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 Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].

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Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
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Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Vide
MessageSujet: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitimeJeu 17 Mai - 15:42

L’homme se gratouilla avec une certaine douceur son propre menton. La réflexion était présente dans son esprit à la connaissance utopique. Qui était cette personne dont l’intelligence n’était plus à faire exemple ? Le Professeur d’Atelier De Pouvoirs. « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. ». L’homme à la chevelure parfaitement et magnifiquement verdâtre. Pourquoi une telle réflexion était-elle présente dans les différentes parties de son cerveau ? Très simplement car ce personnage regardait tranquillement son deuxième emploi du temps. Celui des cours particuliers avec les élèves des différentes classes. Il avait instauré un système de cours particuliers pour les élèves en difficulté, premièrement pour les étudiants en Première Année, nombreux était-ceux qui arrivaient en cours d’année, il fallait donc réparer cela pour qu’ils ne redoublent point. La deuxième catégorie était par contre destinée pour les élèves qui souhaitaient améliorés leurs capacités et donc, avoir moins de problèmes pour l’année à venir, et aussi, pour un meilleur contrôle de leurs différents pouvoirs. C’était une initiative extrêmement sympathique et admirable venant de sa part. Surtout, que, originalement, l’homme avait eu pas mal de demandes et avait fait un tri sélectif dans le lot d’enfant. C’était un peu méchant ? Effectivement. Mais cela était malheureusement obligatoire. Il avait « Junpei Williams. » Avec son pouvoir très particulier, le premier cours fut d’ailleurs plutôt mouvementé. Un drôle de souvenir. Mais soit. Une autre personne était celle de « Shigeru Tensei. » Une espèce d’ignoble petit garçon dont le langage ainsi que l’attitude donnait des crampes d’estomac à l’adulte anciennement professeur de Physique ainsi que de Chimie. Il y avait bien entendu d’autres élèves, ses Samedis ainsi que ses Dimanches étaient souvent pris, et heureusement que cela n’était pas chaque semaine, mais plutôt une semaine sur deux. D’ailleurs, aujourd’hui l’homme avait cours avec une nouvelle élève : « Kanon Akazawa. » Son pouvoir n’était pas vraiment dangereux, mais bien trop instable.

Et là, il farfouillait dans son esprit comment mettre en œuvre son pouvoir, celui de la demoiselle en marche. A première vue, cela n’avait rien de bien compliqué. De l’eau, et son doigt. Mais ce n’était pas en faisant que cela que son pouvoir allait lui obéir au doigt ainsi que à l’œil. Bien au contraire. Il fallait donc pouvoir réveiller le subconscient du pouvoir de la demoiselle. Et cela, qu’importe le pouvoir, c’était par la partie la plus difficile de son travail. Car la science ne pouvait. Pour l’instant. Nullement venir à son aide. Peut-être un jour, si on découvrait le comment du pourquoi. Mais : « Kazuyoshi. Joseph D’Artensec. ». Savait bien que cela ne serait pas le cas avant de nombreuses années. Embêtant, extrêmement embêtant. Cela était une chose certaine et très sûre pour l’homme. Tant pis, il faisait avec depuis environ un mois, alors cela n’était pas une élève avec un pouvoir un peu plus loufoque qui allait faire que sa tâche soit beaucoup plus ardue. C’était un nouveau défi en quelque sorte. Même si, l’homme culminant près à deux-mètres de haut avait quelque peu pas mal de problème avec cela. Il mordilla rapidement le crayon gris totalement noirâtre, puis, gribouilla encore une fois un énième schéma sur une feuille de papier. Toujours pas d’idées, rien qui tenait la route. Le problème venait du cerveau de Kanon, de sa volonté de faire venir les molécules d’alcool dans l’eau, mais le Professeur d’Atelier De Pouvoirs n’avait pas un doctorat en Biologie humaine, mais en Physique quantique, ainsi qu’en Chimie moléculaire. Ce n’était pas du tout pareil. Il aurait bien demandé de l’aide au professeur de Biologique : « Seiji Ryokai. » Mais cet abruti s’extasierait plus sur sa chevelure verdâtre que sur son problème.

Il lui restait environ deux heures avant que cet après-midi, le cours particulier commence avec la jeune demoiselle. Là, c’était l’heure de manger pour les élèves du Pensionnat Aomori. Certains étaient sûrement en ville. Accompagné d’un professeur ou alors bien, grâce à une autorisation spéciale fournie par le Secréterait. Lui, par contre. N’avait pas encore mangé, cela n’était seulement midi et dans la mesure où c’était le Samedi du Week-End, l’homme à la chevelure verdâtre avait près de deux heures pour ce faire un repas. Ou de se faire faire un repas. Il n’était pas un maître en cuisine, loin de là d’ailleurs. Mais faire cuire des pâtes avec de la viande rouge, il savait correctement faire. Enfin, s’il restait devant les plaques de cuisson, car sinon, l’oubli allait être obligatoirement de mise pour lui. Mais en tout cas, l’être humain culminant à près de deux mètres de haut n’avait pour l’instant nullement faim, et avec la petite cuisine aménagée par le Directeur du Pensionnat, point besoin de faire de nombreux pas pour prendre un peu de nourriture ainsi que de poids. Il mordilla donc encore une fois son crayon gris à l’apparence ébène. De nombreux papiers étaient mis en boule sur la table. Les divers professeurs passant pour prendre quelques affaires faisaient d’ailleurs de drôle de tête. Mais soit, ce n’était pas véritablement important de toute façon… Finalement et après une demi-heure de plus de réflexion, il laissa tomber et opta pour un exercice qu’il avait mis au point un peu plus tôt dans la journée de ce Samedi. L’homme se leva et rangea rapidement l’espèce d’immense « Bordel. » que son enveloppe corporelle ainsi que son esprit avait mis sur la table de la Salle des Professeurs. Lui, d’habitude si raisonnable.

Deux heures plus tard, « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. »Se retrouvait par conséquent à l’étage de la salle du cours d’Atelier De Pouvoirs. Les bras chargés de bouteilles d’eau, et bassines, mais aussi d’alcool. Comment avait-il fait pour avoir de l’alcool ? Eh, cela était un professeur. Il savait comment en obtenir légalement bien entendu. Et puis, à vrai dire. Le professeur en avait fait la demande auprès du Directeur de l’établissement scolaire. Donc, nullement de problème avec cela. « Kanon Akazawa. » n’allait nullement tarder et donc, il fallait faire vite. L’homme installa par conséquent plusieurs dispositifs. Le premier fut un simple verre d’eau, puis, un bol rempli de la même substance. Cela était l’étape une. La base du contrôle de son pouvoir. Heureusement que l’ancien professeur de Physique ainsi que de Chimie avait pris un carton de bouteille d’eau. Se gratouillant la tête, puis, il continua de remplir différentes choses. Une bouteille d’eau, et enfin, pour finir. Une bassine plutôt conséquente, pour l’instant vide. Heureusement qu’il avait un simple T-shirt blanchâtre avec pour une unique inscription : « Comics Powa. » Son côté passionné de la culture Américaine, m’enfin, on était en Week-End, alors bon. Il posa donc l’immense bassine au sol, et la remplie tranquillement d’eau. Environ deux bouteilles et demi, voire même trois-quarts. Attrapant délicatement alors la gargantuesque zone d’eau, et la posa avec une très grande difficulté sur l’une des tables. C’était un peu idiot, l’hominien avait par conséquent le haut remplit d’eau, collant sur son torse. Chiant. Soupirant une demi-seconde, l’homme se dirigea par la suite vers les fenêtres de sa classe. Qu’il ouvrit, avec le temps dehors, son pantalon noirâtre un brin mouillé et son haut, sécherait bien plus vite. D’ailleurs, en parlant de temps, c’était l’heure pour la demoiselle de venir dans sa classe.

« Seulement un cours, aujourd’hui… Seulement un cours… » Marmonna-t-il, se posant sur le rebord de la fenêtre. Quand un bruit arriva au creux de ses cavités auditives.
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Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Vide
MessageSujet: Re: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitimeJeu 17 Mai - 18:01

Kanon s'agitait dans son sommeil, des souvenirs surgissaient, la tourmentaient, c'était comme ça tous les soirs depuis qu'une des personnes qui l'avaient forcé à venir ici avait réveillé en elle des choses qu'elle avait essayé, ces douze dernières années, d'effacer de sa mémoire. Elle se réveilla en sursaut, mis quelques instant à réaliser qu'elle ne rêvait plus... Elle se redressa lentement, sa tête lui tournait un peu elle dû attendre quelques minutes supplémentaires allongée avant de pouvoir se redresser.
La brunette haletait encore, encore secouée, elle se frotta lentement les bras, s'obligeant à reprendre son calme. La jeune fille regarda autour d'elle, fixant sa camarade de chambre et les autres lits vides puis elle alla chercher son portable sur sa table de nuit, elle avait besoin de parler à quelqu'un, réfléchir, inventer quelque chose... N'importe quoi, n'importe qui.. Elle pressa les boutons de son téléphone couleur fleur de cerisier et tomba sur Kosuke...

Kosuke, elle l'avait rencontré il y avait une semaine un peu moins, elle lui envoya un message, certaine qu'il ne dormait pas et même s'il était en train de dormir elle s'en fichait, elle était égoïste, elle avait besoin de parler à quelqu'un, besoin de faire quelque chose de complétement fou, le besoin égoïste de n'être pas seule alors qu'elle allait mal... La brunette réfléchit encore quelques instant à ce qu'elle pourrait lui demander puis se souvent de l'oiseau.. Oui ça irait très bien... Elle tapota son message avec rapidité, l'envoya et attendit une réponse. La jeune fille au regard azuré pressait fort la petite chose rose, priant presque pour qu'il réponde rapidement, qu'il lui montre qu'elle n'était pas seule... Elle se mordit les lèvres, les minutes lui semblaient s'écouler comme des heures, elle ferma les yeux et serra son téléphone plus fort encore, elle n'aimait pas attendre, non elle détestait ça...
Soudain le générique de la pub de fit's retentit dans toute la pièce, la voix niaise de la fille la rassura d'un coup, elle sourit, relâchant son téléphone et regarda la réponse du jeune homme. Dieu merci elle n'était pas seule... [Pour plus d'information se référer au rp ici ]


Kanon rouvrit les yeux une nouvelle fois, comme si elle avait rêvé qu'elle avait cauchemardé... C'était étrange comme sensation... Elle avait mal à la tête, autour d'elle il n'y avait rien... Sauf la cage et un volatile à l'intérieur qui s'excitait, des reste de bouteilles, des fraises à demi mangées, Kosuke étendu sur le sol... Wouah. La nuit avait sans doute était violente... La lumière lui faisait mal aux yeux, elle se les frotta, le vent chatouillait sa peau, la jeune fille au regard azurée se issa difficilement et s'étira doucement, manquant de tomber. Elle se dirigea vers Kosuke et le secoua pour le réveiller puis elle entreprit de ramasser tout les déchets autour d'elle... Elle réunit le tout dans le sac en toile puis le planqua quelque part, elle reviendrait sur le toit plus tard... Elle retourna vers le jeune homme et alla observer l'oiseau. Il était encore petit et ne pourrait sans doute pas encore lui servir pour le moment, mais elle allait attendre qu'il grandisse un peu, elle pouvait patienter.
La brunette remercia son ami puis s'avança vers la porte, quittant ainsi le toit, elle descendit lentement les escaliers et se dirigea vers sa chambre, la A005... Elle s'y engouffra rapidement, et posa l'oiseau sur son bureau, lui donnant un peu de pain, quelque chose attira cependant son attention.

« Emploi du temps »
Lundi:...
Mardi...
Mercredi:...
Jeudi:...
Vendredi:...
Samedi: Cours particulier avec Monsieur d'Artensec, à 14h30

Elle écarquilla les yeux puis sorti son téléphone en toute hâte. 13H30. Il ne lui restait plus qu'une heure. Kanon jura et attrapa ses affaires de toilette, serviettes, habits, qu'elle glissa dans un sac et sortit de la chambre en toute hâte, courant jusqu'au deuxième étage, là où se trouvaient les sanitaires. La brunette courait donc, pieds nus, en pyjama jaune poussin. Elle ne fit pas attention aux rires moqueurs qu'elle entendait sur le chemin après tout, elle n'avait le temps pour ça. Elle entra rapidement dans les douches communes et posa ses affaires, elle se déshabilla rapidement puis ouvrit la douche se débarbouillant du mieux qu'elle pu. Tout se passait bien au début, elle avait pu se laver les cheveux et les rincer puis elle se savonna le reste du corps puis alors qu'elle tentait de se rincer tout dérapa.

Elle hurla, l'eau s'était transformé en vin. Elle sortie en hâte la douche, à quatre pattes et observa l'eau qui recommençait à n'être plus que de l'eau, elle se redressa, elle empestait le vin, il fallait qu'elle se rince et vite, elle se ré-avança, essayant de se contrôler mais dès que sa peau entrait en contact avec l'eau, celle-ci se teintait presque automatiquement de rouge. Elle réessaya, encore et encore, rien n'y faisait. Elle abandonna l'idée de se doucher au bout d'une quinzaine de vaines tentatives, entreprenant de se laver au lavabo. Elle s'approcha de celui-ci, en fulminant puis quand elle constata que l'eau s'était également changé, elle grogna de rage, s'enveloppant dans une serviette et saisie son téléphone, regardant l'heure. Elle était déjà en retard de cinq minutes. Kanon serra le petit appareil fortement, agacée au plus au point et saisit son sac avant de sortir en trombe des sanitaires.

Kanon se fichait bien des regard qui se posaient sur elle, elle empestait le vin, sa peau était toute collante, ses cheveux dans un sale état, elle était nue pieds, en serviette, elle était aussi en retard, à cet instant plus rien ne pouvait l'atteindre, même pas les ricanements et les chuchotements sur son passage. Elle descendit les escaliers lentement, direction le premier étage. La brunette repéra un panneau sur le mur qui indiquait différentes directions puis se dirigea vers la salle des cours spéciaux c'était à côté des escaliers, elle en avait de la chance. Elle marchait lentement puis entra dans la salle avec force et referma la porte avec presque autant de férocité, elle était furieuse.

Ses yeux azure se posèrent sur le professeur, qui avait des cheveux vert puis ils passèrent sur les différentes bouteilles et autres bassines qui contenait de l'eau, non, du vin à présent. Lorsqu'elle ressentait une émotion trop forte qu'elle n'arrivait pas à contrôler tout ce qui contenait de l'eau se changeait en alcool, plus il y avait d'eau puis elle cela la fatiguait, entre la douche et ça, elle était presque à bout de force, elle d'un coup, ses jambes ne pouvait plus la tenir debout, elle pleurait de rage. Avant quand son pouvoir n'était pas aussi important c'était plus simple, beaucoup plus simple. Là tout allait de travers, tout, elle n'avait même pas envie de mentir ou de faire semblant d'être quelqu'un d'autre, tout ce qu'elle voulait c'était que ce fichu don disparaisse. Elle sera les poings et regardait le sol, entrouvrant les lèvres, sa voix tremblait tellement elle était furieuse.

-ç.. ça ne sert à rien. Ces cours. Mon fichu don n'en fait juste qu'à sa tête. Ça n'est pas avec vos espèces de cours que vous allez pouvoir m'aider. Ça n'est pas comme si vous aviez le même don que moi après-tout. La preuve, vous ramenez pleins d'eau ici sans réfléchir, vous ne savez rien et vous ne pouvez pas m'aider. Je m'en irais quand ça ira mieux.

Elle se tût, pleurant encore de rage, tout ceci était ridicule, elle aussi devait être ridicule mais elle s'en fichait. Elle regardait toujours obstinément le sol, épuisée.
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Kazuyoshi J. D’Artensec
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Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Vide
MessageSujet: Re: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitimeDim 20 Mai - 16:17

Ce bruit. Puissant. Eclatant. Arrachant littéralement les cavités auditives. Mais deux fois. Une entrée, et une « Fermeture. ». L’esprit de l’être humain à la chevelure verdâtre pensa immédiatement à une seule et unique chose. Très simple. Son élève devant avoir un cours particulier avec lui. Elle était d’ailleurs en retard. Mais que cela ne tienne. Ils allaient rattraper cela sur les minutes, voire sur la demi-heure qui allait suivre. L’homme l’avait déjà fait avec d’autres élèves de toute façon, de même pour les cours normaux mais souvent, les professeurs d’autres matières pestaient fortement contre lui. Alors, il faisait cela le moins souvent possible. Mais la formation de la jeunesse – Surtout celle-ci qui était exceptionnelle, car mutante. – Etait très importante. Surtout pour son cours si particulier. Cela n’était pas pour rien que l’hominien avait comme rang : « Professeur de l’un des deux cours Spéciaux. » Spéciaux voulait donc dire important, car cela était comme l’une des deux options obligatoires quand on rentrait au Lycée. Enfin, pour le système Français que « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » Connaissait sur le bout des doigts. Mais souvent, les professeurs lambda avaient assez de mal à comprendre cette philosophie. Mais soit, ce n’était pas si grave. De toute façon, il y avait ces fameux cours particuliers pour rattraper les gourdes de ses collègues. Il espérait tout de fois que « Kanon Akazawa. » n’allait nullement subir les idioties de ses nombreux professeurs. Bien que cela soit tout simplement impossible pour elle, que cela ne tienne en tout cas. Elle avait près de sept années en tenir dans le Pensionnat Aomori, alors bon. Dans tous les cas, et dans cette réflexion effectuée en près d’une demi-seconde, l’homme se retourna par conséquent vers son élève de sexe féminin. Ils étaient donc partis pour près d’une heure de cours.

« »

Ou pas.

La première réaction qui perça littéralement l’esprit brumeux et mature de l’ancien Professeur de Physique ainsi que de Chimie fut la suivante : « C’était quoi ce délire ? ». Ou plutôt, dans un langage plus jeune, plus adolescent : « What The Fuck ? ». Bien que cette dernière option n’était nullement de mise dans l’espèce de centre de l’intelligence de l’hominien possédant alors près de deux doctorats. En un et unique mois, l’homme n’avait jamais vu une chose aussi bizarre. Certes, il y eu bien entendu quelques jeunes essayant alors d’obtenir un fameux ticket pour le paradis – Même si. Son pouvoir était encore inconnu aux yeux de tous. -. Mais revenons alors immédiatement vers la demoiselle à la chevelure brunâtre. Autant sur le coup, l’être humain pouvait rapidement trouver des solutions à de nombreuses situations, celle-ci. Impossible. Sa lèvre inférieure remuait fortement, tremblant au rythme d’un papier à musique. Ses deux mains blanchâtres s’agrippèrent fortement au rebord à la teinte grisâtre. Cela était véritablement une situation des plus délicates que son esprit ainsi que sa conscience n’avait littéralement pas pensé. D’ailleurs, qui aurait pu ? Hormis avoir la capacité d’apercevoir rapidement le Futur. Comme certaines personnes dans l’Etablissement Scolaire. L’homme secoua avec une certaine force sa boite crânienne et par définition sa longue chevelure verdâtre. Pourquoi ce genre de situation n’arrivait seulement à lui ? En un mois, ô grand jamais il n’eut audition d’une telle chose. Son regard se téléporta avec délicatesse sur les nombreuses bouteilles et conteneurs de liquide qu’il avait apporté. Au moins, l’exercice était fini. Et réussi. Certes, sans le vouloir. Son enveloppe corporelle se calma peu à peu, sa lèvre trembla de moins en moins et finalement « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » Ferma ses deux paupières, passant une main sur son visage. Courage.

Finalement, et car l’ancienne machine à sexe devait bien le faire, son enveloppe corporelle se dirigea avec lenteur et minutie vers son apprentie qui, d’ailleurs, pestait sa rage au monde. Mais surtout envers le professeur d’Atelier De Pouvoirs qui lui, ne recherchait nullement les ennuis. Les paroles se voulaient bien entendu extrêmement blessantes, mais pour dire vrai, après une dizaine d’années sous l’enseignement, cela ne faisait strictement ni chaud ni froid à l’homme. Peut-être un peu de peine. Mais pas à lui, à son élève. La colère ainsi que la fatigue y était sûrement pour quelque chose. Des élèves qui cassaient le restant du cortex cérébral à cause d’une dispute où d’une mauvaise journée, le Dieu du Sexe connaissait parfaitement. Oh, oui. Malheureusement pour cette entité de connaissance ainsi que de savoir universel, cela ne lui faisait plus rien. S’approchant toujours de la zone du chaos, une main sur sa nuque, la massant délicatement. Son nez fut noyé par l’odeur si caractéristique de la vigne ainsi que de l’alcool formant alors le doux breuvage qu’était le vin rouge. Plus le maitre en Chimie moléculaire avançait plus arôme était prononcé. Cela en devenait presque désagréable, même pour une personne qui avait l’habitude de cette fameuse émanation presque naturelle. Chose qui, en passant, n’était nullement le cas de : « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. ». Ne tenant pas l’alcool, sa consommation était nulle, ou du moins, presque nulle. Un petit verre pour une occasion comme un anniversaire ou alors bien, la fête du nouvel An n’était pas à proscrire. Après tout. Cela était une avancée importante dans la vie d’un être humain. Arrivant définitivement devant la jouvencelle à la chevelure crépuscule, se positionnant devant elle. Un petit sourire réconfortant sur ses deux barrières rosâtres et doucement pulpeuses. La pauvre enfant pensa-t-il en posant avec une certaine délicatesse sa main sur l’épaule gauche de son interlocutrice.

« Ecoute Kanon… Hem. Déjà, calme-toi. Doucement. Regarde ce que tu as fait, cela ne changera rien à la situation. » Expliqua-t-il sur le ton le plus doux possible. Puis, il reprit, caressant doucement son épaule dénudé à l’aide de sa main. « Bon, je vais chercher des vêtements chez moi… Tu prendras une douche plus tard… Ne bouge surtout pas. »

L’homme offrit un nouveau sourire compatissant, et enleva alors par conséquent sa main de la peau blanchâtre de la jouvencelle. Mission, « on trouve des vêtements à son élève », en ne se faisant pas repéré du tout. Pas de douche, sûrement car elle était encore trop en colère. Puis, tant pis pour ses vêtements. Cela fera sûrement un petit souvenir à la demoiselle. Se dirigeant rapidement vers son sac, l’hominien attrapa alors son trousseau de clefs. Cela comportait de nombreuses clefs permettant alors d’avoir accès sur de nombreuses salles. Ouvrant par conséquence la porte de sa salle, il disparut, et enferma la demoiselle. Le professeur n’était pas bête. Elle voulait partir. Pas question. Et qu’elle ne pense même pas sauter du premier étage. Surtout en serviette. Arrivant par conséquence dans le couloir, l’homme monta rapidement les escaliers le séparant de sa chambre, la numéro Six. Il y arriva d’ailleurs assez rapidement et par définition, l’homme y rentra alors. Farfouillant activement dans son appartement, et plus précisément dans son armoire. Vêtement, simple. Pas trop masculin. Oui, c’est bizarre qu’un professeur prête ses affaires. Il le concevait. Mais pas le choix, c’était un cas d’urgence ! Tant pis si cela était bizarre ou encore bien… « Chelou. ».Finalement, l’homme attrapa un haut noirâtre, simple. C’était ni masculin, ni féminin. Juste bien trop grand pour elle. Celui lui ferait une robe. Et, il attrapa un boxer tout aussi noir. En espérant que cela ne lui tombera pas sur les genoux… Satisfait de sa trouvaille, l’hominien disparu de sa chambre, redescendant quatre à quatre les escaliers sous les yeux des élèves plutôt interrogateur. Tant pis ! Passant sa clef dans la serrure de sa salle, la porte se referma derrière sa présence. Regarda la petite, il tendit alors ses affaires.

« Il y a un débarra ouvert derrière la porte se trouvant à côté de mon bureau, change-toi. » Commandita-t-il avec tout de fois, toujours la même douceur. « Une fois que tu auras… Finie. Tu me parleras de A à Z de ton pouvoir parce que… Bon. »

Il rougit. Dur la vie d’enseignant.
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MessageSujet: Re: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitimeLun 21 Mai - 16:04

L'adolescente regardait toujours le sol, essayant de reprendre ses forces lentement, pas vraiment concentrée sur ce que faisait le professeur, ni ne s'en intéressait d'ailleurs, son esprit était brumeux. Déjà qu'elle avait prit une cuite la veille, ce petit tour de force l'avait presque achevée, elle avait la tête horriblement prise, ajouté à l'épuisement elle se serait presque roulée en boule pour dormir. D'ailleurs le sommeil la gagnait, elle luttait, mais plus elle essayait de se maintenir éveillée plus elle s'endormait un peu plus inexorablement.
Kanon fini par céder au sommeil quelques instant puis elle se réveilla en sursaut, un truc venait de la toucher sans son accord. Elle ouvrit lentement les yeux et tomba nez à nez avec un individu aux cheveux verts. Elle esquissa un mouvement de recule et heurta la porte. Petit à petit elle se remémora ce qu'il s'était passé, son cerveau lui était en train d'assimiler ce qu'il lui disait. La brunette écarquilla les yeux, outrée. Comment ça qu'est-ce qu'elle avait fait?

-Qu'est-ce que j'ai fais? Vous.. Vous pensez que j'ai changé tout ça par défi ou je ne sais quoi? Mais vous êtes débile ou quoi? Ça ne vous est pas venu à l'esprit que peut-être, je ne contrôlais pas mon pouvoir? Et que peut-être c'est votre faute si je suis à bout de force? Ça vous est pas venu à l'idée que ce genre de truc pourrait arriver? Que comme j'étais une première année je ne maîtrisais pas encore ce genre de chose? Je pensais que vous étiez un minimum au courant puisque j'ai droit à des cours en plus pour contrôler ce fichu truc. Vous vous prétendez expert? Vous pensez que venir devant vous en m'exhibant presque à poil et changer toute l'eau de la pièce c'était un plan pour … Vous impressionner ou encore une technique de drague pourrie? Non mais ça vous arrive de réfléchir un peu avant de me rejeter la faute sur les épaules? Vous pensez aussi que juste parce que vous allez me faire un sourire freedent je vais me calmer comme ça direct?

Kanon reprit son souffle, sa longue tirade avait été dites sans respirer ou presque, elle ne savait pas si le professeur avait pris la peine de l'écouter mais en tout les cas il était parti. Elle n'allait pas s'en plaindre hein? Peut-être que maintenant elle allait pouvoir partir... Elle tendit le bras difficilement, parce que lever le bras nécessitait un effort qu'elle n'était peut-être pas encore en mesure d'accomplir. Elle dû si reprendre à plusieurs fois mais elle y arriva. Sa main restait accrochée à la poignet, elle y mit tout son poids pour faire tourner la poignet mais... ça ne marchait pas. Elle réessaya plusieurs fois sans succès. Elle rit, amère, laissant retomber son bras le long de son corps.

-Mais bordel! C'est quoi cette manie de m'enfermer à clef chez les profs!

Elle devrait sincèrement protester contre les méthodes éducatives de certaines personnes dans cette fichue pension. D'où on enfermait les élèves? La jeune fille se recroquevilla contre la porte, ramenant ses genoux contre sa poitrine et y posant sa tête contre ses genoux. Elle ignorait où était parti le professeur et à vrai dire il lui semblait bien qu'il le lui avait dit mais elle n'avait pas entendu. Elle haussa les épaules, de toute façon c'est pas comme si ça lui importait. Elle se sentait de nouveau s'endormir, Morphée lui faisait de nouveau de l'oeil et sans hésiter elle plongea dans ses bras, s'endormant contre la porte. Peu lui importait ces stupides cours et ces stupides professeurs et ces stupides élèves et cette stupide pension toute entière et son stupide don. Elle en avait juste assez au bout de la première semaine de cet endroit.

L'adolescente avait pensé, à tord, que ce nouveau terrain de jeu serait plus amusant que le précédent, qu'elle arriverait sans doute à apprendre à maîtriser son don mais son contrôle s'amenuisait un peu plus. Il était trop puissant pour elle, pour ses frêles épaules. Son don n'était pas dangereux tant qu'elle ne changeait pas l'eau en alcool pur, sauf pour les créatures marines, elle ne pourrait sans doute jamais aller à la mer, la piscine, ou dans un aquarium, ni avoir de poisson rouge, ça n'était pas si important en soi, mais ça la chagrinait quand même. Surtout le fait de ne pas pouvoir avoir de poisson rouge, parce que de tout les animaux, c'était le poisson rouge qu'elle préférait. Mais elle s'était faite une raison depuis qu'elle avait accidentellement tué Jerry. Elle se contenterait de dessiner des poissons. Et de rêver de milliard de Jerry nageant dans le ciel en compagnie de ses deux parents devenus des étoiles...

Elle se sentit tomber contre quelque chose de froid, elle ouvrit lentement les yeux alors que sa tête venait de heurter le sol douloureusement, elle tomba nez à nez avec le plafond. Elle cligna des yeux, se demandant pourquoi la porte avait disparu de son dos, elle essaya de redresser, c'était difficile, les quelques minutes de répit qu'on lui avait octroyé n'avaient pas réussi à la remettre d'aplomb, mais elle perdura l'effort et réussi finalement à se redresser en grommelant. La brunette tenta de remettre droite et s'appuya de nouveau contre la porte que le professeur avait ouvert sans vérifier que quelqu'un ne s'y était pas appuyé pour piquer un somme.

La jeune fille fixa les affaires que lui tendait le professeur, ne comprenant pas ce qu'il voulait. Puis alors qu'il l'enjoignait à se lever pour qu'elle aille se changer ailleurs, avec les vêtements qu'il lui tendait, elle pensait qu'il était encore plus bête qu'elle ne l'avait imaginé. Pensait-il sincèrement qu'elle n'avait pas prit d'affaire pour aller à la douche? Son sac n'était pas là pour faire joli... Puis surtout, si elle ne s'était pas encore levé c'est qu'elle ne pouvait pas. Donc okay, par la force du saint esprit elle allait retrouver ses forces juste parce qu'il le lui demander.

-Ok alors... Vous … ça ne vous arrive vraiment pas souvent de réfléchir. Si je suis sur le sol et que je ne me suis pas sauvée pour aller dans ma chambre c'est parce que je ne suis même pas en mesure de lever le bras sans être de nouveau à bout de force (la porte que vous avez fermé y est aussi pour quelque chose mais passons, j'ai l'habitude d'être enfermée). Vous saisissez? C'est pour ça que j'ai dit que vous étiez bête. En entreposant toute cette eau ici vous m'avez forcé à utiliser malgré moi mon pouvoir qui agit dès qu'il y a de l'eau si je ne suis pas suffisamment calme pour l'en empêcher. Mais ça me pompe toute mon énergie. Je ne sais pas quel don vous avez mais ça ne marche pas comme ça pour vous? Ça serait super cool de pouvoir changer de l'eau comme ça sans effet secondaire mais ça se passe pas comme ça. Donc, pour résumer, je suis incapable de marcher. Vous n'avez qu'à me lancer les vêtements et je me change sur place, à vous de vous retourner.

Elle patienta puis tendit la main avec difficulté, n'ayant pas envie d'attendre cent sept ans qui les lui lance. Elle posa sur le côté le boxeur, trop compliqué de se lever l'instant et retira sa serviette sans attendre, essayant tant bien que mal d'enfiler le débardeur.
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Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
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MessageSujet: Re: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitimeDim 27 Mai - 20:48

Il avait peut-être péter un plomb et sa réaction n’était peut-être pas suffisamment réfléchie face à cette fameuse situation. Une mise en scène qu’il n’avait ô grand jamais rencontré dans sa vie. L’adulte qu’était : « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » Était une véritable tête en l’air, et cela, depuis sa plus tendre enfance. Un brin impulsif aussi, même si son visage ne le montrait absolument pas. Cela était une capacité de son esprit que l’homme à la chevelure magnifique et subliment émeraude ne montrait pas comme la majorité des personnalités de la Planète Terre. En fait, l’être humain ne le faisait nullement exprès pour être dans une vérité simple. Et pour être dans une vérité encore plus simple, devenant alors absolue. Cela n’était même pas sûr que le Professeur d’Atelier De Pouvoirs fût au courant de cette partie de sa personnalité. Un petit côté obscur pour une référence Geekesque ultérieure. Rien de bien méchant, bien entendu. Quitte à prendre du recul sur la situation qui était présente devant ses deux sphères céruléennes, prendre des vêtements de sa propre chambre, c’était plutôt idiot. Tant pis. Il en assumera sûrement les conséquences devant le Directeur du Pensionnant Aomori. C’est-à-dire : « Ken Matsumoto. ». Mais l’hominien à la connaissance scientifique extrême n’y était pas encore. Tant mieux. Car originalement, bien qu’il ne fût pas très « Chaud. » pour un cours, il ne voulait pas qu’il s’arrête maintenant. Trop de problèmes quand la jeune demoiselle à la longue chevelure sortirait – Même discrètement. – de la salle des cours Spéciaux. En un mois, jamais il n’avait eu autant d’aventures aussi fortes, que ces dernières soient purement hilarantes, ou encore bien, plutôt graves. Comme celle présente ou alors bien, comme une chemise qui prend rapidement feu à cause d’un pouvoir pyrotechnique. C’était toujours embêtant quand même.

Son bras toujours aussi tendu, ses deux cavités auditives écoutèrent avec une certaine monotonie les farouches paroles de son élève. Les hurlantes des petits, malgré après dix ans de service dans l’Education Nationale, cela était toujours la partie la plus compliquée pour lui. Aucune formation depuis sa première année et l’expérience, ce n’est véritablement pas grand-chose. Il fallait bien être d’accord avec lui. Un vrai problème était présent dans le système Japonais. Bien que cela était un peu partout pareil sur la Planète Terre. Et le changement de certains Présidents ne changeront pas grand-chose, cela était une valeur sûre à ses yeux. Et faire bouger les choses, cela n’était pas pour aujourd’hui, obligatoirement. Mais bon. « Kanon Akazawa. » Etait une personne spéciale, encore plus en cours particulier ou là, la relation Professeur-Elève. Prennait directement son sens. Le professeur devait faire face à la personnalité de son oiseau, et si une crise était présente, il ne pouvait pas le voir à la fin de son cours. Puisque, le cours était pour lui. Et par conséquent, l’ancien Professeur de Lycée allait donc devoir faire face à Elle. Elle. Jésus version féminine. Une légère grimace en entendant ses propos, rien de bien gargantuesque. Cela ne le touchait toujours pas. Et l’enseignant ne prendrait pas son carnet de correspondance pour lui fournir une heure de colle. Cela était loin d’être son genre de toute façon. La discussion était toujours la bonne solution. Bien que des fois, une petite punition ne ferait absolument pas de mal. Bien au contraire, même ! Mais toujours avec une certaine régulation. En tout cas, le petit discours de l’apprentie, il l’avait déjà ouïe un nombre incalculable de fois. Enfin, avec des petites variantes bien entendu. Alors que le discours se terminait lentement, son regard se déplaça alors dehors, près de la fenêtre. Ah, il faisait beau.

Ses vêtements furent arrachés. Par la jeune femme. Bon, au moins. C’était déjà ça de pris. Et comme convenu, l’homme aux yeux de saphirs clairs se retourna comme le ferait un enfant avec sa mère. Pudeur. Chose bien entendu normale. Et puis, le corps de son élève n’était pas la chose la plus importante pour lui. Malgré que l’être humain avait déjà eu des aventures avec différentes élèves de par le passé. Comme avec « Haku Tsujido. » du Pensionnat Aomori. Une élève qui l’avait. – Presque. – Harcelé. Une espèce de pauvre nymphomane. Chose qu’il était bien entendu dans le passé. Une part de sa vie nullement glorieuse que son esprit espérait fortement faire disparaitre dans le futur. Mais pourtant, on ne peut obliger son cerveau à effectuer des actions contre lui-même. Cette fameuse machinerie d’or que personne pour l’instant n’arrive à comprendre. Cela était très contrariant pour lui. Et le nombre de fois où il n’arrivait à dormir en y passant était bien entendu légion. D’où les légères cernes quelques fois apparentes sur son visage pourtant si magnifique. D’ailleurs, l’homme en avait à ce jour, mais on était en Week-End. Alors par conséquent, il allait pouvoir rattraper un peu son sommeil. Cela était extrêmement avantageux tout de même, cette période de deux jours sans aucun travail. Simplement dormir avec son oreiller dans les bras. Un véritable bonheur. Croisant tranquillement les bras en regardant fixement le tableau noir, l’homme pencha délicatement la tête sur le côté, en finalement laissa un soupire venir contre ses deux barrières pulpeuses rosâtres. Un léger bruit que l’être humain sortait souvent. Car il était souvent blasé. Et cela était maintenant le cas. Le rôle de la petite adolescente rebelle de « Kanon Akazawa. » lui tapait littéralement sur le système.


« Bon… Ecoute Kanon. Tu crois vraiment qu’en arrivant ici, je croyais que tu allais être sous une forte pression ? Et un sentiment fort ? Comme de la colère, ou alors bien, des pleurs ? Non. Je ne pouvais pas le savoir. Je pensais que tu allais venir ici, tranquillement. Mettre ton doigt dans l’eau et voir le résultat. Les pouvoirs de chaque élève est compliqué à contrôler. Alors je tâtonne pour les premiers cours ! Je pense que tu peux le comprendre, non ? Si tu es ici, c’est pour apprendre à te servir de ton pouvoir. Et cela passe par l’explosion de tes capacités. Tu crois que moi, j’en ai pas eu des situations similaires à la tienne ? Bien pire que toi, pour tout dire. Sentir en une milliseconde ton énergie corporelle disparaitre et finir dans un bref coma juste avant une épreuve comme le Baccalauréat, ce n’est pas vraiment appréciable… ! » Annonça-t-il d’une traite. Sur un ton presque vorace. C’étant retourné par la même occasion. Il massa ses tempes. Et continua. Avec beaucoup plus de douceur. « Alors, je t’en prie. Kanon… Calme-toi… »

L’homme tira une chaise près de sa position géologique, et l’approcha alors de la demoiselle. Cette chaise n’était pas pour elle, mais pour lui. Puisqu’elle était trop faible. Que cela ne tienne. Elle restera par terre. Tant pis. Si elle veut bouger, la demoiselle le fera alors d’elle-même. S’asseyant alors devant elle, les bras croisés contre sa poitrine. L’homme la regarda avec un air qui voulait dire : « Je suis aussi passé par là. Tu sais ». – Complaisant. Apaisant. - Un regard semblable à celui d’un frère envers son autre frère. Malgré sa « Gueulade. ». Le Professeur d’Atelier De Pouvoirs restait tout de fois un véritable ours en peluche. Un cœur tendre derrière des apparences qui se voulaient être, quelque fois, méchantes. Bien que cela restait extrêmement rare. Ne disant mot pendant plusieurs secondes, il la regarda simplement. Ses terminaisons nerveuses étaient en train de réfléchir fortement. Tic. Tac. Le bruit de l’heure passant sur l’horloge creusé littéralement dans sa boite crânienne. Près d’une minute plus tard, l’homme soupira pour la deuxième fois dans le cours. Fermant les yeux.

« Pour ce premier cours… On va… Simplement parler… De toi. Et de ton pouvoir. S’il-te-plait… »
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MessageSujet: Re: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitimeDim 22 Juil - 23:51

Kanon se mordit les lèvres, assise sur le sol, les bras croisés regardant le t-shirt qui lui servait de robe. Elle écouta d’une oreille distraite ce que disait le professeur aux cheveux vert. Ça ne servait à rien de s’expliquer, elle avait déjà une opinion sur lui et sur ce qui s’était passé. Certes. Si c’était pour tester son pouvoir la présence de l’eau se justifiait mais en aucun cas la présence des litres et des litres qu’il y avait dans cette pièce. Non mais franchement. Il faisait un trafic d’eau? Une bouteille d’un litre aurait largement suffit. Pourtant Kanon n’en dit rien, elle était trop fatiguée pour répondre, encore un peu groggy après sa micro sieste. Néanmoins elle fit l’effort de se traîner vers la chaise sur laquelle il était assis. Parler d’elle. Parler de son pouvoir.

La jeune fille se demandait par où commencer, bien trop fatiguée pour tenter de se rebeller. Obéir sagement était nettement plus simple. De toute façon elle avait décidé de se montrer patiente avec lui, sa tante avait toujours appris à sa nièce qu’il fallait respecter les simples d’esprit. Qu’il fallait faire preuve de patience et gentillesse. Alors elle allait essayer. Kanon soupira puis, après un effort presque surhumain elle réussit à relever la tête.

« Moi. Mon pouvoir. Vous pouvez le sentir. Vous pouvez le voir. Je ne contrôles pas grand-chose. Ça commence par des douches aux pastis, ça va jusqu’à transformer toute l’eau d’une pièce. Et ça semble encore plus incontrôlable quand je me mets en colère. Avant… Avant c’était pas si dur... »

La jeune fille marqua une pause puis coinça une mèche de ses cheveux derrière son oreille droite. Oui avant tout était plus simple. Avant, elle n’aurait jamais pris de douche alcoolisées, elle ne se serait jamais trouver à bout de force, son pouvoir ne lui échappait pas. Avant quand il n’était pas très fort, c’était plus facile. Le faire sortir demandait de la concentration. Maintenant c’est le brider qui demandait de la concentration. La brunette s’humecta les lèvres puis elle rouvrit les lèvres.

« Avant changer un verre d’eau était difficile. J’ai grandi et puis ça devenait plus facile, je pouvais changer plus d’eau, la changer en autre chose que du vin, je pouvais bientôt changer trois ou quatre litres sans ne sentir que de très léger vertiges. Et puis ça a fini par me dépasser. Complètement je veux dire. Ça apparaissait quand je ne le voulais pas, du coup chaque fois que je rentre dans une pièce je dois me concentrer pour ne pas que ça s’échappe. Et… Voilà. Se tenir éloigné de l‘eau c‘est plutôt difficile et puis ça me fout la trouille… Imaginez un peu que mon fichu don se mette à changer l‘eau du corps humain…? Qu‘est-ce que je vais faire? »


La brunette se mordit les lèvres, d’impuissance, il n’y avait rien à rajouter. Ça la dépassait complètement. C’en était même devenu handicapant dans les « affaires ». Mais ça elle ne le révélerait pas. Il n’avait pas besoin de savoir qu’elle trafiquait dans le pensionnat. Et puis finalement elle soupira. Pour qu’elle raison lui racontait-elle tout ça? De toute façon il ne pourrait sans doute pas l’aider, ça non, elle en était sûre. De toute façon il devait avoir un pouvoir du genre télékinésie. Sans doute devait-il trouver son pouvoir complètement inutile et il se contenterait de lui faire faire changer des petits verres d’eau pour s’amuser. Elle soupira encore.

« Vous devez trouver mes petits problèmes ridicules hein. Mon pouvoir aussi. Pourtant ça m’énerve de devoir me concentrer juste pour me doucher. Ça m’énerve que les gens me prennent pour une alcoolique juste parce que je sais « faire » de l’alcool. Pff… Je sais même pas pourquoi je vous dis tout ça. On perd juste notre temps. »

Spoiler:
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Kazuyoshi J. D’Artensec
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MessageSujet: Re: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitimeMer 8 Aoû - 20:26

Ils étaient tous les deux dans une sacrée merde. Le genre de truc qu’on se colle pendant plusieurs décennies, sans ne pouvoir faire quelque chose. C’était lourd. C’était chiant. C’était gluant. C’était un peu la vie d’un enseignant d’Atelier De Pouvoir. En plus, ils n’étaient que deux pour bon nombre de novice dans le Pensionnat Aomori. Chose qui se trouvait être totalement aberrante. Mais soit, cela lui faisait un plus gros revenu. Et rien que pour l’appât du gain, l’hominien à la chevelure émeraude serait véritablement prêt à redoubler d’effort. Pas qu’il était avare, ou quelque chose dans ce goût-là, mais il venait de passer la trentaine, alors bon…

Sa paire de circonférences céruléennes se dilatèrent avec une douceur ardente, passionnée comme si une créature venait de s’immiscer en son être, écrasant d’un seul et puissant coup son cœur et ses poumons. Kazuyoshi Joseph. D’Artensec toussota rapidement, crachant le venin de ce faux farfadet incongru. Il avait mal, impossible de savoir pourquoi. Incompréhension totale. Kanon Hasegawa ne devait se rendre compte de son état de faiblesse. Cela devait sûrement être un problème passager, le genre de truc qui vous inquiète pendant quelques heures et qu’on oublie en parlant avec des amis. Oui, cela était sûrement ça. Le physicien se calma peu à peu, retrouvant un contrôle sur son être. Le tout accompagné d’un frisson général.

Et maintenant ? Que faisait-on ? La délicate et fine fleur qu’était son élève restait totalement nue, enfin, presque nue. Embêtant, pour elle et pour lui. Les différents petits démons pourraient croire à une situation malsaine. Point besoin de cela après plusieurs mois de service au sein de l’établissement scolaire. Bref. Le colosse gargantuesque bougea, laissant sa tête retombée mollement à l’arrière, tapant dans un léger bruit contre le dos de la chaise en fer et en bois. Chiant. Vraiment chiant.

« Hum… » Lâcha-t-il un doux murmure, ses pupilles azures à demi closes.

La petite chose fragile venait simplement de finir son merveilleux récit que – en tant que professeur modèle d’Atelier De Pouvoir – il avait écouté d’une oreille attentive. Pourquoi chaque élève se trouvait être des pauvres gamins perdus dans l’antre de la vie et de la jeunesse ? Et surtout, ne pouvait-ils tous pas avoir un problème qui ne se manifeste pas physiquement ou visuellement ? Au moins, lui, il fut tranquille pendant toute sa vie. Bon, en même temps, le Français n’en avait eu connaissance que depuis près de quelques mois. La vie était finalement bien particulière, que voulez-vous. Présentement, ses mirettes se rouvrirent. A croire qu’ils faisaient que ça depuis le début de l’entretien. Et là, il lâcha un simple :

« Putain. »

Un peu grossier pour sa personne. Cela n’était pas de sa dominance ainsi que de son statut social. Tant bien même que seul, ce faux jeune trentenaire pouvait être une personne extrêmement grossière. Etonnant, certes, mais terriblement vrai. Malheureusement. Boarf, de toute façon, cela faisait du mal à personne dans cette société-ci. Se levant délicatement sans un seul mot de plus, il s’approcha avec atermoiement et prudence vers la douce avant de se pencher vers elle, un petit sourire sur son fin visage blanchâtre. Kazuyoshi Joseph. D’Artensec restait avant tout une personne douce et attentionnée. Finalement, et après plusieurs secondes, il la captura avec courtoisie, finesse et toute la galanterie qu’il pouvait offrir et la prit par conséquence dans ses bras.

« Hem, écoute Kanon. » Commença-t-il après le petit câlin de quelques minutes, s’agenouillant devant elle. « On est tous plus ou moins passé par cette étape importante de notre vie, celle du contrôle de notre don. Nous sommes… L’évolution de l’être humain, nous sommes uniques, tu es unique. Et chaque personne unique à quelque chose de spécial en soit. Chez nous, cela est notre pouvoir si particulier. Je ne trouve pas tes problèmes idiots et sans intérêts et ce que nous faisons ici, cela te servira pour tes six autres années à suivre. Crois-moi. » Courte pause, avant de reprendre. « Pourquoi crois-tu avoir perdu le contrôle de ton pouvoir ? »

A la fin de son petit récit, il posa avec habilité et avec un certain soin sa main gauche sur l’épaule de la jouvencelle à la chevelure chocolat et au parfum senteur vin de France… Toujours ce même petit sourire que le professeur offrait à chaque élève, il lâcha finalement un léger rire franc, replaçant rapidement une mèche verdâtre derrière son oreille. L’ancien universitaire était une personne particulière et très peu de professeurs jouaient les papas avec les élèves. Les bons copains, oui. Mais pas les pères.

« Tu dois me prendre pour un prof’ fêlé, non ? »

Franchement, il était con ce mec. En fait.

Citation :
Non, c'est bien, toi. Moi. C'est pourri. ;w;
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MessageSujet: Re: Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].   Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.]. Icon_minitime

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Un cours particulier, originalement mouillé et alcoolisé. [Privé : Kanon Akazawa.].

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