| | Comme une bouffée d'air frais ! | |
| Auteur | Message |
---|
Pikachii
★ Age : 26 ★ Messages : 87 ★ Inscription le : 24/07/2012 ★ Localisation : A la recherche de Pikachuu. | Sujet: Comme une bouffée d'air frais ! Mer 22 Aoû - 23:14 | |
| |
| | | Bakura Kamimura
★ Age : 36 ★ Messages : 121 ★ Inscription le : 15/08/2012 ★ Localisation : Regarde derrière toi... | Sujet: Re: Comme une bouffée d'air frais ! Jeu 23 Aoû - 9:32 | |
| « Journée de merde. »
Il n’avait fallu qu’une heure pour que Bakura en arrive à ce constat. Une heure passée à crever littéralement de chaud, à cause de ce foutu climat lourd qui pesait sur Aomori. Evidemment, avec ses origines égyptiennes le décoloré était un habitué de la chaleur. Mais celle qui régnait en Egypte n’avait pas ce côté lourd et écrasant qu’avait celle du Japon en ce moment. A n’en pas douter, un orage allait bientôt éclater, d’où cette atmosphère étouffante… Il n’empêchait néanmoins que cela restait purement et simplement exaspérant au possible.
Impossible de trouver de l’air. Nulle trace de la moindre petite brise revigorante. Ouvrir en partie sa chemise comme il l'avait fait ne servait absolument à rien. Tout n’était que chape de plomb et de feu. Largement suffisant pour foutre hors de lui l’égypto-nippon, qui était déjà naturellement facile à énerver. D’autant que le seul cours qu’il avait eu ce matin s’était avéré d’une inutilité flagrante. Il n’avait rien appris de plus que ce qu’il savait déjà, et stagner n’était vraiment ce qu’il pouvait apprécier le plus. D’ailleurs, à force d’être constamment énervé, il s’était rendu compte que son pouvoir, si mal maîtrisé encore pour l’heure, sortait par intermittence, dès qu’il avait tendance à élever la voix. Et si le fait que le contrôle de son don lui échappait encore par moment contribuait à renforcer son agacement constant, il devait admettre au fond de lui que ça lui avait bien servi.
En effet, durant le cours, deux de ses camarades avaient passé la majeure partie de leur temps à piailler dans le coin, chuchotant constamment, et à un volume plus ou moins fort selon le moment de leur conversation… Inutile de dire qu’au fil des minutes qui s’écoulaient, la jauge de colère du métisse s’était remplie, jusqu’à finalement déborder lorsqu’il lâcha un sonore « VOS GUEULES ! » en plein cours… Son aura avait fait écho à sa voix, et avait imposé immédiatement le silence aux deux protagonistes, comme à tous ceux qui l'entouraient d'ailleurs. Comme il était utile d’avoir le pouvoir du Charisme, décidément…
Mais une fois sorti de la classe, il lui fallait tout de même se concentrer pour ne pas laisser ce pouvoir s’échapper un peu trop. L’expression de son visage était, à ses yeux, déjà suffisamment éloquente pour qu’on ne vienne pas le gonfler, il n’avait pas besoin que son don interfère là-dedans. Son regard écarlate était d’ailleurs bon en général pour dissuader les gens de toute intervention déplacée à son égard…
Cependant, il arrivait que ses pupilles rubicondes disparaissent derrière ses paupières closes, même en pleine marche. Parvenir à réfréner son don lorsqu’il était en colère lui demandait plus d’efforts et de concentration qu’à l’accoutumée, lui qui n’en était qu’aux balbutiements de son contrôle. Enfin, il avait progressé d’une manière assez évidente depuis son entrée au Pensionnat, puisqu’avant ça il n’arrivait absolument pas à sentir son don s’échapper de son corps. Mais ce n’était pas encore suffisant pour lui permettre d’éviter ce qu’il s’était produit plus tôt dans la matinée. Il ne devait pas se laisser constamment envahir par son aura, aussi se devait-il de la contenir au mieux…
Mais à force de marcher ainsi, son esprit trop occupé par son don pour se concentrer sur les présences autour de lui – chose qu’il pouvait parfaitement faire en temps normal, en bon expert en sabre qu’il était – il finit par percuter quelqu’un, ce qui le força à rouvrir les yeux.
Une fille.
Bon, déjà ça aurait pu être pire. Si ça avait été un mec, il y aurait sans doute eu bagarre sur le champ, puisqu’à tous les coups l’autre aurait joué les caïds et lui aurait fait une réflexion désobligeante. Avec les filles, c’était plus rare, généralement un simple « Pardon » marmonné suffisait à obtenir la paix.
Sauf que dans le cas présent, il se trompait.
Sa camarade, apparemment sujette à des bousculades permanentes, s’était tout de suite emportée et lui avait même suggéré de passer par la fenêtre pour aller plus vite… Voilà typiquement ce qu’il ne fallait pas faire devant un Bakura énervé. Oubliant toute idée de concentration pour maintenir son aura en lui, il laissa sa colère prendre le dessus et asséna d’un ton sec, son regard rubicond planté dans les pupilles de son interlocutrice.
« On te bousculerait sans doute moins si t’étais pas en plein milieu du chemin, abrutie. Viens pas me faire chier alors que c’est de ta faute. »
De la mauvaise foi ? Sans doute. On pourrait plus justement dire que les torts étaient partagés dans le cas présent. Mais demander au pensionnaire de faire preuve d’objectivité dans un tel instant était tout sauf réalisable. Il était profondément agacé, et ça transpirait par le moindre pore de sa peau. Et encore une fois, sans qu’il ne s’en aperçoive vraiment sur le moment, son don sortait par courtes fractions de secondes, comme des pulsations, qui devaient interférer avec la même fréquence sur l’esprit de la jeune femme qui avait eu le malheur de se trouver sur sa route. Cela devait sans doute la perturber dans ses pensées…
Ici, bien sûr, le pouvoir de Bakura n’agissait pas pour charmer son interlocutrice, comme c’était le cas lorsqu’il draguait ouvertement quelqu’un – la majeure partie du temps donc. En cet instant, il faisait plutôt écho à la volonté du jeune homme de la voir s’excuser et ne surtout pas lui répondre. Un peu comme tout à l’heure lors de son cours, mais en nettement moins puissant, son aura étant plus disparate, bien que cela n’était bien évidemment pas visible à l’œil nu. Ce qui laissait clairement à la jeune femme la possibilité de lui répondre malgré tout… La suite des évènements allait donc dépendre de sa volonté… |
| | | Pikachii
★ Age : 26 ★ Messages : 87 ★ Inscription le : 24/07/2012 ★ Localisation : A la recherche de Pikachuu. | Sujet: ❝ présente ❞ Jeu 23 Aoû - 12:06 | |
| |
| | | Bakura Kamimura
★ Age : 36 ★ Messages : 121 ★ Inscription le : 15/08/2012 ★ Localisation : Regarde derrière toi... | Sujet: Re: Comme une bouffée d'air frais ! Jeu 23 Aoû - 14:19 | |
| La colère. Ce sentiment si noir, si sombre, évité par tant de gens mais qui fonctionnait comme un moteur pour Bakura. C’était ce sentiment qui lui avait donné sa force. Celle qui lui avait permis de maîtriser seul, sans l’aide de qui que ce soit, un art aussi difficile et exigeant que l’était l’art du sabre. Celle qui avait transformé son corps frêle à l’époque en un assemblage de muscles puissants, sans pour autant être disproportionnés. Celle qui l’avait poussé à se surpasser chaque jour un peu plus, pour ne plus jamais avoir à subir les quolibets de ces enfoirés de japonais et leurs préjugés merdiques. Et celle qui, aujourd’hui, donnait à son aura cette intensité pour l’heure un peu trop diffuse pour être efficace, mais qui pouvait à tout moment redevenir écrasante, implacable, comme au cours de la matinée…
Cette colère, elle avait eu tendance à s’effacer quelque peu lorsque, après son coup de sang, le jeune homme s’était mis à un peu mieux observer celle qui lui faisait face. Elle était plus jeune que lui, sans l’ombre d’un doute. Elle devait avoir quoi, quatorze-quinze ans tout au plus ? Jolie, c’était incontestable. Mais qui allait encore un peu évoluer avec l’âge, c’était tout aussi manifeste. Néanmoins, tout en dressant ce rapide bilan mental, la voix de sa camarade lui revint en tête. Une voix, et il ne le réalisait que maintenant, qui n’avait pas du tout collé à la phrase qu’elle avait pu lui sortir. Etait-ce là le fruit de son imagination altérée par l’agacement, ou alors n’avait-il vraiment entendu que les mots de la jeune femme sans prêter attention au reste, et notamment au fait qu’elle n’était peut-être pas aussi belliqueuse que ce que sa propre réaction laissait entendre ? C’était possible… Lorsqu’il était énervé, il n’y avait pas grand-chose qui pouvait le dissuader de balancer sa haine à la première cible venue. Peut-être avait-il manqué cruellement de discernement… La colère était sa force, oui. Mais comme toute force, elle avait aussi sa faiblesse…
Ainsi, bien qu’il gardait les sourcils froncés, il se fit plus attentif à ce qui se passait sous ses yeux. Il sentait quelque chose émaner d’elle à présent, sans être capable d’en définir la nature. Il n’était pas dupe, il était évident qu’elle avait un pouvoir aussi, comme n’importe qui ici. Mais était-ce comme lui quelque chose qui pouvait le manipuler ? Sur la défensive, le décoloré jeta un bref regard autour de lui, pour voir si sa vision ou ses pensées semblaient s’être altérées. Une rapide analyse lui montra que non. Il trouvait toujours aussi écrasante la chaleur qui les étouffait. Il ne pensait pas moins stupides les autres pensionnaires qui ne cessaient de passer autour d’eux. Les fleurs qui poussaient à grande vitesse à travers la vitre ne lui paraissaient pas ridiculement magnifique, comme n’importe quel imbécile un peu trop adepte des niaiser…
Des fleurs qui poussaient si vite ?!
L’égypto-japonais figea un moment en constatant ce phénomène. Et tout en reposant son regard sur celle qui lui faisait face, et qui lui répondit une phrase d’une voix encore une fois tout sauf convaincante, il fit le lien.
La colère agissait aussi sur le don qu’elle possédait. Et le sien était de contrôler la nature.
Mais était-elle si en colère que ça ? Peut-être… Mais de toute évidence, ce n’était pas un sentiment auquel elle était habituée. Contrairement à lui, elle ne semblait pas « maîtriser » cette haine. Elle ne l’avait pas adoptée. Et malgré le côté agaçant de sa réponse dont les mots lui parvenaient à peine, il ne put s’empêcher de rire. Un brin moqueur, et ça se vit à son sourire narquois qui suivit ce moment de légèreté. Il n’avait rien à craindre d’elle, après tout. Mieux, il pourrait même apprendre quelque chose. Ce n’était pas un don banal dont elle semblait disposer, après tout…
« C’est tout ce que tu peux faire ? Si tu veux m’impressionner, il faudra y mettre un peu plus de conviction, je préfère te le dire tout de suite. »
Sa voix était quelque peu sarcastique, et bien évidemment sa phrase ne concernait que la piètre tentative de sa camarade de mal lui répondre. Finalement, il aurait tort de ne se laissait guider que par la colère. Il avait là une cible parfaite pour s’amuser un peu… Ses pupilles rouges sang ancrées dans le regard de son interlocutrice, il descendit une marche pour se rapprocher d’elle, bien que de toute façon il la dépassait d’une bonne tête. Il faisait plus d’un mètre quatre-vingt-cinq après tout… Et comme pour souligner cette différence, il se pencha vers elle, son visage droit devant le sien, et souffla d’une voix doucereuse.
« Il n’y a pas assez de haine dans ta voix. Et puis, faire pousser des fleurs en même temps que tu t’énerves fait beaucoup trop ‘gentillet’… »
Du bout de l’index, il tapota sur son front, avant de se redresser à nouveau avec un air satisfait. Apparemment, il ne semblait pas décidé à partir, et le don de Bakura allait bien l’aider à lui faire suivre cette décision. Maintenant qu’il avait retrouvé son calme, il pouvait de nouveau contrôler plus ou moins son aura charismatique. Et ainsi, faire oublier à la jeune femme toute idée concernant un éventuel éloignement de sa part. De même, ce don allait lui faciliter la tâche pour obtenir des réponses à ses questions, puisqu’il allait interférer de nouveau dans l’esprit de sa cible pour la pousser à agir dans son sens… Du moins, si tout se passait bien. Les utilisateurs de don étaient tout de même, par nature, plus résistants que de simples humains aux charmes des autres détenteurs de pouvoir…
« Ton pouvoir ne marche que sur les plantes, ou tu as d’autres cordes à ton arc ? T’es la première que je croise avec un tel don, ça m’intrigue… »
Sa voix, de velours, ainsi que son regard, semblaient faits pour charmer totalement celle qui lui faisait face. Ce n’était pas forcément conscient, mais lorsqu’il utilisait son pouvoir pour obtenir des informations son corps agissait en conséquence. Tout son être semblait définitivement fait pour le Charisme, chose qui aidait bien son propriétaire, évidemment… |
| | | Pikachii
★ Age : 26 ★ Messages : 87 ★ Inscription le : 24/07/2012 ★ Localisation : A la recherche de Pikachuu. | Sujet: Re: Comme une bouffée d'air frais ! Jeu 23 Aoû - 16:57 | |
| |
| | | Bakura Kamimura
★ Age : 36 ★ Messages : 121 ★ Inscription le : 15/08/2012 ★ Localisation : Regarde derrière toi... | Sujet: Re: Comme une bouffée d'air frais ! Sam 25 Aoû - 10:07 | |
| Oh…
Finalement, il semblerait que la jeune fille frêle qu’il avait sous les yeux soit un peu plus forte que ce qu’elle avait laissé paraître de prime abord. Du moins, c’était ce que ses réponses laissaient transparaître, bien qu’en réalité ça ne prouvait pas tant de chose que ça. Tout au plus cela pouvait signifier qu’elle était assez versatile dans son comportement. Car passer ainsi de la personne presque mal à l’aise à l’idée d’être en colère à cette carapace froide et sérieuse n’était pas quelque chose d’on ne pouvait plus naturelle, loin de là…
M’enfin, est-ce que la question méritait tant de concentration ? Pas sûr. Après tout, il ne connaissait pas du tout sa camarade. Peut-être faisait-elle partie de cette catégorie des « inclassables » dont il se plaisait à déterminer parfois, lui qui casait bien souvent les gens dans des groupes selon leur personnalité… Une habitude qu’il avait prise non pas par simple loisir, mais parce que cela lui facilitait bien souvent la tâche pour déterminer quel comportement adopter selon la situation. Et bien sûr, la seule catégorie qui échappait à toute règle précise était précisément celle des inclassables…
Etonnamment pourtant, cela semblait amuser l’égypto-nippon.
Il n’était pas toujours très divertissant de lire avec exactitude dans le jeu de son interlocuteur. Etre à même de prévoir ses réactions était bien entendu assez gratifiant, surtout lorsque l’on cherchait - comme c’était souvent le cas avec lui - à obtenir quelque chose de sa part. Mais l’imprévu avait ce quelque chose de fascinant, d’exaltant. Et même si l’interlocutrice du jour n’était qu’une gamine à ses yeux – jolie, certes, mais bien jeune – il y aurait sans doute matière à se divertir un peu avant de repartir tranquillement vaquer à ses occupations…
Ainsi, il finit par soupirer simplement, mais d’amusement au vu de son sourire, en guise de réaction aux réponses de sa condisciple. Il était curieux de voir si elle allait parvenir à rester aussi froide et austère longtemps. Ca ne semblait pas lui ressembler. De toute façon, si elle n’avait, comme il le présumait, pas plus de quinze ans, il était normal qu’elle ne soit pas encore totalement capable de maîtriser ce genre d’émotions. C’était même logique…
« Quelqu’un en tort ? Tu parles de toi, non ? »
Il ne fallait pas qu’elle se fasse d’illusions. Ce n’était pas parce qu’il s’était radouci qu’il allait se montrer plus conciliant au sujet de leur bousculade. D’ailleurs, afin d’être définitivement clair à ce sujet, il ajouta d’un ton cassant.
« Je persiste et signe : ce n’est pas parce que rien n’interdit de s’asseoir ici que t’es obligée d’être en plein milieu du passage. Il n’y a rien qui interdit d’être à l’arrêt sur l’autoroute et pourtant personne n’est assez con pour le faire, non ? Eh ben là, c’est pareil. »
Un raisonnement logique après tout, et c’était à elle de s’y adapter. Il n’aimait de toute façon pas les arguments de ce genre. Après un nouveau soupir, il jeta un regard vers les fleurs dont la pousse avait été accélérée par la pensionnaire, l’air songeur. Il restait franchement intrigué par ce don unique. Mais il fallait se rendre à l’évidence, ce n’était pas aujourd’hui qu’il aurait des explications concernant une telle capacité. Cette discussion n’allait clairement mener nulle part. Et ce n’était pas son genre de perdre son temps à tourner en rond pendant des heures, surtout sur un sujet aussi futile que celui-ci. Finalement, il n'allait pas chercher à la tester plus longtemps.
« Continue donc de bouder dans ton coin, j’ai mieux à faire que de perdre mon temps avec une… gamine. »
Il avait marqué un bref temps d’hésitation sur le dernier mot. Non pas parce qu’il ne voulait pas paraître insultant évidemment, loin de là même. Mais il réalisait soudain une chose qui lui était sorti de l’esprit, alors que ses yeux rubescents s’ancraient dans les pupilles de sa comparse...
Son propre pouvoir était actif, il le savait. Pourtant, ça ne semblait pas avoir affecté outre mesure la jeune femme… Serait-ce là l’une des limites de son pouvoir ? Est-ce que lorsqu’il s’agissait d’une personne trop jeune ça ne l’affectait pas ? C’était possible, après tout. Ou alors les résistances de sa camarade étaient suffisamment élevées pour que le charme mette plus de temps à agir… La colère pouvait aussi jouer sur tout cela, sans doute. En tous les cas, pour l’heure ça ne semblait pas l’avoir affectée. Bah, au fond, était-ce si grave que cela ? Sans doute pas. Surtout si comme prévu il partait…
Acte qu’il mit en place dès à présent d’ailleurs. Il avait assez attendu, c’était idiot de chercher à discuter alors que manifestement rien ne bougerait. Il fit donc volte-face et commença à s’éloigner, sans adresser ni parole, ni regard à celle qu’il laissait ainsi sur place. Pour sa part, il en avait terminé. Restait maintenant à voir si de son côté la jeune pousseuse de fleur allait accepter d’en rester là… Ou allait chercher à le retenir pour une raison ou pour une autre… |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Comme une bouffée d'air frais ! | |
| |
| | | | Comme une bouffée d'air frais ! | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |