le petit oiseau va sortir ~ Ça se mange, ces bêtes-là ?

feat - Judal – Magi The Labyrinth of Magic

• Archist • Adriel Neoh • 15 ans • Single ~ • 2e année • Bisexuel • Jokers • Immortalité

Quit staring at me ! You wanker !

« Comment ça j’ai une sale tête ? »

Adriel est facilement repérable. Autant dire qu’il ne peux pas se cacher bien longtemps dans un groupe de personnes. En même temps, quand on a la même tresse que Jasmine dans Aladin, faut un peu s’y attendre. Ses cheveux, c’est quelque chose. Ladite tresse descend un peu plus bas que son bassin, donc pas de risques de marcher dessus. Pourquoi sont-ils comme ça ? Simplement par flemme d’aller chez le coiffeur, au début. Puis, à force, il s’y est fait et a refusé de les couper. Jusqu’à ce que ça touche le sol et devienne plutôt embarrassant compte tenu du nombre de fois par jour que quelqu’un trouvait le moyen de marcher dessus. Les queues de cheval et chignons ne lui plaisant pas des masses, ça a fini en tresse. Ce qui raccourcit considérablement leur longueur réelle. Adriel ne les défait pas très souvent, juste pour démêler un peu ce bazar. Il a toujours quelques mèches autour du visage qui n’en font qu’à leur tête mais elles ne sont pas trop pénibles. Il est métisse, quoique dans les tons les plus pâles.

Au niveau de sa face, c’est assez banal. Comme toute personne normalement constituée : deux yeux, un nez, une bouche, des sourcils et tout ~ En tout cas, globalement c’est sans réel intérêt. Après, quand on passe à la couleur ça devient un peu moins habituel. Cette chose a les yeux couleur écarlate, qui varient parfois vers un espèce de mauve . Ils brillent de malice en quasiment permanence. Parce qu’il n’est jamais vraiment inquiété, étant donné qu’il a l’éternité pour rattraper les erreurs. Quitte à devenir une vilaine chose, de aveugle à découpé en morceaux. Évidemment, si le cœur et / ou les poumons sont massacrés, il ne sait pas trop, mais bon. Adriel ne trouverait pas le moyen de se faire un truc aussi grave. Ça lui fait peur, de toutes manières. Il a souvent le sourire, que ce soit de manière moqueuse ou simplement sympathique. On le voit rarement avoir une autre expression que la joie sur son visage. Parce qu’il ne considère pas avoir la moindre raison d’être triste. Il ne faut beaucoup pour le déprimer. Regardant toujours ses interlocuteurs en face, il préfère offrir un visage souriant qu’une tronche de 10 pieds de long. Quoique la fatigue le rende déjà moins énergique.

Il a une carrure de haricot vert pour ne pas dire cure-dent , donc rien de bien imposant si vous préférez. Beuah, il a déjà des cheveux super, donc c’pas grave. On ne peux pas tout avoir, inutile de rêver Adriel. Sa taille est disons normale pour un européen de son âge, même s’il ne la connaît pas avec précision. Mais il espère quand même pousser un peu plus, parce que bon, pour un adulte, en revanche, ça fait pas très grand. Il a des capacités physiques acceptables mais ne brille réellement dans rien . C’pas son truc, toutes façons il n’aime pas se bouger. Bref, ce n’est pas utile dans sa tête. L’appellation de moucheron a tout de même tendance à l’énerver.

Niveau vestimentaire il porte beaucoup de pantalons vastes comme celui d’Aladin ( dontjeneconnaîtlenommaispasl’ortographe x.x) ou simplement jeans et t-shirt. Il n’est pas dans les tons flash, ça tourne autour des teintes plutôt sobres. Bah oui, son espèce de tresse suffit amplement à le faire remarquer, pas besoin en plus de jouer au fluo . Cependant ça lui arrive de se lâcher. Ayant facilement froid, il porte assez souvent quelque chose comme une veste ou une écharpe, ou a la limite des vêtements à manches longues. Il sait qu’une grippe ne va rien lui faire mais a absolument horreur d’être malade et attrape facilement toutes sortes de microbes. Il met de grosses écharpes et des vestes par dessus l’uniforme pour s’éviter la peine d’un stupide rhume , une angine, un truc alacon comme ça.

Hey , we are a hurricane !

« I’m a nightmare, a disaster, that’s what they always say. »


Adriel c’est une espèce de tornade qui met tout à l’envers sur son passage. Il est complètement bordélique, désorganisé, incapable de garder un minimum d’ordre. Mieux vaut éviter de le mettre avec des colocataires maniaques, ils en deviendraient dingues. Ce n’est pas de la maladresse proprement parler, juste une capacité importante à tout déranger en quelques gestes. Involontairement, en plus. Résultat, il serait capable de perdre un ventilateur dans une chambre (si ce n‘est pas déjà fait ) . Lui, il a comme une énergie illimitée. Toujours en train de faire quelque chose, il ne tient pas en place. S’arrêter ? Quand ? Il peut faire une nuit blanche et être dans une forme relative le lendemain. Évidemment, ensuite il passe en mode "je suis une loque" , mais bon. C’est pour vous donner une idée du temps qu’il peut passer éveillé avant de fatiguer.

Il est extraverti, connaît pas mal de monde depuis son arrivée à Aomori. Un brin envahissant, sociable au possible, il aime discuter de tout et de rien avec toute personne se trouvant à proximité. Il est rapidement familier avec tout le monde, skippe parfois un peu le vouvoiement avec les professeurs. D’ailleurs il faut le lui faire remarquer parce que sinon Adriel ne va pas s’en apercevoir tout seul. Il est rare de le voir de mauvaise humeur, son sourire gamin étant quasiment toujours présent. Non pas qu’il ignore l’existence de la misère, mais préfère simplement l’ignorer. Ne pas s’arrêter dessus, puisqu’il y a tellement de choses plus amusantes à faire dans la vie. Il a un don pour remonter le moral des autres, le sien ne baissant qu’avec difficulté . Voir quelqu’un sombrer dans ne serait-ce qu’une vague tristesse sans rien faire, c’est au dessus de ses forces.

C’est quelqu’un d’assez joueur, même si tout le monde ne partage pas son humour . Ça n’a pas d’importance, du moment qu’il s’amuse. Il fait assez souvent des bêtises, dangereuses ou pas, quelle différence ? Puisqu’il est incapable de mourir… Il aime particulièrement entraîner les autres dans ses délires, consentants ou pas ce n’est pas vraiment son problème. Taquin, il aime gentiment ennuyer le reste du monde en ayant une subite envie de faire un gros câlin, ou simplement de vous piquer votre goûter. Mouais, parfaitement. Un gosse, un vrai.

Malgré ça Adriel est capable ( si, si, sans déconner ) de se montrer sérieux, par moments. Quand il comprend que ce n’est pas vraiment le moment d’être un crétin c’est à dire jamais. Cependant ça n’est encore jamais arrivé, et il espère que ça ne viendra pas de si tôt. Mais il ne se fait pas d’illusions : dans l’éternité, il y aura forcément un moment comme ça. En attendant de voir il prend les choses à la légère. Il a du mal à savoir quand il est insolent ou pas ce qui lui vaut assez souvent des heures de colle . Mais Adriel n’en a cure : c’est pas de sa faute s’ils n’ont tous aucun humour. Pourquoi y a –t il tant de règles débiles, d’abord ? Il est un peu contestataire et n’obéit pas à quelque chose qu’il ne trouve pas justifié. Quitte à s’obstiner lorsque l’explication ne lui paraît pas valable.

Il a une légère claustrophobie et de met à stresser dans les espaces fermés et assez réduits. Ça lui donne l’impression d’étouffer, c’est flippant. Mais ça ne l’empêche pas de prendre l’ascenseur. Par contre, être enfermé dans un placard à balais, il ne dit pas. Adriel adore les chats, c’est un truc dont il ne se défait pas. Tout comme de sa passion pour les canards en plastique //PAN//. C’est doux, c’est mignon, c’est calme. La présence de ces petits félins doit influer sur sa personnalité, car il est tout de suite moins agité en leur compagnie. Ça le rend un peu comme eux, en fait, et il est parfaitement capable de s'endormir sur place. L’équivalent du somnifère , l’effet est assez impressionnant. Le pire c’est qu’il a l’air de les attirer. Ça l’arrange, évidemment. Du coup il traîne souvent à l’extérieur pour avoir plus de chances de croiser un chat.

Résultat : il a une aversion assez terrible pour la plupart des chiens. Bah quoi ? C’est baveux, stupide et bruyant ça doit lui rappeler lui même… ! Une atrocité. Pour s’occuper au lieu de bosser, Adriel s’est amusé à apprendre quelques mots en plusieurs langues. Il ne les parle pas couramment excepté le français, l’anglais et le japonais. Mais disons qu’il sait au moins compter, dire « Bonjour », « Au revoir » et « Merci » . Ce qui fait que parfois on ne comprend rien à ce qu’il raconte, car il s’amuse à glisser des mots d’une autre langue dans la conversation. C’est ce que fait cette nouille de ses heures perdues. Il espère un jour savoir parler couramment l’espagnol, l’allemand, l’islandais et plus si affinités . De toutes manières c’est pas comme si il allait manquer de temps pour le faire.

Il faut aussi parler de sa seconde phobie, et c’est une vraie cette fois. Une pure une dure, il sait qu’il n’a aucune raison d’avoir peur mais tremble rien que d’y penser. C’est très bête, mais Adriel a la phobie de l‘eau. Rien qu’un verre d’eau le fait flipper. Il supporte très mal la pluie et s’il s’écoutait refuserait toute sortie à la mer ou à la piscine. Ça ne l’empêche pas de se laver tous les, jours heureusement mais ça le stresse toujours. Il ne nie pas que c’est agréable, mais impossible de réfréner un sentiment de danger et de panique. Adriel essaie désespérément de s’en défaire, ce qui ne porte pas de fruits pour le moment, compte tenu d’à quel point ça le rend froussard.

Note : Son nom fait A.N.Archist > Anarchist (j'explicite pour les nouilles de mon espèce '^'), chose collant plutôt bien avec son caractère ~

PÈRE CASTOR ♪

« You're a mess, you're failure ! »

Âge : 5 ans ; à Pointe-à-Pitre – Guadeloupe

« Maman rentre à la maison bientôt ? »

Son père secoua la tête. Toujours pas. Pourquoi n’étaient- ils jamais là en même temps. Adriel ne se souvenait pas avoir un jour eu ses deux parents à la maison au même moment. Pourquoi ne prenaient-t ils pas plus de temps pour lui ? Ils ne l’aimaient pas ? N’était- il pas important à leurs yeux ? Moins important que leur travail, apparemment. Lui en avait assez de rester tout seul à la maison. Leurs domestiques n’étaient pas marrants. Il n’avait pas de frère ou de sœur, et l’interdiction d’aller ailleurs que dans le jardin. Lui, en leur absence, il ne pouvait qu’aller à l’école, parfois inviter des ami mais pas très souvent. Il avait des jouets, évidemment, mais s’en lassait, et les émissions à la TV l’ennuyaient à force. Qui plus est, impossible de rester enfermé toute la journée . Adriel avait besoin de bouger. Quand l’un de ses parents venaient ils faisaient des sorties à la plage, dans des parcs naturels ou à l’aquarium. Rien n’était trop loin à partir de chez eux, et ça ne leur prenait qu’une journée pour faire l’aller, la visite, le retour. Aujourd’hui, ils sortaient de l’aquarium avec son père. Le ciel était d’un bleu laiteux, avec à peine quelques nuages. Le soleil tapait fort, ce qui contraignit le gamin à plisser les yeux. Il tenait la main de son père et marchait en jacassant ,tout content. L’adulte hochait la tête, souriait. Comme d’habitude. Mais il ne parlait pas de son travail, ou de sa mère. Il se contentant de profiter de leur court temps ensemble. Ça faisait une semaine qu’il était revenu, et il repartirait le lendemain. Adriel le savait très bien . Parce qu’il faisait toujours comme ça. Ils achetèrent des sorbets coco en marchant au bord de mer. Il adorait noter les légères différences de goût en fonction de la personne qui avait préparé le sorbet. Ce n’était jamais la même chose. Chaque vendeuse ajoutait quelque chose de spécial, de différent, d’original. Ce lui-ci était plus sucré et il se lécha les babines après l’avoir terminé. Le gobelet et la cuiller en plastique finirent dans une poubelle publique. L’après-midi touchait à sa fin et ils finirent par retourner à la maison.

« Bonne nuit ,mon chéri. »

Il répondit par un petit « Bonne nuit, papa. » puis se retourna dans son lit et laissa son père sortir en éteignant la lumière. Le lendemain, il serait reparti pour un temps indéterminé. Adriel chercha dans ses souvenirs un seul moment où il avait vu ses parents en même temps. Mais rien ne lui venait. Oh, c’était forcément arrivé. Seulement il ne s’en souvenait pas. Pas une seule fois . Il était sûrement trop jeune pour avoir des souvenirs à l’époque. Il se souvenait de les avoir vu un à la fois, d’avoir toujours habité en Guadeloupe. Il ne savait pas quel était ce travail qui leur prenait autant de temps. Mais ça devait être important , non ? Il n’en savait rien. Il était fatigué et finit par s’endormir.

***

« Wow, c’est vrai ?! Vous serez là ? Super ! »

Adriel sauta dans les bras de sa mère, souriant. Ils partaient en voyage. Ils allaient habiter dans un autre pays. Un truc comme « Royaumuni » s’il se souvenait des dires de sa mère. Peu importe, l'endroit où ils allaient n'était rien. Ce qui l’intéressait c’était de faire au moins le voyage avec ses deux parents. En même temps ! Et même qu’il auraient des sièges à côté. Le gamin s’en réjouissait d’avance. Il était quand même un peu triste de quitter le lieu où il était né, la Guadeloupe. Même si les tornades lui faisaient un peu peur, parfois. C’était beau, ici, il y avait de grands espaces. Mais il était sûr de pouvoir s’accommoder à cet autre pays dont il orthographiait mal le nom . Le Royaume-Uni était la prochaine étape.

Âge : 8 ans ; Londres – Royaume-Uni

Adriel avait failli se noyer assez peu de temps après leur arrivée à Londres. Il jouait à faire de l‘apnée dans son bain et était resté trop longtemps la tête sous l’eau. Sans s’en apercevoir. Il n’avait vraiment pas eu l'impression de manquer d’oxygène . Mais ça ne l’a pas empêché de faire une syncope. Heureusement sa mère était dans la pièce d’à côté. Elle avait trouvé bizarre de ne plus l’entendre chahuter et était entrée dans la salle de bains. Il flottait à la surface de l’eau, inanimé. Elle a aussitôt appelé les urgences et ils ont réussi à le ramener sans trop de problèmes. Néanmoins, cet épisode a traumatisé le jeune garçon. C’est à partir de là qu’il a commencé à prendre des douches. Les plus rapides possibles, d’ailleurs. Il a développé une aversion impressionnante pour l’eau. Ce que l’on peux appeler une phobie, carrément. Hormis cet incident, tout s’était très bien passé à Londres. Le climat était pour le moins différent de celui de la Guadeloupe, ce qui l’avait surpris. Lui était habitué depuis le début au climat chaud de l’île papillon. Il attrapait des rhumes assez fréquemment et devint donc un habitué du t-shirt à manches longues, de la veste et de l’écharpe. Qui plus est, il faisait souvent gris par ici. Très gris, loin du soleil éclatant qu’il voyait si souvent. Mais ça n’était pas vraiment dérangeant. Pour avoir l’équivalent d’une écharpe dans le cou en permanence, le gamin avait refusé qu’on lui coupe les cheveux. Ça faisait un peu bizarre, car ils lui arrivaient un peu plus bas que les épaules. Ça lui avait valu quelques remarques acerbes en classe. Ils pouvaient parler, Adriel n’en avait rien à cirer. Cette longueur de cheveux l’arrangeait, s’ils n’étaient pas contents tant pis.

« You look like a girl Adriel !

- Shut up, stupid brat ! »

Il n’avait pas eu trop de temps à se défaire du français et parlait désormais presque couramment la langue officielle du Royaume- Uni. De toutes façons ce n’était pas comme si on lui avait laissé le choix ils parlaient tous anglais ici. Au début tout était trop compliqué, alors il prenait des cours en français. Puis, petit à petit il s’était mis à parler anglais . La langue lui plaisait, en plus elle était facile à assimiler. Il lui manquait encore pas mal de vocabulaire et quelques notions de prononciation mais rien de dramatique. Ça lui permettait en tout cas de se faire comprendre. Mais quand on l’énervait, il recommençait à parler français ou lancer quelques injures en créole. Bah oui, il ne fallait pas rêver non plus. Il n’était complètement intégré . Une fois, il avait demandé à sa mère s’ils pouvaient aller à la plage. Elle s’était contentée de rire et le garçon s’était rendu compte qu’ici, ça allait être difficile . Ses parents étaient un peu plus présents maintenant. Ils avaient même réussi à passer des week-ends ensemble. Il était ravi, même si l’absence fréquente de soleil le déprimait. Comment supportaient-t ils ça ? Oh, ils ne devaient même pas s’en rendre compte. A la fin de l’année scolaire on lui annonça une drôle de nouvelle : il allaient re-déménager. C’était pour le travail, encore une fois. Mais Adriel avait du mal à comprendre ce qu’il pouvait bien y avoir à faire dans un pays aussi vide et aussi glacial. Ça ne l‘enchantait pas vraiment d’aller en Islande . Mais il n’avait pas le choix.

Âge : 11 ans ; Reykjavík – Islande

Adriel éternua une nouvelle fois, grelottant. Il faisait froid comme c’était pas permis ! Ses trois tonnes de vêtements n’y changeaient rien. Il ne se ferait jamais à l’hiver dans ce pays. En plus il faisait nuit quasiment 24/24 h . Il marchait dans une rue du centre ville , jacassant en anglais avec quelques amis . Son niveau dans cette langes s’était encore amélioré. Il était à présent aussi bon que si c’était sa langue maternelle . A Reykjavík , on parlait anglais et islandais. Ayant la flemme d’apprendre l’islandais, il s’était donc concentré sur l‘anglais . Son niveau avait augmenté assez rapidement et même si chez lui l’adolescent parlait français, il avait parfois du mal à trouver ses mots. Il les disait en anglais. Ses parents l’avaient inscrit dans une école anglaise. Ils avaient recommencé à être absents. Un peu comme en Guadeloupe. Seulement à force, leur présence ne leur manquait pas trop. Il était devenu autonome, et sa facilité à se faire des amis lui évitait de se sentir seul. Ils étaient allés en vacances ensemble deux fois. Pendant les vacances d’été. Le tour de l’Islande avait été long mais cependant passionnant. Les paysages étaient absolument magnifiques . Le climat était bien plus doux en été, et à l’inverse d’actuellement, il faisait jour la majorité du temps. Du coup il n’avait pas beaucoup dormi. Les paysages désolés , les glaciers côtoyant les volcans et les sources chaudes étaient absolument merveilleux. Ils n’avaient pas vu beaucoup d’animaux, mais il fallait s’y attendre. De la neige tombait du ciel sombre, s’accrochant sur ses vêtements sans pour autant fondre. Leurs pas crissaient sur le sol, et des tas de neige étaient accumulés par endroits. Au moment où la chute des flocons s’accélérait, ils arrivaient devant chez lui. Heureusement, il avait horreur de marcher dans ces conditions.

« - See you on Monday !

- Bye !

- Hey, be careful not to catch a cold while staying at home all over the week-end !

- Ha- ha, you’re really funny Lyra . It’s not my fault if your country’s so damned cold ! »

Ses trois amis éclatèrent de rire avant de lui adresser un dernier salut de la main. Sortant la clé de la porte de son sac , Adriel se dépêcha d’entrer et de refermer la porte. Le chauffage rendait la température acceptable. Avec un dernier frisson il ôta sa parka pour l’accrocher sur un porte manteau. Il fit de même avec son écharpe et ses deux polaires. Déposant ses bottes humides à cause de la neige dans un coin, l’adolescent se traîna vers sa chambre en chaussettes. Il portait un t-shirt noir avec écrit devant « Lost in Iceland » et derrière « Is there anybody out there ? » acheté lors de leur voyage autour du pays. L’inscription l’avait toujours fait rire. En effet, la densité de population était pour le moins faible ici, en dehors de la capitale. Arrivé dans sa chambre il se laissa paresseusement tomber sur son lit. « POUF ». Il soupira tout en se glissant sous son épaisse couverture. Ce pays le tuerait ,un jour. En plus il avaient des recherches alacon à faire pour Lundi… beuah. Il préférait ne pas y penser. Essayant de prendre une position un peu plus confortable, l’adolescent attrapa sa PSP et commença à dégommer quelques monstres. Incapable de sortir et batifoler dans cette froidure, il se rabattait en hiver sur la console de jeux. Du moins quand il n’avait pas de projets farfelus avec ses amis. Il se réservait un week-end sur deux pour se consacrer à la destruction de ses neurones à coups de console. Pendant qu’il terminait un niveau, un bruit parvint à ses oreilles. Un animal se lamentait bruyamment près de la porte d’entrée. On n’allait pas lui ouvrir, c’était certain. Il grommela en sortant de son lit, retournant vers la porte d’entrée. En se rapprochant il distingua à quel animal appartenaient les cris. C’étaient des miaulements. Il sourit doucement. Bon, si c’était un chat la faute était à moitié pardonnée dans ce cas. Ouvrant la porte, il ramassa rapidement l’animal à l’épaisse fourrure noire avant de retourner à l’intérieur. Brrrrrrrr… le froid islandais. La bestiole leva vers lui des yeux grands comme des soucoupes.

