le petit oiseau va sortir ~

feat - Marisa Kirisame / Touhou

• NOM Van Rijn. • PRÉNOM(S) Eden. • AGE 16 ans. • CIVILITÉ Demoiselle en fleur. • SCOLARITÉ 2e année. • SEXUALITÉ Bi. • GROUPE GARDEN'S KEY. • POUVOIR Sorcellerie.

approche donc...

« petit petit petit ♥ »

Vous marchez dans un couloir. Tranquillement, sans vous presser, appréciant votre petite vie tranquille. Jusqu'au moment fatidique. Vous vous étalez au sol, vos affaires s'étalant avec vous, une vive douleur au ventre. Vous avez percuté quelque chose. Ou quelqu'un. En fait, vous avez percuté Eden. Une tornade de cheveux blonds ondulés, impressionnants de part leur quantité et leur couleur flamboyante, de grands yeux couleur caramel, une bouille innocente et emplie de candeur, ainsi qu'une corpulence toute assortie. Eden est une demoiselle, en miniature. Tout chez elle est plus petit que chez les autres. Oui, tout. Mais pas son extravagance et son sens de l'originalité, ça non ! Car la première chose qu'on remarque chez Eden, c'est son accoutrement totalement wtf qui vous plongera dans un mutisme scrutateur. Oui, notre demoiselle sait se faire remarquer, et elle aime ça. Bravant le règlement stipulant le port obligatoire d'uniforme, notre brin de fille se trimballe souvent avec un grand chapeau noir et pointu, ainsi qu'un habit de maid stylisé pour rappeler l'accoutrement d'une sorcière. Sorcière. Tout en notre Eden vous hurlera ce mot. Que ce soit son regard taquin, son sourire un peu trop mielleux, ou sa tenue plus qu'évocatrice, vous n'aurez aucun mal à deviné le pouvoir de cette dernière. Méfiez vous donc lorsqu'elle vous menace de vous transformer en poulpe, elle en a peut être les moyens... Après une brève analyse corporelle de la jeune demoiselle, vous vous relevez, lui tendez la main avec un sourire engageant, la prenant en pitié, elle presque étalée à vos pieds. Elle vous regarde. Vous la regardez. Vous voyez une ombre passer dans ses yeux. Et là vous vous dite que vous n'auriez jamais du sortir de votre lit ce matin là. Que vous n'auriez jamais du, ni même penser frôler la jeune demoiselle. A ce moment là, vous savez que votre vie va devenir un enfer. Vous le sentez au plus profond de vous même. Fuyez, pauvre fou. Fuyez avant que la sorcière ne vous rattrape.

Ouaish.

« files moi un de tes orteils et on sera quittes. »

EDEN ▬ Psssss ! Toi ! Non, pas toi, lui, là ! Approche donc ! J'ai quelque chose qui pourrait t'intéresser
ÉLÈVE LAMBDA ▬ T'es qui ? o.o
EDEN ▬ Aucune importance. Tu es en première année, n'est ce pas ? Laisse moi t'offrir ceci. :D * FIOLE ÉTRANGE OBTENUE *
ÉLÈVE LAMBDA ▬ Euh... Merci...
EDEN ▬ Je t'en prie, c'est gratuit la première fois. N'hésite pas à revenir me voir, fuhuhuhu ~

Eden est une demoiselle énigmatique et à première vue, avouons le, carrément suspecte. Vous voyez les vendeur chinois avec un grand sourire commercial tatoué au visage ? Et bien, la même aura se dégage de la petite sorcière, en dix fois pire. Certains diront même qu'elle est inquiétante, toujours dans son coin à ricaner, à murmurer des mots sans sens apparent, à vous dévorer du regard comme un prédateur le ferait de sa proie fraichement découverte. Mais au fond, elle n'est pas méchante. Après tout, elle cherche juste à égayer un peu ses journées fades et mornes. