Inglorious Madness

feat - Gasai Yuno / Mirai Nikki

• NOM Kobzinsky • PRÉNOM(S) Isidora (Zimalievna) • AGE 17 • CIVILITÉ (marié, célibataire, divorcé) Célibataire • SCOLARITÉ 1ère Année • SEXUALITÉ (bi, homo, hétéro) hétérosexuelle • GROUPE ? • POUVOIR Armure

Drôle de fille

« qui aime le rose »
"Cette jeune fille ressemble à tout sauf à quelqu'un de sain"
Blessant constat, n'est-il pas ? Constat que l'on soulève souvent à la vue d'Isidora Kobzinsky, néanmoins. L'enfant, internée en asile psychiatrique à un âge peu avancé, souvent soumise à une dose de stress non négligeable a vu ses cheveux prendre une couleur si pâle qu'ils en devinrent blancs. Comme elle trouvait que le rose saillait à merveille avec son teint pâle, elle décida de teindre ses cheveux sur un coup de tête. Ces cheveux, qui poussent en abondance depuis son plus jeune âge, elle les regroupe chaque jour en deux longues couettes basses dans son dos (souvent nouées avec des petits noeuds de différentes tailles et couleurs) et deux longues mèches nattées juste devant ses oreilles, en plus de sa frange qui lui tombe dans les yeux.
Pour ce qui est de ses yeux justement, ils hésitent entre une teinte noisette, marron et vaguement rougeaude. Cela dépendait de la lumière.
Et de son état d'esprit.
Des rumeurs disent que le stress agit également sur la croissance : Isidora n'a pas dépassé et ne dépassera pas le mètre cinquante-deux. Des repas plus qu'irréguliers et en rien sains et équilibrés quand elle daignait les prendre lui ont forgé une carrure si maigre qu'elle semblerait s'envoler à la moindre rafale de vent. A cette fragilité physique et morphologique s'ajoute un système immunitaire défaillant : la pauvre fille se retrouve quotidiennement avec des rhumes, des gastros et des grippes sur les bras. Ce qui explique son air fatigué en permanence.
Elle se trouve si triste, si morne que n'importe quelle touche de couleur pouvant réanimer ce visage blâfard est la bienvenue. La majorité de ses vêtements sont colorés, à imprimés et bien trop grands pour elle. Elle trouve que cela fait plus discret et moins prétentieux que de mettre des fringues moulantes. Le maquillage ne l'intéresse pas vraiment, si ce n'est pour les grands occasions.

Rien d'meilleure qu'une bonne lobotomie !

« Serre bien ma camisole, accélère ... ♪ »
Isidora est à l’image de sa couleur de cheveux : vive. Aimable et polie, la jeune fille croque la vie à pleines dents depuis toujours. Des amis à la pelle, une popularité incroyable, un charme fou et une réserve qui fait craquer les grands comme les plus jeunes. Un peu naïve quant à certains points de la vie, déterminée face à ses objectifs mais toujours fidèle à ses amis et à elle-même. D’un caractère plutôt très joyeux, bout-en-train et simple, Isidora aime beaucoup rigoler et s’amuser. Elle est toutefois un peu rancunière et assez lunatique. Enfin. C’est ce qu’on pense d’elle à première vue.
Derrière ce masque doré et éclatant de jeunesse comme de radiance se cache des troubles obsessionnels, des phobies et une démence en tous genres.
Depuis un long séjour en asile, en effet, la pauvre enfant a développé la phobie des blouses blanches, trop assimilables aux infirmiers qui s’occupaient d’elle, ainsi que des seringues, trop souvent synonymes d’oubli et des hôpitaux. La seule vue de ces trois choses provoquent des puissantes crises de folie, dans lesquelles elle rompt totalement avec sa conscience, et ce depuis son internat en asile. A tout ça s'ajoutent des cauchemars récurrents assez violents, témoignant de la grandeur de son traumatisme. Mais elle n'en parle jamais... il ne faudrait pas qu'une fille polie et si parfaite ose ennuyer ses camarades avec des histoires irréelles et stupides, voyons.

L'Eternel Recommencement

« c'est lassant à la fin, non ?»

Le cri de fureur absolue perça les murs de l’institut psychiatrique Astoravitch, quelques corbeaux effrayés quittèrent leurs branches dans une myriade de coassements rauques.
Ce cri, avant-coureur d’un rire démentiel, tous les pensionnaires, mêmes ceux les plus embourbés dans la démence, savaient ce qu’il annonçait.

Le professeur Tatsuki, travaillant pour le pensionnat Aomori, marchait, imperturbable dans son trois pièces impeccable. Il passa tous les niveaux de sécurité et pénétra dans l’enceinte de l’asile psychiatrique. Cet homme ne se déplaçait jamais par hasard. Il savait toujours tout sur la personne pour laquelle il venait. Isidora Kobzinsky, étonnante et faible gamine de 17 ans qui, lors de ses crises de folie, était pourvue d’une armure à toutes épreuves. Volontairement, il fit un pari plutôt osé.
Qui pourtant permit à la jeune fille de s’envoler de cette immense cage à la folie contagieuse.
Il fut décidé qu’il vînt à elle, escorté d’un infirmier auxiliaire. Qui vêtait la traditionnelle blouse blanche des stagiaires.
Tatsuki, impénétrable, pénétra dans la pièce impeccablement rangée de la jeune fille, tandis que l’infirmier auxiliaire restait derrière sa carrure large. La jeune fille, debout à la fenêtre, se retourna à son adresse.
-Bonjour monsieur, commença-t-elle dans un japonais soigné, on m’a dit que vous vouliez me voir, sourit-elle gentiment. Je vous en prie, prenez place. Est-ce que vous voulez du t-
Tatsuki cribla son regard d’acier anthracite sur la jeune fille. L’infirmier venait de paraître à la porte. Isidora se crispa immédiatement. Ses doigts ne répondirent plus à l’appel et la coquette théière qu’elle tenait s’écrasa au sol. Les morceaux de porcelaine giclèrent de toutes parts. Alors que l’eau bouillante lui mordait les orteils, un sourire dément se dessina sur les traits poupons du visage d’Isidora. Lentement, comme un automate, elle se baissa et attrapa un morceau particulièrement coupant de porcelaine. Et comme une poupée désarticulée, toutefois toujours pleine de grâce, elle s’élança vers Tatsuki en hurlant dans un rire étranglé.
-Toi, connard ! Tu vas payer, vagit-elle en balançant sa main armée en direction de la poitrine de l’homme.
Une armée d’infirmiers en blouse blanche, comme dans ses cauchemars, surgirent dans la chambre et la tirèrent en arrière alors qu’elle gesticulait et se débattait comme un animal enragé, son hilarité pleine de démence se transformant peu à peu en une noire fureur.
Alors qu’ils la traînaient en arrière, Tatsuki, toujours aussi calme, se leva et plongea sa main dans sa poche. Placide, il en extirpa un revolver qu’il pointa en direction de la jeune fille.
Le coup partit.
Et la balle ricocha sur l'armure invisible.

Le cri de fureur absolue perça les murs de l’institut psychiatrique Astoravitch et quelques corbeaux effrayés quittèrent leurs branches dans une myriade de coassements rauques.
Le rire éclata ensuite, comme à chaque fois.
Et comme à chaque fois, Isidora récupérait entre ses doigts fins la balle qui aurait du mordre sa chair.

~~
Avec une patience et un calme surprenants, la jeune Isidora observait la cartouche de pistolet qui roulait entre ses doigts, assise sur la banquette arrière de la BMW de luxe de Tatsuki.
Il l’observa un instant à travers le rétroviseur alors qu’il s’engageait sur l’autoroute en direction de Sheremetyevo, l’aéroport de Moscou.
-Dis moi Isidora, où est-ce que tu as appris à parler si bien japonais ? demanda-t-il finalement après un long silence.
La jeune fille finit tranquillement son étude et releva sa tête rose et sourit à son interlocuteur.
-J’ai toujours été passionnée par ce pays, monsieur. J’ai commencé à l’étudiée seule à onze ans, puis j’ai choisi les options japonais renforcé à l’école.
Tatsuki hocha la tête. La gamine était aussi calme que charmante en dehors de cet établissement.
-Et pourquoi as-tu été envoyée dans cet établissement, Isidora ?
La jeune fille remit une de ses mèches de cheveux, qui avaient blanchi à cause du stress occasionné par la présence d’infirmiers et ses crises à répétitions mais qu’elle avait choisi de teindre en rose, derrière son oreille.
-C’était mieux pour tout le monde, concéda-t-elle en souriant.
-Mais tu n’étais et n’es pas folle n’est-ce pas ?
Isidora lissa sa robe du plat de la main et regarda par la fenêtre, un fin sourire fendant ses lèvres roses.
-Ce n’est pas tout à fait exact, reconnut-elle. Je n’étais pas folle, non. Juste fragile, vous voyez. Mais les gens sains d’esprit qu’on envoie dans des asiles en ressortent plus souvent soit lobotomisés soit totalement fous.
Elle étouffa un sanglot sous un gloussement pudique.
Puis, dans un sourire tremblant, elle réajusta les nœuds dans ses cheveux et arrangea sa tenue.
Tatsuki continua son interrogatoire.
-Parle-moi de ta famille. De tes amis.
-Que dire ? répondit-elle en soupirant. En dehors de mes séjours en asile, j’étais la petite merveille de tout le monde. Il paraît que je suis jolie. Et mes cheveux roses n’étaient pas sans admiration. J’ai deux frères plus âgés qui aiment la violence et les jeux de guerres. Je suis devenue leur source d’amusement première à l’aube de mes premières crises de folie. Ils trouvaient tous les moyens, jusqu’aux plus saugrenus, pour me faire perdre le contrôle. Et après ils s’amusaient à me lancer des couteaux, des décharges et toutes sortes de choses violentes et dangereuses qui, évidemment, ne m’atteignaient pas. J’étais un martyre illimité. Mes parents m’ont envoyé pour la première fois me faire interner le jour où j’ai tenté de leur expliqué ce que me faisaient subir mes frères.
Nerveusement elle défroissa une fois de plus sa jupe.
-Et à quel âge as-tu fait tes premières crises ?
-13 ans.
Tatsuki garda le silence alors qu’il s’engageait sur le parking de l’aéroport.
-Et pourquoi des cheveux roses ?
Isidora s’autorisa un petit rire triste.
-Le blanc, c’est trop morne, répondit-elle, énigmatique.
Tatsuki la regarda à travers le rétroviseur.
-Tes cheveux étaient blancs ? Pourquoi ?
-Vous connaissez l’histoire de l’exécution de la reine de France, épouse de Louis XVI, Marie-Antoinette ?
-Non, admit Tatsuki.
-Elle a été enfermée la veille de sa décapitation. Le lendemain matin, quand ils sont venus la chercher, on l’a retrouvée avec tous ses cheveux blanchis. C’est le stress de l’exécution qui a agi sur la pigmentation de ses cheveux.
Tatsuki réfléchit quelques instants à ce qu’elle venait de lui dire.
-C’est ce qu’il t’est arrivé ?
-…Et comme j’aimais bien le rose… fit-elle, évasive, sans réellement répondre.
Mais l’homme avait compris. Il hocha la tête. Il savait tout ce qu’il l’intéressait maintenant.
-Dites, où est-ce que vous m’emmenez ?
-C’est moi qui pose les questions, normalement, jeune fille ! Mais ce que je peux te dire c’est que tu pars quelque part où tu trouveras des adolescents comme toi… au Japon !
Il sentit Isidora se raidir mais elle ne releva pas.