« C’est trop mignon ces bestioles, au secours… »

Râla-t il . Mais ne fait ça ne le dérangeait pas. Il caressa doucement la tête de l’animal qui se mit à ronronner bruyamment. Adriel avait l‘impression de tenir un moteur poilu dans ses bras. A la cuisine il lui sortit des restes de poisson et de l’eau . Avec un peu de chance l’animal cesserait de miauler après ça. Il avala le poisson goulûment et lapa quelques gorgées d’eau avant de monter sur les genoux de l’adolescent et s’y pelotonner . Apparemment il n’était pas pressé de sortir. Il ronronnait toujours. Son hôte lui gratta doucement le cou et l’arrière des oreilles, caressant sa douce fourrure . La présence des chats l’avaient toujours calmé , en plus ils semblaient l’apprécier. Partout où il était allé il semblait les attirer. Que ce soit en Guadeloupe, au Royaume-Uni ou en Islande. Il détourna son regard de la neige à l’extérieur en sentant l’animal remuer sur ses genoux. Le chat donnait de petits coups de patte à ses longs cheveux. Tsss… Sa chevelure noire et lisse lui arrivait à peu près au niveau des hanches en ce moment. Il ne les coupait plus depuis un certain temps , préférant s’en servir comme « écharpe ». L’idée était venu à Londres et lui était restée. C’était plutôt pratique.

Âge : 14 ans ; Japon

Adriel souriait doucement, écoutant « Boulevard of Broken Dreams » de Green Day. Il avait mis le son assez fort pour ne pas entendre le monde extérieur, mais pas trop pour éviter de massacrer ses oreilles. Il fallait les épargner, les pauvres. Il faisait beau aujourd’hui , une brise fraîche soufflait sur son visage. L’adolescent riait encore de sa dernière bêtise, le dernier jour d’école. Qui donc avait placé des souris dans le casier de la professeur d’anglais ? Franchement, il n’en avait absolument aucune idée. Personne à l’école n’était assez dingue pour ça, n’est-ce pas ? Le pire c’est qu’on ne le soupçonnait pas . Il était pourtant réputé pour mettre le bazar assez fréquemment . Oh, ça l’arrangeait. Il avait relâché dix souris. Ça lui avait pris une semaine pour toutes les attraper mais il était franchement ravi du résultat. Pendant les vacances d’été, son père était à la maison. Il en était ravi mais passait son temps à l’embêter, se justifiant d’un « Ooooh, c’est affectueux ~ » à chaque fois qu’il pestait. Sa mère devrait venir sous peu. Le jeune homme avait hâte.

« I walk these empty streets on the boulevard of broken dreams ~ »

Un frottement contre l’une de ses jambes ramena l’adolescent à la réalité. Il regarda en bas , tombant sur un petit chat noir et blanc. Ah, c’était celui qu’il avait surnommé Oreo. Il le croisait souvent en rentrant chez lui à pied. Ses miaulements étaient muets à cause de la musique. Très drôle à voir. Ce pays lui plaisait bien, il y faisait relativement chaud. Certes, il y avait aussi un hiver, mais beaucoup plus doux que l’hiver Islandais. Et puis il n’y avait pas de différence de temps d’ensoleillement aussi grande que dans le pays nordique. Ils avaient déménagé au Japon environs 3 ans auparavant et semblaient partis pour rester relativement longtemps. Adriel avait appris le japonais avec difficultés mais s’exprimait très bien à force d’étudier la langue à ses heures perdues comme aux heures réservées à cet apprentissage. Bon, pour l’écriture ce n’étais pas encore vraiment ça, déjà qu’en anglais ses lettres étaient mal formées… Mais il y travaille ! S’accroupissant, il caressa la tête d’Oreo . L’animal monta sur ses genoux en miaulant, le faisant légèrement perdre l’équilibre.

« Sale bestiole… »

Dit-t il avec un léger sourire. Oui, c’était affectueux. Il se redressa en laissant l’animal noir et blanc sur place. Il s’arrêta devant le passage piéton. Il n’habitait pas très loin à partir d’ici, mais il lui fallait traverser la rue. Adriel dansait à moitié en traversant, tranquille. Sa longue tresse noire se balançait dans son dos. Ses cheveux avaient tellement poussé qu’il s’asseyait fréquemment dessus, ou bien des gens marchaient dessus lorsqu’il n’était pas debout. C’était franchement pénible. Du coup ça avait fini en tresse. En effet, il n’était pas vraiment chaud ni pour le chignon ni pour la queue de cheval. Ça faisait légèrement trop féminin à ses yeux. Et il ne voulait pas les faire couper, du coup la tresse lui paraissait la solution la moins pire. A force il s’y était fait même si son rythme de démêlage était un peu hasardeux. D’ailleurs peut-être devrait-t il s’en occuper ce soir, non ? Quand avait-t il fait ça pour la dernière fois, déjà ? Absorbé dans la musique et sa réflexion, l’adolescent n’entendit ni la voiture arriver, ni les miaulements du chat dans son dos. Il se mit à traverser au mauvais moment . Le conducteur n’eut ni le temps de dévier, ni le temps de freiner. Lui ne s’aperçut de rien avant de ressentir une douleur insoutenable. Brièvement, avant d'être complètement insensible. Sans comprendre pourquoi la musique s’était arrêtée. Il était à une dizaine de mètres de là, gisant sur le sol. Son corps entier était engourdi, ses jambes bizarrement tordues. Une flaque de sang s’étalait autour de lui. Ses yeux s’agrandirent à la vue du liquide rouge. Il n’y avait… pas d’articulation au milieu du tibia, si ?

« Merde, qu’est-ce que j’ai encore fait ? »

Se demanda l’adolescent, l’esprit un peu embrumé. Il essaya de se redresser mais son corps ne voulait pas bouger. Le sang était à lui. Mais il n’avait pas mal. Non, son cerveau ne lui envoyait pas de douleur parce qu’il ne pourrait pas rester conscient s’il la ressentait. Il avait entendu que ça arrivait dans les cas très graves. Un sourire amusé se dessina sur son visage. Puissant . Mais allait-t il mourir ? Sans doute, mais il espérait vraiment que non. Ça serait bête, il n’avait que 14 ans et n’avait même pas terminé ses vacances d’été. Comme si ça comptait. L’automobiliste avait apparemment appelé les secours, car il entendit une sirène d’ambulance. Ah, ils allaient essayer de faire quelque chose de lui. A son avis ça serait inutile, mais qu’ils essaient.

***

Adriel regarda le couteau dans sa main d’un air curieux. Bon… Il essayait, ou pas ? Il était convaincu de ne pas pouvoir en mourir. Cet accident avec la voiture quelques semaines plus tôt aurait dû le tuer mais curieusement, les blessures qui auraient dû être mortelles avaient guéri. Tous les médecins le condamnaient . Lui même se condamnait. Il savait que ce n’était pas normal d’être encore là. Dans ce genre de cas, il n’y avait pas de miraculés. Hormis dans les films. Actuellement, ses membres étaient encore douloureux mais il avait récupéré étonnement vite. Les blessures qui auraient dû le tuer s’étaient déjà réparées, et ses membres cassés se portaient étonnement bien. La douleur était faible, sans doute grâce à ses médicaments, mais pas seulement. Il en était convaincu. Restait à vérifier sa théorie : était-t-il vraiment incapable de mourir ? Il ne voyait pas de meilleur moyen de vérifier qu’une tentative de suicide. Il n’était pas déprimé en ce moment, juste curieux. Ça serait trop puissant, et puis l’adolescent avait la quasi certitude d’y survivre . Mais sans le doute, ce n’était pas amusant. Inspirant un grand coup, il prit le couteau dans une main et ferma les yeux en s’égorgeant avec. La blessure brûlait atrocement, et il lâcha aussitôt l’objet, tombant à genoux. Il avait envie d’appeler de l‘aide mais s’en retint . Ça fausserait l’expérience si on lui apportait le moindre soin. De toutes façons il avait trop mal au niveau de la gorge pour produire un son audible. Il se contenta donc de s’asseoir sur le sol, toussant le plus bas possible pour n’alerter personne. De drôles de choses rouge sortaient de sa bouche, en plus du sang. La douleur réduisait doucement. Pourtant Adriel s’était égorgé dans les règles de l’art , ne se laissant aucune chance d’en réchapper sans soins. Dix minutes passèrent, puis 20. A ce moment il se leva doucement, nettoya le sang qu’il avait mis un peu partout puis se dirigea vers sa salle de bains. Ça ne saignait déjà plus.

« Ça fonctionne ~ »

Murmura-t il en prenant des vêtements propres dans son placard, sur un ton vaguement enjoué. Comme un gosse qui avait un nouveau jouet. La plaie le brûlait encore, mais moins. Il ôta ses vêtements sales, les rinça pour enlever la couleur rouge avant de les mettre au sale et de passer lui-même sous l‘eau. Ça mettait du sang partout, cette fichue jugulaire. Il nettoya doucement sa blessure qui avait déjà commencé à se refermer. Pour l'artère c'était déjà fait. Il jeta un coup d’œil à son reflet dans le miroir, levant le menton pour apercevoir ce qui lui faisait mal. C'était vraiment bizarre à regarder. Mais les blessures visibles de son accident n’avaient pas laissé de cicatrices et s’étaient déjà refermées. Donc celle-ci devrait suivre le même scénario. Les os prenaient plus longtemps , mais beaucoup moins qu’ils ne devraient. Il passa une main dans son cou, caressant doucement sa plaie. Ça faisait mal, mais ça ne durerait pas. Il coupa le jet d’eau après avoir soigneusement nettoyé ses bêtises, toujours aussi anxieux au contact de l’eau.

Âge : 15 ans ; Aomori

Après son expérience bizarre, Adriel avait convaincu ses parents qu’il n’était pas normal. Qu’il devrait peut être aller dans une école spécialisée pour ça. Évidemment, il n’ont pas compris ce qu’il entendait par là. Du coup il le leur a longuement expliqué cette histoire d’immortalité. Ils sont consenti en voyant que la blessure qu’il s’était faite cicatrisait rapidement. Même eux pouvaient comprendre que ce n’était pas une chose normale. Il était donc entré à Aomori à ses 14 ans. Ça fait maintenant 1 an qu’il n’a plus communiqué avec ses parents , mais ce n’est pas grave. Il n'a jamais vraiment eu l'habitude de communiquer avec eux, vu leur obstination à être absents. Du coup on ne peux pas dire que ça lui manque. Il se plait bien ici, en fait.

(ouhcommec’estbâclé D8 Désolée, désolée, mais la fin m’énervait un peu donc j’ai fait vite ><)

SO AWESOME

« You can stab my heart a million time, i'll still smile at you. »

Bah Adriel, il a un pouvoir très con. Si, si, c’est vrai. C’est pas votre avis ? Lui il trouve ça très con. Il ne peux pas mourir, tout simplement. Ça calme, pas vrai ? Lui ça l‘a pas calmé de s’en rendre compte, certes. Il se dit que puisque après tout il ne peux rien lui arriver, eh bien il va en profiter. Aucune maîtrise n’est requise pour ce pouvoir, c’est juste un état dans lequel il est en permanence . Ça ne s’arrête pas, il n’est pas plus ou moins immortel en fonction des moments. Du coup on ne peux pas lui faire perdre le contrôle de son don. Il se demande si c’est vraiment un avantage ou un inconvénient. La vie éternelle. Il n’a jamais voulu ça, mais puisque quelqu’un d’autre en a décidé ainsi alors soit. Autant l’exploiter. Ce don est mis à rude épreuve, avec toutes les bêtises qu’il fait. Il s’est salement blessé plusieurs fois, aurait dû être mort depuis bien longtemps. Qu’importe ce qui lui arrive il s’en remet toujours. Bon, si le cœur, les poumons et / ou le cerveau sont trop endommagés, il ne sait pas, mais jusqu’ici tout s’est très bien passé. Son corps se régénère assez vite pour survivre à n’importe quelle blessure. Ses os se ressoudent plus vite que la normale. Il sait qu’il verra ses proches mourir sans pouvoir rien faire, un jour. Mais ça ne lui fait pas peur. Il ne rejette pas son don. Il en profite au maximum. Il se demande ce qui lui arrivera à la fin de l‘éternité, cependant. Quand ce monde explosera ( parce qu’il finira bien par disparaître). Ça risque d’être marrant ~

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Wonderland • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS C’est au dessus de mes forces, je suis trop feignante , cinglée et fatiguée x) • PARRAINÉ ? Non, non ~ • DOUBLE COMPTE ? Non plus. • CODE ? OKAY • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Euh… si ça te fait plaisir ._. J’utilisais le personnage de Sora Tsukiyo, une prédéfinie avant de demander à être supprimée ~