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  « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan

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Miyoshi Kimura
Miyoshi Kimura
spirit

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MessageSujet: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeLun 29 Oct - 14:05



Eden & Miyoshi


Un cauchemar… Un de trop.

Son pouvoir se retournait souvent contre elle lorsqu’elle dormait. Et bien évidemment, il lui faisait passer des nuits exécrables. Une sensation de trop forte chaleur, un réveil en larmes, des perles de sueur. Si ce Pensionnat était là pour lui offrir une plus grande maîtrise de son don, elle n’avait encore rien remarqué, du tout… Et pour cause, Miyoshi avait l’impression de souffrir de plus en plus, au fil des jours… Et comme un malheur ne pouvait arriver seul, la demoiselle retrouvait un peu trop souvent sa solitude, justement… En effet, cela faisait des jours, voir des semaines qu’elle ne l’avait pas croisé lui… Et le bien qu’il avait pu lui faire en quelques heures c’était évaporé depuis longtemps…

Son esprit gardait son visage, ses traits, son odeur en mémoire… Mais, ses songes manipulaient chaque élément pour la faire souffrir, toujours plus… La décolorée ne comprenait pas la raison de sa disparition subite. Il était dans l’Académie, elle le savait, seulement… Ou pouvait-il bien se trouver ? De nombreuses fois, elle avait erré près de sa chambre, envoyé des SMS… Sans réponse… Et cette fois, c’était la fois de trop…

Ce fut alors dans un tremblement, et un sentiment de peur qu’elle avait enfin ouvert les yeux. La chambre était noire, et trois autres filles dormaient paisiblement… Sans faire de bruit, elle avait laissé couler ses larmes le long de ses joues, plaquant une main contre sa bouche pour empêcher tout cri de sortir… Son passé la hantait, revenait à grand pas, et la poussait à refaire les mêmes bêtises qu’avant… Pour les mêmes raisons… Un sentiment de trahison – qui n’en était finalement pas un -, une solitude accrue, et un sommeil trop léger pour recharger toute l’énergie qui pouvait lui manquer…

Il fallait alors qu’elle quitte le Pensionnat. Qu’elle s’éclipse quelque part, dans un endroit isolé… Et par chance – si l’on pouvait vraiment appeler ça de la chance… - on était samedi matin. Et qui disait samedi, disait week-end. Les élèves étaient autorisés à se rendre aux sources chaudes. Mais ce que Miyoshi souhaitait plus particulièrement était la forêt… Au moins, personne n’irait la chercher là-bas, et même pas lui…

Laissant la matinée passer, la belle s’était enfin décidée à se rendre dans les douches. Arborant un visage totalement neutre, et dénué de toute la haine qu’elle ressentait.

L’eau chaude arrivait au moins à la détendre un peu, à lui donner le minimum de force dont elle avait besoin pour… Rapidement, elle avait terminé. S’occupant au plus vite de sa chevelure de neige, qui collait au bas de son dos. La décolorée en prenait soin comme s’il s’agissait d’un trésor. D’une mine d’or. C’était un attrait de son corps qu’elle vénérait presque… Et d’ici quelques heures, cette blancheur si pure allait sans doute se retrouver tâchée… De retour dans sa chambre, elle avait enfilé sa tenue scolaire, ne daignant même pas prendre des vêtements « normaux ».

Méticuleusement, elle avait remonté ses chaussettes noires jusqu’à mi-cuisse. Attaché sa jupe, boutonné sa chemise, en laissant une partie découverte de sa poitrine, comme à son habitude. Fait glisser la cravate rouge en la laissant pendre négligemment. Et avait terminé par sa veste. Il ne lui restait plus qu’à prendre son téléphone portable, qu’elle glissa dans la poche de sa jupe. Et son couteau… Qu’elle entoura rapidement sous cette dernière, pour plus tard…

Bien vite, le bus pour se rendre aux sources était arrivé. Et bien vite aussi, elle s’était retrouvée là-bas. Jetant un bref coup d’œil sur l’écran de son téléphone, elle attendait bêtement, une réponse qui ne finirait jamais par arriver… Se détournant du groupe, elle avait pris la direction des bois. Avec ce temps, elle était quasiment certaine de ne pas être suivie. Il faisait relativement humide, et, le froid s’engouffrait violement entre les branches des arbres. Ce qui avait tendance à venir asséner ses cuisses de coups de fouet sec, et douloureux… Mais, Miyoshi n’arrivait pas à en tenir compte… Car en vérité, c’était sans doute les derniers… La dernière fois qu’elle pourrait goûter à la brise, regarder les oiseaux prendre leur envol, entendre les rongeurs se nicher dans les rondins…

Esquissant un faible sourire, la décolorée s’était avancée peu à peu dans les sous-bois, qui laissaient apercevoir un paysage de plus en plus sombre… Ses pas devenaient moins assurés au fur et à mesure qu’elle disparaissait dans les profondeurs de la forêt, et sa main qui tenait fermement le téléphone se relâchait par moment… Il était temps. Temps qu’elle s’arrête… Que TOUT s’arrête…

Lentement, Miyoshi s’était alors laissé tomber sur de la mousse, s’agenouillant au sol, les mains posées sur ses cuisses. Furtivement, elle avait relu les quelques messages qu’ils avaient pu s’envoyer, avant de déposer son téléphone à ses côtés. Laissant une larme perler au creux de son œil… Finalement, elle était faible, trop faible… Et dès l’instant où elle perdait le moindre de ses soutiens… Elle ne pouvait que flancher, sans même essayer de se relever… Par la suite, elle avait relevé un peu sa jupe, pour détacher le couteau qu’elle avait depuis plusieurs années. Et qui avait déjà servi à l’acte qu’elle s’apprêtait à faire. La fatigue n’arrangerait rien, et au contraire… Accélèrerait le processus d’autodestruction… Si l’on pouvait l’appeler ainsi…

Oui, elle était totalement stupide. Plus que ça même. Mais, c’était ça, son destin… Probablement… Et dans un élan de courage, elle soupira en fermant les yeux, avant de les ouvrir à moitié pour… Entailler son poignet gauche… Les larmes ne cessaient plus de couler, et un cri venait de déchirer ses entrailles, tandis qu’elle continuait à faire glisser la lame… Quelques secondes avaient suffis pour qu’elle se sente mal, et qu’elle commence à voir trouble…

C’était la fin, elle le savait… Et, en fermant de nouveau les yeux, Miyoshi se laissa tomber sur le côté, son bras continuant toujours de faire s’écouler une traînée de sang bien trop rapide… Pour la sauver, il aurait fallu un miracle…