~~
On lui posa ses valises à ses pieds. Isidora balaya la cour du pensionnat du regard. Tatsuki était debout derrière elle, sa lourde main sur son épaule. Quelqu’un daigna enfin venir l’accueillir.
En blouse blanche.
C’était un malheureux malentendu.
Mais comme quoi, la vie n’était qu’un éternel recommencement.
.

Ne me regardez pas comme ça...

« ça m'embarrasse ! »

Se développèrent avec le temps, avec l'horreur et la menace qui lui inspiraient infirmiers comme autres pensionnaires, des crises de folie. Oh, rien de bien méchant qu'une perte temporaire de contrôle de sa conscience et de ses moyens à première vue. Mais de là réside toute la complexité du personnage. Ces crises de folies provoquées par un sentiment de danger puissant, une peur ou une colère intense, ainsi que la vue de chacune de ses plus grandes phobies lui enclenchent une amure très résistante sur une moyenne durée.
Ce pouvoir présente quand même pas mal d’inconvénients. Elle rompt le lien avec sa conscience, et ne calcule plus la portée de ses actions, ce qui, dans l’absolu, provoque souvent des catastrophes. Elle n’a aucune maîtrise de ce pouvoir, qui est stigmatisé par ses peurs et ses phobies, ce qui la rend… totalement imprévisible, comme une bombe à retardement. Elle ne l’utilise qu’insctinctivement, souvent en position de défense… mais en plus de la pouvoir d'Armure, cela lui réduit sa peur. Dans son armure, Isidora devient moins frêle, plus courageuse et plus déterminée. Ce qui est quand même notable.
En contrepartie, ce déclenchement d'armure, malgré ses délais courts, lui prend en général toute son énergie, ce qui fait qu’elle est quelqu’un de très fragile et très peu endurant en temps normal.
Si elle entrée dans cette école, c'est surtout dans le but d'apprendre à déclencher ce mode armure sans rentrer dans une crise de folie.

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Eléonore (lol. appelez moi élé sinon ça craint coucou merciiiiii) pseudo couramment utilisé : Hell & Honor ou MoZ • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS bitch please, i'm flawless. Mais à part ça, je pense être du genre otaku (coucouuuu fan de Soul Eater, je suis là) légèrement hystérique, plutôt sympa et sociable (ça dépend des jours hm) glaciale quand je suis en colère, flemmarde et ... et... voilà on s'en fout de la suite. • PARRAINÉ ? (si oui, par qui ?) par Edouard (Gabriel Evans le prostitué qu'on aime love) • DOUBLE COMPTE ? (si oui: nom et prénom) Noooop • CODE ? kom Sasy di kel a lu leu raigleman xdddddd • C'EST VOTRE DERNIER MOT JEAN-PIERRE? Poneyyyyyy, vive la russie, soul eater, les mangas et gasai yuno. peace. Ah et juste, pour ma persotte, évitez de la prendre pour une associale enfait. Quand elle n'est pas dans ses "crises de folie" (qui sont provoquées âr de la peur, le sentiment d'être menacée ou la vue d'une de ses grands phobies) elle est genre adorable, bout-en,-train, rigolote etc. Sorte de schizophrénie quoi.