Quand il n'y a pas de cendrier et qu'on veut fûmer... [PV - Reï]

Age

Un après-midi froid et cailleux. Voilà ce qui attendais Meredy, dans sa journée de cours. Rien de plus motivant au monde...
La petite aux cheveux roses était dans la cour, assise sur un banc, emmitoufflée sous une doudoune noire, avec une capuche à fourrure, posée sur sa tête. Meredy remercia le ciel d'avoir donné l'idée aux créatures de ce manteau d'avoir mis cette fausse fourrure. Ca protégais ses oreilles, déjà rouges de froid. Il callait. Ca allait de soit. Et, le tout pour le tout, elle ne pouvait pas craquer de cigarette. Et oui, la récréation, il y a les surveillants qui veillent. Même s'il y a bien deux trois roublards qui ne se privent pas pour fumer devant les pions, Meredy, n'aime pas trop se faire voir. Donc, elle reste à se frigorifier les pieds, comme une conne.

Elle pourrait se lever et courir à fond, comme Bip Bip. Mais le froid, ça engourdit. Elle pourrait se faufiler discrètement dans les couloirs, et profiter de la chaleur gratuite que pourrait procurer un chauffage, à moitié pété. Mais bon, c'est toujours risqué... Et puis la porte est loin de son banc... Bordel, pourquoi elle a choisi le lieu le plus loin de tout ce qui peut lui procurer de la chaleur ?? Et puis, c'est complètement con de penser à ça. Elle ne tarderais pas à se reposer dans la salle où elle aurait court, et elle fera tout pour se foutre bien à côté d'un chauffage. Bonne idée. Le seul souci, c'est que Meredy avait oublié que ce n'était pas une salle, avec une place bien chaude qui l'attendait, mais un stade bien boueux, où il y a moins de chance qu'il y a un chauffage. Le cours de sport.

Et merde. C'est vrai. Meredy avait EPS, et non Français. Comme tous les Jeudi à 15h30. Féchié. Pinkie-girl n'avait rien contre le sport, elle adorait ça. C'était casiment la seule matière où elle excellait. Mais là, en plein hiver, ça va être dur pour apprécier la matière. Elle soupira. Comme toutes les saisons de neiges, la p'tite fumeuse n'avait pas envie d'aller en sport. Elle pouvait inventer une excuse. Oubli d'affaire, un mot dans le carnet. Simulation d'une maladie, l'infirmière est occupée, ou absente. Séchage...

Séchage. La meilleure idée au monde. C'était encore pire que l'oubli d'affaire, mais là au moins, Meredy pourra avoir un endroit chaud sans trop de contraintes. C'est décidé. Il fallait juste arriver à choisir une salle non occupée pendant au minimum deux heures. Car le prof, ce bel enfoiré, aimait beaucoup rallonger ses cours, si ses élèves étaient trop gelés ou pas attentifs. Sadique de première. Meredy se lève avec les plus grandes peines du monde. Elle rentre ses bras dans l'intérieur de son énorme doudoune, laissant ses manches se balancer au rythme de ses pas.

Elle s'avança du plus rapidement qu'elle pouvait en direction de la porte la plus proche, créant de petits nuages devant sa bouche. Elle sentit son haleine en traversant les minis moutons de vapeur, respirant une odeur de fraise et de fumée âcre de cigarette. Son dentifrice ne suffisait pas à couvrir une telle senteur. C'était horrible. Il faudrait vraiment qu'elle arrête de fûmer. Mais c'était comme une drogue, et rien ne pourra jamais l'empêcher de s'arrêter. Pas même son haleine de poney. Elle traversa la porte en regardant avec mépris le surveillant qui l'épiais. Sans prendre le temps d'expliquer son entrée, elle s'échappa de sa vision en prenant le couloir de droite.

Ce couloir, Meredy l'a très peu utilisé. Elle ne le connaît donc pas. Elle pris quelques directions au hasard, trouvant au hasard des personnes du Pensionnat qu'elle a intégré il y a peu. Ici, il fesait un peu plus chaud. Elle devait se situer pas loin de l'Administration. Le directeur avait toujours le droit au surchauffage. Mais ce n'était pas pour lui qu'elle était venu. Elle découvrir un escalier, menant au sous-sol. En mettant un pied sur la première marche, elle sentit la chaleur qu'il y avait plus bas. Parfait. Meredy tenta d'utiliser son pouvoir afin d'entendre si un être vivant était là-bas.

Pas une once de bruit. Le néant. Je parle bien du sous-sol. Si je m'attardais sur "l'extérieur", cela ferais globalement "Un bordel lattéral". Mais revenons. Meredy descendit le plus vite qu'elle pu les marches, et comme une conne, elle réussit à se vautrer par terre. Ses bras étant emprisonnés à l'intérieur de son manteau, elle paniqua un moment, cherchant à rentrer ses bras dans les manches. C'est bon. Il y a pas eu de mort. Elle réussit à se redresser, le visage rouge. La prochaine fois, tu enlèves ton manteau, guy. De toutes façon, tu n'en n'as plus l'utilité, il fesait très chaud, maintenant.

Très chaud. Oui. Meredy dézippa sa fermeture éclair. Elle prit sa doudoune sous son bras, et se diriga vers la source de lumière, qui se reflétait sur le mur en face d'elle. La lumière avait une forme carrée, prouvant qu'elle provenait d'une salle à porte. Elle s'y dirigea. Elle y découvra un paradis terrien. Le rêve de tout les gueulards, le rêve de toutes les gourmandes, de ceux qui souhaitent être rassasiés. Ceux qui veulent se chauffer.

La cuisine.

Age

Le grand bleu. Un vaste monde calme et paisible où elle peut se laisser bercer doucement sans se préoccupé d'hier d'aujourd'hui ou même de demain, occupé de créature multicolore, fascinante. Un autre monde, un monde protégé de son parallèle, des humains lui aillant fait tans de mal. Ce monde la berçant, la faisant se sentir comme dans un petit nuage isolé de bonheur. Elle divaguait dans ce si belle océan.

Puis soudain, une trace rouge. Plutôt une longue traîner rouge se formant. Sans y prêter trop attention sur le moment elle continua d'observer les créatures du fond sous marin. Mais c'est tout l'océan qui fut pris d'une couleur rouge. Prise de panique petit à petit, elle chercha a trouver la source de ceci. Elle se tourna et se retourna encore, emporter bizarrement petit à petit par le courant. Complètement paniquer elle se retrouva finalement nez à nez avec son frère lui souriant.

Quel joie de le revoir ! Elle voulu le prendre dans ses bras mais le courant l’emporta. Au loin se dessina une forme noir, se rapprochant petit à petit.. Un bateau ? Oui un bateau, se rapprochant de plus en plus. N'y prêtant plus attention, elle commença à nager vers son frère. Mais elle ne bougea pas! redoublant d'effort elle recommença, plus fort, tirant sur ses bras et ses jambes. Elle se rapprocha petit à petit de son frère.

Seulement, l'ombre aperçu plus tard c'était dangereusement rapprocher. Elle avait enfin réussi à prendre son grand frère dans les bras le serrant fort contre elle en fermant les yeux, quand elle les ré-ouvrit, elle aperçu une hélice... La peur l'envahi. Non, pas encore ! Elle tira de toute ses force son modèle mais trop tard, il se détacha d'elle et passa à travers l'hélice, le broyant. Effrois, malheurs, souffrance.. L'hélice lui passa à travers, ne lui faisant ..rien ? Le bateau laissa place à une vision d'horreur.. Le cadavre de son frère.

Reï se réveilla en sursaut, les mèches de cheveux collé sur son front, en sueur. Elle se recoucha doucement soufflant rapidement. Un cauchemars. Ce n'était qu'un cauchemars. Après quelques instant, elle se rappela où elle se trouvait. Pensionnat, don, nouvelle vie, cours ! Elle se leva en vitesse et couru dans la douche, se lavant de toute cette sueur. Elle venait d'arrivé dans se pensionnat ce matin. Etant fatigué de son voyage, son ancienne maison étant à plus de 3 heures de train du pensionnat, elle avait décidé d'aller se reposer un peu sous l'autorisation du directeur avant d'aller au club de cuisine, son premier cours. Bien que sans son autorisation, elle l'aurait fait quand même. Il était 15h25. Son cours était à 16h mais ne connaissant pas encore l'établissement, elle trouva judicieux d'y aller en avance.

Elle s'habilla d'un jean slim noir accompagné d'un corset bleu marine surmonté d'une veste longue blanche. Elle s'arma du plan donné par les administrateur et commença à s'avancer dans les long couloir de cette si grande école. En passant le pas de la porte, elle sentit un petit courant d'air glacial la traversant. Finalement elle était peut être mieux dans son lit ! Elle repéra vite fait les direction à prendre et se lança dans les couloirs. Elle arriva finalement devant une porte qui semblait être celle de la cuisine... Puis entra et se trouva nez à nez avec une classe bonder aillant cours, semble t'il, de mathématique. Devenant rouge pivoine, elle referma violemment la porte avant de grogné quelques peu. Elle traîna les pieds jusqu’à une autre porte et l'ouvrir doucement cette fois.

Cette fois ci, c'étais bien la cuisine. Une petite odeur sucré viens à son nez. Elle s’avança doucement, sans faire de bruit en observant tout les recoins de cette cuisine, ne s'approchant pas trop des robinets pour l'instant, aillant bêtement peur que le fluide se trouvant dedans se mette à s'agiter à son contact. Elle fouilla un peu partout, ouvrant les placards. Puis elle tomba soudain sur le placards où se trouvait tout les ingrédients utilisable pour faire de la pâtisserie. Cela lui donna l'eau à la bouche... Elle s'appreta à en goûter quelques un quand soudain elle entendit quelqu'un arriver. Par réflexe elle voulu se cacher mais trop tard, la personne entra.

Age

Il y avait toute la chaleur du monde dans cette cuisine. En plus, pour tout lot acheté, le deuxième est gratuit. La divine odeur de pâtisserie et de cuisine commentait à squatter dans ses narines. Le Pensionnat avait bonne réputation pour sa cantine, si on en croyait ce qui se préparait. Meredy restait au seuil, à dévorer des yeux tout ce qui s'offrait autour d'elle. Quelqu'un a dû passé il y a peu de temps, le gaz était allumé et quelques ingrédients étaient posés sur le plan de travail. Meredy pense a chipper deux-trois trucs, pour rassasier sa petite faim. Elle s'approcha en traînant sa doudoune, et pris une baguette de pain.

Le pain. Il n'y a rien de meilleur au monde, après les gâteaux apéritifs et les Kinder Bueno. Meredy s'installa avec son truc d'environ soixante centimètres, le dos contre un placard, juste en dessous des fourneaux. Y'a pas mieux pour se cramer les cheveux, mais Meredy étant petite, elle ne risquait rien. Elle sentit quand même le froid du carrelage qui traversait sa jupe beige. Franchement, elle n'était pas contre l'uniforme. Mais de là à foutre une jupe en hiver, c'est vraiment pédophile de la part du directeur. Quelle horreur.

Histoire de ne pas se geler littéralement le cul, Meredy mit sa doudoune sous ses jambes. C'était mieux, même si son manteau était encore un peu froid. Elle s'adossa à sa petite porte de placard, et se mis à manger à petits morceaux sa baguette. Elle aurait préféré être dans son lit qu'à s'assoir sur un truc froid, mais c'était toujours bon. Et au moins, pas d'emmerdes le soir avec les miettes.

Entre deux croquements de baguette un peu dure, Meredy entendit un souffle. Une respiration. De petits glissements. Il y a quelqu'un. Pinkie-Girl reposa sa baguette sur le sol. Et avec la plus grande discrètion, elle se mis sur deux pieds, les mains posées à terre, sur le bout des doigts. Elle s'avança vers la source du bruit, qui s'amplifia lorsqu'elle se cogna contre un placard. Maudit truc. Elle en vient à entendre ses pensées. Ce n'est pas clair. Mais l'affollement se fesait entendre. Meredy ne chercha plus à faire les grands ninjas. Elle se leva.

Elle vit une femme, sûrement de son âge, près d'un placard ouvert où s'y trouvait mille délices. Meredy se dit qu'elle était très con, car cette jeune fille aux cheveux bleus était bien visible depuis l'entrée. Uno Bakaaaaa...
Elle s'accouda sur le plan de travail le plus proche. Elle fixait intensément la jeune inconnue. C'est pas une alien. Le prétexte qu'elle est les cheveux bleus n'est pas une excuse. Tu les as bien roses.

« Qu'est-ce que tu fous ici ? »

Spoiler:

Age

La personne entra. Une femme qui avait surement son age. En quel année était elle ? Qui était elle ? Elle entra dans la cuisine ne la voyant visiblement pas. Elle prit un baguette de pain, s'assit sur son énorme doudoune et commença à la manger. Notre nageuse la regarda, amusé que celle ci n'ai pas fait attention à sa présence.

Mais bizarrement, cette fille au cheveux rose se leva d'un coup, puis s'accroupit un peu, s’avançant comme une personne se reprochant quelque chose..? Cependant, comment avait t'elle entendu Reï alors que celle si, aillant pour habitude de ne faire aucun bruit n'avait pas bougé? La jeune fille au cheveux rose s’approchant, elle décida de retourner contempler cette armoire dans lequel elle allait un peu plus tôt au part avant chiper quelque chose à se mettre sous la dent, faisant comme si elle n'avait pas aperçu la ninja en herbe.

Alors qu'elle avait jeter son dévolu sur une tablette de chocolat blanc, elle sentit un regard pesant dans son dos suivit d'une question l’interpellant.

- Qu'est-ce que tu fous ici ?

La personne la dévisageait littéralement. Reï se retourna lentement et plongea son regard dans celui de son interlocuteur. Elle soutenu son regard, ne lui répondant pas tout de suite. Puis elle se décida à lui répondre enfin avant de chiper sa fameuse tablette et d'aller s’asseoir en continuant de la regarder.

- Et toi donc ? J'ai un cours de prévu, moi.

Age

Elle la regarde. Elle la regarde en retour. Elle la reregarde. En retour, un regard. L'échange le plus mythique, à raconter dans l'histoire de la pâte à tartiner. Deux jeunes filles se regardent, ne sachant ni l'une ni l'autre qui elles sont. Sont-elles dans la même classe ? Meredy n'a pas d'échanges avec les autres. Elle tient à rester seule dans ce Pensionnat. C'est donc probable. Mais sa dernière phrase l'intrigue. A-t-elle bien entendue . Qu'elle avait un cours ? Si cette femme ce trouvait ici, il ne devait s'agir que d'un cours de cuisine. Donc, elle n'était pas de sa classe. Au moins, elle sait que ce n'est pas une surveillante un peu trop peureuse.

« J'ai rien à expliquer. Je fais encore ce que je veux. »

Elle voulait pas se montrer aggressive, mais le froid rend de mauvaise humeur. Meredy s'en fout pas mal de la présence de l'inconnue. Tant qu'elle la fait pas chier, rien n'arrivera. Elle cherche pas les emmerdes. Donc ne lui parle pas. Elle enlève son coude du plan de travail, pour glisser sa main dans sa poche. Elle en sortit des cigarettes sans paquets. C'est trop voyant. Pour les cacher, elle les enroule dans une serviette. C'est pas plus discret, mais elle peut faire passer ça pour un mouchoir un peu mal plié. Elle contourna la table au centre de la pièce, afin d'allumer sa cigarette grâce aux flammes du gaz allumé. Economie de briquet. C'est important. Elle n'avait jamais essayé le feu de gaz. Autant en profiter, ça varie les goûts.

Qu'est-ce qu'elle s'était déjà dis, il y a quelques minutes ? Qu'elle devait arrêter de fûmer ? Haha. Quelle bonne blague. Fail. Elle n'y arrivera jamais. Elle se retourne et s'adosse au mur le plus proche, une jambe levée contre celui-ci. Elle se remit à fixer la parfaite inconnue. Meredy se dit qu'elle ne connaissait ni son nom, ni son âge. Juste qu'elle participait aux cours de cuisine, comme elle. Mais elles n'étaient pas dans la même classe, sinon la jeune fille serait en train de se frigorifier les mollets dehors. En crachant la fumée de sa bouche, Meredy pense aux blaireaux qui participent justement à ce cours de sport. Ils sont ridicules. Enfin, ils font ce qu'ils veulent de leur vie, Méré, c'est pas son genre de faire beaucoup d'efforts, même si le sport est sa matière préférée.

« Hé, aufaite. »

Elle s'adressait à la fille, qui se situaient pas loin d'elle. Meredy s'emmerdait. Si il avait quelqu'un, autant tapper la discute.

« C'est quoi ton nom ? »

C'est le minimum. Au moins, si Meredy devrait lui parler, elle ne l'appellera pas "Truc", comme 80% des gens dans ce pensionnat. En l'observant, elle se demanda que pouvait être son pouvoir. Les cheveux bleus. Peut-être un rapport avec l'eau ? Mais ça ne veux rien dire. Si cette fille se posait la même question, elle ne trouverait jamais en se basant sur sa couleur de cheveux. Le rose et l'audition, y'a pas beaucoup de rapport. A part la couleur de l'oreille, mais c'est peu probable. Nouveau rond de fumée. Ca doit être marrant de jouer au "Dessiner c'est gagner" avec de la fumée de clope. Cette dernière commençait à faire la gueule. Il faudrait peut-être jeter les cendres, le gris qu'elle procurait lui fesait peur. Meredy chercha un endroit potable, un cendrier, pour faire l'action voulue. Mais rien en vue.

Merde.

Age

Celle ci répondit froidement à sa question." Je fais encore se que je veux." dit-elle. Très bien, mais c'est déja elle qui avait commencer dans cette voix là, faudrait savoir ! Reï l'ignora completement, mangeant tranquillement son chocolat. Les personnes comme cela, elle en avait l'habitude et ne trouva pas d’intérêt à lui répondre. Elle regarda un peu la pièce puis retomba dans ses songes encore. Qu'est ce qu'elle allait bien pouvoir faire dans se cours ? Si on leur apprenait à faire de la pâtisserie, elle serait enchantée ! Toutes sortes de pâtisserie ! Surtout celles suisse ou française. Rien que d'y penser elle en avait l'eau à la bouche. Des religieuse, des éclairs au chocolats... Ou bien même peut être des gâteaux ! De gros gâteaux qu'elle pourrait s'engouffrer toute seule dans son lit en regardant la pluie.

Mais il y avait un soucis... Ce don, ce fameux don allait il encore lui jouer des tours ? Dans la cuisine il faut être très propre non ? Donc il faut utilisé un minimum d'eau. Voici le problème. Elle n'avait pas peur de celui ci mais bon... Histoire de ne pas inonder la cuisine ou agresser un de ses camarades peu aimable.

Tandis qu'elle s'imaginait le malheur que serait de voir toute ses pâtisseries et bons petits plats sous 1 mètres d'eau, elle fit interpellé par l'ignoré lui demandant son nom. Elle l'ignora encore puis en soupirant doucement elle lui répond.

- Reï Umiko. Je peux te demander le tien où tu n'as rien à expliquer, encore ?

Aie, quel idiote elle faisait ! Lui répondre comme ça, ça ne se fait pas tellement. Mais bon, c'était plus fort qu'elle. Elle s'insulta intérieurement tandis que la jeune femme se déplaça lentement dans la pièce, cherchant quelque chose, une cigarette à la main. Elle cherchait un cendrier ? En cuisine ? Faisant un petit effort pour être un minimum aimable, elle alla farfouiller dans les placards jusqu’à trouver se qu'elle cherchait. Un petit récipient carré surement fait pour faire des tiramisu ou fondant au chocolat. Avant de retomber dans ses rêves de pâtisserie, elle posa le récipient sur le plan de travail et le fit glisser jusqu’à la fille.

-Tiens. Pas facile de trouver un cendrier en cuisine.

Age

Elle tapota par trois fois sa cigarette, afin de déposer les cendres de celle-ci, sur le récipient carré que la nommé "Reï" venait de lui donner. Elle avait bien l'air sympathique. Si elle demandait plus, peut-être qu'elle pourrait en tirer quelque chose à ses fins. Un petit sourire mesquin apparu sur les lèvres de Meredy. Elle savait être sympathique, marrante. Mais elle manipulais superbement bien. Mais l'heure n'était pas à ça. Tout ce qui la préocuppait, c'est de fûmer sa cigarette, en contemplant la cuisine. Meredy était des plus gueulardes. C'est étonnant qu'elle n'est pas touché à ce qui était exposé devant ses yeux.