Et en vérité, elle aurait donné n’importe quoi pour que ce miracle se produise…


Dernière édition par Miyoshi Kimura le Mar 30 Oct - 14:46, édité 4 fois
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Eden L. MacLenan
Eden L. MacLenan
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeLun 29 Oct - 23:21

Ca s'en va et ça revient ~
codage par palypsyla sur apple-spring

Agitée, en plein rêve, les mains moites, des sueurs froides dans le dos, elle se réveille en sursaut, haletante, elle se retourne encore et encore dans son lit, Morphée n'étant visiblement pas décidé à la prendre dans ses bras pour l'emmener rêver dans un doux pays cotonneux. Se réveillant en sursaut, la respiration presque saccadée, la jeune fille a un teint tellement pâle qu'à ce moment-ci elle aurait tout à fait sa place dans une maison hantée. Reprenant, doucement mais sûrement, ta respiration, tu regardes autour de toi, reprenant tes repères et sortant de cet affreux cauchemar qui t'enveloppe depuis tant d'années. La santé, la famille, l'amour, l'argent, le bonheur, tout est un équilibre tellement fragile qu'il suffirait d'une bourrasque un peu trop forte pour que tout vole en éclat, disparu, à jamais. C'est tellement plus facile de détruire que de reconstruire. Ce que tu construis en dix ans s'écroule en une seconde. On apprend tous ça un jour ou l'autre. Eden, elle aussi l'a vécu, ce moment de destruction. Où tout te parait tellement fade, tellement inutile, où tu aimerais disparaître pour mieux renaître le lendemain, dans un monde meilleur car tu n'as plus les mêmes peurs, les mêmes contraintes ni les mêmes envies. Un monde où l'on n'est plus soit, et c'est ça, qui est magique. A la mort de sa grand-mère, Eden a tout perdu. Tout s'est détruit, cassé, pété, envolé, déchiqueté comme une simple feuille de papier. Un rêve, tout n'est qu'un rêve, tout n'est qu'illusion. En ce bas monde, qu'est-ce donc, la réalité ? Comment peut-on être véritablement sûr de discerner le vrai du faux ? Et si tout ce que nous croyons n'était que foutaise ? Et si c'était ceux que nous croyons fous qui étaient capables de voir ce que nous ne voulons pas voir ? Tant de questions sans réponses qui n'ont pas la place dans la tête d'une étudiante normale de seize ans.

Elle se lève, n'attendant rien en particulier à part des pensées plus positives que ça et sort de la chambre en faisant attention à ses camarades qui dorment paisiblement, chose qu'Eden envie incroyablement. Marchant au hasard dans les établissements, les cheveux en pétard, complètement débraillée, elle s'arrête au réfectoire et prend une brique de lait qui traîne dans le frigo, même si on y a pas accès normalement. Puis, elle remonte dans sa chambre et fait les quatre cents pas, avant de regarder le réveil qui affichait un huit heure d'un rouge sanguinolent. Prenant des affaires, elle se dirige vers les douches et jette ses habits en s'avançant dans l'entrée des vestiaires, au fur et à mesure qu'elle avance, impatiente de sentir à nouveau cette sensation de chaleur contre sa peau si froide au naturel. Ses longs cheveux se collant contre le bas de son dos, devenant plus foncés par l'eau, se lissent alors qu'ils sont d'un naturel ondulé, voir bouclé même. Prenant tranquillement son temps, elle énumère un à un les points qui la tourmentent. Déjà, elle manque cruellement de sommeil et ça se voit, teint pâle et cernes sous les yeux. Ensuite, elle repense souvent à sa grand-mère et à ses parents. Trop souvent, même. C'est pas normal. Y'a un truc spécial bientôt ? ... Ah, oui, effectivement, son anniversaire, rien que ça. Pas étonnant de repenser à son passé lorsque l'on sait que son anniversaire approche à grands pas. C'est quand, déjà ? Le 31, oui, le jour d'Halloween. Le regard perdu dans le vide, elle laisse l'eau coulée sur son visage, son corps, ses cheveux, avant d'arrêter le robinet et de se sécher correctement. Enfilant ensuite sa tenue scolaire, elle laisse pour une fois ses longs cheveux détachés tomber en cascade sur ses épaules et dans son dos. Enfilant des chaussettes noires comme la nuit jusqu'aux cuisses ainsi que des bottes montantes jusqu'aux genoux blanches, elle sort des vestiaires en ramassant ses affaires et les jette dans sa chambre.

Elle se demande où elle peut bien aller, comme ça. Et puis, elle pense que l'on est un samedi et que, le samedi, les sources chaudes sont libres d'accès. Alors, elle se dirige vers le bus. Bizarrement, il n'y a que très peu de personnes dont une qui l'interpelle. Elle la connait. Là. Là-bas. Cette fille. Avec ces cheveux blancs là. C'est quoi son nom déjà... Mimo... Miyo... Oh et puis merde, elle s'en fous, elle sait juste que c'est celle qui craque sur un certain Bakura qui craque également sur elle mais que les deux s'en rendent pas compte, quels boulets sérieux. La regardant, elle sent que quelque chose ne tourne pas rond. Décidant de la suivre, par simple prudence et curiosité, elle s'enfonce avec elle dans la forêt alors que l'air lui fouette le visage. Détournant son attention pour un écureuil qui lui saute sur la tête et qu'elle s'empresse, elle reprend son chemin peu après et court vers la demoiselle, reprenant une expression joyeuse.

- Pourquoi t'es partie du grou...

Horreur et damnation. Du sang. Beaucoup de sang. Là, Eden tire une tronche de trois mètres de long, en large et en travers. Commençant à paniquer, elle se ressaisit cependant assez vite - genre après cinq minutes quoi - embrasse le poignet de la demoiselle, histoire de déjà arrêter la douleur, en priant pour que ça marche, avant d'arracher une manche de son haut, qu'elle allait devoir repayer, pauvre porte-monnaie.... Et de s'en servir comme bandage pour la plaie pour arrêter l’hémorragie.

Après tout, Eden, elle peut, peut-être,faire des miracles elle aussi, non ?


Bon c'est mauvais, sûrement bourré de fautes mais là il est minuit et je rêve de mon lit donc excuse moi Mimi, love on u ♥


Dernière édition par Eden L. MacLenan le Lun 19 Nov - 16:34, édité 1 fois
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Miyoshi Kimura
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeMar 30 Oct - 17:12



« Bakura. C’est de ta faute ! »

Intérieurement, elle avait crié, hurlé. Avait brisé toutes les barrières qui la retenaient encore à la vie. Parce que tout était de sa faute à lui. Il avait disparu, il n’avait plus daigné donner de nouvelles. Elle s’était retrouvée seule, comme avant… S’était sentie trahie, comme avant. Et avait voulu mettre fin à ses jours. Comme avant…

Une trahison… Une fausse trahison. Il n’avait jamais rien promis. Ils ne s’étaient vu que très peu de fois, finalement… Alors, il n’était pas le responsable de ses actes. Tout reposait uniquement sur elle. Elle, sa faiblesse inavouée, sa solitude étouffante, et son manque d’affection trop profond… Evidemment, elle y avait pensé trop tard. La lame se trouvait déjà au milieu de son poignet, et le sang coulait bien trop rapidement pour qu’elle ne puisse faire marche arrière. Le processus était en marche… Et, c’était le premier jour de sa nouvelle vie…

Miyoshi aurait voulu s’excuser une dernière fois. Lui parler une dernière fois. Déposer ses lèvres sur les siennes, et profiter de sa chaleur… Mais, à présent, son corps était sans vie, inerte. Et se vidait peu à peu… La mousse verte qui recouvrait le sol se colorait en bordeaux, et ses cheveux immaculés se salissaient d’un mélange de sang et de terre. C’était dégoûtant, vraiment dégoûtant. Mais, c’était ça, la mort… Et finalement, ce n’était pas si désagréable… C’était même reposant. Et ça effaçait les malheurs de toute une vie.

Malgré tout, toutes les barrières n’avaient pas été détruites. Non… Il en restait une. Qu’elle n’avait pas pris le temps de remarquer, trop prise dans ses pensées. La jeune fille était brune, et s’avérait être totalement le contraire de Miyoshi. Croisée au détour d’un couloir, elle avait pu se renseigner un peu sur elle. Mais, n’avait retenu que son prénom : Eden. C’était assez paradoxal comme situation, toutefois, jamais elle n’aurait pu penser qu’elle serait sauvée, par ce petit bout de vitalité… Jamais elle n’aurait pu croire qu’elle rouvrirait un jour les yeux, pour sourire tendrement à ce miracle qu’elle avait attendu…

Les anges ne faisaient pas leur travail. Pas lorsque la mort était ainsi tragiquement provoquée. Alors, c’était les démons qui accouraient. Qui s’empressaient même d’applaudir en criant, de féliciter la nouvelle recrue de leurs rangs… Un ange déchu, voilà ce qu’elle était… Ou du moins, c’était ce qu’elle avait failli devenir… Hantée par un passé douloureux, destinée à un chemin semé d’embûches, poussée vers les liaisons dangereuses. Sa vie pouvait se résumer à ça. Et pour couronner le tout, son affreux don se manifestait. Laissant alors des images de toutes sortes se plaquer dans son esprit encore à moitié réactif. Son frère. Cette fille aux cheveux d’ébène. Lui… Mais aussi, ses deux premières tentatives de suicide. Ses règlements de comptes. Ses gestes douloureux qu’elle avait reçus, coincée au milieu d’un orphelinat masculin…

Avant d’être aussi forte, elle avait été faible… Et peu à peu, cette faiblesse revenait au galop, pour mieux l’abattre, encore…

Et au moment où elle avait tendu la main vers ce monstre sanglant. Au moment où le sang provoquait des raz de marée. A ce moment- là… Un miracle se produisit… Une chaleur brûlante avait entouré son corps, avant d’ordonner à son sang de faire demi-tour. Elles avaient beau s’être arrêtées de couler, ses larmes avaient pu reprendre de plus belle… Prouvant alors que son corps pouvait réagir. Et que son âme retournait lentement au creux de sa peau… Son cœur avait repris de faibles battements, et la douleur s’estompait…

Miyoshi ne comprenait pas, mais, elle reculait… Le monde des ténèbres s’éloignait, rapidement. Trop rapidement. Jusqu’à laisser place à une lumière imposante, qui redonnait de la couleur à son regard… A sa peau, à ses lèvres… Et en lettres dorées était apparu un prénom… Eden…

Il avait fallu quelques minutes pour que la décolorée reprenne pleinement conscience. L’hémorragie s’était stoppée, et une sorte de film protecteur avait recouvert son poignet. Silencieusement, elle avait ouvert les yeux. Un regard embué, fatigué… Qui fixait l’horizon, sans distinguer la moindre silhouette. Et puis, elle avait réussi à se relever doucement. Avant d’ouvrir enfin les lèvres…

« Eden… Tu… »

La demoiselle ne l’avait pas regardé, elle avait simplement senti sa présence. Tout était flou. Mais, elle n’avait plus mal. Et… Elle souriait, apaisée…
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Eden L. MacLenan
Eden L. MacLenan
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeMar 30 Oct - 18:38

" Fuck Yeah "
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- Grand-mère, grand-mère, c'est vrai que les anges tombent du ciel ?
- Oui ma chérie, ils nous surveillent de là-haut et, parfois, ils tombent malencontreusement de leurs nuages, poussés par la curiosité divine d'en savoir plus sur nous.
- Mais Granny, ils doivent se faire drôlement mal !
- Mais non Eden, ils ont leurs ailes.
- Ah oui, c'est vrai.


Eden ne croit pas aux anges, ni au surnaturel, ni au démon, ni même en Dieu, car pour elle, si Dieu existait, ce ne serait qu'une belle enflure. Pourquoi ? Et bien regardez, regardez autour de vous. La guerre, les forêts détruites, le sang, les larmes, le désespoir, quel en est l'unique et seul responsable ? L'Homme. Oui, l'Homme, nous. Ne dit-on pas que Dieu a créé l'Homme à son effigie ? Si, exactement. Eden, contre tout ce que l'on pourrait croire, est une personne censée qui malgré ses airs enfantin bénéficie d'une maturité singulière pour son âge. Elle ne s'en rend simplement pas compte et ne l'utilise pas très souvent. Même si elle ne croyait pas en Dieu, même si pour elle l'Homme était un connard de première, elle savait que certaines personnes étaient innocentes, pures, bonnes et méritaient la vie qui leur avait été donnée. Miyoshi était une personne que la brunette respectait énormément, autant pour son charisme et sa beauté que pour son pouvoir et sa façon d'être. Certes, elle ne la connaissait pas personnellement, loin de là même. Et alors ? Pourquoi faudrait-il qu'elle sache quoi que ce soit d'autre pour admirer quelqu'un ?

Elle sait que c'est douloureux de perdre quelqu'un. Elle sait à quel point on est anéantit lorsqu'une personne à qui l'on tenait un temps soit peu s'éteint, gardant à jamais une place dans notre coeur. Eden sait tout ça. Et si Miyoshi venait à s'éteindre, quelqu'un viendrait sûrement à regretter cette douce lumière blanche et ses prunelles dorées comme les rayons d'un soleil promettant un avenir nouveau et meilleur. Alors elle ne laisserait personne s'éteindre. Que ce soit dans son entourage, à l'autre bout du monde ou simplement la camarade de classe dont elle ignore tout, Eden est bien plus inquiète de son entourage que peux le faire croire ses caprices de fillette égoïste. Et si Miyoshi croît être seule, alors, elle se trompe. Car Bakura l'aime. Elle, au moins peut se rattacher à quelque chose de fixe, de stable et de solide ici, dans ce soit disant paradis qui a ouvert ses portes aux êtres anormaux que nous sommes. Mais, est-ce vraiment une oasis fiable ? Peut-on vraiment être confiant en ce que l'on nous a dit ? Promit ? Fait croire ? Ça, Eden en doute fortement. Car elle, malgré ses dires et ses sourires, elle est véritablement seule. Jusqu'à lors, Eden avait toujours eu un repère, quelque chose à laquelle elle pouvait se rattacher pour ne pas perdre pieds, envers et contre tout. Mais maintenant, elle n'avait plus rien. Une fois qu'elle sortirait d'ici, un jour lointain, elle n'aurait pas à revoir ses parents dont elle a presque oublié tout souvenirs. Combien de fois en seize ans avait-elle put pleurer à cause d'eux ? Par leur absence, si longue et douloureuse ? Des jours, des nuits entières même, à voir pleurer et crier une enfant qui voulait simplement l'affection qu'elle voyait entre les parents et ses camarades. En fait, pour tout dire, pour Eden, elle n'a pas de parents. Ils sont morts. Dans sa tête non, dans son coeur oui. Elle n'en a jamais eu, n'en a pas et n'en aura jamais. Elle avait sa grand-mère, son seul appui et il a disparu il y a maintenant un an. Envolé, comme toutes les convictions d'Eden. Non, le monde n'est pas rose, non il n'est pas remplit de bisounours, et oui, il est injuste, dur et froid. C'est le monde dans lequel nous vivons, il n'est pas fait pour les faibles, alors Eden se montre forte, en souriant, en rigolant, comme si tout ça ne représentait rien pour elle, comme si elle pouvait accomplir n'importe quoi. Foutaise.

Si tu ne vis pas pour sourire, souris pour vivre. C'était en gros la manière de penser d'Eden. Si elle, elle n'était pas heureuse au fond d'elle, elle se devait cependant de donner bonheur aux autres. Alors elle redonnera le sourire à Miyoshi. Au moins un peu. Juste un peu. Un tout petit peu. Voyant d'ailleurs le teint de la demoiselle se revigoré un peu, ses lèvres couler de plus belle, elle comprit qu'elle avait sauvé une vie, là, maintenant, à elle toute seule. Elle n'était pas plus fière que ça, elle se rendait juste un peu plus compte à quel point la vie d'un homme... Non, l'homme en général était fragile. Un coup de vent, un pépin et tout dérape.

Et tout se brise.

Un sourire apaisé sur les lèvre, le regard brumeux, Miyoshi s'était relevée et semblait enfin "vivante".

- Eden... Tu...

De simples et vagues paroles qui suffirent à la demoiselle. Plus que tout elle voulait la voir sourire, pour une raison qui lui était inconnue. Non pas de l'amour, non pas de la compassion ou une quelconque passion. Non, simplement de l'affection. Alors elle la prit dans ses bras, le regard un peu vide, les larmes aux yeux, un soupire d'anxiété passée. Elle voulait tout simplement qu'elle soit en vie.

Je voulais tout simplement rêver...
Rêver d'un monde nouveau...
Où tout serait beau...
Où la peine serait un mirage lointain,
Emporté par les vagues de compassion...
Je voulais tout simplement rêver.
Rêver d'un monde nouveau...
Où la tristesse n'a plus sa place,
Eloignée par le beauté de tes mots...
Je voulais tout simplement rêver...
Rêver d'une monde nouveau...
Où toi et moi serions sur un bateau...
Un bateau, un char, un radeau, un mot...
N'importe quoi...
Tant que c'était juste toi et moi...
Juste toi et moi dans un monde nouveau...
Où tout est beau...
Où tout n'est que mot...
Mots d'amour...
Mots d'un jour...
Mots de toujours...


Dernière édition par Eden L. MacLenan le Lun 19 Nov - 16:35, édité 1 fois
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 « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Vide
MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeMar 30 Oct - 20:13



La vie n’est pas parfaite. Non, bien sûr que non. Mais, elle vaut sans doute le prix d’être vécue. Rien qu’un peu. Même si les choses sont difficiles, qu’il faudra tomber, pour être certain de mieux se relever. Même si on doit se faire marcher dessus des dizaines de fois, pour crier plus fort qu’on est finalement le meilleur. Tout ça, ce n’est qu’une rengaine que l’on donne aux enfants. Aux enfants qui comprennent que rien ne peut tomber du ciel. Que la vie n’est pas rose… Que la vie est le plus grand champ de bataille de l’univers. Et que si l’on n’essaie pas de se battre… On finira à terre, seul.

Il la lui avait apprise, cette rengaine. Lorsqu’il n’aimait qu’elle. Lorsqu’il ne voyait qu’elle. Lorsqu’il était encore son grand frère. Et puis… Une autre l’avait éloigné. Trop. Bien assez pour que la décolorée se sente seule… Pour qu’elle découvre ce pouvoir qui s’était insinué dans ses veines. Cette chose qui l’avait poussé à quitter son chez-elle. Pour finir dans un orphelinat pour garçon…

Elle n’aimait pas les filles. C’était un fait. Mais, les garçons n’étaient pas mieux. Et encore moins à cette époque. Une jeune adolescente perdue ne pouvait pas rivaliser face à des groupes entiers composés uniquement de protagonistes masculins… Et les pires sévices lui avaient été infligés… A la suite de ça, elle avait essayé de mettre fin à sa piètre existence. Si personne ne voulait d’elle… Elle n’avait rien à faire ici. Et à ce qu’on disait, la mort était paisible. On pouvait être tranquille, et c’était ça, que Miyoshi avait recherché… Et puis, il avait tapé dans la lame d’un coup de pied. Ce grand blond. Celui qui participait pourtant aux massacres de la belle… Il lui avait appris à se battre. Lui avait offert un couteau. Et l’avait obligé à partir d’ici…

Est-ce qu’il avait été envoyé par les Anges, lui ? Peut-être… Il lui avait promis d’être là pour elle, si jamais elle souhaitait revenir… Il l’avait embrassé sur le front et lui avait murmuré qu’elle était la plus belle femme qu’il n’avait jamais rencontrée… Avant de disparaître dans un coin de couloir. A tout jamais…

Pourquoi ? Pourquoi d’un coup ? Tous ses souvenirs repassaient en boucle… Les bons, les mauvais… Il s’agissait de la première étape de sa vie… De son deuxième Ange… Qu’elle avait fini par perdre… C’était le cycle de la vie… Quelqu’un partait, quelqu’un d’autre arrivait… On nous promet de ne jamais nous faire souffrir, mais c’est un mensonge. Que des mensonges. Pourtant, elle n’oubliait pas son frère. Elle n’oubliait pas ce garçon. Son don empêchait tout effacement… Et il gardait en mémoire la moindre petite parcelle de sa vie… Aussi terrible pouvait-elle être…

Le reste était peu à peu devenu flou, suite à sa guérison rapide… Les souvenirs s’évaporaient, au fur et à mesure qu’elle reprenait connaissance. Son pouls redevenait stable, sa peau livide se colorait d’un teint légèrement plus scintillant, ses lèvres reprenaient des formes… Tout ça grâce à un don. Un précieux don. Et grâce à elle. Une petite brune qu’elle avait elle aussi été, des années passées… Il allait en falloir beaucoup pour la remercier. Tout ce qu’elle voudrait… Tout.

Les larmes perlant aux creux de ses yeux ne pouvaient s’arrêter de couler… Tout simplement parce que la décolorée se trouvait dans un état second. Un état qui oscillait entre une douleur disparue, une nostalgie blessante, et un apaisement délicat. Miyoshi ne l’avait pas compris immédiatement, mais, elle avait sentie Eden l’enlacer, et pleurer… Les deux pensionnaires ne se connaissaient pas, et pourtant, tout avait eu l’air de les lier l’espace d’un instant… Lentement alors, elle avait remonté ses bras pour les passer dans le dos de la jeune fille, se collant ainsi contre elle. Sa tête s’était doucement enfouie entre son cou, et elle respirait faiblement son parfum…

La brune sentait bon le shampooing, et avait la peau douce… La décolorée s’attardait sur des détails futiles, car elle n’avait pas les capacités de faire autre chose… Sa résurrection avait été brusque, et elle devait s’en remettre… Et comme si elle l’avait toujours connu, elle se recula légèrement pour contempler son visage, en souriant toujours… Son regard doré se perdit un instant dans les pupilles de la pensionnaire, avant qu’elle ne vienne dégager une mèche de cheveux foncée qui cachait son visage…

Ainsi agenouillées au milieu de la forêt, les deux demoiselles baignaient dans un silence presque troublant. Mais en vérité, il n’y avait besoin d’aucune parole… Une sensation bizarre les entourait. Elles, et elles seules. Dans une bulle de tendresse incomparable… Inconsciemment, Miyoshi pensait à sa jeunesse. Et à cet air d’enfant qu’elle avait un jour eu. Elle avait eu un grand frère… Peut-être qu’à présent, les Anges lui demandaient d’être la grande sœur… Peut-être qu’Eden aussi, avait besoin, comme elle par le passé, de se sentir conseillée. De pouvoir pleurer en sécurité… De se sentir protégée…

C’était ce genre de personne qui lui donnait l’envie d’avancer. Le simple fait de se sentir utile… Juste ça…

La vie n’est pas parfaite. Non. Mais, les personnes que l’on rencontre peuvent l’être… Et elle, elle en faisait partie. Alors, pour elle. Pour lui. Miyoshi allait se battre. Pour tous ceux qui avait un jour su la faire tenir debout… Parce que tu es et resteras la plus merveilleuse femme que je pourrais un jour croiser. Parce qu’en vérité, un jour, elle avait su aimer… Et qu’elle voulait recommencer aujourd’hui, encore…

« Merci, Eden. »

Un faible murmure. Un regard impossible à soutenir. Et un sourire timide.
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Eden L. MacLenan
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeMer 31 Oct - 10:17

" Aouch "
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Elle était là, en vie. C'était probablement la plus belle chose qu'Eden avait pu accomplir, ici, dans ce pensionnat si étrange et déroutant. Pourquoi ne parlaient-elles pas entre elles, comme des personnes normales ? Il devrait y avoir des larmes, des sourires, des cris de désespoir, tout, n'importe quoi mais pas le silence. Pourtant, ici, pas besoin de tout ça, non. Pas besoin de paroles, de gestes, tout était dans la façon d'être. Juste d'être là, c'était suffisant. Les yeux jaunes de la demoiselle retenait l'intention entière presque de la petite brune. Ils étaient tellement beaux.... Pas étonnant qu'elle ait autant de succès. Eden, elle, n'avait pas de succès, que ce soit du côté masculin ou féminin. On ne le lui avait jamais dit à haute voix, mais il ne fallait pas être stupide pour le comprendre. Le pire, c'est que c'était entièrement sa faute. Oui, la sienne. Tout à fait. Son attitude d'enfant faisait qu'elle était considérée comme telle et non comme une fille, voir même une femme, sa nativité et, par ailleurs, le fait d'être insensible et de ne pas connaître la pudeur la faisait passer pour une pute, chose que son pouvoir n'aidait pas vraiment. Anesthésie. Avec un nom pareil, ça fait rêver me direz-vous. Oui et bien non. Pour elle, c'est pire que tous les cauchemars inimaginables. Devoir embrasser la plaie ou la personne en elle-même, ça ne pouvait pas tomber pire que sur Eden, non. En fait, Eden aime son pouvoir. Elle aime aider les gens, ne supporte pas de voir des larmes, preuve en était avec Miyoshi. Mais elle tient justement trop aux autres, à tout et n'importe qui. Et elle en paye le prix. Un prix qui n'est autre que sa santé déjà défaillante à la base, ce que l'on serait loin d'imaginer en la voyant. Eden a du peps, respire la joie de vivre et est tellement énergique qu'elle donne envie de vomir à certain et de rire à d'autre. Oui, elle peut vous paraître ridicule et cruellement stupide. Il n'empêche qu'Eden est une des rares personnes au monde à risquer sa vie à chaque fois qu'elle utilise son pouvoir. Personne n'est au courant. Ni prof, ni directeur, personne. Eden est seule et rien que ça, le lui prouve. Mais elle assume et encaisse du mieux qu'elle peux.

Comme maintenant.

Prise de vertiges et d'une profonde envie de rendre le peu qu'elle ait pu manger antérieurement ainsi qu'une quinte de toux refoulée, elle ne réagit presque pas lorsque Miyoshi la remercia et entra en contact avec elle. Elle sourit vaguement et sentit une odeur qu'elle aurait mieux fait de continuer à éviter. Celle du sang. Elle déteste cette odeur. Non, sa grand-mère n'est pas morte d'une manière tragique où le sang a giclé et recouvert le sol devant les yeux d'Eden. Non elle est morte en paix d'une crise cardiaque. A vrai dire, elle n'a même pas souffert. Simplement, Eden ne supporte pas cette odeur. Il y a parfois des odeurs auxquelles nous sommes plus sensibles. C'est pareil pour des sons, des voix, des mots ou même des gestes. Eden, c'est le sang, voilà. Le voir passe encore, il suffit qu'elle garde son sang-froid, mais là, la demoiselle était devenue à peu près aussi pâle que la chevelure de la décolorée en face d'elle. Ses yeux commencèrent à s'embuer par des larmes et heureusement, elle atteint un arbre un peu plus loin avant de rendre son dernier repas qui remonter assez loin tout de même. Une main posée sur le ventre et l'autre sur l'arbre, elle se sentait pitoyable, vraiment pitoyable. Pathétique ne serait même pas un mot assez fort pour décrire comment elle se sentait en ce moment même. S'arrêtant enfin, elle était aussi tremblante qu'une feuille et pâle que la décolorée auparavant. Elle faisait vraiment pitié. On pouvait voir quelques larmes qui coulaient sur ses joues, et s'en suivit une quinte de toux tellement forte que du sang suivit en maigre quantité. Ah là là, elle était belle la fierté, l'enfant qui redonnait la joie de vivre. Se reculant un peu, fébrile, elle s'assit par terre, un léger sourire amer sur les lèvres.

- Et merde...

Un filet de sang au coin de la bouche, reprenant légèrement quelques couleurs, le plus dur était passé et elle se retournait vers la décolorée, tout sourire, comme si rien ne s'était passé.

- Dorien, Miyoshi. Et.... Désolé, que tu ai du voir ça...


Dernière édition par Eden L. MacLenan le Lun 19 Nov - 16:36, édité 1 fois
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Miyoshi Kimura
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeJeu 1 Nov - 13:08



De loin, ça devait faire peur, vraiment peur. Habillée ainsi, la décolorée ressemblait à une étudiante zombie. Etudiante dévergondée, certes. Mais, ça n’empêchait rien. Suite à sa chute, ses cuisses s’étaient légèrement colorées de boue, laissant alors quelques traînées marron sur sa peau si pâle. Il en était de même pour sa chevelure, sauf que là. En plus de la boue, il y avait du sang. Rouge, sale, effrayant. Ou tout du moins, pour les autres. Car non, Miyoshi n’avait pas peur du sang, elle adorait même son odeur, sa texture. C’était peut-être immonde à dire, mais c’était comme ça. Encore une fois, son passé faisait foi de ses étranges habitudes. Et finalement, des habitudes, quoi que l’on puisse dire… Ça ne change jamais.

Et d’ailleurs, elle ne put s’empêcher de fixer la demoiselle. De la contempler dans les moindres détails. De chercher de minuscules points de ressemblances… Eden respirait la joie de vivre, la sérénité, et surtout. L’enfance. Lorsqu’on avait vécu sur une marche branlante, on ne pouvait pas parler d’une enfance joyeuse. Alors, la pensionnaire tentait de s’imprégner légèrement de l’adolescence de sa camarade, tout en souriant. Là aussi, c’était bête à dire, mais, sous ses airs méchants, la belle cherchait du réconfort, du soutien. Et peut-être que c’était cette frêle jeune fille qui allait lui en donner.

Jolie, elle était vraiment jolie. Son corps avait tout d’une femme, qui portait malgré tout un visage enfantin. C’était ça qui devait faire son charme. Sa crinière indomptable, son sourire malicieux, son regard pétillant… Miyoshi aurait tout donné pour retrouver ça un jour. Mais, à présent, elle se contentait de sa chevelure lisse immaculée, de son faible sourire - trop mesquin - . Et de son regard terrifiant, où seules de mauvaises choses stagnaient… Les deuxièmes chances, ça n’existe pas non. Pourtant, elle a été sauvée plusieurs fois, elle… Pourquoi elle, tient ?

Pourquoi pas Eden ? Qui finalement avait l’air de souffrir bien plus que ce que la décolorée aurait pu imaginer. Toujours agenouillée au milieu de la forêt, elle avait regardé sans bouger, sans réagir. Elle avait compris que la jeune fille s’était sentie mal. Que c’était sans doute de sa faute, une fois encore. Qu’elle ne devait pas supporter l’odeur, le goût du sang… Sang qui avait coulé au coin de sa lèvre, et qui lui avait fait du mal… Sans véritablement écouter ses paroles, Miyoshi avait baissé les yeux vers son poignet. Il ne subsistait que des marques fraîches, et du liquide rougeâtre sec. La douleur n’était plus, mais intérieurement, ce geste de bonté lui déchirait le cœur…

Parce qu’elle s’en voulait terriblement d’entraîner des gens dans ses malheurs. Qu’elle était seule, et qu’elle devait s’en sortir seule. Mêler Eden à tout ça n’était pas prévu au programme. Et même si elle la remerciait sincèrement, elle n’avait pas voulu lui faire du mal… Soupirant alors calmement, la belle s’était relevée difficilement, jusqu’à enfin tenir debout. Un mouchoir blanc sorti de sa poche avait atterri sur les cheveux de la petite brune, et elle avait remis sa chemise en place. Dévoilant toujours cette poitrine parfois trop généreuse. Il fallait qu’elle marche un peu, qu’elle bouge. Sans se retourner alors, elle s’était mise en route. Un pas, deux, avant de s’arrêter.

« On va faire un tour ? »

Il était inutile de rester ici. Autant pour elle que pour Eden. Finalement, elles devaient avoir beaucoup de points en communs. Et pour Miyoshi, il était plus que facile de voir que le masque posé sur le visage de la jeune fille s’assombrissait. Elle n’était pas curieuse, mais elle savait. Ce qu’elle avait vécu l’avait poussé à toujours connaître les autres. Et là, elle avait bien vu que derrière ce sourire, en vérité, se cachait un passé douloureux…

Son regard d’éclair se posa lentement sur les arbres aux alentours, avant qu’elle ne reprenne sa marche. Peu à peu, elle avait esquissé un petit sourire. Tandis qu’elle attachait de nouveau son couteau sanguinolent à sa cuisse. Les larmes lui montaient encore un peu aux yeux, mais… Elle avait vraiment décidé de retrouver sa force. Et de se battre. Au moins aujourd’hui. Au moins en sa compagnie. Alors, en glissant ses mains dans les poches de sa jupe, elle prononça une ultime réplique. Pour elle. Pour toutes les deux. Parce qu’elle avait envie de sourire pour de vrai, pour une fois…

« C’est dur l’enfance. Hein ? »
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeLun 19 Nov - 17:22

" I just wanna be free in my world ~ "
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Sentant un tissus sur son épaisse chevelure, elle sursauta légèrement, clignant deux ou trois fois des yeux avant de réaliser que ce geste venait de Miyoshi. Elle le prit, essuya le sang qui coulait du coin de sa bouche et le plia soigneusement, le mettant dans sa poche. Elle le lui rendrait après l'avoir lavé, c'était la moindre des choses, pas vrai ? La regardant passer à côté d'elle, marcher élégamment avant de s'arrêter, elle pencha légèrement la tête en arrière.

- On va faire un tour ?

Un sourire se dessina sur les lèvres de la brune. Elle se releva, tapotant légèrement sa jupe avant de parcourir la même route que la décolorée. Elle la suivit sans bruit, étrangement silencieuse, elle qui était d'habitude si bavarde et extravertie. Non, elle jugeait juste que ce silence était beau. C'était le matin et la forêt commençait maintenant, doucement mais sûrement, à se réveiller. Tentée de fermer les yeux pour mieux se focaliser sur ce qui l'entourait, habitude de son enfance à la compagne, elle se retint tout de même, voulant éviter de se prendre un arbre en pleine face. En présence de Miyo', elle se sentait étonnamment à l'aise. Elle n'avait pas cet habituel malaise qu'elle ressentait lorsque le regard des autres se posait sur elle pour la juger, inlassablement, méchamment, faussement. Eden se fichait des messes basses à son sujet, mais il n'empêche que lorsque l'on dit du mal de quelqu'un, cette personne a beau feindre l'indifférence, elle est et sera toujours blessée, car c'est le principe de l'être humain.

Manger ou être mangé.
Insulter ou être insulté.
Dominer ou être dominé.

- C’est dur l’enfance. Hein ?

Ce fut ces paroles qui la firent revenir sur Terre. Continuant de marcher sans rien dire, elle se mit à se poser des questions inutiles. Disait-elle ça par expérience ? Pourquoi maintenant ? Et pourquoi à elle ? Après tout, oui, pourquoi Eden ? Elle n'était qu'une simple connaissance. Même pas. Et pourtant, Eden ne put se retenir de trouver cette phrase vraie. Elle n'avait pas été très malheureuse durant son enfance, rien de dramatique, après tout elle avait eu sa grand-mère auprès d'elle quoi qu'il arrive. Elle n'avait eu qu'elle, c'était ça, le problème. Pas de parents. Ils n'étaient pas morts, non, ils sont encore en vie, quelque part dans ce vaste monde, Eden ne sait pas où. Elle était restée aux Etats-Unis lorsque ses parents étaient en voyage, autant dire tout le temps, et elle ne les avait pas vus pendant de longues années. Elle n'avait pas de parents. Pour elle, c'était ainsi. Elle ne les considérait pas comme tel. Parce qu'un père et une mère, ça se doit d'être au chevet de leur fille lorsqu'elle est malade, ça se doit d'être là lorsqu'elle fête son anniversaire, ça se doit d'être là, juste là, auprès d'elle, de lui apporter de l'affection et de s'inquiéter pour elle. Mais non, eux, ils n'en avaient rien à faire de leur fille. Esquissant un sourire qui devint vite amer elle se mit à la même hauteur que la demoiselle, continuant sa marche.

- Comme le reste de la vie. On a beau dire tout ce que l'on veut, on sait tous que rien n'est rose. Que ce monde est injuste, cruel, et que seul ceux qui se battent survives. Et ça dès l'enfance. Et parfois on baisse les bras, on abandonne et on perd la partie.

Son sourire reprenant une teinte enfantine, elle prit un peu d'avance avant de se retourner vers la demoiselle au regard d'éclair, plongeant ses yeux d'azur qui étaient étonnamment perçant, presque lumineux avec le peu de lumière filtrée ici bas.

- La vie est un jeu, sauf qu'ici, il n'y a qu'un seul Game Over permit. J'aime jouer et je déteste perdre. Et cette partie n'est pas prête de se terminer. Je ne supporterais pas qu'elle s'arrête si tôt. Je n'ai rien à faire en particulier, comme une vengeance. Je n'ai rien à gagner. Rien à perdre. Non, plus rien, mais je ne perdrais pas. Car le poids du destin est moins lourd que celui de la fatalité, Miyoshi. Et puis...

Elle se retourna, enlaçant ses deux mains dans son dos et dit sur un ton doux bien que ce qu'elle dit fut bel et bien des reproches ;

- Il n'y a que deux personnes qui abandonnent : Les lâches et les égoïstes.

Elle n'est pas dure. Pas méchante. Mais plus réaliste qu'elle le laisse paraître. Ses paroles sont une vérité qui est dure, dure à en crever et ça, Miyoshi avait du le comprendre, elle n'avait pas dit ça au hasard. Elle se retourna cependant vers elle, un sourire candide aux lèvres, car pour elle, ce qu'elle venait de prononcer était totalement normal, et elle s'approcha avant de lui faire un câlin, comme si tout était naturel.

- Je suis là pour toi, Miyoshi, même si on se connaît depuis moins d'une ou deux heures, je refuse que tu perdes à ce stupide jeu, et puis... Tu aurais trop à perdre, tu ne crois pas ? Comme un certain Bakura ~

Un sourire mesquin, pas moqueur, pas vilain, qui rendait à Eden son apparence de gamine et qui allait, espérons le, égayer un peu cette matinée.
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitimeMar 27 Nov - 20:34



Elle ne regardait plus derrière elle. Phrase qui marchait au sens propre, comme au figuré. Miyoshi préférait ne pas trop porter attention aux gestes d’Eden - qui avec les bruits de pas qui parvenaient à ses oreilles - devait s’être mise en marche pour la suivre. Mais elle souhaitait aussi ranger son passé dans un tiroir, juste le temps d’une journée. Comme si sa vie commençait aujourd’hui. Comme si l’avant n’existait pas.

Bien qu’en soit, elle avait prononcé une phrase qui contredisait totalement son mode de pensées. En effet, en posant la question sur son enfance, la décolorée proposait à la sienne de revenir au galop. Mais peu importait, ce qui était dit, était dit. Et s’il fallait en parler, elle n’avait pas grand-chose à cacher. Rien même. L’italienne ne se confiait jamais de son plein gré. Toutefois, lorsqu’on lui posait des questions, elle était toujours prête à répondre. Le sujet n’avait pas d’importance, du moment qu’elle pouvait au plus vite se débarrasser de la réponse.

La concernant, elle avait détesté une bonne partie de sa vie d’enfant. Vie qu’elle continuait un peu à haïr par moment, mais ce n’était pas le point clé du thème. Se considérant un peu sans parents, la belle avait préféré les laisser sortir de sa tête. Ca faisait bien longtemps qu’elle avait oublié leurs traits, leur voix, leurs gestes. Et finalement, ce n’était pas plus mal. Apprendre leur mort ne lui aurait même pas fait plus chaud que froid. Tout simplement parce qu’elle ne les avait jamais considéré comme des bons parents. Et puis, il y avait aussi son frère. Qu’elle avait aimé plus que sa propre vie. Qui l’avait trahi. Famille ne rimait pas avec bonheur. Ce pourquoi elle ne voulait pas d’enfant.

Ou alors, si c’était le cas. Elle allait se promettre de leur offrir une vie aussi belle que possible. Faire des enfants pour ne pas s’en occuper, pour leur pourrir la vie ? Ce n’était pas le but premier. Et même si elle préférait ne pas en faire. Son instinct protecteur était bel et bien présent.

Et il avait fallu quelques secondes pour que la pensionnaire comprenne que la petite brune s’était approchée un peu d’elle. Et parlait.

Le reste de la vie, hein ? Oui. C’était tout à faire ça. Pour son jeune âge, Eden résonnait avec une grande maturité. Et même si elle ne connaissait pas l’histoire de son enfance, Miyoshi savait une chose. Elle avait dû être assez marquante pour que la jeune demoiselle pense de cette façon. C’était un peu la théorie des psychologues. Une enfance douloureuse, absente ou tout autre synonyme amenait directement l’enfant à développer une maturité bien plus rapidement. La fin de sa première tirade lui avait fait esquisser un faible sourire. Car elle se sentait visée. A cause de sa tentative de suicide, il était tout à fait normal que la pensionnaire pense ainsi. Et après tout, ce n’était pas vraiment faux. Parce que oui. La japonaise avait voulu baisser les bras.

En la voyant s’avancer un peu, Miyoshi sorti l’une de ses mains de ses poches, avec son paquet de cigarette. Consumer une partie de sa vie, c’était une belle expression. Et c’était ce qui allait se passer. Du bout des lèvres, elle avait coincé le petit rouleau de tabac, avant de l’allumer. Le bout avait rougi faiblement, laissant alors une fumée grisâtre s’échapper de ce dernier. Et de la bouche de la décolorée. Qui écoutait attentivement sa camarade, sans jamais la quitter des yeux.

Et de plus en plus, la belle se trouvait fasciné du poids de ses mots. On avait l’impression qu’elle récitait un texte qu’on lui avait écrit. Qu’elle se contentait de lire, sans même comprendre l’étendue de ses phrases. Or, chaque mot qu’elle prononçait avait du sens. Autant dans la bouche d’Eden, que dans l’esprit de Miyoshi. Si elle n’avait pas été là ce matin, le Game Over de la décolorée se serait présenté. Et malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de sourire un peu, en expirant sa fumée du coin des lèvres. Parce qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre ici non plus. Et quand on s’approche du fond, quand on creuse encore plus loin que le seuil toléré. On ne fait pas attention à ce qui peut se trouver derrière nous. Juste au vide qu’on continue d’apercevoir devant.

Et dans ces cas-là. On se fiche de tout.

Néanmoins… La phrase qui avait su lui tirer un petit rire avait été la troisième. Car là, elle était bien dirigée contre elle. Et c’était fondé aussi. Miyoshi n’était pas lâche. Égoïste, peut-être. Solitaire, c’était certain. Et en étant seule, en détestant cette vie qu’on lui avait imposée de force. En étant obligée de dormir tous les soirs en sachant pertinemment que les heures de sommeils allaient se compter sur deux ou trois doigts. En étant continuellement assommée de cauchemars. On pouvait vite choisir.

Mais si c’était comme ça qu’Eden la voyait… Pourquoi pas. De son côté, elle se contentait de rester silencieuse, en fumant lentement sa cigarette. Jusqu’à… Ce qu’elle sente des petits bras s’entourer sur sa taille…

D’abord surprise, elle avait arrêté de marcher, en écarquillant un peu les yeux. Et puis. La belle avait doucement déposée sa main sur son dos. Pour lui rendre à moitié son étreinte. Bien qu’elle n’en faisait pas non plus des tonnes. Et même si le début de ses paroles avaient su la faire sourire tendrement. Le reste l’avait vite fait déchanter. Sans geste brusque, elle s’était dégagée des bras de la jeune fille, tout en se remettant à marcher.

« Tu parles. Ça fait trois mois qu’il s’est barré. S’il avait voulu prendre de mes nouvelles. Il l’aurait fait. Mais là, je ne crois pas avoir trop à perdre. »

Elle disait ça sous le coup de la colère, et de l’émotion. Car c’était lui la raison de son mal-être. Lui qui l’avait poussé à se rendre en forêt. Lui qui avait disparu de sa vie sans laisser de traces. Alors en terminant sa cigarette, en l’écrasant sur un arbre, et en la lançant n’importe où avec une petite pichenette. Elle s’était tournée vers Eden.

« Et puis d’abord. Pourquoi tu parles de lui ? »

La colère avait fait place à l’incrédulité. Comment pouvait-elle savoir tout ça ? Adossée au tronc d’un grand chêne, elle la fixait sans trop savoir quelle posture adopter. Car d’un côté, elle en voulait terriblement au jeune homme. Et d’un autre, elle se demandait si les bruits de couloirs mettaient si peu de temps à se faire savoir.
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MessageSujet: Re: « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan    « Tu vois ce miracle... C'est toi... » ; Eden L. MacLenan Icon_minitime

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