Charm you, fuck you, throw you ~

feat - Trafalgar Law / One piece

• NOM Evans • PRÉNOM(S) Gabriel Pablo • AGE 19 ans. • CIVILITÉ (marié, célibataire, divorcé) Éternel célibataire • SCOLARITÉ Première année. • SEXUALITÉ (bi, homo, hétéro) Bisexuel. • GROUPE • POUVOIR Érodermie.

Your universe will never be the same

« I'm glad you came. »

Gabriel est beau. C’est lui qui le dit, pas moi. Un constat plutôt égocentrique qui reflète de sa personnalité mais néanmoins totalement et complètement vrai. Depuis tout petit, on le disait destiné à devenir un beau et grand jeune homme. Enfin on le disait en le câlinant, ce qui faussait surement la donne. Enfin bon, toujours est-il que Gabriel est devenu un grand et beau jeune homme, comme prévu/prédit/annoncé (rayez la mention inutile). Culminant au mètre quatre-vingt onze, une largeur d’épaule de nageur, de grandes mains puissantes, il est déjà imposant physiquement. Le jeune homme s’est longtemps travaillé son physique. En a résulté une musculature soigneuse, des abdominaux aux pectoraux en passant par le dos ou les jambes. Mais bien sûr vous allez me dire, on peut être parfaitement foutu physiquement et moche comme une morue au niveau du visage mais à ce stade là Gabriel est plutôt chanceux. Une mâchoire carrée, des traits fins, un nez autrefois droit et maintenant légèrement tordu, cicatrice d’un nez cassé. Son visage n’est pas spécialement beau mais rien n’est spécialement remarquable non plus. Ses yeux sont marrons parfois noirs les jours d’orage, parfois marron plus clair les jours ensoleillés. Ces jours-ci, quelques tâches de rousseur parsèment l’arrête de son nez. Ses joues sont tantôt mangées par une barbe bien travaillée, tantôt rasées de prêt selon ses fantaisies. La plupart du temps, le jeune homme ne soigne pas vraiment ses cheveux bruns ou alors y passe une main distraite.
Pendant un temps, Gabriel fut tenté de suivre la grande mode de la métro-sexualité (vous savez, cette chasse au moindre poil pour ces messieurs) mais a très vite abandonné en constatant qu’il faudrait une tondeuse à gazon pour ses jambes. Il se débarrasse parfois de ceux du torse mais n’est pas vraiment consciencieux à ce niveau là.
Dans une période plutôt difficile à se remémorer de sa vie, Gabriel a eu la folle idée de se faire tatouer, il a donc trois oiseaux qui suivent le cours de sa clavicule. Il ne se rappelle toujours pas ce qui l’a poussé à le faire.
Au niveau vestimentaire Gabriel suit la mode mais surtout son goût personnel. Il aime bien porter des gants en cuir (pour éviter les contacts un maximum) mais ça ne le gêne pas vraiment d’exhiber le reste de son corps… En été les chemises ouvertes et shorts avec tongs, en hiver plutôt de longs manteaux et des pulls à col V.

I want to regognize your beauty is not just a mask.

« ôtons nos masques le temps d'un instant »

Comme dit précédemment, Gabriel semble avoir un léger problème avec son… égo. Qui lui empêche de passer certaines portes trop étroites tant il prend de la place. Non mais il n’est pas insupportable. On va dire qu’il a une haute estime de lui-même. Très haute même. Mais il a la finesse de ne pas toujours l’exprimer, ce qui peut être franchement utile pour ne pas se faire définitivement détester de certaines personnes.
En apparence, Gabriel est plutôt sur de lui. Il va vite vers les gens, parle souvent et rigole beaucoup. Cependant, malgré son opinion de lui-même, il n’est pas que centré sur lui-même et c’est quelqu’un d’extrêmement observateur (peut-être ses habitudes de dragueur) qui le rendent très bon ami. Il repère très vite quand quelque chose ne va pas et qu’il connait la personne.
Le jeune homme est un dragueur invétéré. La plupart du temps, il tente de séduire plus ou moins tout ce qui passe, pour rire ou pas, c’est souvent flou. Cette dépendance, ce besoin de plaire remonte à ses années de galère. Gabriel a besoin de voir qu’on l’apprécie, qu’on le désire. Les refus le détruisent, les acceptations le détruisent. Rien ne le satisfait et son pouvoir ne l’aide pas à se sentir lui-même, il se sent juste avantagé et se répugne.
Cliniquement parlant, Gabriel n’a jamais atteint un vrai orgasme. Il pense très sérieusement que c’est la contrepartie de son pouvoir.
Sinon Gabriel fume comme un pompier. Tout ce qui se fume de manière globale. Donc se séparer de son paquet de cigarettes s’annonce plutôt dur.

I want to exorcise the demons from your past.

« il est temps d'arrêter le temps »

Le jeune homme se dandina dans sa chemise, mal à l’aise. Son interlocuteur le rassura de quelques mots insignifiants et il s’assit sur le gros siège rouge. Il était si profond et si moelleux qu’on aurait voulu s’y perdre pour toujours.
D’un geste de la tête, l’autre homme l’encouragea à commencer de lui-même.
« Bien. Bon. Mh… Je pense que ça a commencé très tôt en fait. Déjà je pense qu’il faut le noter, c’était plus faible, beaucoup plus faible avant la puberté et presque insignifiant quand j’étais nourrisson. Mais en fait je pense que ça avait quand même de l’effet parce que tout le monde s’arrachait mon contact. Ma mère disait que j’étais son rayon de soleil, que dès qu’elle m’avait dans les bras, sa journée changeait du tout au tout. Et pour le meilleur. Donc tout le monde m’aimait enfant.
─ Et avec les autres enfants ?
─ J’y venais. Même chose, les enfants m’adoraient, j’étais la coqueluche de la cours de récréation. En clair, quand on me touchait, j’exaltais juste l’amitié la plus profonde et tout le monde avait envie d’être mon ami. Non, c’est différent. Tout le monde avait besoin d’être mon ami. Mais bien sûr ce n’était surement pas pour ce que j’étais, plus pour mon pouvoir. Enfin j’en sais rien. C’est encore flou. De là mon enfance c’est passée plutôt calmement. Et tout a dégringoler à la puberté. Quand j’ai commencé à … Enfin à être pubert, j’ai eu ma première copine et tout ce qui s’en suit. Je me souviens on était dans ma chambre et on s’est embrassés. Je crois que c’est ce premier contact vraiment charnel qui a tout fait basculer. Elle m’a littéralement sauté dessus. J’avais 14 ans ! Je connaissais quoi du sexe moi ? Ce qu’on en disait entre potes, pas grand-chose quoi. Et j’ai été dépucelé (plus vite que l’éclair je l’avoue) par une nana qui a prit carrément peur de son geste après coup. »
Gabriel prit une grande rasade d’eau avant de continuer. Mais son interlocuteur avait une question.
« Le regard de vos amis a évolué par rapport à ça ?
─ Bien sûr ! J’étais le Don Juan, le bourreau des cœurs. Enfin celui qui avait trempé son biscuit avant les autres quoi. Vous savez quand on couche à cet âge là, il vaut mieux être un mec hein, parce que ma copine… Ca l’a détruite. Elle a changé d’établissement trois mois plus tard, non sans m’avoir assassiné du regard avant de s’en aller. Je m’en sentais coupable quand même au fond mais bon, vous savez, j’étais plus préoccupé par entretenir ma réputation de baiseur olympique dans un collège d’une province espagnole. Bref c’était pas vraiment joli joli. Mais le pire reste à venir. Mon don ne semblait fonctionner que lorsque mes lèvres touchaient celles de quelqu’un d’autre. Hommes compris, on a fait des jeux stupides à des soirées stupides et croyez moi qu’un ami parfaitement hétérosexuel à failli me violer devant mes potes. C’était très troublant. Bref j’ai encore grandit et vers 16 ans ma réputation s’affirmait. Je crois que j’ai jamais autant couché avec différentes nanas en une seule année. Mais vraiment hein. Mon pouvoir évoluait, me bouffait littéralement. Au moindre contact les filles étaient folles de moi, un contact prolongé et elles me sautaient dessus. J’ai commencé à m’en rendre compte, à devenir moins tactile et plus distant physiquement. Mais on se contrôle jamais vraiment une fois sobre.
─ Excusez moi, je vous interromps, glissa l’homme, mais, tiriez vous une satisfaction physique et mentale de vos relations sexuelles ?
─ Après coup, non, aucune. En fait sur le moment j’avais l’impression d’être puissant et séduisant. Mais je n’ai jamais joui complètement. Physiquement, j’arrivais à l’orgasme oui mais je n’en ai jamais tiré aucun plaisir mental en fait. C’est comme si c’était juste la fin d’un mécanisme et basta. Donc peut-être que c’était ça que je cherchais aussi, une fin alternative. Et s’il fallait tout essayer pour y parvenir je l’aurais fait je crois.
─ Intéressant. Continuez, que s’est-il passé ?
─ Après j’ai eu 17 ans. Et en fait, mon père m’a fait une accolade d’homme. Il essayait de ne plus me toucher depuis longtemps déjà, je crois qu’il avait compris mais là il avait posé ses mains sur ma nuque dénudée et ça lui a fait l’effet d’un choc. Il a été tellement chamboulé par ce qu’il a ressenti qu’il m’a foutu dehors. Ca a été un choc pour moi. J’ai tout perdu. J’étais tellement seul que j’ai même songé à la prostitution. Tout m’y était prédestiné finalement et c’était juste une bonne blague du ciel. Je… J’étais sincèrement au bord du gouffre quand elle est arrivée.
─ Elle ?
─ Amanda Keller. La meilleure et la pire rencontre de ma vie. J’étais sur une falaise je me souviens, j’avais perdu mon t-shirt quelque part et je sais pas trop à quoi je pensais. J’étais devenu héroïnomane, toxicomane et gros buveur invétéré en l’espace de six mois. Elle s’est approchée, a posé sa main sur mon épaule et a enlevé ses lunettes de soleil hors de prix pour lâcher trois syllabes de son accent anglais très posh. « Je t’engage. »
─ Amanda Keller, ça me revient, directrice d’une… agence de mannequinat en plein Manhattan non ? »
Gabriel hocha de la tête.
« C’est exactement elle. Au début je lui ai ri au nez. Mais elle est resté là, m’a donné une cigarette en évitant soigneusement de toucher la moindre parcelle de peau nue. Comme si elle savait. J’ai jamais su si elle l’avait su mais, plus tard, je me suis rendu compte qu’elle était pire que la reine d’Angleterre, on ne pouvait pas la toucher sous peine de lourdes sanctions. Une… excentrique en quelque sorte. Elle m’a pris sous son aile, m’a soigné, m’a offert des shootings, bref, elle a fait décoller ma carrière plus vite qu’un satellite russe à l’apogée de l’empire soviétique.
─ Mais.
─ Oui évidemment qu’il y a un mais. Un jour elle m’a invité dans son bureau et m’a dit « Fame has a price Gabi. Time to sold your debts. » Littéralement « La célébrité a un prix Gabi. Il est l’heure de payer tes dettes. » Ce que j’ai fait. Je lui devais bien ça après tout, et puis c’était pas si souvent que ça.
─ En quoi consistaient ces travaux Gabriel ?
─ Je devais jouer l’homme objet auprès de ses amies fortunées. »
Un long silence s’installa entre les deux hommes. Le premier honteux d’avoir accepté un tel marché, le second simplement patient d’attendre la suite.
« Qu’as-tu fait alors ?
─ Alors j’ai obéi voilà tout. J’étais pas loin de me prostituer au final. Ces nanas voulaient atterrir dans un film X en fait. Je devais me présenter en plombier, chauffagiste et tous ces trucs débiles pour au final leur faire l’amour. J’avoue que ça m’a donné plein … d’expérience. J’ai coincé la première fois qu’elle m’a présenté à un de ses ami homme mais elle m’a très vite rappelé que je me retrouvais sans rien du jour au lendemain, elle n’avait qu’à levé l’un de ses ongle rose barbie et je tombais de on piédestal. Le crédo de la petite entreprise secrète d’Amanda était simple. Si ça ne se finit pas en partie de jambe en l’air, c’est remboursé. Alors vous pensez bien qu’avec moi, elle avait flairé le gros poisson. J’ai fait ça de mes 16 et demi ans à presque mes 19 je dirai. Ca devenait la routine. Castings, shootings, clientes. Je m’y suis habitué très rapidement, sans même me poser la question du fait que j’étais mineur, même si j’ai toujours fait plus âgé, ou que c’était illégal comme pratique. Amanda Keller m’avait rendu tel que j’étais, je lui devais bien ça. Et puis un jour je suis parti au Japon. C’était le jour de mes 19 ans et j’allais faire la couverture de VOGUE pour son numéro spécial nippon.
─ C’était un job intéressant ?
─ C’était pas un job intéressant non, c’était LE job intéressant. Tout le monde se l’arrachait depuis des mois et c’est sur moi que c’est tombé. J’ai été beaucoup détesté. Enfin encore plus je veux dire parce qu’avec tous les ex que je laissais dans l’agence, on n’allait pas beaucoup me regretter. Ceci dit en quelques années j’avais quand même réussi à museler mon pouvoir pour qu’un léger contact ne procure qu’une bouffée de chaleur à celui ou celle qui me touche. Donc ça s’améliorait. Mais c’était pas « guéri ». Je suis donc allé au Japon. Et là il m’est arrivé le truc qui ne s’était pas produit depuis mes 14 ans. Je suis tombé follement amoureux de celle qui partageait la couverture avec moi.
─ Vous êtes sur que ce n’était pas factice ? Que ce n’était pas encore une pulsion de reconnaissance ?
─ Encore aujourd’hui j’en suis certain. Elle s’appelle April et dès que je l’ai vu, j’ai perdu la tête. Comme si les rôles s’étaient échangés et qu’elle m’avait touché. Je me suis refusé d’avoir le moindre contact physique avec elle. Je voulais la séduire … normalement. Mais ma réputation m’avait précédée et elle m’a rejeté comme jamais personne ne l’avait fait. »
Douloureusement, Gabi rassembla ses souvenirs.
« J’étais vraiment désolé, presque détruit. Je me disais que toutes mes conquêtes n’étaient qu’au final amenées par mon don et que j’étais donc incapable de séduire quelqu’un par moi-même. On s’est croisés dans un bar et, un peu ivre, je me souviens de lui avoir prit les poignets dans le but de la voir se jeter sur moi. Elle m’a juste lancé un regard en biais et s’est sauvée. J’avais trouvé mon contraire. Celle qui n’e tombaient pas comme un papillon dès que je la touchais. J’étais fou de bonheur. Je l’ai cherchée partout. Le lendemain, j’ai appris qu’elle était rentrée aux US. Le VOGUE a fait un carton incroyable. Mais j’ai jeté mon téléphone et je suis resté au Japon. Je suis vraiment amoureux de ce pays. Peut-être plus encore d’April, j’essaye juste de voir un peu d’elle dans tout ce qui m’entour. Je pense que je ne la reverrai jamais de toute façon je compte rester ici. J’ai beaucoup à faire, à commencer par entrer dans ce pensionnat.
─ Oui bien évidemment, c’est un ami qui vous a conduit à moi, je sais de qui il retourne. Avez-vous des appréhensions ?
─ J’ai peur de tout recommencer comme au début. Mais en même temps j’en ai envie. Je suis trop paradoxal, j’ai juste peur de me détruire. »
Une note de tristesse tremblait dans la voix de Gabriel.
L’homme se leva.
« Je suis psychologue dans le pensionnat, au moindre souci, passe moi voir c’est d’accord ?
─ Avec plaisir. »
Gabriel serra la main du docteur Hans avec vigueur.
Une nouvelle vie commençait, loin des stars, de la lumière d’Hollywood et, surtout, de l’ombre que ses spots engendraient.
« Bonne chance pour votre nouvelle vie Monsieur Evans. »
Gabriel eut un sourire.
Pause. Rewind. Play.
Game over.
Try again ?
Yes / No
Yes / No

I want to satisfact my undisclosed desire.

« Pas besoin de te droguer pour te faire tomber. »

Le pouvoir de Gabriel est plutôt gênant. En effet, le moindre contact physique un tant soi peu prolongé donne à la personne en contact une furieuse envie de… coucher avec le jeune homme. Bien heureusement, l’espagnol a réussi à museler quelque peu son don aussi un léger contact ne donne qu’une bouffée de chaleur à la personne. Etonnamment, il semble que des phéromones étranges flottent en l’air et seuls les forts caractères ne sont pas immédiatement attirés par le jeune homme. Attiré ne veut pas du tout dire qu’ils apprécient directement Gabriel bien sûr. Mais il fascine la première fois. Après une sorte d’habitude se crée.
Ce pouvoir est un avantage indéniable dans les relations humaines mais aussi un inconvénient de poids. Car quand on n’a pas vraiment envie de coucher avec un ami, aucun contact n’est autorisé. Homme ou femme confondu, quoi que la testostérone semble juguler quelque peu le don et les hommes résistent quelques secondes de plus.

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Edouard sisi. • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Euh... BRUN ! • PARRAINÉ ? (si oui, par qui ?) Solveig A. Nielsen ! (love) • DOUBLE COMPTE ? (si oui: nom et prénom) Non. • CODE ? C'est çaaaaaaaa, Haine est ok ~ • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Patate au nutella ?