le petit oiseau va sortir ~

feat - nom prénom / série

• NOM → Atchika. • PRÉNOM → Midori. • AGE → 15 ans. • CIVILITÉ → À prendre. • SCOLARITÉ → 1ère année. • SEXUALITÉ → Bisexuelle (pref' fille). • GROUPE → Heart's Key. • POUVOIR → Élasticité.

ma poire belle Hélène

« salade de fruits jolie jolie jolie ♪ »

• Dans la vie, il y'a des jolies filles, qui se font belles tout les jours avec du maquillage, qui se lisses les cheveux, qui s'habillent de belles robes longues ou courtes.. Bref, qui sont très féminines. Puis il y'a les Midoris. Des filles qui ne coiffent jamais leurs cheveux, qui rote tout le temps, qui se gratte le bidon, qui se muscle en faisant des pompes sur deux bras. Bref, qui sont masculines.
Sauf que bien sûr, c'est une fille. Avec une légère poitrine peu voyante, et des formes là où il faut. En pyjama, on voit très bien que ses jambes sont fines, et ses hanches tracées avec une grande précision. Elle a de la chance, c'est une jolie fille. Pour ce qui est de la taille, elle mesure un petit mètre 60. Elle n'est pas très grande, mais étrangement ça lui va bien. Midori a une sale tête d'ange, avec de grosses joues, une toute petite bouche légèrement rosée. Ses yeux noisettes quand à eux expriment très souvent son humeur, ou en tout cas ils aident. Ils sont parfois cachés derrière sa mèche de cheveux. Coupe au bol d'ailleurs, à la Justin Bibier si certain préfère. En tout les cas, Midori a les cheveux fins et lisses, facilement modelable et ne cherchant jamais à se barrer dans un coin ou à faire leurs rebelles. Là-dessus, elle a décidément de la chance. Et pour ne pas oublier le tout, elle n'a aucun bouton. Rien. C'est une fille belle de nature, si on peut dire ça. Le seul problème c'est qu'elle ne cherche jamais à se mettre en valeur : un vrai garçon-manqué, elle ne se maquille jamais -mais alors jamais- elle fuit le plus possible les fonds de teints et tout ces trucs-là. C'est à peine si elle saurait faire la différence entre du gloss et du verni à ongle. Pourtant, sans effort elle arrive à être acceptable. Et puis, qui peut résister à sa mignonne petite bouille d'hamster ? Moquez vous, mais elle ressemble à un rongeur. La couleur châtain de ses cheveux, ses grands yeux, ses grimaces, et puis.. Elle mord parfois. Midori a de la force dans les dents, autant ne pas l'emmerder. Et de la force partout ailleurs aussi. Dans les bras très certainement : elle donne de sales coups parfois, et il n'est pas rare de la voir se tenir à l'envers sur une seule main, l'autre derrière le dos. Juste de l'exercice.
Midori est une vrai sportive. Le seule problème c'est qu'elle est feignante. Elle ne fiche rien de ses journées. Et pourtant, elle ne grossit pas.. Flexible, elle est très agile. Mais cela est dût à ses nombreuses heures d'entrainement. Il lui est aisé pour elle de faire un salto avant, comme ça, pour le fun. On dirait parfois qu'elle vol. Et le plus cool dans tout ça, c'est que son pouvoir lui permet de ne jamais se blesser. Une sorte d'immortalité ? Bon bien sûr, un sale coup qu'elle n'aurait pas prévu, et elle se blesse. Midori tien les blessures que quand elle met à se moment là son corps en caoutchouc. Toute sa peau devient douce, molle, et flexible. À ce moment là, elle peut faire tout ce qu'elle veut. Un gros avantage quand on fait de la danse hip-hop et moderne.
Niveau vestimentaire, quand ce n'est pas l'uniforme scolaire obligatoire, en comptant surtout celui d'Aomori, Midori porte des tenues très simples tels que des baggies le plus souvent, qui lui font montrer son joli caleçon. Car elle a horreur des culottes, donc seulement des caleçons-, marchant obligatoirement dessus, et un T-shirt souvent sans manches qui lui met aux grands jours ses petits bras musclés. Oui, elle a des bras de mecs, mais elle s'en fiche -enfin après c'est pas non plus des bras de warriors hein-. On dirait qu'elle n'a jamais froid. Peut-être qu'elle fait des efforts parfois, avec un sweat enfilé par dessus le T-shirt léger. Mais c'est tout. Elle a une sainte horreur d'être serré dans un manteau ou une écharpe. Il faut toujours qu'elle est de l'air libre. Ses couleurs le plus souvent portés sont : le blanc, vert, et le jaune. Midori est une fille très colorée, bougeant tout le temps, et souriant sans arrêt. Un vrai petit soleil. ♥

mylife.com

« ôtons nos masques le temps d'un instant »

• Une sale branleuse. Voilà ce qu'est Midori. Elle peut être gentille, adorable, drôle, comme blasée, énervée et feignante. Tout dépend de la situation dans la quelle elle se trouve -et surtout si elle a bien dormis la veille- dans tout les cas, on ne peut pas dire que Midori est une fille plutôt.. normale. Quand tout va bien, que la vie est rose, elle le fait savoir par des cries de joies à tout vent, levant ses bras au ciel et criant à la joie. Tandis que quand tout va mal, elle se retourne vers vous en grinçant des dents et lâche parfois quelques injures. C'est juste que c'est une fille un peu trop expressive. Il faut qu'elle se lâche, et quand on lui dit d'arrêter, ou qu'on l'engueule, ou même parfois quand on lui répond sèchement, elle s'arrête de sourire et.. fait la gueule. Ou alors elle pleure, en faisait semblant de gémir comme un gamin, se couchant à même le sol en le frappant avec les pieds et les mains. Une vrai gamine on peut dire, c'est vrai, mais aussi une très mauvaise comédienne. Elle ne sait encore moins mentir. Midori pourrait très bien être quelqu'un de juste, franche, à l'écoute et franchement généreuse. Seulement voilà, elle n'aime pas ne pas avoir ce qu'elle veut, perdre de l'argent ou tout bêtement perdre à un jeu. Elle veut tout savoir, tout réussir. Mais n'allez pas croire qu'elle s'arrête sur ce qu'elle sait déjà. Midori est une petite curieuse qui a soif d'apprendre, et qui peut très facile être à l'écoute des autres.. mais ça seulement quand ce que l'autre lui raconte l'intéresse. Pas d'inquiétude, elle aime beaucoup de choses.
Ce qui doit se savoir avec elle, c'est qu'elle aime les défis. Peu importe ce que c'est, elle le fera. C'est qu'elle tient à sa fierté, mais elle n'hésitera pas à la mettre en jeu en faisant n'importe quoi. La vie mérite d'être vécue comme on dit. On pourrait penser qu'elle n'a peur de rien, mais c'est faux. Elle a peur de beaucoup de choses, souvent des trucs complétement stupides. En fait, c'est plus une sorte de méfiance. Elle est curieuse, mais elle regardera toujours un chat en fronçant les sourcils et en plissant les yeux, l'air de se demander s'il est dangereux. Bah, elle a peur des chats et des chiens. Des grenouilles aussi. Des rongeurs, elle a horreur qu'on lui dise que c'est un hamster. Sinon, elle s'éclate à vous balancer une araignée morte sur la figure. Oui, cette fille est une chieuse pas logique du tout. Enfin, elle fera toujours tout pour vous énerver, à commencer par vous envoyer chier quand vous semblez heureux -même si c'est rare, elle ne peut pas s'empêcher d'être heureuse quand quelqu'un sourit, oui c'est bête- ou à vous chatouiller, ou à vous poker, ou à vous.. bah vous faire chier tout simplement. Et inutile de la poursuivre, cette fille courre vite.
Les nombreux défauts qu'on pourrait lui donner sont qu'elle veut toujours avoir le dernier mot, elle n'aime pas se faire rabaisser par les autres. Elle agit comme une gamine, ou alors comme un vrai garçon-manquée : elle n'est pas du tout féminine, elle adore le sport, mater les magazines pornos, ou faire des trucs de mecs. Vous savez, comme cracher par terre, s'habiller n'importe quoi, parler de choses et d'autres, rigoler de choses complétement connes, se gratter là où il faut. Et puis, tout ces gestes très masculins, ces jolis coup de poings dans le ventre ou ces coups de pieds discret sur les fesses des gens. Sinon, elle déteste ne rien faire. Malheureusement, c'est une fille qui s'ennuie très rapidement quand elle est seule ou en cours. Il faut qu'elle embête son voisin, ou alors elle devient cinglé -ou avec un peu de chance, elle s'endort- Midori ne travaille pas. Elle ne fait rien, et ne cherche même pas à poser. Tout ce qu'elle veut, c'est se sentir libre et pouvoir passer sa vie à danser. Résultat: elle envoi chier ses profs, a des notes catastrophiques, et a déjà redoublée deux fois. Pourtant, elle peut être intelligente. Seulement, elle manque encore un peu de maturité pour comprendre ça. Et le pire, c'est qu'elle a le don d'entrainer les autres dans sa connerie. Elle aime que les choses changent et qu'elle soient comme elle le veut. C'est une fille qui s'attaque.. à ses propres principes. Si ça ça doit être comme ça, alors ça le sera. Y'a aucune fatalité. Est-ce que ce raisonnement est bon? Hum. A voir.
Mais n'allez pas croire que Midori est une fille totalement tarée, chiante et pas du tout logique. D'accord ça lui arrive de vous lancer des «J'aime pas le chocolat» puis deux minutes plus tards «J'aime le chocolat», mais elle peut aussi avoir de grandes qualités. Elle est fidèle à ses amis. Comme beaucoup d'entre vous je pense, mais elle c'est bien plus que ça. Elle s'attache aux autres d'une telle force, que même quelqu'un qu'elle n'aura vu qu'une journée, elle dira après que c'est quelqu'un de fabuleux. Midori, c'est celle qui remarque la première quand quelqu'un est absent, et qui ira pleurer rien pour ça. Elle est capable de chialer devant tout le monde en criant votre nom car vous n'êtes pas là, si c'est vrai. Et puis, elle viendra toujours vous voir quand ça ne va pas, ou vous achètera un petit quelque chose. Elle veut faire plaisir. Mais ça, c'est si en échange vous la vénéré, la complimenté, ou la remboursé. N'allez pas croire qu'elle fait tout ça gratuitement. Au fond, c'est une vrai manipulatrice. Mais elle ne cherchera jamais à être méchante. Mido, bien qu'elle s'emporte facilement et soit rancunière, verra toujours quelqu'un comme une personne adorable et dans le fond gentille. Même le plus mauvais des garçons, elle ira lui parler. Avant de lui en coller une car il lui aura parlé méchamment. Hé, y'a des limites quand même. Elle va pas non plus le remercier parce qu'il la traitait ! Non mais.
Oui, Midori ne se laisse pas marcher sur les pieds. C'est une fille forte, avec un sacré caractère. Elle n'est pas du tout timide, ou alors elle peut se montrer froide quand elle ne connait pas la personne. Mais ça, c'est généralement quand elle est de mauvaise humeur. Non, en général devant ses amis ou ses proches, c'est quelqu'un avec un optimiste époustouflante, et une chaleureusité immense. On se sent tout de suite bien en sa compagnie, car avec elle, on a l’impression de se sentir exister. Elle vous appelle, vous parle, tente de vous faire rire. Bref, quand vous êtes seul dans votre coin, elle vient vous voir et vous lâche l'une de ses dernières blagues. Midori, elle a une sacrée réputation : en plus d'une rumeur comme quoi elle serait lesbienne, elle est aussi connue pour être celle qui parle avec tout le monde et qui connait tout de monde. Vous ne l'avez jamais vu, mais elle elle sait qui vous êtes. Et oui, elle est vraiment très logique, comme je vous l'ai déjà dit.

PÈRE CASTOR ♪

« il est temps d'arrêter le temps »

« Midori, euh. Tu sais, tu n'es pas totalement guérie de tes blessures..
Et puis, c'est pas n'importe quoi ce concours tu sais. c'est des pros, et toi tu es.. »

« Ferme là frangin.
Je suis pas venue ici pour me dévergonder parce que mon paternel m'a eu à la mauvaise hier, ok? »

Midori se craqua la mâchoire. Sa lèvre n'était pas encore totalement cicatrisé, mais elle avait tout de même eut le courage de lui répondre. Elle n'allait tout de même pas abandonner au beau milieu de sa course parce qu'elle s'est cassée une côte -et aussi peut-être autre chose- Mais peu lui importait, elle était là maintenant. Son frangin l'avait coursé tout le long de la route, ses deux soeurs derrière qui n'arrivait pas à suivre. Ses sœurs à elle aussi, mais pas vraiment. Elles n'avaient pas le même père, et donc pas la même affection que Midori aurait voulu recevoir de lui. Mais ça, elle s'en fichait, comme d'habitude. Elle s'était faite à l'évidence que malgré ses efforts, pour lui elle n'était rien d'autre que la petite protégée de sa femme. La fille qui aimait les filles. Celle qui osait s'imposer face à lui et lui dire qu'il avait tort de choisir à la place des autres. Son grand-frère voulait voyager, devenir archéologue. Son père en a fait un pauvre vendeur de beignet.
Ils étaient là à présent, derrière une foule incroyable de monde, tous assis sur des estrades, celle-ci assemblés au beau milieu d'une place exprès pour l'occasion. Une occasion très spéciale puisque Midori va avoir affaire à de grands danseurs de hip-hop. Le genre de personnes qui te détruisent en quelques secondes parce qu'elles auront fait beaucoup mieux que toi. Mais Midori n'avait pas peur et passa à côté d'un pauvre challenger se grattant frénétiquement l'épaule car il venait de se faire laminer. Elle lui ébouriffa alors les cheveux en lui souriant, et celui-ci la regarda en louchant. Il n'avait pas l'air en grande forme puisqu'il lui en colla une et s'en alla. Peu importe. Elle y est habitué de toute façon. Peu importe les coups qu'on lui donnera, ça ne lui fera plus jamais rien. Plus maintenant.

« Grand frère ! »

Celui-ci tenait par la main ses deux petites sœurs et regarda sa troisième un long moment. Elle lui fit juste un simple clin d’œil, aussi rapide pour passer inaperçu, mais assez complice pour que son frère comprenne. Il lui souria. Lui, c'était le père qu'elle aura toujours rêvé d'avoir. Elle l'a toujours aimé. Et le voir là, s'asseoir sur les estrades et la regarder faire, ça la remplissait d'une immense joie, inexplicable. Son cœur battait vite, mais elle arriva face à l'autre concourant, le sourire aux lèvres.
Que faisait sa mère en ce moment même ? Est-ce qu'elle était au bureau, à travailler tard comme tous les soirs? Et celui qui lui servait de père? Est-ce qu'il était parti les retrouver après les avoir tous vu s'en aller de la maison en courant? .. Oui. Partir. Elle s'était enfuit de la maison, comme toutes les autres fois ...

...

« AIE. »
« Tu vois ! Je te l'avais dis ! »

Midori se retourna vers son amie, qui était adossé à un petit muret à côté d'elle. Celle-ci cracha son chewing-gum et s'approcha d'elle pour lui attraper le bras et la redresser. Elle fit rapidement quelques pas de danse, très rapides, sans même laisser le temps à quelqu'un ne connaissant qu'à moitié le hip-hop de comprendre ce qu'elle faisait. Elle sautait, elle trottinait, elle volait. Et Midori la regardait émerveillée. Une fois son pas de danse terminée, elle se jeta sur le bitume. On aurait pu penser qu'elle allait se ramasser, mais non, elle s'accrocha à l'aide de ses mains et commença à planer, comme si ses jambes devaient se refuser de toucher le sol. Et elle tourna, elle tourna, jusqu'à en faire perdre la tête à la jeune fille.

« Et voilà. C'est pas bien compliqué putain ! Prend ton temps, et après lance toi. Tu y vas direct sans prendre d'élan ! T'es pas habitué à ça, y'a que les pros pour démarrer si vite ! Toi tu te casses direct le bras s'tu fais ça. »
« Ouais. Bon. Ça va, j'suis allé vite. Et alors? M'en fiche de me casser quelque chose. »
« Euh, ouais, pour danser après j'te dis pas. »

Midori, elle, elle s'en fichait. C'était pas un violet coup de pied dans le ventre qui allait la faire recracher tous ses poumons. Ni même des brûlures sur les bras l'empêchant de se tenir dessus. Plus calmement cette fois, elle reprit les mêmes pas de danse que son amie venait de lui faire. Mais comme d'habitude, elle se rata au moment de passer au sol, se cassant à nouveau le poignet. Mais, au lieu de s'arrêter, elle repartit sur la même pose et recommença.

« Arrête Atchika. C'est bon. Arrête toi. »

Mais elle continua, et d'un rapide geste, elle se tenu sur une main seule main et s'élança en l'air pour ne tenir que sur celle-ci, et seulement elle. Midori sentie tout son poids dessus, mais préféra penser à cette douleur que lui avait donné son père dans ses jambes la veille, avec ses sales coups de pied. Et ses jambes, toute seules, restèrent en l'air pendant un long moment. Son autre bras se croisa derrière son dos.
Elle s'amusait. Elle était contente.

« M-Mais.. Comment tu ? .. Wow ! »

Puis, Midori s'arrêta et se releva calmement, tournant son poignet qui lui faisait assez mal. Elle regarda son amie qui semblait plutôt épatée. Elle lui sourie gaiement, puis, elle l'embrassa.

...

Il pleuvait des cordes. Mademoiselle avait encore trop traînassée, comme à son habitude. Mais elle ne s'attendait pas cette fois-ci que l'heure était passé si vite. Elle s'était entrainé très dur pendant toute la journée et ses bras lui faisait encore mal, ne pouvant pas se permettre de les relever comme ça, sans se faire mal. Et ses jambes, ce n'était pas mieux non plus. Mais elle, elle s'en fichait. Pour le moment elle devait se dépêcher de rentrer avant qu'il ne rentre avant elle. Son frère devait encore travailler, mais il n'allait pas tarder non plus à rentrer. Avec un peu de chance sa mère serait là aussi. Dans ce cas elle sera tranquille ce soir-là aussi. Enfin.. ça, c'était à voir.
Midori s'approcha de la porte, la lumière éclairait la mince fenêtre à côté. La jeune fille ne put s'empêcher de sourire en imaginant sa mère lui ouvrir et la laisser se jeter dans ses bras. Mais elle pouvait rêver. Elle s'arrêta sur la clenche de la porte, un bruit sourd ce fit entendre. Des cris? On criait, et c'était son père. Midori s'approcha alors de la fenêtre pour mieux voir ce qu'il se passait, et c'est alors que son père apparut face à elle. Il la regardait à travers la vitre, les joues rouges, et les yeux écarquillait. Satan.
Midori ne put s'empêcher de trembler, de tout son long. Elle se mit à souffler des petits mots, à peine audible. Elle s'adressait au ciel pour la sauver de ce malheur. Vite, son frère. La boulangerie n'est pas si loin. Avec un peu de chance... Trop tard. Elle mit trop de temps pour réagir, et s'arrêta machinalement en voyant son père arriver vers elle en courant. La peur lui avait fait arrêter ses jambes et elle lâcha prise au moment où il lui attrapa le bras, la serrant fort. Tellement fort qu'elle en eut le souffle coupé. Son père la tira jusqu'au seuil de la porte, comme ça, ses jambes trainant sur le béton et son pantalon se déchirant. Elle pleurait, elle voulait crier mais à peine ouvrit-elle la bouche que son père lui donna une belle gifle qui la fit cogner contre le mur de l'escalier. Là haut ils seraient tranquilles. Oui, là haut personne n'entendra rien.

...

« Alors ? On a peur ma chérie ? »

Midori releva la tête. Elle s'était perdue dans ses pensées. Et cette voix masculine lui rappelant celle de son père la réveilla d'un seul coup. Tout était marqué au ralentit autour d'elle à présent, et Midori put sentir sa respiration haletante et son coeur battant très lentement. Elle fixa un long moment le garçon face à elle avec beaucoup de mépris. Il se croyait le plus fort ? Oh, surement qu'il l'était. Mais Midori ne put s'empêcher de le pousser en le frappant à la poitrine. Il lâcha très vite son sourire et fronça les sourcils en se collant très vite à elle. Il devait baisser la tête pour pouvoir coller son front à celui de la jeune fille. Ça ne rigolait plus.
Il commença en premier, donnant une petit interprétation des plus.. grotesques? Ses pas n'avaient aucune émotion et il cherchait juste à aller vite. Trop vite .. Mais cela n'empêcha pas Mido de reculer et de faire exactement la même chose que lui. Il la regarda en silence puis se mit sur ses deux bras et s'éclatant à s'avancer vers elle. Elle fit de même mais.. se rata. Son poignet droit se tordit, et contrairement à ce qu'elle aurait pu penser, elle n'eut pas mal. Non, son poignet semblait tout flasque. Rien. Mais son bras lâcha tout de même et elle se retrouva sur ses coudes. Peu importe. Oui, elle s'en fichait. Elle continuerai quand même. Pour l'amour de dieux, elle allait réussir... ... Et d'un rapide geste, elle glissa sur son coude, jusqu'à tourner sur son épaule, puis se redresser et continuer de tourner. Tourner, tourner. Jusqu'à en perdre la tête et se relever avec un mal de crane immense. Mais elle souriait quand même, fixant un long moment le garçon qui ne comprenait pas comment elle avait fait ça.

« C'est magique. T'as vu. »

Puis, elle tomba en arrière et se rattrapa sur ses deux bras, pour s'élancer de nouveau, sans s'arrêter une seule fois. Pas une seule fois. Elle imaginait que son père était là, elle qu'elle l'esquivait, lui donnait des coups. Et cette douleur aux bras et aux jambes disparurent. Elle arrivait à se tordre n'importe comment sans ressentir la moindre douleur. Juste l'impression que ses bras n'étaient plus que du caoutchouc. Puis, elle finit par perdre fatigue, et se craqua une dernière fois le bras en faisant un faux mouvement. De toute façon, ce n'était plus que des gesticulations sans importance. Elle ne savait même pas quand est-ce qu'elle s'est évanouie.. mais de toute façon, elle s'en fichait.

...

« C'est ton père qui t'a fais tout ça ? »

Son "amie" la serrait dans ses bras, observant un long instant les coups qui se trouvaient tout le long du dos de Midori. Elle s'était encore amusée à lui relever le T-shirt pour y déposer son opulente poitrine qui la fâche tant. Comment une fille peut en avoir des aussi gros seins? C'est vexant. Mais de toute façon, Mido n'avait pas l'intention de trop discuter. À peine s'était-elle ramenée chez son amie que celle-ci s'était jetée sur elle. Ça aussi, c'était très oppressant.
Un long étirement et sa petite-amie s'éclatait à lui tirer les joues, jusqu'à plus d'un mètre. Et à tout relâcher pour lui faire mal. Mais ça, Mido ne sentait rien. Au bout d'un moment, cela l'emmerda même plus qu'autre chose et elle l'arrêta tout de suite en lui prenant le poignet violemment.

« Je te quitte. »
« Pardon? »
« C'est fini. On va être obligé d'arrêter de se voir. »
« ... Hein? »

Midori soupira longuement. La voilà qui se mettait à rentrer dans une colère noire et la martyriser. En fait, elle ne cherchait même pas à l'écouter lui dire d'arrêter, elle commença plutôt à lui embrasser le cou et à rentrer ses mains dans son T-shirt. Tout pour qu'elle ne résiste plus et se laisse faire. Son père allait encore remarquer les suçons et allez la tuer. Son père? .. Elle ne le verrait plus jamais de sa vie. Tout sera réglé, mais ça, il faut encore qu'elle puisse l'annoncer à son amie, qui n'arrête toujours pas. Vlan, allez un bout coup dans les dents, tu l'auras mérité. Mido ne jouait plus à présent. Elle remit correctement son T-shirt et fixa longuement la jeune fille magnifique qui se trouvait face à elle. Putain, elle a 14 ans et elle 18 ans. Et ce sont des filles. Il y'a de quoi vraiment rendre tarés les parents. Mais bon, c'est pas ça qu'elle voulait dire. Alors, reprenant son souffle, elle se lança. En ne souriant plus.
Ça, ce ne fut qu'à partir du moment où elle sortie de la chambre. Elle sauta de joie, salua pour la dernière fois les parents de son amie, enfila ses chaussures et oublia sur le moment son manteau. Elle allait partir en fin de semaine, elle se cassait d'ici. Loin, très loin. À Aomori que ça s'appelait. Et peu lui importait les autres, elle était heureuse, criant au beau milieu de la rue comme une folle, et rejoignant sa maison.

...

Son père la fixait en silence. Elle faisait pareil. Il lui tendit alors une lettre qui lui était adressé, déjà ouverte par ses soins, avec son nom marqué dessus et un petit bout de cire rouge collé avec les lettres "Pensionnat Aomori". Midori pensait que c'était une plaisanterie, qu'il l'avait inscrite dans une école loin d'eux, pour qu'elle puisse enfin disparaitre de leur vie. On aurait put penser qu'elle se mettrait à genoux et pleurerait en le priant de ne pas l'emmener si loin de sa famille, mais au lieu de ça elle fit un léger sourire une fois le dos tourné à son père, la lettre entre ses mains. Elle monta rapidement les escaliers et commença à lire. Son père en bas se mettait à crier sur sa mère, et Midori mit alors un temps fou avant de réussir à lire toute la lettre. Les larmes lui montaient aux yeux et quelques petites gouttes tombaient sur le papier froissé. Elle était invité à rejoindre une école de jeunes aux pouvoirs surnaturels. Le sien était entre autre d'être élastique, et de pouvoir tendre loin ses bras, rendant sa peau toute molasque parfois. Elle savait que ce n'était pas très normal, mais de là à se retrouver invité dans une école spécialisée pour ça. Des gens.. avec des pouvoirs surnaturels. Elle n'en croyait pas ses yeux, et elle s'imaginait déjà se battre contre un homme crachant du feu, ou esquiver une fille courant très vite. Et bien, pourquoi pas ?
Descendant les marches de l'escalier, sa mère se retrouva bien vite en sanglots, son fils la prenant dans ses bras. Son père la regardait en fronçant les sourcils, et il ne pouvait se permettre de la toucher. Pas maintenant, pas devant sa femme et son fils. Midori se mit à le regarder en souriant gaiement, elle commença même à rire et lui montra la lettre.

« Je m'en vais enfin d'ici.
Loin de toi. »
« Sale monstre... »
« Je t'emmerde sale porc. »

Il attrapa une chaise et la cassa violemment au sol. Midori se mit à rire et lui donna un violent coup de poings de là où elle était, c'est-à-dire en élargissant son bras, et parti vite en courant, loin de chez elle. Il ne lui restait plus qu'à annoncer la nouvelle à tout le monde. Sa mère souriait, prenant dans ses bras son petit garçon. Midori allait enfin être libre.

...

Midori Atchika, 14 ans. Né en avril, 1ère année à Aomori. Arrivée le 2 février. Redoublement prévu à l'avance.
Maîtrise l'élasticité, soit son corps entier. Club, danse.
Vous pouvez la voir souriante, pleine de vie, se baladant tranquillement dans tout le pensionnat. Elle connait tout le monde, et même vous, sans que vous vous la connaissiez. Parfois, elle se bagarre. Parfois, elle fout la merde. Mais elle est bien ici, et c'est surement le plus important.

SO AWESOME

« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »

ÉLASTICITÉ - Bubble gum ♫
Avec un tel pouvoir, comment on ne peux pas penser à s'amuser? En tout les cas, Midori n'a jamais cherché à des fins dévastatrices. Juste pour rattraper quelqu'un qui essaye de courir, ou le frapper de loin sans avoir recourt au corps à corps. Et puis, quoi de mieux que de s'éclater avec une peau qui s'étend à plusieurs mètres ou s'étirer jusqu'à avoir la tête en arrière et touchant aisément le sol, la nuque posée. Imaginez donc ce que ça doit être au lit. Rho ! Elle est jeune ! Et puis, c'est comme si elle savait utiliser son pouvoir avec professionnalisme. Il y'a certaines choses qu'elle ne maîtrise pas, parfois son bras peut ne plus lui répondre, et tomber carrément au sol. Des fois c'est ses jambes, et elle peut rester des heures comme ça. Hé oui, quand ça bug, ça peut être très gênant et très long pour qu'elle puisse tout remettre correctement. Mais après, y'a rien de mieux pour se protéger des vilains coups. Le problème, c'est pour ses vêtements : elle ne peut pas agrandir ses jambes sans agrandir son pantalon, pareil pour le reste. Autant qu'elle reste à poil en fait..
Midori ne peut pas vivre sans son élasticité extraordinaire. Elle l'utilise tout les jours, et la danse est un bon moyen de s'entraîner -en plus de faire de l’exercice- et de maîtriser son pouvoir sans faire de grands efforts. Elle fait ça pour s'éclater enfin de compte.

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO → Lola. • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS → Je veux Skyrim. • PARRAINÉ ? → LOL. Hyuga. Bien sûr 8D .. • DOUBLE COMPTE ? → Hyuga Akamatsu. • CODE ? → Exact, Haine confirme • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE → J'AI GAGNE ?!! D8