La fille aux cheveux bleus avait répondu à sa question. Et lui avait donné un cendrier, sans que Pinkie-girl n'est rien demandé. Reï. Dans sa tête, ça se prononçait "Raie". Comme l'animal. Ou peut-être "Raille". Comme ceux qu'on expire lorsqu'on est saoûlé. Peut importe. Ce nom, elle allait pas le retenir. Déjà parce qu'il lui évoque le froid qu'elle a subit il a quelques minutes, et l'intrigue qu'elle a eu lorsqu'elle l'a entendue manger son chocolat. C'est pénible comme les gens peuvent faire comme bruit lorsqu'ils mangent quelque chose. C'est le même tarif pour les céréales. C'est à croire qu'il le font exprès.

« Tu as l'air tellement motivée à connaître mon nom... C'est touchant. »

Evidemment, Meredy se foutait de sa gueule. En réalité, elle ne voulait pas dire son prénom. Si elle fesait quelque chose qui déplaisait à Reï, et qu'elle prévenait les surveillants, ça allait mal se passer pour elle. Il n'y a pas deux Meredy dans ce pensionnat. Sinon, elle l'aurait déjà su. Elle envoya une longue traînée de fûmée en direction de la jeune femme, absorbée par son chocolat. Meredy n'aime pas spécialement ce truc. Elle préfère les Bueno. Les trucs au lait. Mais chacun ses goûts.

Un silence pesant était au rendez-vous, dans la cuisine. D'après sa "colocatrice de cuisine", le cours de celle-ci n'allait plus tarder. Il fallait trouver une cachette. Mais rien ne pressais, Meredy n'entendait rien qui pouvait signifier l'arrivée d'un cuisinier, ou d'un surveillant. Juste le son affreux des croquements que fesait Reï et le bordel intensif des autres élèves, plus haut. Pas de quoi s'inquiéter. Meredy trouva toute fois un lieu qui pouvait faire office de cachette. La chambre froide.

Elle ne craignait pas le froid. Elle s'en fichait. C'est quelque chose de psychologique, et si Meredy trouvait une occupation quelquonque, rien ne l'empêchait de se réfugier à l'intérieur. Voilà, c'est réglé. Elle n'a plus qu'à fûmer sa cigarette, presque finie, jusqu'à que quelque chose l'en empêche. Et quand on parle du loup...
Une légère sensation de soif vint squatter sa gorge. La fûmée de cigarette n'est pas très conseillée, quand on a soif... Elle la posa sur le récipiant qui fesait office de cendrier, et alla chercher les verres.

« Tu m'excuseras, je crève la soif. Tu veux de l'eau, toi aussi ? »

Sans attendre la réponse, Meredy prit deux verres et se diriga vers les lavabos, avant d'en ouvrir le robinet. Elle posa les deux récipiants au fond du lavabo, et attendit qu'ils se remplissent d'eau froide. C'est un peu con, au final. Meredy aurait pu prendre une bouteille. M'enfin, ce qui est fait est fait.
Mais quelque chose brisa le silence qu'elle pouvait entendre jusque-là. L'inter-cours était sûrement fini depuis longtemps, et un véritable troupeau se dirigeait vers le lieu où les deux jeunes femmes se trouvaient.

La classe. Le cours que Reï avait. Merde, ils venaient ! Ils étaient encore loin, mais rien n'aller tarder. Meredy ferma vite le robinet, et pris les deux verres, en fesant presque attention de n'en renverser aucune goutte. Elle se dirigea vers la chambre froide, prenant sous le coude sa baguette qu'elle avait laissé traîné sur le sol. Tant pis pour la cigarette. Elle en prendra une autre dans sa cachette. Elle se libéra une main en prenant les verres avec deux doigts. La difficulté était plutôt élevée, l'eau pesait son poids. Elle tourna la poignée, avant de se retourner et de dire :

« Si tu veux réellement me connaître, t'a qu'à me suivre ! »

Meredy ouvra la porte, et fut glacée instantanément. La froidure la mordait atrocement, elle en perdait sa force. Mais rien n'y fera. Elle restera ici pendant une heure, et s'en allera lorsqu'on lui ouvrira, prétendant que quelqu'un l'avait enfermé ici. Elle laissa la porte entrouverte, au cas où "l'autre" voudrait venir à sa rencontre. Mais c'était peu probable.

Te voilà seule, adossée à un sac frigorifié, à te tordre pour empêcher le froid de t'envahir...

Age

A sa question, Reï n'avait eu aucune réponse. Pour qui se prenait elle à lui parler ainsi ? Elle qui pour une fois faisait des efforts.Cette personne commençait sérieusement à l'énerver. Son regard, sa manière de se comporter avec elle. Reï lui avait- elle manqué de respect ? Fait quoi que se sois qui la dérange ? Non, je ne pense pas. Cette miss voulait juste se payer sa tête, s'amuser avec ses nerfs comme une gamine le ferai. Elle ne répondit rien, la fixant froidement. Miss je snob le monde souffla sa fumée dans sa direction, puis alla chercher un verre d'eau qu'elle remplit. Rien qu'a sa démarche, celle ci l'énervait. Reï s’avança vers elle, croisant ses bras, la regardant d'un regard méprisant.

- Motivée pour connaitre ton nom ? A vrai dire, j'en ai rien à faire. J'essayes juste d’être polie, pas comme certaine.

Reï avait à peine terminé sa phrase que son interlocutrice s'activa, semblant entendre des bruits venant de dehors la classe. Ethonnemant, miss snob l'invita à venir avec elle. Pourquoi ferait elle ça ? La fille partit. Reï resta là, ne voulant pas se compliqué la vie dés le premier jours avec une fille se croyant supérieur à tous. Limite si elle la suivait, se serait plus pour lui donner une bonne leçon.

Elle hésita, mais malgré le caractère de chien et la fumée de sa foutu cigarette, Reï la suivit.

Age

Spoiler:

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« Tiens, finalement, tu es venue ? »

La dénommée Reï avait finit par la rejoindre. Elle est arrivée il y a peu, avant avoir fermé la porte. Meredy était déjà couchée contre un sac congelé, contenant quelque chose de non identifié. Elle s'était accrochée à ses bras, et pliais ses jambes. Il fesait froid, c'est un fait, et elle n'arrivait pas à s'en débarasser.

Il faudrait peut-être qu'elle se bouge. Elle ne pensait pas qu'elle aurait tant de difficultés à rester ici. Finalement, Meredy aurait préféré aller en cours, même dehors il ne fesait pas si froid que ça. Une cigarette n'arrivera pas à la réchauffer sufisamment, et il faudrait peut-être qu'elle lâche le verre d'eau, commençant à geler étrangement. Meredy posa le verre, et soupira, provoquant un petit nuage blanc.

Elle tenta de se plonger dans ses pensées, en vain. La température la mordait de trop, c'était insupportable. Meredy, prends ton courage à deux mains. Tu vas devoir rester deux heures ici. Elle se leva, avec toutes les peines du monde. Après avoir titubé de quelques peu, elle regarda un instant la femme qui l'avait rejointe. Peut-être que parler avec elle suffirait à apaiser le froid qui la glaçait.

En agitant ses cheveux, Meredy commença à tatonner les murs, espérant trouver un quelquonque trou, pour sortir. En tappant un peu, ça pourrait peut-être servir d'issue. Petite, mais c'est toujours ça.
En tappotant partout, Meredy chercha à faire la conversation. Autant en faire, deux heures c'était plutôt long, surtout dans le froid.

« Meredy Tess. C'est comme ça que je m'appelle.

Peut-être qu'enfaite, Meredy aurait mieux fait de se taire. Reï, de son nom, s'en fiche pas mal de connaître son prénom, peut-être. Menfin. Au moins, ça fait de la discute. Elle arrêta de chercher la faille tant recherchée. C'est peine perdue. Une chambre froide, ce n'est que trop isolé. Si il avait un trou, alors il était impossible de le casser plus qu'il n'était. Notre fumeuse soupira, cherchant un autre loisir.