le petit oiseau va sortir ~

feat - fille brune/inconnue

• NOM Jusan • PRÉNOM(S) Tsuki • AGE 15 ans • CIVILITÉ (marié, célibataire, divorcé) célibataire • SCOLARITÉ 1ère année • SEXUALITÉ (bi, homo, hétéro) bisexuelle • GROUPE Joker's • POUVOIR Graffiti

les yeux dans le vague

Physiquement, elle est plutôt jolie. Pas très grande (1m57) et un brin trop mince, elle est légère jusque dans ses mouvements et sa démarche, au point d’en paraître parfois un peu effacée. Elle a le visage ovale et doux, des pommettes hautes, et de grands yeux noirs rêveurs, dont on jurerait, sous un éclairage particulier, qu’ils tirent vers le bleu nuit. En fait, même quand elle est concentrée sur quelque chose, elle semble ailleurs. Ses cheveux sont courts, généralement rebelles et ébouriffés. Elle s’habille un peu comme ça lui vient le matin, mais c’est généralement plein de couleurs. Elle ne met pratiquement que des jupes, mais toujours avec un shorty en dessous si elles arrivent au-dessus du genou. Question de pudeur. Elle est souvent un peu gênée et hésitante parmi les autres, ce qui se traduit par des mouvements nerveux des mains, elle les serre, se touche le bout des doigts, etc… Et quand elle se sent oubliée, ce qu’elle craint par-dessus tout, elle met les mains derrière le dos pour masquer son trouble et parle de façon un peu forcée, pour qu’on la remarque. Elle marche souvent pieds nus, aimant se déplacer silencieusement, sans aucune paranoïa là-dedans. Son sourire ressemble un peu à celui d’une enfant, mais elle peut aussi prendre des expressions très sérieuses qui font varier de façon étonnante sa maturité apparente. Elle ne se maquille jamais, ou en tous cas pas avec du maquillage, mais dessine beaucoup sur ses mains et sur ses bras quand les premières sont pleines.

rêver sa vie en couleurs

« ôtons nos masques le temps d'un instant »

Si un mot devait la décrire, ce serait sans doute « hésitation ». Elle manque de confiance en elle, mais essaie à tout prix d’arranger cela par son image, son attitude… Elle a une peur presque panique qu’on l’oublie, de se retrouver abandonnée, ce que l’on peut comprendre à son histoire. Elle est passionnée par les couleurs depuis que ses pouvoirs se sont manifestés, et peut passer des heures à étudier les teintes d’une image. Elle n’aime pas trop le rouge, préférant le vert, le bleu et le mauve. Rêveuse, elle aime penser aux images qu’elle voudrait créer, aux gens qu’elle aime, et cherche souvent comment les impressionner pour les garder près d’elle. Elle aime partager ses idées et ses impressions, et peut parler à n’importe qui qui veuille bien l’écouter. Elle fait parfois confiance trop vite et s’en veut souvent, même quand il n’y a aucune raison concrète. C’est aussi une grande romantique, qui n’a pas encore bien déterminé ses préférences, et cherche un peu naïvement le grand amour. Elle se méfie de l’informatique, n’ayant jamais été très à l’aise avec la technologie. Ce qui ne l’empêche pas d’adorer le cinéma et les beaux films en général. Surtout s’ils sont graphiquement soignés. Elle n’aime pas la cigarette et se bouche le nez quand elle se trouve dans un endroit trop enfumé. Elle adore le mot « pluriel », et cherche parfois à le placer le plus possible dans une journée.

les ennuis n'arrivent jamais seuls

« il est temps d'arrêter le temps »

Son enfance a été paisible et heureuse jusque vers ses neuf ans. Ses parents l’élevaient tranquillement en lui apprenant à respecter les autres et à être polie. Son père était très souvent absent à cause de son travail, et il parlait peu, mais elle l’aimait beaucoup. Sa mère était une femme pleine de vie, toujours de bonne humeur et prête à donner de son temps pour sa famille. Et puis il y avait Kuro, leur chien dont le nom, très original, venait de sa fourrure… noire. Mais voilà, cette jolie vie tranquille finit par cesser. La mère de Tsuki, Eriko Jusan, tomba malade. Un cancer fulgurant, qui vint à bout de la pauvre femme en à peine quelques mois. Durant toute la maladie, la jeune fille s’occupa de sa mère, faisant également de son mieux pour tenir la maison. Elle dormit peu et laissa ses notes en classe s’effondrer durant cette période difficile, mais ne laissa jamais sa mère sans soin. Et son père passa de plus en plus de temps loin de la maison. Quand il fallut hospitaliser sa mère, elle n’en fut que plus angoissée encore, et quand l’hôpital annonça le décès, elle resta quelques jours sans sortir de chez elle, à se remettre du mieux qu’elle pouvait. Son père revint une semaine plus tard, et resta pratiquement muet. Puis la vie reprit son cours, mais la communication entre Tsuki et son père fut irrémédiablement brouillée. Elle était désormais seule chez elle la plupart du temps, mais Kuro et ses amis l’aidèrent à rester stable et dans l’ensemble plutôt heureuse. Même si l’absence du soutien de sa mère entamait son assurance. Ce statu quo dura jusqu’à ses douze ans, quand son père fut licencié. Au début, elle se dit qu’il retrouverait vite un emploi, et qu’ils pourraient prendre le temps de renouer jusque-là. Erreur. M. Jusan chercha en vain un nouveau travail, et ne parla pas plus à sa fille. En conséquence des derniers événements, il fallut faire des économies, ce qui rendit le quotidien encore un peu plus tendu. La confiance en elle de Tsuki s’affaiblit encore un peu plus. Et, à ses quatorze ans, le coup final, son pouvoir se manifesta. Au début, ce ne furent que des images abstraites qui se formaient, tremblotaient quelques instants, puis disparaissaient, sans qu’elle sache de quoi il s’agissait. Elle crut à des hallucinations mais n’osa en parler à personne. Puis elle se rendit compte qu’elle pouvait les faire apparaître à volonté, à condition de se concentrer un peu, et ça devint un moyen pour elle de s’occuper, de se changer les idées, et elle apprit vite à maîtriser ce qu’elle faisait apparaître. Elle utilisait même ce don pour se maquiller, bien que ça soit très temporaire. Puis, alors qu’elle croyait toujours à des illusions de son esprit, son père remarqua le phénomène. Il crut lui aussi halluciner, et tomba peu à peu dans la dépression, se croyant fou. Ne supportant plus cela, Tsuki fugua, et c’est un groupe de SDF avec qui elle passa sa première soirée dehors qui lui fit comprendre que ces images qu’elle créait étaient visibles de tous. Quelques temps plus tard, un vieil homme vint vers elle et lui donna, sans un mot, une sorte de prospectus, qui parlait de Aomori. Elle n’hésita pas longtemps avant de demander à un ami de l’aider à s’y rendre.

peindre en mille couleurs l'air du vent

« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »

Tsuki maîtrise plutôt bien les images qu’elle crée, malgré le flou qui les affecte au bout de quelques minutes. Avec un effort de concentration, elle peut faire des images de taille assez imposante. Il lui arrive de ne pas se rendre compte que ce à quoi elle pense apparaît au-dessus d’elle, mais ces images involontaires sont trop floues et déformées pour se révéler compromettantes. Un de ses loisirs est de créer ses images sur sa propre peau, afin de donner d’originaux clichés de body-painting. Elle est très précise au niveau des teintes, mais un peu maladroite sur les détails des contours.

qui, moi?

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Mel • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Comme Tsuki : je rêve ma vie en couleurs :D • PARRAINÉ ? (si oui, par qui ?) non • DOUBLE COMPTE ? (si oui: nom et prénom) non • CODE ? Tortues ninja • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE