet de cigarettes et son téléphone à côté de la lampe. Coincé son journal intime entre le matelas et la structure du lit. En prenant soin de le refaire, lui aussi. Bien que la taille ne fût pas bien grande, il serait parfait pour eux deux… Car elle doutait vraiment dormir autrement que collée à lui… Et même Bakura refuserait de la savoir trop éloignée de ses bras…

Une fois les soucis matériels résolus, elle s’était approchée de son miroir et du petit lavabo qui se trouvait dans la chambre. Avec une chemise sale, la demoiselle avait pris le soin de nettoyer le sang séché sur sa joue. La cicatrice demeurerait éternellement, mais c’était toujours mieux que rien. Avant de descendre sur sa main, et sur sa cuisse. Hormis du côté de son visage, les plaies étaient superficielles et ne nécessitaient pas des soins énormes. L’italienne s’était donc contentée de désinfecter, avant de se concentrer sur sa tenue…

D’un coup d’épaule, elle avait laissé tomber sa veste au pied de son armoire, pour aller enfiler un corset noir. On faisait difficilement plus sensuel que ce dernier. Un tissu en satin, des touches de dentelles affriolantes, un maintien parfait de la poitrine… Le dos lui aussi laissait présager plus qu’une simple nuit tranquille… Attaché par de multiples lacets, il incitait surtout à la passion et au désir… Sans pour autant entrer dans le vulgaire. Car oui, pour sa première véritable nuit, Miyoshi se voulait féminine et innocente… Et en retapant rapidement les pans de sa jupe, en remontant un peu ses chaussettes. Elle était parfaite… Sa tenue complète épousait ses formes à la perfection. Et ne demandait qu’à laisser découvrir la peau qui se trouvait en dessous… Chose qui n’allait sans aucun doute pas tarder à arriver.

Mais en attendant, elle avait continué ses petites affaires en rectifiant chacun des traits de crayon autour de ses yeux ambrés. En lissant sa chevelure immaculée le long de sa chute de reins. En remontant un peu sa poitrine, pour qu’elle s’ajuste à son corset. Le souci du détail peut-être. Ou…

L’envie.

C’était surtout ça qui dominait en cet instant. L’italo-japonaise n’avait pas peur de Bakura. Mais avait envie de lui. De ses mains caressant sa peau, de ses lèvres en goûtant la moindre parcelle… Adossée contre le mur, elle s’était même surprise à frissonner faiblement… Il n’était pourtant pas physiquement là. Mais mentalement, il inondait ses pensées… Malgré tout, la pensionnaire avait secoué la tête pour retourner piocher dans son armoire. Pour en sortir un flacon de parfum violet. Une pomme parfaitement dessinée, ornée de tiges dorées. Chaque note associée produisait une odeur envoûtante… Qu’elle avait pris soin de vaporiser au creux de sa nuque, et de sa poitrine.

Un doigt au coin de sa bouche lui avait fait comprendre qu’elle était fin prête. Et qu’il ne restait plus qu’à l’attendre. Mais… Il fallait bien qu’elle trouve quelque chose à faire pendant ce temps… Et pour ce faire, elle avait pris place sur son lit. Assise, les jambes ramenées contre son menton. Et la main droite tenant un petit stylo aux reflets d’argent. De l’autre, elle feuilletait d’un geste vif les pages de son petit journal, jusqu’à en trouver une vierge. Qui ne le resta pas longtemps…

Car très vite, la belle avait raconté sa rencontre avec Bakura, sous cet arbre dans le parc. Cette proposition d’entrer dans ses rêves qui ne s’était finalement pas concrétisée jusqu’au bout. Pourquoi ? La raison lui était totalement sortie de la tête… Ses trois mois d’absence. Ses bêtises. Et puis… Leurs retrouvailles. Atroces, déchirantes, sanglantes. Un début qui ne demandait qu’à se finir sur une séparation réelle… Et puis… Finalement, la journée avait débouché sur une autre proposition. Plus tendre, plus douce… Entre révélations et confessions s’était de nouveau instauré un climat étrange. Une bulle qui ne pouvait accepter qu’eux deux. Qui ne pouvait que les arracher au monde pour leur permettre de vivre leur histoire. Hors du temps…

Après avoir barbouillé plusieurs pages, la décolorée avait rangé à sa place son carnet. Avant de fermer les yeux, la tête collée au mur… Lentement, elle tentait de détendre ses muscles, de calmer les battements de son cœur. D’appréhender la situation…

Car il y avait peut-être un petit problème… Là, après lui avoir fait un bref résumé de son passé. Il avait certainement dû comprendre quelque chose de travers… Et même s’il avait commencé à montrer une certaine envie pour elle. La belle avait peur qu’il hésite, et qu’il se résigne. Par peur de lui faire du mal. Ou, elle ne savait trop quoi… Bref, c’était sans doute mal parti. Mais… Comment pourrait-elle lui avouer clairement qu’elle était vierge..? C’était une question à laquelle elle pourrait penser en temps voulu… Pour le moment, elle se concentrait sur les bruits de pas qui se rapprochaient dans le couloir. Un dernier coup d’œil sur son téléphone lui avait indiqué qu’une bonne heure s’était écoulée depuis leur séparation. Ça devait être lui, alors…

Tout en s'agenouillant sur la couverture, les mains posées sur ses cuisses, Miyoshi avait penché un peu la tête vers la porte, un faible sourire aux lèvres. Dans quelques secondes, il allait franchir la porte. Dans quelques secondes, elle allait entamer une soirée, une nuit sans aucune faille. Dans quelques secondes, elle allait retrouver la chaleur de son corps, entouré contre le sien… Dans quelques secondes, elle allait se retrouver enlacée par deux bras musclés... Et embrassée par son Bakura...

Cinq, quatre, trois, deux…

Un.


Dernière édition par Miyoshi Kimura le Jeu 29 Nov - 20:57, édité 1 fois
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Bakura Kamimura
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MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeMer 28 Nov - 9:58

Cela faisait maintenant quelques minutes que Bakura était seul. Après un dernier baiser passionné échangé avec Miyoshi, ils s’étaient en effet séparés, avec comme lieu de rendez-vous la chambre de la pensionnaire. Une perspective qui donnait le sourire au jeune homme. Comme promis, il s’efforcerait de ne plus avoir de pensée négative aujourd’hui. La trêve entamée un peu plus tôt après une véritable guerre des nerfs perdurerait jusqu’au lendemain, sans condition… Pour preuve, le jeune homme avait accepté la requête insistante de sa camarade, et se dirigeait vers l’infirmerie. Ce n’était franchement pas de gaieté de cœur. Il n’avait pas besoin des réprimandes prévisibles de l’infirmière pour guérir, ses bandages actuels suffiraient. Mais il fallait admettre que sans des soins supplémentaires, il serait dans l’incapacité totale d’utiliser son bras et sa main droite. Ce qui pourrait être relativement handicapant, selon la tournure de leur soirée…

Car oui, Bakura y pensait. Forcément. Leur première nuit s’était achevée un peu n’importe comment. Ils étaient tombés de fatigue, à force de faire appel involontairement à leur pouvoir. Ils n’avaient rien pu faire de particulier, si ce n’était discuter un petit peu avant de tomber endormis… Leur premier baiser lui-même avait attendu le lendemain, mais ils n’avaient plus eu depuis l’occasion de partager le même lit… Cette fois en revanche, ça serait bel et bien le cas. Rien ni personne ne pourrait les empêcher de s’offrir ce moment. Et après une telle dispute, ils en auraient sans doute besoin… Et forcément, en partageant un lit, il y aurait un certain sujet d’évoqué… Pas nécessairement verbalement d’ailleurs. Tout cela pourrait se communiquer à travers certains gestes, ou tout simplement certaines envies… Le décoloré ne doutait déjà pas de les éprouver. Car si, malgré leur état lamentable au gymnase, il avait eu de telles pulsions la concernant, ça serait bien plus fort encore au sein de la même couche, une fois propres… Et dans un contexte bien plus intime…

Voilà de quoi faire supporter à l’égypto-nippon le passage à l’infirmerie. Qui s’annonça aussi pourri que prévu. A peine entré, l’infirmière ne manqua en effet pas de rouspéter, jugeant « totalement irresponsable de s’estimer soigné avec des bandages aussi médiocres ». Par la suite, alors qu’elle défaisait toutes les « bandes » faites par les deux pensionnaires pour en refaire des propres, elle ne manqua pas de reprocher à Bakura son inconscience et son talent certain pour « s’attirer des blessures à une vitesse incroyable ». Ce n’était en effet pas son premier passage à l’infirmerie, et les deux fois étaient survenues bien peu de temps après son arrivée ou son retour au pensionnat… Bien entendu, le jeune homme l’écoutait à peine. Ce ne fut que lorsqu’elle lui appliqua des compresses anesthésiantes qu’il fut attentifs. D’après elle, cela apaiserait la douleur, à condition de les changer tous les jours. Voilà qui était absolument parfait…

Une fois soigné et une dernière fois mis en garde sur son comportement – ce qui lui passa bien au-dessus de la tête – le métisse prit la direction de sa chambre pour récupérer des vêtements de rechange et aller se laver. Il partirait directement vers la chambre de l’italo-nippone par la suite... La douche ne fut pas spécialement pratique, puisqu’il devait faire attention à ne pas imbiber d’eau les bandages neufs qu’il venait de recevoir. Ainsi, au bout d’une bonne vingtaine de minutes, il put ressortir propre, et se rhabilla donc avec des vêtements frais. Toujours une chemise blanche et un pantalon noir, un duo simple mais qu’il affectionnait tout particulièrement… Bien qu’il escomptait ne pas garder trop longtemps sur lui...

Désormais propre et rhabillé, il n’eut plus qu’à prendre la direction de la chambre de Miyoshi, non sans une pointe d’empressement. Il n’avait que trop perdu de temps en futilités, désormais il n’avait plus envie que de s’isoler avec elle. Et à vrai dire, le plus tôt serait le mieux…
Car en chemin, par pur hasard, il croisa la route de ceux qui l’avaient si mal renseigné sur cette foutue rumeur qui lui avait pourri son retour… Certes, il y avait eu un fond de vérité non négligeable dans leurs propos mais malgré tout, s’ils n’avaient pas déformés une partie tout autant importante de cette réalité il aurait pu réagir autrement…

Et manifestement, la colère que pouvait faire ressurgir le sujet était encore tellement présente au fond de lui qu’un seul regard de sa part suffit à effrayer les deux pauvres pensionnaires qui avaient été malgré eux relais de cette information déformée. En toute hâte, ils traversèrent le couloir dans le sens inverse à celui de leur bourreau, comme pour éviter une nouvelle séance de courroux… Ce qui était plus sage, effectivement. Même si, tôt ou tard, il leur tomberait dessus, à eux aussi…
Grognant d’agacement, le jeune homme se secoua néanmoins pour ne pas laisser traîner plus longtemps ce genre de pensées négatives. Il se l’était promis, pour le moment il ne devait plus penser à tout ça… Juste à profiter d’un vrai moment de détente avec celle qui l’attendait dans sa chambre…

Chambre devant laquelle il arriva au bout de quelques instants, un sourire aux lèvres. En tout, entre la grosse demie-heure qu’avaient pris ses soins à l’infirmerie et la vingtaine de minutes sous la douche, environ une heure s’était effectivement écoulée depuis qu’ils s’étaient séparés. Ce qui était plutôt positif, puisque ça avait aussi dû laisser du temps à sa condisciple pour se préparer… Et il allait vite le savoir, puisqu’après avoir toqué à la porte un instant – chose parfaitement inutile, tant il sentait l’énergie de son hôte du soir totalement focalisée sur lui – il entra enfin dans la pièce, qu’il referma sitôt le pas de la porte passé…

Premier motif de satisfaction, ils étaient seuls. Totalement seuls. Apparemment, les camarades de Miyoshi avaient décidé de dormir ailleurs, ce soir… Ce qui ne pouvait qu’être extrêmement enthousiasmant…
Deuxième point, le choix de la pièce où ils passeraient la nuit. Contrairement à la fois précédente, cette fois ils étaient dans la chambre de la jeune femme. Une chambre féminine. Et ça, clairement, ça allait l’aider encore plus à passer une meilleure nuit, lui qui ne supportait définitivement pas la compagnie masculine… Encore moins après une journée comme celle d’aujourd’hui…
Dernière chose enfin, et non des moindres : Miyoshi elle-même. La jeune femme était assise sur son lit, à le regarder et à lui sourire… Et clairement, elle avait pris un soin tout particulier à se vêtir pour lui. Le choix de sa tenue était à la fois terriblement séduisant, mais gardait malgré tout une touche de pureté qui lui seyait à merveille…


« Me voilà… »

Murmura-t-il doucement, avant de s’approcher d’elle. Il s’assit sans plus attendre à ses côtés, son regard s’ancrant aussitôt dans cette délicieuse tempête dorée dont il ne se lassait pas. Et tout aussi rapidement, bien que le geste était doux au possible, il avait enroulé un bras autour d’elle pour l’inviter à se rapprocher de lui, alors que son index s’était posé sur les lèvres de la jeune femme. Il ne fallait pas qu’elle parle, pas tout de suite. Il avait une première et dernière phrase, ou plutôt demande, à dire avant qu’ils ne se consacrent qu’à leur soirée et à tout ce qu’elle pourrait comporter…

« Pour ce soir, je ne veux plus que l’on parle de ce qui s’est passé aujourd’hui. S’il te plait. »

C’était là sa seule condition, certes implicite depuis qu’ils s’étaient embrassés mais qu’il préférait avoir formulé explicitement au moins une fois. Bien entendu, ils pourraient – et allaient sans aucun doute – revenir sur le sujet délicat du passé de l’italo-nippone. Cela serait nécessaire, indispensable même, pour aborder une éventuelle suite entre eux ce soir. Mais pour le reste, c'est-à-dire tout ce qui concernait leur dispute et ce qui s'était produit avec Takeo, il n’était pas question d’en reparler. Ni de cela, ni d’une quelconque action future. Pas ce soir… Pas pour leur soirée…

Et afin de définitivement la faire démarrer sous les plus beaux auspices, il abaissa lentement le doigt qui avait imposé à la belle décolorée le mutisme, pour le remplacer par ses lèvres… Et surtout, la rapprocher encore un peu plus de lui, quitte à ce que sa poitrine retrouve le contact de son torse, bien que cette fois leurs corps étaient un petit peu plus séparés par de fines couches de vêtements… Ca n’empêchait clairement pas le métisse de frémir l’espace d’une seconde, tant le plaisir qu’il ressentait à chaque fois qu’il l’embrassait était sans égal…
Lentement, sa main était allée se perdre dans la longue chevelure de neige de celle qu'il embrassait si tendrement, alors que son regard de braise s'était lui caché sous ses paupières, pour ne plus se focaliser que sur les diverses sensations qu'il ressentait en la retrouvant si intimement. Cette soirée s’annonçait superbe, magnifique même. Et la condition qu’avait imposé le jeune homme était un signe fort de sa part : il ferait tous les efforts possibles pour ne rien gâcher… Et surtout - car c’était là son but - pour que Miyoshi vive avec lui l’un des plus beaux moments de son existence…
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 « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Vide
MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeMer 28 Nov - 20:40



Attendre, c’était une chose que la décolorée haïssait. Défaut de tout vouloir immédiatement. Néanmoins, ici, c’était pour la bonne cause. Et cette cause, c’était lui.

Bakura Kamimura…

Ils s’étaient quittés dans le gymnase pour se rendre à des lieux différents. Lui allait en direction de l’infirmerie, et elle de sa chambre. Une séparation qui avait été sans aucun doute bénéfique pour les deux pensionnaires. L’Egyptien pourrait se faire soigner convenablement, sans perdre l’usage de son bras. Et l’Italienne pourrait se préparer à sa guise, pour le recevoir à la perfection… Chose qu’elle avait fait sans trop tarder. Premièrement, elle s’était occupée de nettoyer un peu ses cicatrices, juste histoire de se sentir plus « propre ». Et puis, elle s’était focalisée sur sa tenue. Qu’elle la garde des heures, ou seulement quelques minutes, Miyoshi préférait se vêtir de façon plus que convenable. Ce pourquoi elle avait choisi de garder jupe et chaussettes, qui entretenaient le milieu scolaire, et l’innocence de l’uniforme. Et d’agrémenter le tout par un corset noir. Ce n’était pas le seul qu’elle avait, mais, c’était celui qui allait le mieux avec sa tenue actuelle. Un mélange de sensualité, de désir, et d’ingénuité. Comme si à travers ses simples vêtements, la demoiselle souhaitait lui faire passer le message. Afin d’éviter les mots…

Mais peut-être qu’il ne comprendrait pas la partie subliminale de la chose. Auquel cas, elle serait bien obligée de lui dire clairement. Et de lui avouer sa virginité… Concrètement, elle ne savait pas vraiment pourquoi cette information lui paraissait si compliquée à dire. La belle avait fait pire, en lui avouant ses sentiments. Elle n’avait aucun secret pour lui. Mais… Finalement, c’était sans doute la peur du ridicule qui l’animait. Avec la réputation qu’il avait, Bakura devait probablement avoir vu des dizaines de filles défiler dans son lit. Ce qui n’était pas le cas de la japonaise… Malgré tout, elle ne regrettait absolument pas cette attente à ce sujet. Finir dans les bras d’un homme pour une seule nuit n’avait aucun intérêt pour elle. Ce qu’elle voulait, c’était du sérieux. Une relation qui pourrait la garder en vie. Une relation qui n’allait pas la jeter au petit matin… Et. C’était ce qu’elle espérait avec lui. Même si elle avait fait une bêtise, même si elle s’en voulait terriblement. Il n’y avait que lui.

Et si la situation inverse devait arriver… Ce n’était pas la colère qui habiterait la décolorée. Pas le dégoût. Mais la non-compréhension, l’accablement. Ce qu’elle avait fait dans la forêt. Cette tentative ratée de suicide. C’était plutôt vers ça, qu’elle pourrait se tourner… Certains obstacles lui paraissent vite insurmontables. Et perdre Bakura en faisait partie… Malgré tout, il valait mieux ne pas y penser. Même si… Elle ne connaissait que trop bien sa rancune, et l’idée qu’il puisse alors se venger avait du mal à quitter son esprit…

Toutefois, elle avait préféré se concentrer uniquement sur leur soirée à tous les deux. En omettant le plus possible tous les détails qui auraient pu créer une énième source de dispute. Ce pourquoi elle avait – avant de s’habiller – rangé des choses qu’elle n’avait pas envie qu’il trouve. Son journal, part totale de son intimité. Ses petits sachets de plastique, renfermant des produits plus que douteux, qu’elle consommait rarement. Seulement quand tout allait mal. Et s’il tombait dessus, il était clair qu’il ne viendrait pas lui demander de se joindre à elle, pas pour ça… Alors, il valait mieux que ça reste au chaud, au fond de son tiroir. Et puis, elle avait juste éteint son téléphone, et posé son paquet de cigarettes sur sa table de nuit. Rien de bien méchant de ce côté-ci. Et même si elle avait voulu fumer rapidement pour patienter, le temps ne lui avait pas laissé cette chance. Et tant mieux en même temps. Le goût avait beau être à la cerise, l’odeur du tabac collait… Et le seul effluve qui devait émaner d’elle était son parfum…

Et tout en s’agenouillant sur son lit, Miyoshi avait laissé tous ses sens s’activer. Et se mettre en éveil pour repérer la présence de l’Egyptien, qui se faisait de plus en plus forte… La totalité de ses pensées était braquée sur lui. Lui, cette soirée, cette nuit. Plus rien n’arrivait à pénétrer son esprit. D’ailleurs, le bruit qu’il avait fait pour signaler son entrée lui était complètement passé au-dessus de la tête, tant il était entré vite. Et tant son sourire s’était agrandi… Bien qu’une pointe de timidité s’était affichée sur ses commissures… Son silence était total, et elle préférait attendre qu’il se manifeste de lui-même, avant d’oser prendre la parole. De toute manière, la demoiselle ne savait pas quoi dire, ne savait pas par où commencer… L’Italienne se contenta alors de le regarder s’approcher, sans jamais le quitter du regard. Ce coup d’œil ambré, qui brillait d’une intensité incomparable. Qui mêlait envie, appréhension, en joie.

Car avec le début de la journée… Jamais elle n’aurait pu croire à une suite… Et encore moins à ce genre de suite.

Très vite, il avait pris place à ses côtés, en la gratifiant d’une vision rougeâtre qui avait immédiatement réussi à la faire craquer. Comme à chaque fois… La moindre parcelle de peau commençait déjà à prendre un peu de relief, tant elle se sentait secoué par diverses émotions. Une secousse qui s’était traduite par un frisson, dès qu’il l’avait entouré et qu’il avait posé son doigt sur ses lèvres. Rapidement, Miyoshi avait baissé la tête et fermé un peu les yeux. En sachant pertinemment qu’il souhaitait encore son silence. Et…

La décolorée avait eu raison de se taire. Pour laisser ses pensées vagabonder quelques instants. Jamais elle n’avait eu l’intention de reparler de cet après-midi. Ni ce soir, ni jamais. Même si… Un détail aurait pu rassurer Bakura. Car ce pensionnaire à qui il en voulait tant. Ce pensionnaire qu’elle avait embrassé. Pour des raisons totalement dénuées de sens. Pour des raisons qui n’avait rien de sentimentales. Ce pensionnaire… Allait quitter Aomori. Pourquoi ? La belle n’en savait strictement rien. Mais, il allait s’en aller. Et même si ça rendait un peu nostalgique l’Italienne, ce serait sans aucun doute une excellente nouvelle pour son camarade métisse.

Et justement, elle n’avait aucune envie de lire cette réjouissance sur son visage. Aucune envie de le regarder sourire grâce à l’annonce de son départ. Non, Miyoshi allait garder ce détail pour elle… De toute manière, les nouvelles allaient tellement vite dans ce pensionnat. Alors, elle n’avait pas besoin de jouer les pigeons. Elle se contenta juste de soupirer faiblement, et d’hocher la tête. Et heureusement, l’agacement qui avait commencé à naître dans son esprit avait vite pris la fuite… Car tout aussi rapidement, elle avait retrouvé le contact chaud et doux de ses lèvres…

Contact qu’elle avait rendu plus intime, en se rapprochant en effet de lui. Un petit quart de tour lui avait permis de se retrouver face à lui. Lui avait permis de venir entourer ses bras autour de sa nuque. Lui avait même permis d’entourer ses cuisses autour de sa taille… La décolorée s’était alors retrouvée rapidement assise sur lui. Plus collée que jamais… Un rapprochement qui s’était fait tout naturellement, sans qu’elle ne le contrôle vraiment, en vérité… Sa poitrine s’était donc retrouvée à moitié écrasée contre son torse, ce qui la rendait encore plus volumineuse. Mais… Les yeux fermés, ni l’un ni l’autre ne pouvait s’en apercevoir…

Toutefois – et même si elle aurait pu passer des heures ainsi – Miyoshi avait décidé de reculer un peu son visage. Assez pour le regarder à nouveau dans les yeux, et pour coller son front au sien. L’une de ses mains qui se trouvait dans sa nuque était venue tendrement caresser sa joue, alors qu’elle reculait encore un peu… Pour le détailler, pour s’arrêter sur le moindre trait de son visage… Pour faire glisser son doigt sur le contour de ses lèvres. En gardant toujours un faible sourire… On ne voyait pas grand-chose dans la chambre, seuls quelques rayons de lune se faufilaient à travers les volets. Mais c’était amplement suffisant pour éclairer les deux pensionnaires… Pour les coincer dans un monde à part. Dans un silence qui n’arrivait plus à se briser. Jusqu’à ce qu’elle murmure en baissant un peu les yeux…

« Est-ce que ton épaule va mieux ? »

Ca faisait partie d’aujourd’hui, oui. Mais, c’était une simple question d’inquiétude. La belle n’allait pas revenir sur le sujet de l’après-midi, mais souhaitait simplement se renseigner sur sa santé. Rien de plus. D’ailleurs, comme pour répondre elle-même à sa propre question, elle avait déboutonné les deux premiers boutons de sa chemise, avant de glisser doucement sa main sous cette dernière… Pour sentir du bout des doigts de vrais pansements… Doigts qu’elle laissa bien peu de temps sur cette blessure, pour venir caresser plus lentement le haut de son torse… Impossible de trouver quoi dire… Tant elle se posait la question sur la suite de cette soirée. Est-ce qu’ils finiraient par aller jusqu’au bout..?

Sans vraiment faire attention, elle avait retiré ses mains, pour les reposer sur ses cuisses, la tête baissée. Prête à lui dire clairement ce qui la travaillait. Prête à lui révéler le dernier de ses secrets. Et puis, finalement… Elle s’était contentée de revenir lui sourire faiblement, toujours aussi gênée…

« Tu veux te reposer un peu ? »

… Non. Non. Elle ne devait pas poser ce genre de questions. C’était totalement débile. Mais… Ses pensées étaient trop encombrées pour qu’elle puisse faire autrement… Et s’il ne la sauvait pas promptement de son angoisse, la soirée risquait de ne pas être si parfaite…
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 « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Vide
MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeMer 28 Nov - 22:04

Le temps qui avait espacé leur séparation de leurs retrouvailles avait clairement été bénéfique, oui. D’abord pour Bakura, puisqu’il était désormais réellement soigné et à même de bouger son bras et sa main, bien que pour cette dernière cela resterait fort limité, vu l’état de ses phallanges. Mais aussi pour Miyoshi. Bien que le métisse ne pouvait en rien deviner ce qui s’était tramé ici durant son absence, on pouvait aisément deviner qu’il n’aurait pas été très heureux de trouver ce qui se cachait dans la table de chevet de la pensionnaire. Déjà que s’il remarquait ces fichues clopes dessus il ne serait pas spécialement ravi…

Car oui, clairement, le natif d’Egypte exécrait plus que tout la drogue. Pas pour les saintes raisons des bien-pensants. Mais parce que cela montrait combien l’humain en général était d’une faiblesse répugnante. Comment pouvait être assez minable pour s’accrocher à de telles merdes ? Comment était-il possible de se regarder sereinement dans une glace alors que notre volonté était guidée par un véritable poison ? C’était tellement grotesque et misérable que ça le mettrait sans aucun doute hors de lui de découvrir l’italo-nippone avec de tels déchets. Quand bien même serait-elle une consommatrice occasionnelle. Mais fort heureusement, il n’avait aucun moyen autre que visuel de découvrir cela. Et comme il n’était pas du genre à fouiller dans les affaires des autres, il ne le verrait sans doute jamais…

Voilà donc un sujet épineux qui ne serait pas abordé ce soir. Tout comme il avait tenu à préciser qu’il ne voulait pas plus parler de Takeo ou de quoi que ce soit lié à cette histoire. Non pas qu’il doutait de l’intelligence de sa camarade, puisqu’il se doutait bien qu’elle non plus n’aurait pas envie de revenir là-dessus vu les dégâts que ça avait causé. Mais il était préférable tout de même d’être bien clair. Il n’apprendrait donc pas ce soir, en effet, le départ de celui qui avait tout déclenché. Mais quand bien même il l’apprendrait, il n’y aurait pas de quoi être satisfait. Au contraire, ça risquerait de l’énerver passablement…

Mais tout cela ne serait donc pas évoqué. Non, le temps de cette soirée, seul eux comptaient. Il n’y avait plus de parasites, qu’ils soient humains ou matériels. Cette pensée, assez cruelle et même sujette à de vives critiques par la moyenne de la population, était en tout cas celle qui résonnait dans la tête de Bakura. Il ne voulait rien qui puisse les déranger. Et si une personne venait à interférer ce soir, directement ou indirectement, elle serait bel et bien classée dans les parasites. Le décoloré ne faisait aucune concession, lorsqu’il était agacé par quelque chose. Il l’avait déjà assez montré aujourd’hui…

Et encore, heureusement que le jeune homme n’avait pas plus prêté attention au poignet de Miyoshi. S’il avait vu ça. S’il avait su ce qu’elle avait fait durant son absence… L’explosion qui en aurait résulté n’aurait été en rien comparable à cet après-midi. Clairement, si sa condisciple tenait à garder de bons rapports avec lui, il vaudrait mieux qu’elle fasse tout son possible pour que jamais cela ne s’ébruite. Et il fallait espérer que l’idée de recommencer ne lui vienne pas plus, quelles que soient les circonstances futures. Sinon…

Bref, tout cela n’était que de la pure spéculation. Le décoloré n’avait rien vu, et le mieux était que cela dure. Tout comme il aurait aimé que ce baiser dure, encore et encore… Le plaisir qu’il ressentait à sentir leurs lèvres se caresser et se chercher inlassablement était tellement enivrant qu’il en redemanderait sans cesse, s’il s’écoutait. D’autant que la belle japonaise aux origines latines ne faisait rien pour calmer cette sensation ô combien exaltante, bien au contraire. Durant leur si doux échange, elle avait fait le nécessaire pour répondre bien au-delà de ses attentes à sa demande de proximité. Il l’avait simplement rapprochée un peu de lui par ses bras, mais elle avait merveilleusement estimé que ça n’était pas suffisant, puisqu’après quelques légers mouvements d’approche elle s’était installée sur lui, écrasant sa poitrine contre son torse tout en logeant sa taille entre ses cuisses…

Inutile de dire qu’en l’état actuel de leur position, et de toutes les sensations corporelles qu’elle lui offrait – le contact de ses lèvres, de sa poitrine et de la partie inférieure de son corps étant total, la jupe ne gênant en rien cela – il était difficile pour lui d’être maître de son corps. Vraiment difficile… Bien sûr, pour l’heure il portait toujours son pantalon. Il n’avait tout de même pas prévu de le voir disparaître aussi vite. Mais malgré tout, vu la situation, il était tout à fait probable qu’elle finisse par se rendre compte de l’état dans lequel elle le plongeait…

Cela dit, ça ne serait que la deuxième fois de la journée.

Dans le gymnase déjà, il lui avait pleinement fait sentir cela. Ce n’était donc pas particulièrement honteux ou scandaleux que cela se répète ici. Au contraire, il était même bien plus approprié que son corps ait une telle réaction ici, dans l’intimité d’une chambre, que dans l’enceinte sportive où ils s’étaient retrouvés dans un état physique proche de la limite… Et puis, ce n’était pas tant Bakura qui aurait honte de quoi que ce soit. Il espérait simplement que Miyoshi n’irait pas réagir trop mal si d’aventure elle le sentait. Et en y réfléchissant, c’était assez peu crédible… Même si…

Quelque chose le chiffonnait, tout de même. Ce ne fut pas la fin de leur baiser bien sûr, puisqu’il fallait bien qu’à un moment ou à un autre ils puissent reprendre leur souffle. D’ailleurs, comme pour bien montrer qu’il était jusque là en phase avec ses gestes, il entama une lente et douce caresse le long des hanches de la maîtresse des rêves, son regard rubicond revenant capturer les deux pépites d’or qui lui faisaient face. Mais il y avait tout de même une certaine réserve inhabituelle chez elle. Illogique, plus exactement.

Ce ne fut pas évident tout de suite. Car suite à ce léger recul initié par la jeune femme, celle-ci était allée ouvrir deux boutons de la chemise de celui qui l’accueillait avec bonheur sur ses genoux, pour aller toucher l’épaule pour laquelle elle venait d’émettre des inquiétudes. Jusque-là, rien de spécialement intriguant, mais il n’avait pas répondu tout de suite… Et ce fut là qu’il remarqua clairement quelque chose.

Elle était gênée.

C’était manifeste. Dès qu’un léger laps de temps s’écoulait silencieusement, elle semblait perdue. Comme si elle cherchait à tout prix à le combler. Et ce comportement là ne correspondait absolument pas à celui que Miyoshi Kimura avait habituellement. Combien de fois s’étaient-il observés sans émettre le moindre son, sans que cela ne semble perturber plus que de raison sa camarade ? Un bon nombre de fois. Cela faisait même partie intégrante de leurs habitudes, lorsqu’ils étaient ensemble. Alors pourquoi, ce soir, cela semblait si éprouvant pour elle ?

Cette impression de plus en plus palpable prit une toute autre dimension encore lorsqu’à nouveau elle prit la parole. Pour lui poser l’une des questions les plus stupides possibles. Comme s’il était venu jusqu’à cette chambre uniquement pour se reposer comme une masse ! C’était tellement idiot, comme question ! Déjà que la dernière fois il avait tout gâché en s’endormant…


« … »

… Il venait de comprendre. Comme une évidence.

La première – et dernière – fois qu’ils avaient dormi ensemble, le contexte avait été clairement défini à l’avance. Ils avaient prévu de dormir l’un avec l’autre pour permettre à la jeune femme de tester ses pouvoirs sur lui. D’entrer dans ses rêves. Certes, au final ça s’était plus ou moins fait, même si rien n’avait été volontaire. Mais pas une fois avant ça il n’y avait eu la moindre tension particulière. Tout simplement parce qu’il était décidé qu’ils ne feraient que ça.

Alors que là, rien. Il n’avait jamais été question de simplement partager des rêves, ce soir. Au contraire, vu le contexte et le départ qui venait d’être donné à cette soirée, l’issue de celle-ci ne donnait lieu qu’à bien peu de doutes. D’ailleurs, il avait déjà sa chemise à moitié ouverte… Elle aussi devait penser à la même chose que lui… Ca serait donc ça, la raison de son silence ?

L’illogisme restait encore maître mot, si l’on ne prenait pas la peine de réfléchir plus d’une minute. D’après le caractère de Miyoshi, il était en effet difficile d’imaginer qu’elle n’ait pas vécu ce genre de situations auparavant. Il n’y avait donc pas de quoi être aussi tendue, non ?
Seulement, le métisse ne tirait pas de conclusions aussi hâtives. En y réfléchissant bien, quelle preuve avait-il que la jeune femme n’ait ne serait-ce qu’effleuré le sujet une seule fois ? Aucune… Jamais ils n’avaient parlé de ça. Et d’ailleurs, il réalisait combien la scène de tout à l’heure aurait dû l’alerter plus que ça…

Lorsqu’il lui avait pris la main pour la poser sur son pantalon, la pensionnaire avait tressailli, et retiré au plus tôt sa prise forcée. Bien sûr, cela n’était pas étranger à l’histoire qu’elle lui avait raconté en lui montrant ses deux cicatrices. Mais…
Si ce n’était que ça, il n’y aurait pas cette tension ce soir. Cette fois le contexte n’avait rien à voir avec celui qu’il avait simulé précédemment. Il n’avait jamais été question de forcer les choses, au contraire. Comme toutes les fois où ils s’étaient retrouvés seuls, il laisserait le rythme et les gestes les plus appropriés dicter sa ligne de conduite. Même s’il fallait s’imaginer que cette fois, ils iraient plus loin que jamais. Ce qu’elle aussi, savait…

Est-ce qu’elle était.. ?


« Miyoshi… »

Comment diable pouvait-il lui poser une telle question ? S’il fallait, il se trompait totalement ! Et quand bien même il aurait raison, on ne demandait clairement pas ce genre de choses à une fille, c’était totalement déplacé !
Pour la première fois de sa vie, Bakura se retrouvait coincé. Ca se voyait sur son visage. Il avait affiché un peu toute les émotions, en quelques instants à peine. D’abord l’incompréhension lorsqu’il l’avait observée lui parler aussi bizarrement. Puis la réflexion. Et enfin, la stupeur, lorsqu’il avait compris.

A présent, c’était à nouveau une sorte de réflexion mêlée d’inquiétude qui transparaissait sur son visage au teint basané. Mais peu à peu, son expression se radoucit. Non, il ne se trompait pas. Inconsciemment ou non, elle lui donnait tous les signes qu’il fallait pour deviner ce qu’il n’avait jusque-là même pas songé une seule seconde. Sa tenue elle-même était la représentation du paradoxe qu’elle constituait. A la fois terriblement séduisante, mais à la pureté certaine. Là encore un message, à n’en pas douter…

Finalement, c’était à lui de prendre les devants. A lui de lui montrer qu’il n’y aurait pas besoin de plus. Et à lui de la guider dans ce moment unique, si vraiment elle était décidée à accorder une chose aussi précieuse à un type comme lui…


« … Tu me fais confiance.. ? »

C’était la meilleure question qui lui était venue à l’esprit. Une question qui signifiait bien plus que ce qu’elle semblait vouloir dire, et dont elle seule comprendrait tout le sous-entendu, à n’en pas douter. Le jeune homme avait pris soin de l’appuyer par une voix des plus tendres et une caresse sur sa joue qui faisait écho à celle qu’elle lui avait offerte, auquel s'ajouta même un léger baiser. Avant qu'il ne recule à nouveau légèrement son visage pour la regarder droit dans les yeux, et attendre sa réponse. Un mot suffirait, en l’occurrence. Et s’il était le bon, alors il se lancerait sans plus attendre. Car c’était bel et bien à ça qu’il aspirait, lui aussi…

... et encore plus maintenant qu'il avait réalisé combien ce moment allait être unique...
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Miyoshi Kimura
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MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeJeu 29 Nov - 8:24



Différents. Ils étaient tellement différents.

Sous ses airs de dévergondée, Miyoshi n’en était rien. Elle pouvait bien se montrer avec des hauts plongeants, dévoiler sa poitrine grâce à des tenues affriolantes. Porter une jupe trop courte. Lancer des regards provocateurs. User de sa démarche féline. Ce n’était qu’une façade. Car intérieurement, elle n’était pas comme ça. Intérieurement, elle avait un peu peur de l’amour. Elle ne connaissait rien aux relations, ni d’Adam, ni d’Eve. Embrasser un homme avait été la seule étape qu’elle n’ait jamais pu franchir. Mais ça s’arrêtait là. Ce n’était pas une croqueuse d’hommes. Ce n’était pas une fille facile. Mais plutôt une beauté empoisonnée. Un physique de rêve, qui se conditionnait dans un corps meurtri, et dans une psychologie de solitude avancée. Concrètement, se douter d’une minime pointe d’ingénuité la concernant était impossible.

Bakura, lui, en revanche n’avait rien d’un novice. Son teint halé provoquait le tressaillement de toutes les jeunes filles du pensionnat. Une chaleur qui se dégageait à chacun de ses pas. Un sourire à faire fondre des murs entiers de neige. Un regard envoûtant. Et tout ça, il le savait. Et il en jouait. En effet, l’Egyptien dans son passé avait dû voir passer des dizaines, et des dizaines de demoiselles. En passant du simple baiser à la complexité d’une nuit d’amour. Tant mieux pour lui, peut-être. Mais, ce n’était pas la façon de penser de la belle. C’était même un peu ridicule sur les bords… Être ainsi couru de toutes…

De nombreuses fois, en captant son prénom dans les couloirs, Miyoshi avait dû se retenir pour ne pas agresser les pensionnaires. Qui s’autorisaient un peu trop facilement à parler de lui. Sa jalousie était sans égal. Sauf que… Qu’elle préférait la taire. Et se contenter d’aller se défouler sur autre chose. Des murs, des arbres, des oreillers. Tout ce qu’elle avait sous la main, et qui n’était pas humain, en fait. Mais souvent, c’était à lui qu’elle en voulait. Parce qu’il ne faisait rien pour stopper les choses. Ne faisait rien pour omettre l’espace d’un instant les jeunes filles qui en pinçaient pour lui.

Sauf peut-être ce soir. Ou même aujourd’hui.

Même si le début de la journée avait atrocement mal commencé. Même si elle avait voulu plus d’une fois fuir pour de bon. Même si elle avait pensé à quitter le pensionnat définitivement. La suite des événements avait pris une tournure bien étrange… Car ils avaient fini par s’embrasser. Car ils se trouvaient là, enlacés l’un contre l’autre, seuls dans une chambre… Avec une idée en tête… Bien que le commencement de la soirée s’était contenté de rester sage. Assez rapidement, il était venu s’installer à côté d’elle, pour l’étreindre, et lui offrir le goût si unique de ses lèvres… De là, l’Italienne s’était plus que clairement rapprochée de lui. Une position qui n’était peut-être pas la meilleure, d’ailleurs. Mais peu importait… Tout ce qu’elle voulait, s’était s’accrocher à son amant. Le faire sien. Au moins le temps d’une nuit. Après tout… On ne pouvait pas savoir de quoi était fait l’avenir, ni même le lendemain…

Bref, une position qui n’avait rien d’innocente, si l’on ne connaissait pas le contexte. Collée à lui, elle laissait sa poitrine s’échapper quelque peu. Soucis du corset. Mais… Elle obligeait aussi sa jupe à remonter un peu le long de ses cuisses. Et déjà qu’elle n’était pas bien longue, il était plus que facile de découvrir la couleur de son sous-vêtement en dentelle… Identique à tenue. Tant que le baiser était amorcé, il ne pouvait rien voir. Mais, ce dernier allait finir par s’arrêter… Un arrêt qu’elle avait provoqué, pour s’inquiéter de la santé physique du décoloré.

Entre temps, elle avait à son tour senti le contact de ses mains à lui. Descendre le long de ses hanches… Un geste qui avait fait frémir son échine… C’était une bonne chose, oui… Mais, l’appréhension restait palpable… Et encore plus au fil des secondes de cette soirée… Plus le temps passait, et plus ils se rapprochaient du but souhaiter : Eux deux, liés, en un unique et même corps… Néanmoins, ce n’était pas encore le cas. Miyoshi avait encore quelques minutes devant elle avant de devoir se soustraire à cette peur qui la hantait. C’était un peu à cause de son passé, aussi… Même si elle ne craignait en rien les gestes de Bakura. Même s’il avait su la blesser sous le coup de la colère… Ce n’était pas ça qu’elle redoutait. Mais plutôt les souvenirs.

Toutes ces mains qui avaient glissé le long de son corps… La décolorée ne voulait pour rien au monde retrouver cette sensation. Et au plus profond d’elle, elle espérait que ça ne se reproduirait pas avec lui… Tout était dans la tête de la belle, et le geste le plus doux de la part de l’Egyptien aurait pu la faire se sentir mal… Inconsciemment.

Pourtant, elle aussi avait joué sur des gestes plus intimes. Et commençant à le déshabiller. En tout bien tout honneur, évidemment. Il ne s’agissait là que de contrôler son passage à l’infirmerie. Et le constat avait été rapide. De vrais pansements entouraient son épaule, et lui permettait de la bouger un peu, sans lui tirer la moindre grimace. C’était donc une bonne chose… Et puis… Elle avait retiré ses mains. Les avait reposées sur ses cuisses, à elle. Avait baissé la tête… Dès lors où quelque chose était ainsi ancré en elle, et qu’elle ne savait pas comment en faire part… Miyoshi se sentait perdue… Ce pourquoi d’ailleurs, elle avait posé une question stupide. Il n’était pas venu ici pour dormir. Enfin, pas tout de suite, du moins… Et bien qu’elle s’était attendue à des représailles de la part de l’Egyptien, l’absence de réponse l’avait un peu surprise…

Malgré tout, la japonaise n’osait pas relever la tête. Pas tout de suite. Pas alors qu’il devait être en train de chercher une réponse à lui donner. Pas alors qu’il se préparait sans aucun doute à l’incendier une nouvelle fois. Et ces reproches qu’elle avait tant attendus n’étaient jamais venus. Non… Ce qu’il avait prononcé avait été bien pire… Et immédiatement d’ailleurs, elle avait serré les poings, et les dents… Bakura avait compris. Il savait. Son subconscient avait assez longuement réfléchi pour se rendre compte d’une chose : Miyoshi était vierge. Et bien qu’elle ait voulu lui faire passer cette information par tous les moyens possibles… L’Italienne ne s’était pas doutée une seule fois qu’elle pourrait réagir de la sorte… Et se braquer à la seconde qui avait suivi le murmure de son prénom.

Parce qu’elle se sentait stupide.

Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle remontait un peu son visage pour planter son regard ambré dans le sien. Ses yeux étaient en colère. Contre elle. Pourquoi fallait-il qu’elle se retrouve dans un lit, avec le seul homme qui connaissait le corps des femmes sous toutes les coutures… Alors qu’elle, n’avait aucune idée de la peau masculine… Et bizarrement, la seconde phrase qu’il avait prononcée ne l’avait en rien aidé au début. Car elle avait faiblement secoué la tête. Une seule fois… La décolorée ne souhaitait pas montrer son désaccord. Simplement… Elle tentait de piètres excuses, grâce à sa gestuelle…

De sa part à lui, elle avait reçu une douce caresse, et un court baiser… En sentant les larmes lui monter aux yeux, elle avait esquissé un faible sourire, avant de laisser tomber sa tête sur le haut de son torse… Pour finir par murmurer inaudiblement, des mots qui n’avaient aucun intérêt…

« Pauvre fille… »

Rien en elle n’arrivait à penser positivement. Alors qu’en vérité… Est-ce que ce n’était pas une bonne chose..? Miyoshi allait avoir ce qu’elle souhaitait. Offrir sa virginité à l’homme qu’elle aimait. A l’homme qui l’aimait… Mais cette pensée était venue un peu trop tard. Et la panique avait laissé place à la peur. Sans se contrôler, la pensionnaire avait abattu faiblement son poing sur le torse du métisse, avant de se reculer brusquement, en fermant les yeux… Inspiration, expiration… Pendant une minute, elle avait dû passer pour une folle aux yeux de Bakura… Et puis… Elle s’était reprise.

Lentement, elle avait ouvert sa main, pour la diriger une seconde fois vers les boutons de sa chemise. L’autre était rapidement venue la rejoindre, alors qu’elle replongeait sa tempête dans son océan sanguinolent… Son sourire s’était transformé en quelque chose de très calme, et serein. Et puis, elle avait de nouveau fait entendre sa voix. Toujours dans un murmure, mais qui cette fois, n’avait rien d’énervé.

« Oui, je te fais confiance… »

Sur le même rythme, elle s’était remise à déboutonner sa chemise complète, jusqu’à ouvrir du bout des doigts le vêtement. Sans le retirer, malgré tout… Et, tout le long de ses gestes, elle l’avait regardé, pour lui faire comprendre qu’il devait faire attention. Qu’il ne devait pas s’affoler si elle réagissait un peu mal avec certains mouvements… D’ailleurs, c’était une chose qu’elle avait préféré lui dire. C’était facile de s’en douter, bien évidemment. Mais s’il avait les paroles, la compréhension n’aurait plus aucun souci. Un peu comme lui, avec sa demande de ne plus parler de leur après-midi. Alors, doucement, Miyoshi s’était approchée un peu de ses lèvres en aplatissant ses mains sur son torse. Avant que son souffle ne se mélange au sien, le temps de quelques secondes…

« Fais-moi la promesse que tu ne te braqueras pas si j’ai… Du mal… »

Et là. La décolorée n’avait pas eu envie de baisser les yeux, de soupirer, ou de se sentir bête. Parce que c’était ce qu’elle voulait. Se donner totalement à lui. Découvrir pour la première fois une véritable nuit. En compagnie de celui qui avait fait naître en elle une panoplie complète de sentiments différents… Oui, elle avait envie de lui. Elle le lui montrait. Mais elle souhaitait simplement le prévenir que son passé avait laissé des traces. Et que si jamais ça n’allait pas, ce n’était pas de sa faute à lui, mais seulement celle de la jeune femme…

Néanmoins, elle avait un peu tenté de le rassurer en revenant entourer ses mains le long de sa nuque. En prenant tous les soins pour glisser le long du haut de son torse. En l’entourant de ses cuisses, en se penchant légèrement sur le côté. Dans le sens du… Lit..? Ce n’était pas assis qu’ils allaient faire grand-chose. Mais… C’était peut-être mieux debout, non ? Les mouvements pourraient être un peu plus amples. Et l’Italienne pourrait découvrir plus facilement le corps de son amant, en retirant peu à peu les couches de vêtements… Alors, finalement, elle lui avait simplement volé un baiser, avant de se détacher de lui. Avant de descendre du lit. Avant de se glisser derrière lui sensuellement. Pour finir par coller sa poitrine à son dos… Pour finir par murmurer. D’une voix qui n’avait plus rien de fébrile… En laissant son parfum sucré s'insinuer au creux de sa nuque... Oui, c'était probablement mieux d'engager les choses debout. De le déshabiller lentement, de se laisser déshabiller... La suite se déroulerait normalement, sous la couverture... Mais là, Miyoshi voulait juste l'admirer sous un jour différent...

« Il faut délacer mon corset… C’est plutôt long…. Tu devrais t’y mettre vite… »

Si elle arrivait à avoir confiance en elle, cette soirée allait être une pure merveille…
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Bakura Kamimura
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 « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Vide
MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeJeu 29 Nov - 11:59

De nouveau, ce fut un silence pesant qui envahit la pièce une fois la question de Bakura lancée. Mais contrairement à tout à l’heure, cette fois il n’y avait rien de plus normal à cela. Avant même qu’il ne parle, Miyoshi, elle aussi, avait dû comprendre. A travers les réactions quelque peu désordonnées de son interlocuteur, à travers son regard écarlate quelque peu écarquillé puis perdu, à travers ses hésitations et ce prénom, son prénom, soufflé faiblement… Nul doute que la sagacité de la pensionnaire suffirait amplement à deviner le cheminement mental qui s’opérait dans l’esprit du métisse. Il n’y aurait donc nullement besoin pour lui de dire concrètement l’objet de sa supposition... Elle savait qu'il avait percé le secret de son corps.

Sa réaction confirmait d’ailleurs cela. Tout comme le fait que le jeune homme avait tapé dans le mille. Bien qu’il fut aussi surpris qu’attristé par sa manière de réagir, il n’avait pas bronché. Pas un mot lorsqu’elle s’était mise à secouer furtivement la tête. Pas moins silencieux lorsqu’elle s’insulta elle-même, ni même lorsqu’elle avait imposé ce léger coup sur son torse. Cette réaction était presque cruelle, mais tellement spontanée qu’il ne pourrait rien lui reprocher. C’était pourtant en raison même de cette spontanéité qu’elle en était douloureuse. Elle regrettait donc tant que cela qu’il ait compris ? Peut-être ne voulait-elle finalement pas lui offrir une telle chose.. ?

Non, ce n’était sans doute pas aussi simple.

Là encore, il ne fallait pas se contenter de voir moins loin que le bout de son nez. En mettant tout bout à bout, il devrait être à même de comprendre. De réaliser à son tour quelle avait été la voie choisie par l’esprit de la belle italo-nippone pour en arriver à un tel constat. Ca n’allait sans doute pas être bien réjouissant, mais il était capital qu’il comprenne, avant même qu’elle ne réponde…

Et en réalité, il n’était pas si difficile que ça de déterminer ce qui pouvait la travailler.

Bien sûr, il devait y avoir, encore et toujours en voile de fond, ce fichu passé qui poursuivait sa condisciple. Ce n’était pas quelque chose qu’il pourrait contrôler, pas plus qu’elle aussi d’ailleurs, mais il devrait sans aucun doute être capable de l’effacer ce soir, si tout se passait bien. C’était en tout cas son souhait le plus cher. Il se l’était promis, il ferait tout pour faire en sorte que cette soirée constitue le plus beau moment de sa vie. Et lui laisser un souvenir impérissable. Mais un souvenir qui lui soit cher, cette fois…

Cependant, ce n’était pas tout, ça ne faisait aucun doute. Et finalement, cette douloureuse insulte qu’elle venait de se lancer, ainsi que son coup aux accents désespérés, constituaient une réponse encore une fois criante… Tellement criante…

L’espace de quelques instants, le décoloré baissa les yeux. Une fois encore, il avait comprit. Et se trouvait minable… Encore plus lorsque, involontairement, il remarqua que le sous-vêtement de la jeune femme était visible désormais…

Finalement, le problème, c’était lui.

Certes, le constat était réducteur. Mais c’était ça, qui la gênait le plus. Elle était vierge, pure, sans aucune expérience sexuelle autre que cette scène odieuse qui avait « heureusement » tourné court, même si cela s’était soldé par deux cicatrices sur ce corps magnifique qui reposait sur lui. Alors que lui…
Lui avait vécu un nombre incalculable d’histoires. Bien qu’aucune fois celles-ci n’avaient été sérieuses, puisque toujours dans le cadre de flirts, cela constituait quand même une expérience solide dans ce domaine. Jamais il n’avait eu honte de cela jusqu’ici. Jamais il n’avait cherché à s’en cacher. Tout simplement parce que c’était une source de fierté pour lui, et qu’il maîtrisait si bien cela qu’il adorait s’y complaire encore et encore…

Mais pour la première fois, ce soir, il en avait honte.

Enfin, le mot était sans doute un peu fort. Ou plutôt, mal choisi. Ce n’était pas tant de la honte que du dégout. Si cela devait constituait une source de hantise pour celle qu’il avait contre lui, c’était clairement une chose qui devenait déplaisante… Une chose dont il ne pouvait plus être aussi fier qu’avant… Même si c’était aussi grâce à cela qu’il avait pu attirer ainsi la décolorée, il ne fallait tout de même pas le négliger…

Mais finalement, cette véritable minute de réflexion des plus inquiétantes toucha à sa fin. Il fallait que le « charismatique » élève revienne sur terre. Et relève le regard, ce qu’il fit sans plus attendre. En effet, celle qu’il tenait par la taille – ses caresses s’étaient arrêtées depuis un moment déjà – était à nouveau en train de changer quelque peu de comportement. Apparemment, elle aussi n’avait pas passé ces dernières soixante secondes sans réfléchir silencieusement… Et vraisemblablement, elle en était arrivée à une conclusion plus douce que la précédente. Il ne pouvait clairement deviner ce qui avait changé la donne, mais c’était déjà ça… Même si à vrai dire le capital confiance de Bakura était écorné.

Jusqu’à cette étrange phase que venait d’avoir Miyoshi, il n’avait eu aucun doute quant à sa capacité à la rassurer à travers ses gestes. Il s’appuyait justement sur sa si grande expérience pour ce faire. Mais si cette dernière devait se révéler être son ennemie ce soir, ça changeait quand même la donne…

Néanmoins, le décoloré se remémora ce qu’il s’était dit juste avant d’entrer en plein dans son raisonnement déplaisant. Il n’y avait pas que lui à prendre en compte. Le passé de son amante y était aussi pour beaucoup dans l’angoisse qu’elle venait de lui témoigner. Peut-être redoutait-elle qu’il ne lui fasse revivre les horribles sensations de l’époque, même involontairement.. ? C’était une possibilité après tout…

Et en fin de compte, elle confirma de plein fouet cette hypothèse. Tout comme la précédente, à vrai dire. D’abord, elle se montra tout de même plus rassurante, en lui accordant sa confiance oralement… Et en joignant le geste à la parole, puisqu’elle reprit l’ouverture de la chemise de son camarade pour laisser celle-ci ouverte, sans la retirer pour le moment. Il ne le ferait pas de lui-même, de toute façon. Ce n’était pas encore le moment…

Mais la suite fut donc la confirmation qu’il attendait. Ou plutôt, qu’il redoutait. Bien que ses gestes furent plutôt enclins à le rassurer encore, la belle ayant posé ses mains bien contre son torse tout en venant frôler ses lèvres des siennes, sa phrase le bloqua clairement. Il n’avait pas détaché son regard du sien, néanmoins. Certes, elle l’invitait à aller plus loin. Mais elle confirmait aussi qu’il y avait bien un vrai risque qu’elle se braque. A cause de lui. De ce passé. Cet ensemble qui rendrait toute action de sa part vraiment compliquée…

Il avait presque envie d’abandonner. C’était sans doute trop tôt, pour ça. Ou peut-être n’était-il tout simplement pas la personne qu’il fallait pour faire vivre à Miyoshi un tel moment…

… Connerie.

Ce qu’il venait de se dire, une fraction de seconde, le plongea dans une profonde colère contre lui-même. Son regard avait dû paraitre plus étincelant, plus déterminé qu’auparavant. Comment pouvait-il penser une telle chose alors qu’il avait été si furieux d’apprendre qu’un autre avait été embrassé par cette fille merveilleuse, qu’il avait tellement envie de faire sienne ? C’était n’importe quoi. D’ailleurs, la jeune femme multipliait les signes pour lui montrer qu’au final elle le voulait, elle aussi. Alors il fallait arrêter de tergiverser. Il n’avait pas le droit de douter. Il n’avait pas le droit d’abandonner…

Elle était à lui. Et elle le serait plus que jamais après cette soirée.

Mais alors qu’enfin il allait répondre, et surtout l’embrasser avec une fougue retrouvée pour profiter de cette intense proximité qu’elle ne cessait d’alimenter, ce fut elle qui lui offrit un rapide baiser. Avant de se retirer… Ca l’avait étonné, à vrai dire. Au point que pour le moment il ne bougeait pas… Pour là encore comprendre pleinement la situation avant d’agir…

Au passage, voilà bien un signe que Miyoshi avait retrouvé le « vrai » Bakura à ses côtés. Celui qui calculait chaque action pour choisir laquelle lui-même allait employer pour lui répondre. Ce n’était plus l’égyptien impulsif du gymnase. Ce dernier reviendrait, sans doute, mais pour l’heure il était aux abonnés absents. Et ça serait ainsi toute la nuit qu’ils allaient passer… non, qu’ils allaient vivre ensemble…

Avec, enfin, un léger sourire aux lèvres, le jeune homme put sentir la poitrine de son hôte se coller contre son dos. Son parfum envahit presque aussitôt ses narines, pour son plus grand plaisir… Et enfin, les doux mots qu’elle glissa à son oreille furent définitivement suffisants pour lui faire retrouver les certitudes qui n’auraient jamais dû s’éclipser. Peut-être que les choses ne se passeraient pas comme prévu. Peut-être qu’aller plus loin serait trop dur pour la jeune femme. Mais si tel était le cas, ça ne serait que provisoire. Cela leur prendrait du temps, mais ils pourraient le surmonter. Ensemble… Car c’était bien avec lui qu’elle voulait essayer…


« Ne bouge surtout pas… »

Voilà qu’enfin la voix de Bakura s’élevait à nouveau. Sa voix. Celle teintée de charme et d’envie, qui glissait en murmure à l’oreille de sa si belle interlocutrice. Vers laquelle il tourna d’ailleurs son visage, pour à son tour lui dérober un baiser. Une bonne dizaine de secondes… Puis, enfin, il se releva, après s’être doucement soustrait à sa délicieuse emprise. Ce fut à son tour de glisser dans son dos, avec des gestes dont elle était la seule à bénéficier. Des gestes qui transpiraient la patience, une qualité qu’il ne réservait à personne d’autre qu’elle pour un tel sujet… Peut-être en prendrait-elle conscience un jour, mais ça, ce n’était pas forcément sûr…

Avant de s’attaquer à la cible que lui avait désignée d’office Miyoshi, il se colla à son dos, à l’instar de ce qu’il avait fait une heure plus tôt au complexe sportif. Ses bras s’enroulèrent autour d’elle, une main se posant sur son ventre, l’autre flirtant avec le décolleté du corset, du bout du doigt… Et ses lèvres, quant à elles, glissèrent dans son cou pour y déposer encore quelques petits baisers synonymes de frissons pour elle, alors que son index s'amusait à tirailler faiblement le décolleté devant lequel il se tenait, sans vraiment aller plus loin évidemment… Il avait bien compris tout à l’heure qu’il avait visé un point faible, en s'attaquant à son cou… Et suite aux douces petites caresses de ses lèvres sur sa cible fétiche, ce fut son souffle qui prit le relais, lorsqu’il susurra en remontant vers son oreille…


« Ne te préoccupe pas du temps. Laisse-toi aller. On a toute la nuit devant nous… »

Il avait volontairement choisi ces mots. Les mêmes qu’il lui avait dit lors de leur première nuit ensemble. Alors qu’ils étaient bien moins vêtus qu’ils ne l’étaient en ce moment…
Mais ce point allait changer. Il ne pourrait attendre plus. Malgré ses propres dires, il avait une folle envie de découvrir comme personne le corps de celle pour qui il portait tant d’attentions… Ainsi, après avoir lentement retiré ses mains pour les ramener dans son dos, le tout en prenant soin de caresser ses hanches une fois encore, il attrapa les lacets de son corset… Et commença tout doucement à tirer dessus, petit à petit… Le vêtement était certes magnifique. Et la mettait merveilleusement en valeur. Mais il était de trop, maintenant… Tout comme le moindre bout de tissu qui resterait sur le corps de Miyoshi. Sa Miyoshi... Et alors que les secondes s’écoulaient, silencieuses, un petit bruit se fit bientôt entendre…

Celui d’un vêtement qui glissait jusqu’au sol…
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Miyoshi Kimura
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 « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Vide
MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeJeu 29 Nov - 20:22



Toute sa vie elle avait rêvé de trouver un homme en qui elle pourrait avoir confiance. Un homme qui serait là pour elle, nuit et jour. Un homme qui prendrait le temps de l’écouter. Un homme qui d’un simple regard pourrait s’apercevoir si tout allait bien ou non. Un homme qui lui crierait des « Je t’aime » à n’en plus finir…

Et cet homme avait été Bakura.

Peut-être qu’elle ne pouvait pas avoir une entière confiance en lui. Peut-être qu’à cause de cette histoire – lors de son absence – il allait vouloir se venger d’elle. C’était une hypothèse qui tenait debout, et qui se voyait à des kilomètres, d’ailleurs. Toutefois, ils n’en étaient pas encore là. Pour le moment, il était avec elle. Et avec personne d’autre… Ensuite, il n’avait pas été là pour elle, pendant trois mois. Mais… Ce n’était pas de sa faute à lui directement. Et puis, il lui avait avoué avoir voulu la joindre à plusieurs reprises. Alors, Miyoshi pouvait cocher cette case. Concernant le reste, la balance pesait beaucoup plus dans le positif… Parce qu’ils n’avaient pas vraiment besoin de se parler pour se comprendre. Parce qu’un simple soupir pouvait vouloir tout dire… Parce que des petits messages subliminaux par-ci, par-là étaient amplement suffisant…

Parce que grâce à ça, il avait compris ce qu’elle était. Il avait su faire la part des choses, et pousser la réflexion un peu plus loin. Pour éviter à la demoiselle – à son grand bonheur – de prononcer des mots qui la rebutaient. En soi, être vierge n’était pas une mauvaise chose, au contraire, d’ailleurs. Ca prouvait une certaine retenue. Et ça montrait bien qu’elle n’avait pas voulu se jeter dans les bras de n’importe qui. Car avec son physique, la chose n’aurait pas été bien difficile… Mais ce qu’elle désirait lui offrir ce soir n’était pas négligeable. Du tout. Il avait intérêt à s’en rendre compte… Puisqu’elle n’avait jamais hésité une seule seconde avec lui. Cette sensation qui lui avait envahi le ventre ne s’était jamais produite auparavant… Et ça devait être un honneur pour lui de recevoir un tel cadeau. Et bien qu’elle allait devoir faire des efforts pour ne pas trop se braquer sous ses gestes. Lui aussi, allait devoir se maîtriser…

Etant donné son expérience, la décolorée ne doutait pas de la technique de l’Egyptien. Douce, ou sauvage. Tendre, ou brutale. Ici, il n’y avait pas trente-six solutions. C’était avec envie et plaisir qu’elle lui offrait sa virginité, simplement s’il arrivait à rendre unique ce moment… A procéder à des gestes qu’il n’avait jamais pu faire auparavant. Pourquoi ? Parce qu’elle l’aimait, toujours plus à chaque seconde. Et parce que c’était sans doute identique pour lui aussi… Une information qui était à vérifier, un peu plus tard, dans la soirée… Alors… Si ses sentiments étaient assez forts, il arriverait à faire ce qu’il faudrait. En revanche, s’il se montrait trop entreprenant, il finirait par tout gâcher… Et l’une des choses que détestait au plus haut point Miyoshi, c’était se tromper.

Elle ne voulait pas se tromper sur son compte à lui. L’Italienne voulait être certaine de son coup. Bakura n’était sans doute pas l’homme parfait, certes. Mais à ses yeux, il représentait beaucoup. Et ce qu’elle souhaitait faire avec lui montrait d’autant plus sa détermination… Bien que pendant quelques secondes, elle s’était sentie stupide. Elle en était même venue à regretter sa pureté. En s’insultant, en montrant son mécontentement… Chose totalement inutile, car lui n’y était pour rien. Et d’ailleurs, il n’aurait jamais dû voir tout ça. C’était la meilleure façon de le faire déchanter. Et s’il elle avait encore réussi à le garder avec elle, c’était vraiment exceptionnel… Pourtant, elle n’avait pas le chic pour s’attirer des ennuis. Sauf ces derniers temps. Peut-être.

Et tant elle avait été obnubilée par ses réactions démesurées à elle. La décolorée n’avait pas porté attention à celles du métisse… N’avait pas pu voir qu’il s’en voulait lui aussi. Pour la raison opposée. La honte qu’elle avait ressentie à cause de sa non-expérience s’était aussi fait sentir chez lui. Mais. Pour son trop plein de relations, cette fois. Et ça, elle ne l’avait pas vu… Parce qu’elle avait égoïstement laissé ses pensées se battre au creux de son esprit. Parce qu’elle n’avait pensé qu’à elle. Sans imaginer que son amant pourrait être à ce point bouleversé. Autrement, elle aurait tenté de le rassurer… Certes, elle l’avait fait. Mais trop tard… Bien après toutes les réflexions qui avaient pu se faire. Autant de son côté à elle, que de celui de l’Egyptien…

Alors… Elle avait voulu lui accorder sa confiance, en lui annonçant clairement. C’était toujours plus agréable de l’entendre, au moins, on était certain de la chose… Puis, elle s’était mise à déboutonner la totalité de sa chemise, pour continuer sur sa lancée. Pour lui prouver qu’elle se sentait prête pour l’instant à aller plus loin. Qu’elle voulait amorcer la première étape de leur première véritable nuit ensemble… Sentir sa peau glisser sous ses doigts lui faisait toujours un bien fou. C’était comme une piqure d’adrénaline… Cette chaleur qui s’insinuait dans ton son corps lui permettait de garder la tête haute. Et de mettre de côté tous les petits soucis. Du passé, du présent. Et du futur. Tout ce qui comptait ce soir, c’était eux deux. Cette nuit.

La seule chose qu’elle s’était permise avait été de le prévenir. Simple phrase, qui n’était pas à mal interpréter… Et pourtant. Les pupilles sanguinolentes qu’il possédait avaient été étranges. Bien trop étranges. Comme s’il regrettait finalement de se trouver là, avec elle… L’espace d’un instant, Miyoshi s’était sentie atrocement mal. Car si Bakura ne voulait plus se soustraire à cette soirée… S’il commençait à penser de travers. A s’imaginer qu’il n’était pas digne de tout ça… L’italienne n’avait plus aucune raison de rester dans cette chambre. Ni même dans ce pensionnat.

Et c’est alors que cette flamme si intense avait refait surface.

Lui aussi, avait fini par conclure sa réflexion. Et même si leurs conclusions différaient. L’objectif final était le même : Ce soir, ils auraient la possibilité de s’appartenir, complètement… Et justement, la belle avait décidé de continuer. En finissant derrière lui. Pour venir s’appuyer sur lui, pour venir lui faire sentir cette poitrine trop généreuse qui ne demandait qu’à s’échapper de ce haut trop serré… Pour venir subtilement lui demander de la déshabiller… Miyoshi n’avait plus peur de rien ce soir. Et il était hors de question que son passé vienne tout gâcher. De ce fait, elle avait soufflé un grand coup, pour se donner tout le courage possible. Et pour enfermer à double tours la moindre chose désagréable. Jusqu’à laisser ses pensées se focaliser sur lui, et rien que lui…

Elle avait d’ailleurs écouté son semblant d’ordre, en restant de marbre à la suite de sa phrase. L’espoir… C’était une chose qui détrônait la peur. Et grâce à lui… Le temps s’était enfin arrêté. Pour leur offrir à tous les deux une nuit d’amour divine. Sans personne pour les déranger.

Et tout venait de commencer. Là. Pendant son tendre baiser… Car c’était à lui de jouer, à lui de faire en sorte qu’elle découvre l’amour, et qu’elle s’en souvienne à jamais… Et dès lors où il était venu se loger dans son dos, la décolorée avait baissé la tête, avant de fermer les yeux… Ainsi, elle allait pouvoir mettre le moindre de ses sens en éveil… Le toucher : La chaleur de son torse s’était rapidement plaquée à son dos, tandis qu’elle se délectait de la douceur de ses mains sur sa peau. De la puissance de ses doigts… La pensionnaire s’était même osée à sourire en distinguant peu à peu une présence proche de son décolleté… Il lui en fallait plus, bien plus… Et ça allait arriver… Car bien vite, elle avait laissé des frissons parcourir la totalité de son corps, à chaque contact des lèvres du métisse… Cet endroit était l’un des plus sensibles, et il l’avait très bien compris. Puisqu’il s’en servait à merveille…

L’odorat : Son parfum était entêtant, et inoubliable… Etant donné qu’il se collait à sa peau, à ses vêtements… Et qu’il allait bientôt se coller à ses draps… Même si elle aurait souhaité pouvoir dormir à ses côtés toutes les nuits, son odeur ferait au moins gage de remplacement si ce n’était pas possible… Et puis, l’ouïe : A la suite de ses baisers, il s’était décidé à murmurer. De cette voix suave, charmeuse, délicieuse… Lentement, elle avait hoché la tête, avant de se laisser faire… Avant de sentir la pression sur sa poitrine se relâcher. Car elle gagnait en liberté… Car enfin il s’occupait de défaire son corset…

Car enfin. Il s’était détaché, pour s’écraser au sol.

Le geste aurait pu être prévisible. La belle aurait pu rabattre ses bras sur son buste pour se cacher. Et pourtant… Elle n’avait rien fait. La pensionnaire avait laissé son corps respirer le temps de quelques secondes. Avant de comprendre que c’était à son tour de faire tomber un vêtement… Alors, doucement, elle avait relevé la tête, en se retournant légèrement. Assez pour pouvoir plonger son regard perçant dans le sien, mais pas encore trop pour qu’il ne la découvre à moitié nue… Miyoshi lui avait simplement sourit. Tendrement, timidement. Et puis… Et puis elle s’était tournée vers lui. En venant se coller contre son torse chaud. Là, plus rien ne les séparaient… Pas de corset, pas de chemise, pas de soutien-gorge… Le contact était étrange…

Etrangement délicieux.

Ce pourquoi elle avait préféré ne pas perdre une seconde, en venant se perdre au creux de sa nuque. En venant à son tour déposer délicatement ses lèvres sur cette parcelle de peau si fine… En remontant ses mains, pour les approcher de ses épaules. Pour se mettre à faire glisser le tissu le long de ses bras… Tout en prenant soin de lui offrir de douces caresses le temps de la descente… Finalement, l’Italienne avait beau ne pas être expérimentée, s’occuper de l’Egyptien se révélait être d’une facilité éblouissante. Parce qu’elle se sentait bien avec lui… Atrocement bien. Tellement qu’elle était revenue une nouvelle fois frôler son visage, aspirer son souffle, et murmurer…

« Cette nuit-là sera irremplaçable. Et inégalable… »

C’était clair. Des deux côtés, cette soirée devait être une réussite. Et ça allait l’être. C’était une promesse que la décolorée s’était faite à elle-même. Alors qu’elle lui volait un baiser. Avant de laisser ses lèvres se délecter de sa joue, de son cou, du haut de son torse… Les mains plaquées dans son dos, Miyoshi s’accrochait à lui, en descendant lentement… Dangereusement vers une autre pièce de tissu. Vers ce pantalon qu’elle avait failli ouvrir quelques heures plutôt… Mais là, ce n’était plus pour les mêmes raisons… Du coup…

Elle avait laissé sa poitrine glisser le long de son torse. Glisser sur le haut de son pantalon. S’arrêter quelques secondes même, pour constater l’effet qu’elle arrivait à lui faire… Ses mains aussi étaient descendues. Pour venir terminer leur chemin sur la fermeture de son uniforme scolaire… A présent agenouillée au sol, la belle attendait les instructions de son amant. En ayant pris la peine de relever la tête. Pour le gratifier d’un paradoxe exquis. D’une tempête dorée innocente à souhait… Tout se contredisait. Dans ses gestes, dans son visage, dans ses pensées. Même si finalement…

Elle avait commencé à faire glisser le petit bout de métal… Jusqu’à ouvrir complètement ce qui couvrait les jambes du décoloré… Jusqu’à déposer fébrilement sa main sur cet endroit qu’elle avait déjà eu l’occasion de toucher. Pour de mauvaises raisons, dans le gymnase… Et puis, elle avait doucement baissé la tête.

Sans bouger… Maintenant, elle ne savait pas quoi faire…
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MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeJeu 29 Nov - 21:55

Etait-il encore nécessaire de préciser que Bakura et la patience étaient, de base, aussi proches l’un de l’autre que pouvaient l’être la Terre et le Soleil ? Non, sans doute. D’innombrables fois déjà le jeune homme au teint hâlé avait prouvé toute son intolérance à l’idée d’attendre pour obtenir des résultats. Quel que soit le contexte, lorsqu’il désirait quelque chose il fallait que ça soit immédiat. Il n’était pas question de devoir sagement laisser filer le temps jusqu’à ce que l’on daigne enfin lui apporter ce qu’il demandait. Une habitude d’enfant gâté qui contrastait pourtant avec la vie familiale du décoloré. Mais c’était un fait clair, établi et connu de tous ceux qui l’avaient côtoyé au moins une fois : Bakura était un impatient de premier ordre.

Pourtant, avec Miyoshi c’était tout le contraire qui s’opérait. Et encore plus dans un contexte comme celui de cette soirée. Ne lui avait-il pas déjà avoué le plus sincèrement du monde tout le désir qu’il éprouvait pour elle, lorsqu’ils s’étaient croisés dans le couloir en tenues de nuit ? Et pourtant… Jamais le jeune homme n’avait eu les mains plus baladeuses que de raison. Jamais il ne lui avait demandé quelque chose de déplacé. La seule fois où il avait suggéré une requête pleine d’audace, c’était simplement pour lui faire passer un message beaucoup plus pur. Vraiment, avec elle, il se montrait d’une patience extrême…

Et finalement, ce n’était pas si mal que cela. De là à dire que désormais il saurait se montrer plus conciliant avec le temps, ce n’était pas gagné. Mais peu à peu, le pensionnaire découvrait combien il pouvait être euphorisant d’obtenir quelque chose de longtemps désiré… Comme si le délai qui avait séparé l’envie de son assouvissement rendait ce dernier incomparablement plus intense, plus puissant…

Il ignorait s’il y avait bel et bien un lien de cause à effet dans le cas actuel. Mais clairement, il ressentait un mélange de bonheur et d’excitation à nul autre pareil. Même si, pour être honnête, il aurait de toute façon été difficile d’en être autrement…

Enfin, après tant d’attente, tant de désir, le corps de la belle japonaise aux accents latins se dévoilait à ses yeux. Mieux, c’était lui-même qui initiait le geste, avec l’accord de la demoiselle… Et après avoir suffisamment tiré sur les fines cordes qui nouaient son corset, il pouvait enfin le laisser tomber au sol, révélant le dos parfaitement nu de la jeune femme… Bien sûr, ses cheveux étaient retombés en cascade sur sa peau, mais cela ne rendait le tout que plus sensuel… Et renforçait le désir qu’il éprouvait déjà de manière intense pour elle…

Un désir qui agissait également comme un magnifique moyen d’oublier tout le reste. Il n’avait que trop perdu de temps en pensées sombres et déroutantes. C’était d’ailleurs aussi valable pour elle. Alors qu’en se quittant tout à l’heure ils s’étaient clairement promis une soirée des plus agréables, ils avaient finalement tous deux commis la sotte erreur de se perdre en visions négatives. Certes, leurs raisons n’étaient pas totalement dénuées de sens, ni même réellement imputables à l’un comme à l’autre. Mais toujours était-il qu’ils avaient bien failli gâcher cette merveilleuse soirée ainsi…

Et parler de gâchis aurait même été un euphémisme à la limite de l’insultant. Comment Bakura pourrait-il songer autrement, lorsqu’il voyait le regard que lui lançait par-dessus son épaule sa séduisante amante, dont il avait une folle envie de caresser le corps à nouveau maintenant qu’il l’avait partiellement dénudée ? Impossible, bien évidemment… Ou alors il aurait fallu qu’il soit complètement stupide. Ou gay, c’était aussi une hypothèse. Que l’on ne prendra même pas la peine d’étayer, tant elle était grotesque…

Mais s’il pensait que ce simple sourire était suffisant pour le faire craquer, ce ne fut rien par rapport à la suite. Qui vint presque aussitôt, pour son plus grand plaisir. Car voilà qu’enfin, la jeune femme se révélait réellement à lui… Elle venait en effet de se tourner face à lui, lui offrant une vue absolument magique. Bien sûr qu’il la savait particulièrement bien faite de sa personne, elle ne l’avait pas caché en choisissant constamment des tenues pour mettre en valeur ses courbes généreuses. Mais les voir enfin concrètement… Et les sentir même, puisqu’elle venait de se coller à lui de la plus somptueuse des façons…

Parler d’envie devenait aussi un euphémisme.

Clairement, ce n’était plus du simple désir qu’éprouvait l’égyptien pour sa condisciple. C’était bien au-delà de cela. Chaque cellule de son corps réclamait à présent un contact total avec celui de Miyoshi. Ses mains le brûlait presque tant elles désiraient toucher la peau de l’italo-nippone. Et cela n’avait rien à voir avec un quelconque réveil de la douleur concernant sa main droite…

Alors qu’il s’efforçait à ne pas bouger pour le moment, il n’eut finalement même pas besoin de lutter réellement. La jeune femme n’était pas décidée à rester inactive, manifestement. Ainsi, elle s'était bien vite mise à couvrir à son tour son cou de baisers qui lui firent se mordre la lèvre inférieure. Cela faisait un bon moment que son éternel tic n’avait pas refait surface… Mais les frissons que lui provoquait la demoiselle étaient trop enivrants pour qu’il puisse rester impassible. De toute façon, quel intérêt aurait-il eu à faire ça ? Au contraire, mieux valait lui montrer de la manière la plus visible qui soit combien ses initiatives étaient les bonnes…

Cependant, encore une fois il semblerait qu’il n’ait pas choisi le terme le plus convenable… Ou plutôt, qu’il rabaissait un peu trop ce que faisait la pensionnaire…

Car parler d’initiative était un peu trop réducteur. On pouvait carrément dire que la belle se montrait de plus en plus entreprenante ! A sa grande surprise – qu’il ne put masquer totalement d’ailleurs – Bakura ne put qu’entendre d’abord Miyoshi lui promettre une soirée inoubliable tant pour elle que pour lui, avant de l’observer se baisser de la manière la plus sensuelle qui soit vers son pantalon, se retrouvant désormais agenouillée devant lui… Elle avait bien pris soin de frotter sa superbe poitrine contre sa peau, ce qui n’avait pas manqué d’éveiller plus que jamais la partie devant laquelle elle se tenait désormais… De mémoire, jamais on ne lui avait fait un effet aussi puissant sans caresse directe sur ladite partie... Cette même zone qu’elle avait furtivement touché tout à l’heure, dans un état quasi-similaire… Quoique, cette fois l’intensité de sa réaction corporelle était bien plus grande. Et sans cesse renforcée par la japonaise, tant par ses amorces de gestes que par ce regard aussi paradoxal qu’envoûtant…

Et pour renforcer cela, l’amorce évoquée se concrétisa pleinement. Après un instant dû sans doute à l’hésitation, son amante s’était finalement lancée… et avait ouvert son pantalon, non sans reposer sa main à l’endroit qu’elle venait de découvrir d'une couche. Inutile de dire qu’elle ne pouvait ignorer l’état dans lequel il se trouvait, plus puissant encore que tout à l’heure, plus imposant aussi, forcément… Mais malgré tout, le jeune homme n’en tirait aucune fierté.

Tout simplement parce que ça n’avait pas lieu d’être dans leur contexte.

Avec Miyoshi, il n’était pas dans cette sorte de compétition inconsciente qu’il se lançait au quotidien. L’objectif avec elle n’était pas simplement de la séduire et de l’inciter à parler de lui dans des termes on ne pouvait plus élogieux pour son égo masculin. Il n’y avait rien de tout cela avec elle. Tout ce qu’il désirait, c’était lui plaire. Lui faire envie. Dans le sens le plus pur du terme. Et ce qu’il redoutait, c’était l’effrayer, la perdre en la poussant plus loin que ce qu’elle pourrait assumer…

Et il était clair qu’il allait devoir prendre à nouveau le relai en cet instant s’il voulait éviter cela.

En même temps, c’était compréhensible. La belle décolorée était allée bien plus loin que tout ce qu’il aurait pu s’imaginer. Il ne l’aurait pas cru suffisamment audacieuse pour si vite le découvrir et le toucher de cette façon. Ce n’était pas une question de la sous-estimer ou non, loin de là même. Mais il avait tout simplement pensé qu’elle se contenterait dans un premier temps de gestes relativement chastes, en attendant qu’il la guide lui-même… Et le fait de s’être trompé l’attendrissait plus qu’autre chose. Car cela rendait les efforts de la belle pour se laisser aller à un moment d’intimité maximale avec lui plus criants que jamais. Et plus touchants aussi, par la même occasion…

Ainsi, avec un sourire à la tendresse insondable, il passa doucement sa main dans les cheveux argentés de celle qui lui faisait tant d’effet. Le temps d’une caresse destinée aussi bien à lui offrir sa douceur qu’à l’encourager. Mais bien entendu, ça ne suffirait pas, et ce fut sa voix qui ajouta la touche nécessaire pour la rassurer…


« Cette soirée est déjà inoubliable pour moi… Grâce à toi... »

Rien que par ce qu’elle venait de lui montrer, il en tirait un bonheur des plus purs. Parce qu’il savait combien il n’était pas simple pour elle de pousser les choses ainsi. Même si au final cela s’était fait avec un naturel sans doute inspiré par l’envie et l'instinct, il n’en occulterait pas pour autant l’effort inconscient que cela devait couter à la pensionnaire. Et il la récompenserait, autant qu’il le pourrait, de toutes les manières possibles…
Sans ajouter de paroles, il finit par retirer sa main de ses cheveux pour la poser sur la sienne. Il était temps de la guider un peu plus concrètement, pour poursuivre avec elle le si bon chemin qu'elle avait choisi d'emprunter. Ainsi, avec des gestes lents et doux, il l’incita d’abord à presser un peu plus cette bosse qui se démarquait clairement sous son boxer, comme pour lui faire découvrir de manière à la fois concrète mais encore quelque peu discrète ce qui reposait en dessous du tissu. Puis, toujours aussi lentement, il abaissa leurs mains peu à peu… Entrainant ainsi l’unique voile qui couvrait encore la partie la plus intime de son corps dans leur descente…

Evidemment, le geste qu'il entamait pour eux était d'un niveau plus osé encore que ce qu'elle avait elle-même réalisé. Mais au vu de la position choisie par Miyoshi, et en prenant en compte ses gestes, il était clair que c’était l’étape à suivre. L’inciter à se redresser ou à assagir de nouveau la situation pourrait sembler être justement la solution la moins risquée. Mais pas aux yeux de Bakura. Au contraire, s’il lui faisait finalement rebrousser chemin, elle pourrait de manière totalement légitime s’imaginer avoir mal agi. Ce qui la braquerait sans aucun doute de manière irréversible… Alors qu’en l’encourageant à aller encore un peu plus loin, il lui confirmait non seulement sa sincérité lorsqu’il lui avait dit estimer au plus haut point cette soirée qui commençait, mais aussi que les initiatives de la demoiselle étaient justes… Et qu'elle pourrait de nouveau se fier à son instinct par la suite...

Il avait néanmoins l’envie de lui faire passer une mise en garde, simple, unique. Mais c’était son regard qui se chargerait de lui communiquer le message. Un message implicite depuis le début, mais qu’il tenait à ce qu’elle applique à la lettre, pour ne rien avoir à regretter…

« Laisse-toi aller, mais… Ne va pas au-delà de tes limites... »
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MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeVen 30 Nov - 16:42



Le corps humain était étrange.

Dès que la situation changeait, dès que quelque chose de nouveau se produisait, tout pouvait disparaître en un éclair. Pour laisser place à un terrain dénué de tout problème. Car clairement, c’était ce qu’il s’était passé ici. Tous deux étaient blessés, plus ou moins gravement selon les endroits. Tous deux s’étaient lancés dans des réflexions de mauvais augure. Alors que cette soirée ne devait les concerner qu’eux… Et aucun intrus ne devait s’immiscer. Qu’il soit physique, ou mental. C’était juste eux… Bakura et Miyoshi… Sans personne d’autre.

Et puis. Cette intimité qui s’était créée avait vite rendue les choses apaisantes… En effet, après sa demande très claire, la décolorée s’était logée derrière son amant, en attendant qu’il se décide à bien vouloir entamer son effeuillage. Ce qu’il n’avait pas tardé à faire, évidemment, entre autres gestes doux… Et d’un seul coup, à partir de ce moment-là. La belle avait tiré un trait sur ce qui n’entrait pas dans cette chambre. Avait oublié ses cicatrices, oublié son passé… Parce qu’elle voulait goûter à la vraie vie. Parce qu’elle voulait ressentir les caresses de l’Egyptien… Oui, l’Italienne voulait offrir son corps à son camarade, sans aucun complexe. Et c’était cette force de pensée qui l’avait poussé à se montrer si entreprenante avec lui.

Même si elle n’avait jamais vu, touché, regardé en vrai la moindre partie intime d’un homme. Elle savait à quoi cela ressemblait. Elle avait entendu des gens en parler. Avec des noms plus ou moins chics. Autant du côté masculin que féminin, d’ailleurs. Des petites appellations destinés aux animaux se retrouvaient alors dans un contexte qui devait pourtant être intime… Mais, ce n’était pas vraiment important. Car ici, elle savait très bien que Bakura n’allait pas s’oser à lui offrir des noms crus, à la forcer à telle ou telle action. Parce qu’elle était vierge, oui. Mais aussi parce que c’était simplement elle… Et qu’avec l’impression qu’elle avait…

Même si elle avait déjà fait le tour de plusieurs lits, il aurait souhaité rendre ce moment unique.

Alors bien vite, elle s’était retrouvée à moitié nue. Bien vite, elle s’était tournée vers lui. Pour enfin lui laisser découvrir cette poitrine qu’il n’avait que trop vu. Mais… Sans aucun vêtement pour imposer des barrières. Il était le premier à la découvrir ainsi. Et étrangement… Miyoshi se sentait bien. Et avait envie de lui en montrer plus… De lui en donner plus, même… Parce qu’elle n’avait plus peur de rien. Cette soirée allait les sceller… Plus concrètement que jamais… Ce pourquoi bien vite, elle s’était rapprochée de lui, pour à son tour lui offrir des dizaines de contacts toujours plus tendres. Ça passait par ses lèvres, par le bout de ses doigts, par ses mains. Ou par sa poitrine…

Etant donné la générosité de cette dernière, il lui était facile de s’en servir pour attiser d’autant plus l’envie de son amant au teint halé. Pour lui faire comprendre qu’elle avait beau être une petite ingénue, son côté dévergondée avait sa place ici… Et en le sentant frémir sous ses baisers, la belle n’avait pu que s’oser à sourire. Un sourire qui mêlait tendresse et provocation. Parce qu’elle voulait le surprendre. Lui donner encore plus envie d’elle. Lui donner le pouvoir d’hésiter, même… Entre lui faire l’amour avec une douceur qui pouvait défier tous les hauts en satin… Et se montrer légèrement plus puissant, dans ses gestes, ou dans ses coups de reins…

Décidemment, elle avait envie. Plus que ça encore. Miyoshi mourait d’envie de se retrouver allongée sur son lit, et de sentir le métis se plonger en elle… Et cette envie n’avait pas mis longtemps à se faire savoir.

En effet, rapidement, elle avait entamé une descente sensuelle le long de son torse. Ainsi, il gardait une vue plongeante sur son décolleté, et profitait aussi de son contact, qui se rapprochait avec danger de son entrejambe… Encore un défaut, qui se transformait en qualité. La peur de l’inconnu, et le goût du risque… Tout ça lui avait permis de se laisser glisser encore plus. De se presser un peu contre son pantalon à l’aide de ses formes plus que généreuses… Et puis, la décolorée avait fini par s’agenouiller sur le sol. Plusieurs options étaient désormais possibles, et flottaient dans son esprit…

Elle pouvait s’arrêter là. En continuant de le déshabiller entièrement. Et en réclamant immédiatement qu’ils commencent. Ou alors, elle pouvait s’attarder un peu sur lui. Lui offrir un plaisir qui oscillerait entre pureté et doigté expert. La pensionnaire savait se servir de ses mains pour de nombreuses choses. Alors, pourquoi pas ici aussi ? Puisqu’il y avait encore d’autres solutions. Qui se comptaient sur les doigts d’une seule main : au nombre de trois. Néanmoins, elle n’avait pas tout de suite eu le temps de se les représenter, car elle venait de sentir un contact de la part de son amant… D’elle-même, elle était venue frotter sa tête contre sa main… Pour réclamer de plus belle cette caresse qu’il avait amorcé. En souriant toujours plus tendrement… Comme si elle venait de se faire féliciter par un Maître fier de son animal de compagnie… Et la phrase que Bakura avait prononcée ne put que l’aider encore à se durcir. A se montrer forte et pleine d’envie.

De toute façon, Miyoshi allait avoir besoin de cette force par la suite… Pour s’autoriser à suivre les mouvements de cette main qui était venue se déposer sur la sienne… D’abord, elle avait fixé la scène. Avait regardé sa main fine et pâle se faire emprisonner par cinq doigts plus foncés et plus adroits… Docilement alors, la belle avait resserré ses doigts autour du sous-vêtement du jeune homme… Ainsi, elle pouvait découvrir lentement ce qui se trouvait en dessous… Quelque chose que beaucoup d’hommes pouvaient lui envier… Car même si elle n’en avait pas croisé, elle savait ô combien la taille était importante pour la gente masculine. Et à ce qu’elle sentait sous ses doigts, il était plus que clair qu’il avait hérité d’un énorme cadeau… Et concrètement, la décolorée avait dû mal à savoir si c’était ou non une bonne chose pour elle…

Mais bien vite encore, ses pensées furent balayées par un nouveau mouvement. Bien plus concret cette fois-ci… Et tandis qu’elle le fixait encore, elle avait senti le tissus accompagner sa main, lentement… En comprenant qu’à travers son océan de sang, il l’incitait à aller plus loin encore, mais sans jamais se forcer. Son regard était sincère. Et même si l’envie qu’il avait pour elle se traduisait sous son corps, il faisait attention à elle… A ne pas l’obliger, à ne pas la brusquer… Ce serait finalement une première fois commune… Car aux vues des réactions du jeune homme, et de la patience qu’il s’autorisait à utiliser… L’Italienne était quasi certaine d’une chose.

Ce qu’il faisait était inégalable, parce que c’était avec elle…

Et ce fut ce constat qui la ramena sur ses pensées précédentes… Ses pupilles avaient eu le temps de descendre en parcourant son corps. Jusqu’à se poser sur ce tissu qui se trouvait encore à la limite de la décence. Et cette limite, elle souhait la franchir. Au risque de se sentir mal, ou bien de ne pas arriver à aller plus loin… Mais sans essayer, la pensionnaire ne pouvait pas savoir. Calmement, donc, elle avait laissé ses mains quitter son boxer pour retrouver son pantalon. Pour le faire glisser de chaque côté de ses jambes. Pour lui faire toucher le sol… Avant de s’attaquer enfin à ce qu’il était synonyme d’envie, chez les deux pensionnaires…

Le boxer avait roulé sous doigts quelques secondes, avant qu’elle n’ose enfin commencer à le faire descendre… Et son regard ambré ne quittait plus cette partie si intime. Il allait falloir qu’elle s’en occupe. Alors, le contact visuel était important… Et à son tour, le vêtement plus moulant avait fini par rejoindre son compagnon… Pour laisser devant elle, un homme nu…

Un homme qu’elle aimait. Un homme sans défaut physique. Un homme qui avait fini dans plusieurs lits tout au long de sa vie. Et là. Miyoshi venait de comprendre pourquoi… Parce qu’il était impossible de résister à un tel physique. A une telle douceur qui émanait de lui… A ce don qui faisait pression sur elle… Et qu’elle ne souhaitait pas repousser.

Elle voulait être la seule capable de lui faire vivre un moment inoubliable.

Et tandis qu’elle soufflait lentement pour se donner une force supplémentaire… Elle approcha son visage de lui… Pour venir déposer ses lèvres de part et d’autre de cet atout typiquement masculin. Pour venir souffler faiblement près de ce dernier, en prenant soin d’étirer un peu ses commissures… La belle évitait de se préoccuper trop tôt de cette partie. Pour le faire languir, pour lui laisser le temps de le découvrir… Même si… Elle se manifestait assez bien d’elle-même… En effet, il était bien difficile pour un homme de cacher une trop forte envie. Et là… Même avec tous les efforts du monde, Bakura n’aurait pu réussir… Pas à ce stade là…

Et après une longue minute, elle avait relevé un peu son buste… Jusqu’à ce que sa poitrine rencontre avec quelques difficultés le membre de son amant… C’était ce qu’il avait voulu, dans le gymnase… Et même si au final, ce n’était que de la provocation de sa part, à ce moment. L’Italienne était certaine qu’il en avait envie… Et les petits soucis qu’elle rencontrait ici se trouvaient être de taille. Il lui manquait encore quelques centimètres pour pouvoir vraiment l’atteindre à sa guise… Et sans même lui demander son avis, elle avait attrapé ses mains pour entremêler ses doigts aux siens. Pour le guider en direction du lit. Pour lui faire signe de s’asseoir… Là. Miyoshi allait pouvoir s’occuper pleinement de lui…

Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il allait être surpris. Surpris par cette volonté dont elle faisait preuve. Par cette détermination qui se lisait dans le moindre de ses gestes. Mais aussi par cette lueur d’innocence qui brillait de plus en plus dans sa tempête dorée… Un mélange qui était explosif. Un mélange qui allait prouver à son amant qu’elle était prête à tout pour lui…

Tellement prête à tout qu’une fois son camarade assit sur son lit. Elle était revenue près de lui. Toujours à genoux. Mais à la bonne taille cette fois. Et en silence, la belle décolorée avait laissé sa poitrine s’entourer sur son membre… Sans bouger tout d’abord. Parce qu’elle le fixait. En cherchant son approbation… Et puis, finalement. La pensionnaire s’était avancée encore un peu… Avant de caler contre son buste la partie intime de Bakura. Avant de resserrer un peu les bras pour l’emprisonner à l’intérieur de ses formes.

Avant de commencer de lents vas-et-viens, pour être certaine qu’elle agissait bien…
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Bakura Kamimura
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 « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Vide
MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeVen 30 Nov - 19:00

Le corps humain était étrange, oui. Mais l’être humain en lui-même était proprement fascinant. A condition de forcer son analyse à aller au-delà des constats les plus simples.

Grossièrement, la majeure partie des personnes avaient tendance à qualifier certains moments de leur vie – ou de celle des autres, bien évidemment – de manière extrêmement simpliste. « Il allait bien. ». « Elle allait mal. ». « Il était heureux. ». « Elle était malheureuse. ». C’était tellement réducteur, comme vision des choses ! Bien sûr, en règle générale il était plus facile de résumer les choses de cette façon. Mais c’était aussi prendre le risque de passer à côté de beaucoup d’éléments des plus captivants…

Que ce soit Miyoshi ou Bakura, les deux avaient parfaitement démontré cela tout au long de cette journée. Notamment, il fallait bien l’avouer, dans les mauvais moments qu’ils avaient traversés. Qu’ils datent d’aujourd’hui même ou d’un passé plus lointain, rien n’avait été simple pour eux. Il leur serait impossible de dire de manière abrupte « J’étais juste en colère. » ou « J’étais malheureuse quand ça m’est arrivé. ». Ce n’était qu’un faible reflet de la réalité. Un reflet au sens propre du terme. Sans aucune consistance, bien qu’il révélait une partie de la vérité. Une bien mince partie…

Mais si cela s’appliquait dans les mauvais moments, pourquoi donc n’en serait-il pas de même pour les bons ? C’était justement ce qu’allait pouvoir démontrer l’égyptien. Et tout cela grâce à la japonaise…

Car parler simplement de bonheur pour ce qui allait suivre serait presque insultant, tant la jeune femme allait le surprendre dans le plus merveilleux des sens… Non pas qu’il n’ait pas confiance en elle, loin de là. De la même façon, il ne doutait pas de lui non plus, et de sa capacité à prendre la meilleure décision au meilleur moment. Maintenant qu’il avait retrouvé tout son calme et son sens de l’analyse, il n’y aurait plus d’erreur telle qu’il avait pu en faire cet après-midi. Certes, le terrain dans lequel ils s’engageaient avait quelque chose d’inédit pour lui, aussi étonnant que cela puisse paraître. Parce que jusqu’ici il n’avait pas laissé de place à de quelconque sentiments dans ce genre d’instants. Mais son expérience resterait malgré tout d’une aide précieuse. Car c’était grâce à elle qu’il pourrait faire agir de la manière la plus appropriée celle qu’il avait envie de guider au plus près…

C’était avec cet objectif en tête qu’il avait choisi de prendre sa main. Pour lui faire suivre une lente et douce descente, après lui avoir permis de mieux appréhender ce qu’elle ne tarderait pas à découvrir. Mais tout guide qu’il était, le tout devait rester voulu avant tout. Il n’était pas question d’entraîner la superbe jeune femme dans un terrain qui la déstabiliserait. Il n’oubliait pas que le terrain vers lequel ils s’engageaient tous deux était bordé de charbons ardents. Et qu’au moindre faux pas, ce serait la brûlure assurée. Cela, il ferait tout pour l’éviter. Seul son regard incandescent devait faire fondre celle qui le séduisait tant…

Ce dernier point ne pourrait d’ailleurs être ignoré par l’italo-nippone. Quand bien même le décoloré lutterait pour le cacher, il ne pourrait y parvenir réellement. Et ça allait être encore moins le cas dans quelques instants… Un instant qui serait au choix de la pensionnaire. En effet, le jeune homme venait de relâcher sa main, afin de lui laisser les pleins pouvoirs concernant la suite à donner au geste qu’il avait initié pour elle. Elle pouvait le poursuivre, si elle le souhaitait. Mais elle pouvait aussi faire une pause, si le besoin s’en faisait sentir. Il s’était refusé à lui imposer un arrêt de lui-même, pour ne pas courir le risque de lui laisser entendre que son audace était déplacée. Au contraire, à ses yeux, plus elle serait audacieuse, mieux ce serait. Du moment que tout restait issu de la volonté même de la belle… Rien ne devait lui être imposé. Rien ne devrait paraître forcé. S’ils respectaient cette marche, tout irait bien…

Ainsi, ce fut avec un sourire qui en disait long sur tout le bonheur qu’elle lui inspirait que l’égypto-nippon observa son amante stopper momentanément la chute de son boxer, pour venir avant tout s’occuper de son pantalon. Une initiative à la fois logique et heureuse… Car clairement, ce vêtement était devenu tout bonnement inutile. Voire même déplacé. Il faisait injure à sa magnifique partenaire, tant il n’était plus à sa place désormais. Et s’en voir débarrassé constituait donc une belle source de satisfaction… Néanmoins, elle ne délaissa pas plus longtemps l’acte instigué juste auparavant. De nouveau, elle avait touché l’ultime morceau de tissu qui couvrait la peau basanée du pensionnaire. Et de nouveau, elle avait amorcé un mouvement descendant, l'imposant au sous-vêtement…

Sauf que cette fois, il fut définitif.

C’était fait. Désormais, il se trouvait totalement nu devant elle. Et un étonnant sentiment de gêne envahit l’espace d’une fraction de seconde l’esprit du décoloré. Ce n’était surprenant que parce que c’était lui, justement. Car s’il y avait bien un sentiment dont le décoloré était totalement dépourvu, c’était bien la gêne ou la pudeur… Et pourtant, un micro-instant, il avait ressenti cette étrange émotion. Comme si, pour la première fois de sa vie, il avait peur du regard de celle qui l’observait avec attention. Comme s’il craignait qu’elle ne le trouve pas à son goût…

Une réaction d’autant plus surprenante quand on savait combien Bakura pouvait être quelqu’un de fier. Et, en toute objectivité, il fallait bien admettre qu’il avait de quoi l’être. D’abord parce que ses chères racines égyptiennes lui avait donné ce teint mat et exotique qui frisait impunément la perfection. Ensuite par sa musculature, qu’il ne devait qu’à ses efforts et dont il pouvait largement revendiquer le mérite. Et enfin, parce que la nature l’avait généreusement gâté… Au même titre qu’elle avait conféré à sa camarade une poitrine des plus tentatrices…

Alors pourquoi cet instant de doute ?

Tout simplement parce que cette soirée ne ressemblait pas aux autres.

Ce n’était pas un simple flirt. Ce n’était pas une histoire d’un soir. Il le savait depuis le début. Peut-être même depuis l’instant où ils s’étaient parlés pour la première fois. Miyoshi n'était pas comme les autres. Sa rencontre avec elle était de celles qui ne se faisaient qu'une fois dans une vie. Ici, l’échec ne lui était pas permis. Bien qu’il n’ait jamais failli dans ce genre de moment, il y avait en voile de fond une certaine pression inhérente à ce qui se passait entre eux. Si d’aventure elle le jugeait finalement peu désirable, cela briserait tout. Et il était donc capital que tout lui plaise. Le physique compris…

Non, Bakura ne faisait pas partie de ces gens qui se leurraient complètement, en prétendant que l’amour pouvait très bien se passer de tout ce qui était d’ordre sexuel. C’était une imbécilité destinée à rassurer les sots. Pour qu’une relation puisse réellement marcher entre deux personnes, il était essentiel qu’elles soient en phase sur tous les plans. Et quoi qu’on en dise, le lien physique était capital… Il le savait.

Pour toutes ces raisons donc, il avait eu cet instant de crainte. Mais fort heureusement, cela ne demeura justement qu’un simple instant, totalement éphémère. Bien vite, sa condisciple l’avait rassuré de la plus belle des manière qui soit. Elle avait en effet repris sa marche en avant, sans pour autant se précipiter. Habilement, et d’une manière qui ne pouvait qu’attiser de manière vivace son désir, elle était allée embrasser sa peau, en prenant un soin tout particulier à éviter l’endroit qui exprimait avec tant de force son envie d’elle…

Comment parler si vulgairement d’un « simple bonheur » avec ça ?

C’était impossible… Il y avait trop d’émotions qui traversaient l’esprit du décoloré, et ce en quelques fractions de seconde à peine… L’envie, la joie, la douceur, et une certaine bestialité primaire, mais contenue… Tout se bousculait dans sa tête. Et c’était encore plus fort en raison de son obligation d’immobilité. Bakura ne bougerait pas, ou alors pas tant qu’elle ne le lui en ferait pas explicitement la demande. Tout simplement pour ne pas risquer de briser ce moment qui s’annonçait inoubliable…

Et, déjà, elle avait trouvé le moyen de le rendre unique. Et propre à elle et elle seule.

Prenant totalement de court celui qui ne pouvait que subir ses gestes, la jeune femme avait redressé au maximum son buste, afin de faire entrer en contact sa poitrine et son membre… Ainsi, alors qu’il n’avait dit cela qu’en guise de provocation, elle voulait vraiment s’essayer à une telle pratique avec lui.. ?

Ce fut avec bonheur qu’il obtempéra lorsqu’elle lui demanda de s’asseoir, afin de faciliter une telle action. Cette action qui donnait toute son unicité à leur soirée… Lui était le premier partenaire sexuel de Miyoshi. Mais désormais, elle aussi lui offrait une grande première. Jamais on ne s’était occupé ainsi de lui. Il fallait même dire que les fois où l’on s’était occupé de lui tout court se comptait sur les doigts d’une main. D’ordinaire, c’était lui qui se servait. Son aura aurait certes sans doute pu lui permettre d’obtenir ce genre de faveurs, mais il ne s’y était jamais testé. Et aujourd’hui, il ne le regrettait pas. Car cela ferait au moins quelque chose qu’il partagerait avec celle qui le méritait vraiment. Une première…

Bien vite, un premier soupir, mélange de plaisir et d’envie, s’échappa des lèvres du jeune homme au don de charisme. Sa merveilleuse amante venait en effet d’entamer une lente et douce procession de vas et vient, destinée à lui procurer ce qu’il avait faussement réclamé plus tôt. Et clairement, les sensations fournies allaient au-delà de tout ce qu’il aurait pu s’imaginer, tout expérimenté qu’il pouvait être dans ce domaine. Un mélange de chaleur, de douceur, et de vision paradisiaque… Il n’y avait rien qui pourrait égaler cela, c’était sûr…

Quoique…

Maintenant qu’il découvrait cela, il ne pourrait plus rien affirmer. Il était fort probable que le bonheur – un terme définitivement réducteur, mais qu’il allait falloir interpréter comme la synthèse de tout ce que Bakura ressentait en même temps – que lui donnait Miyoshi était dû au fait que c’était justement elle qui le lui procurait… Ce qui signifiait, concrètement, que tout ce qui allait se passer ce soir atteindrait des intensités encore jamais atteintes par l’égyptien…

Inutile de dire que tout cela ne faisait qu’amplifier son envie. Bien qu’en contrepartie, il y avait un sentiment d’impatience qui se développait également…

D’une main, le jeune homme s’accrochait aux draps, comme pour réfréner justement ce trait de caractère qui s’éveillait de plus en plus désormais… Et de l’autre, il retourna offrir une caresse aussi tendre qu’affectueuse à celle qui lui offrait tant. Oui, on pouvait comparer cela au geste d’un Maître qui récompensait son animal… Mais ce n’était qu’à prendre dans le sens le plus positif de la chose… Il n’était pas question de voir Miyoshi ainsi. Bakura ne faisait pas parti de ces imbéciles qui se complaisaient à traiter vulgairement leurs partenaires. Cela s’était déjà vérifié par le passé. Mais ça se vérifierait plus que jamais avec elle. Parce que justement, c’était elle…

Laissant filer les secondes, qui devinrent rapidement des minutes, il fut néanmoins contraint d’arrêter la jeune femme au bout d'un certain temps. Non pas que ce qu’elle lui offrait ne lui plaisait pas. C’était même tout le contraire. A force, il ne tiendrait plus, ne saurait plus contenir cette montée de plaisir qui faisait chauffer tout son corps. Mais ce n’était pas ainsi qu’il voulait le libérer. Pas pour leur première nuit…


« Tu… Allonge-toi, s’il te plait… »

Il avait eu du mal à mettre de l’ordre dans sa tête, d’où sa phrase un peu hésitante sur le départ. Mais avant même qu’elle ne réponde, qu’elle ne puisse réfléchir, il la fit doucement se redresser, pour l’allonger ensuite comme demandé sur le lit… Et prendre quelques instants pour la regarder, ainsi…

La vision qu'il avait à présent était… l'incarnation même de la tentation…

Elle était là, sous ses yeux. Etendue sur son lit. Ses longs et magnifiques cheveux argentés éparpillés sur les draps et autour de son corps. Sa poitrine dénudée, superbe, offerte. Seule une jupe merveilleusement courte la couvrait encore, ainsi que la fine lingerie qui se cachait bien peu dessous…

… Il la voulait. Il la voulait tout de suite.

Malgré cette envie terriblement puissante, il prit soin de ne pas se jeter sur le lit. Avec des gestes d’une lenteur presque étonnante, il prit place au-dessus d’elle, veillant à écarter légèrement ses jambes, assez pour lui permettre de se caler entre elles. Avant toute chose, il avait besoin de ses lèvres… Et ainsi, il s’abaissa suffisamment pour retrouver cette bouche qu’il ne voulait plus jamais partager avec qui que ce soit. Son torse était venu s’appuyer sur cette partie qui venait de lui donner tant de plaisir. Et le révélateur de ce plaisir, lui, s’était doucement pressé contre la lingerie de Miyoshi, sa jupe s’étant naturellement redressée lors de la prise de position de Bakura…

Cependant, il préféra ne pas trop prolonger ce moment, pour ne pas risquer de céder à ses pulsions. Il voulait amener les choses en douceur, malgré tout. Même si son envie profonde était en contraste avec cette volonté...
Ainsi, tout aussi tendrement qu’il l’avait embrassée – quoique, il fallait admettre que même à travers ce geste il avait laissé échapper une pointe de fougue – il prit congé des précieuses lèvres de la décolorée, non sans plonger l’espace d’un instant dans son océan électrique. La tempête de flammes qu’il y envoyait serait, il l’espérait, suffisamment éloquente pour lui faire comprendre toutes les envies qu’il pouvait éprouver pour elle…

Mais l’immobilisme ne pourrait durer plus. Bien que toujours précautionneux, le jeune homme reprit sa route, qui traversa d’abord le cou de la demoiselle, sur laquelle ses lèvres comme son souffle laissèrent une trace de leur passage… Puis ce fut au tour de cette merveilleuse poitrine de recevoir toute la gratitude que pouvait ressentir Bakura à son égard… Ses mains accompagnèrent d’ailleurs sa bouche, afin de lui offrir un aperçu de ce qu’il lui donnerait très vite… Du plaisir... Mais pour cette fois, il ne put s’y attarder. Car il restait un ennemi à vaincre avant tout, qui se situait plus bas que son ventre, sur lequel une fois encore ses lèvres déposèrent quelques petites marques de tendresse…

Et enfin, il atteignit sa cible.

Les deux vêtements qu’il restait encore à la jeune femme.

Il n’était plus question qu’ils subsistent. Il n’était plus tolérable qu’ils l’empêchent de la voir. Elle était à lui. Totalement à lui. Et plus rien ne devait se mettre en travers de cette route qui venait de s’interrompre…

Ainsi, avec lenteur, douceur, le jeune homme chercha l’attache de la jupe, non sans que son regard rubescent ne vienne retrouver celui de la pensionnaire. Il ne fallait pas lui laisser l’occasion d’avoir peur. Ni même de douter. Il était donc vital qu’elle ait un aperçu constant de son envie, communiquée par ses deux pupilles sanguines. Pour qu’elle ne puisse que se rendre à l’évidence : elle était parfaite à ses yeux. Et sa perfection s’intensifierait encore après que Bakura ait achevé son office… Ce qui était déjà presque le cas, puisque la jupe venait d’être non seulement détachée, mais aussi ôtée de son corps…

Une voie qu’allait sans plus attendre suivre sa petite culotte, à n’en pas douter… Puisqu’après avoir laissé retomber le bout de tissu que tenait sa main, cette dernière, accompagnée de sa jumelle, était allée agripper doucement l’ultime voile qui la dissimulait…

Pour commencer, enfin, à le lui retirer…
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Miyoshi Kimura
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 « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Vide
MessageSujet: Re: « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura    « Tu m’aimes, réel ou pas réel ? - Réel. » ; Bakura Kamimura Icon_minitimeVen 30 Nov - 21:16



Les rayons de lune donnaient à la pièce une atmosphère spéciale. Une atmosphère unique, et douce. Il s’agissait presque d’une scène en noir et blanc, tant la lumière tendait vers l’argenté. Une couleur qui s’accordait à merveille avec le corps pâle de la demoiselle, avec sa cascade de neige qui tombait au creux de ses reins, avec son regard d’ambre étincelant. Mais elle convenait aussi parfaitement à la teinte semblable de la chevelure de l’Egyptien, à son corps foncé et si rare au Japon. A ses pupilles sanguinolentes et envoûtantes…

Rien n’était à même de gâcher leur soirée, car tout était fait pour les laisser dans une bulle d’intimité. Comme si finalement, leurs dons s’étaient transformés en un troisième : l’arrêt du temps. Ils n’étaient plus que deux sur terre… Deux à se découvrir avec lenteur et passion. Avec envie. Deux à s’ancrer dans un monde qui n’existait qu’à leurs yeux. Leur monde. Ce dernier regroupait de nombreuses choses. Bonnes ou mauvaises. Mais beaucoup, qu’ils n’avaient pas partagé physiquement, mais simplement oralement. Ou au contraire, qu’ils avaient vécu à deux…

Ce monde était constitué de leur passé respectif, de ces horribles sensations enfantines. De cette rage de vaincre, de cette envie de vengeance. Mais aussi de leur rencontre, si imprévisible. Qui avait immédiatement fait naître un lien fort entre eux… Un fil rouge – invisible – s’était accroché à leurs doigts, pour que jamais le temps ne les sépare. Pour que toujours, malgré les mauvaises passes, malgré les erreurs. Ils puissent se retrouver… Plus forts que jamais… Car finalement, cette bêtise que la jeune fille avait pu faire en son absence, elle ne la regrettait qu’à moitié. Parce qu’elle avait passé du bon temps. Parce que c’était son destin qui lui avait offert une chance de rester en vie, alors que celui qu’elle aimait se trouvait à des milliers de kilomètres d’elle… Oui, ce baiser qu’elle avait échangé avec un autre l’avait en parti sauvé. Et lui avait soufflé qu’elle ne puisse aimer que lui.

Finalement, même cet après-midi avait pu être bénéfique. Une poussée de colère, des explications balancées à la volée, des peurs, des révélations… Tout un panel qui avait fini par les faire atterrir ici. Dans cette chambre, à moitié nus… Ils auraient peut-être pu se passer de cette dispute, peut-être… Mais si elle était arrivée, c’était qu’elle devait arriver. Et même ça, ils avaient réussi tous les deux à le contrer. Parce qu’ils étaient plus forts ensemble… Et que Bakura serait obligé de le penser aussi… Certes, Miyoshi avait fait des choses qui n’auraient pas dû voir le jour. Mais elle l’aimait lui. Et ici, jamais les doutes n’avaient existé…

A tel point qu’elle avait décidé de s’offrir à lui cette nuit. De lui faire le cadeau de sa virginité. Cette part d’elle qu’elle avait gardé tant d’années… Car la décolorée voulait rencontrer l’homme parfait… Et si ce n’était pas lui, il n’avait aucun droit de poser ne serait-ce qu’une main sur elle. C’était hors de question. Seul un homme digne de ce nom pouvait avoir ce privilège. Et même si la belle avait remis ça plusieurs fois en cause dans le gymnase, là, agenouillée en face de lui, elle était certaine… Tellement certaine qu’elle avait vite prit l’initiative de le déshabiller toujours plus… De faire descendre ce pantalon noir qui n’avait plus rien à faire ici. Puis son boxer, dernier morceau de tissu qui bordait encore les contours de sa peau. Pas une seconde l’hésitation ne s’était fait sentir… Car il n’y avait pas lieu d’hésiter… Pas alors qu’elle voulait lui prouver qu’elle avait envie de lui.

Pas alors qu’elle démontrait une telle expérience, pourtant si innocente.

Un paradoxe qui en disait long sur les pensées de la belle. Etant donné que plus rien n’avait l’air de la gêner. Maintenant qu’elle était lancée, elle préférait ne pas s’arrêter, afin de ne pas trop tergiverser… Certes, si ça finissait par être trop difficile pour elle, Miyoshi n’hésiterait pas à lui faire part de cette gêne. Tout simplement parce qu’elle ne voulait pas gâcher cette soirée… Ni pour elle, ni pour lui. Ce moment devait se pratiquer à deux, et il devait être parfait pour eux deux… Parfait pour ce couple de décolorés… Enfin « couple », officieusement…

Ce fut en revanche officiellement qu’elle entama le premier vrai mouvement intime. En prenant toujours le soin d’admirer ce corps dont elle était totalement fan… Cette peau foncée qui contrastait avec la sienne, cette chaleur qui émanait de tous les pores de sa peau, et qui réchauffait en quelques secondes la sienne… Ce torse si parfaitement dessiné. Tout. Tout était parfait chez lui. Il n’y avait pas matière à s’égarer. Il n’y avait pas matière à perdre son temps à chercher des défauts. Puisqu’il n’y en avait pas. Elle, qui avait pourtant un corps qui frôlait aussi la perfection, en devenait presque jalouse… Car elle était couverte de cicatrices. Car sa peau trop pâle marquait bien trop vite. Et parce que chaque marque de son passé se trouvait ancré en elle à jamais…

Mais pour éviter toute réflexion tendant vers la jalousie, l’Italienne avait rapidement été déposer ses lèvre sur la peau douce de son amant Egyptien. Sur cet entrejambe si tentant qui se tenait devant elle… Sur cette puissante envie qui se manifestait… Encore un paradoxe bel et bien vivant. Qui opposait ses lèvres si ingénues, et la virilité de Bakura si expérimentée… Cette expérience qu’elle était certaine d’acquérir au creux de ses bras… Et qu’elle avait fini par montrer en se relevant un peu. En venant coller sa poitrine à cet attrait masculin. Pour lui montrer qu’elle était prête à se soustraire à ses envies, si celles-ci étaient proposées différemment…

Au moins, elle avait la chance d’avoir un mode de pensées très ouvert. Car en effet, tout ce qui concernait le domaine sexuel pour elle avait sa place. Une place différente de la vie personnelle en elle-même. Et ce qui pouvait se passer dans un lit était fait pour rester dans un lit. Même si elle n’avait encore rien goûté, elle fonctionnait de la sorte. Miyoshi n’était contre rien, elle était prête à tout essayer, du moment que c’était réfléchi, du moment qu’il n’y avait pas matière à se méprendre. Un jeu pouvait être demandé, pour pimenter la routine. Une tenue portée, pour changer des cadeaux traditionnels de Noël ou de Pâques. Tout était possible dans ce domaine, si les deux protagonistes étaient clairs entre eux…

Et là, Bakura et Miyoshi l’étaient. Alors, elle avait voulu aller encore plus loin… Pour lui, pour eux…

En lui demandant implicitement de prendre place sur son lit, pour s’asseoir. Pour qu’elle puisse avoir le luxe de lui offrir la seule partie de son corps pour le moment exploitable… Pour qu’il goûte à sa poitrine avec ce membre qui n’attendait que ça… Peut-être qu’il avait déjà connu ça, peut-être pas… Et ce n’était finalement pas important. La décolorée n’était pas là pour le questionner sur ses précédentes aventures. Du moins, pas ce soir… Ils pourraient éventuellement aborder le sujet, un autre jour…

Bakura était un homme à qui on ne pouvait pas dire non… C’était impossible de refuser la moindre demande. Pas avec ce physique. Pas avec ce visage si charmeur. Pas avec ce sourire qui faisait tomber toutes les jeunes filles… Et elle faisait partie de ces dernières… Parce qu’elle était incapable de ne pas continuer ce geste qu’elle avait engagé. Incapable de ne pas entourer complètement son membre, pour qu’il se colle à sa poitrine. Incapable de ne pas démarrer de lents mouvements, en déposant ses mains de part et d’autre de son amant… Même si la belle faisait partie de la masse, ça ne changeait rien. Parce que c’était cette envie de dépasser toutes les autres qui avait prit le dessus. Oui, elle voulait lui offrir une expérience nouvelle, et différente. Elle voulait se classer en première position… Car elle avait la chance de l’aimer d’un amour qui n’avait rien de plus pur… Car elle allait se donner à lui… Car elle avait attendu de rencontrer celui à qui elle pourrait confier corps et âme…

Et rapidement, ce mouvement qu’elle avait entamé porta ses fruits… Miyoshi n’allait pas très vite, ce n’était pas là le but. Et elle savait aussi que plus la vitesse se faisait rapide, plus les hommes avaient tendance à se montrer pressant… Alors, ici, elle avait prit son temps. Pour profiter au maximum des diverses sensations qui couvraient sa poitrine. Poitrine qui avait vite fait de se réchauffer, d’ailleurs… Mais aussi pour qu’il prenne du plaisir lui. Il n’y avait pas d’intérêt à le faire craquer au bout de deux minutes. Alors qu’ils avaient le luxe de passer une nuit complète ensemble…

Malgré tout, ce soupir avait su lui donner plus de confiance encore… Ce bruit de draps froissé, cette caresse… La belle arrivait à faire les gestes qu’il fallait… A contenter son homme avec sensualité… Certes, cette position pouvait être gratifiée d’un nom aux connotations vulgaires. Mais… Etait-ce vraiment utile, en analysant la douceur qu’elle mettait à effectuer ses mouvements..? Non, aucunement… La pensionnaire se contentait de faire plaisir à son amant. Sans jamais penser une seule fois à l’image qu’elle pouvait donner extérieurement. La nature l’avait doté de formes généreuses. Il était normal qu’elle s’en serve. Tout simplement. Et encore plus en sachant que le décoloré aimait ça…

Elle avait donc continué, sans s’autoriser de pause. En accélérant même légèrement le mouvement. En faisant disparaître sa virilité entre son buste, pour la faire réapparaitre peu de temps après… Deux ou trois fois, son membre avait frôlé ses lèvres, car elle avait encore un peu de mal à contrôler ses gestes… Toutefois, elle n’avait jamais paru gênée… Au contraire même… L’espace d’un instant, elle avait hésité à entrouvrir sa bouche pour le laisser s’y glisser… Néanmoins, cette hésitation était restée une pensée. Car il avait fallu qu’elle s’arrête… Sans doute parce qu’il voulait enfin aller plus loin… Et qu’il voulait être certain de lui procurer un moment parfait… Ce qui n’aurait pu être le cas, si la demoiselle avait continué à attiser son désir… Et cette phrase qu’il avait prononcée en avait constitué la preuve…

Bien vite, elle avait obtempéré à sa demande, en venant prendre place sur son lit. En venant poser ses mains à plat sur les draps. En venant relever légèrement ses jambes… Et en lui adressant un sourire timide… Qui s’était agrémenté d’un regard étincelant. Sa tempête d’éclair était vite devenue un bain de fusion, tant elle brillait. Tant elle lui offrait tout ce qu’il souhaitait savoir, par la seule force de ses pupilles… Bakura pouvait lire dans ses yeux, sans difficulté. Et grâce à ça, la belle pouvait lui faire clairement comprendre qu’elle était prête. Et qu’elle l’attendait…

Et ce fut avec un plaisir non dissimulé qu’elle l’avait accueilli entre ses cuisses. Car elle avait écarté un peu les bras pour l’entourer par la suite… Pour qu’il n’ait pas peur de se coller à elle. De s’appuyer sur sa poitrine… Jusqu’à ce qu’il puisse enfin retrouver ses lèvres, qui avaient ressenti cet atroce manque… Embrasser l’Egyptien était vital, c’était un besoin qui se faisait toujours plus pressant à chaque fois qu’ils rompaient un baiser… Et le sentir contre elle, au niveau de ses cuisses avait encore constitué une piqure d’adrénaline… La belle avait l’impression de ne plus pouvoir attendre une seconde de plus… Il fallait qu’il la touche. Il fallait qu’il la goûte. Il fallait qu’il fasse quelque chose…

Et cette chose n’avait pas mit longtemps à démarrer… Le décoloré lui avait un offert un regard des plus délicieux, des plus criant… Avant de s’adonner lentement à des gestes qui n’allaient que créer toujours plus de plaisir… Car bien vite, l’Italienne avait retrouvé les lèvres de son amant, au creux de son cou… Bien vite, elle avait laissé des frissons parcourir son corps, au fur et à mesure de la descente du métis…

Même lorsqu’il avait atteint sa poitrine, elle n’avait fait aucun geste brusque… Puisqu’elle s’était sentie atrocement bien… Puisqu’elle avait même décidé de reposer sa tête sur l’oreiller pour le fixer du coin de l’œil… Pour soupirer à son tour sous le doigté expert de son camarade… Autant sa bouche que ses mains avaient de quoi être fières… Tous ses mouvements étaient parfaits… Et à son tour, la belle avait agrippé les draps, en venant se mordiller doucement la lèvre… Pourtant, ce plaisir avait vite prit la fuite… Au début, elle n’avait pas compris. Et puis… Elle avait de nouveau senti des baisers.

Bien plus bas.

Et dès lors où elle avait senti la fermeture de sa jupe se faire moins pressante, Miyoshi avait fermé les yeux… Pour s’abandonner totalement à celui qui commençait à la déshabiller complètement… Le bruit du premier vêtement s’écrasant au sol avait réussi à la faire sourire faiblement… Tandis qu’elle sentait son sous-vêtement descendre à son tour. Avec une lenteur qui se faisait presque agaçante… Doucement alors, la belle avait reculé un peu son bassin, pour obliger son amant à précipiter un peu le mouvement…

La pensionnaire n’avait aucune envie de rester vêtue une seconde de plus. Tellement pas, qu’elle avait vite amené ses jambes contre sa poitrine, pour saisir du bout des doigts sa lingerie fine… Pour l’envoyer retrouver les autres vêtements…

Jusqu’à venir entourer ses jambes à ses tailles, pour qu’il se rapproche d’elle… Pour qu’il s’allonge de nouveau sur elle… Et pour manifester cette terrible envie qui l’habitait, la jeune femme s’était perdue au creux de nuque, en murmurant doucement… Sensuellement… Une phrase qui allait être le déclencheur de cette soirée si bien commencée…

« J’ai envie de toi. Bakura… »
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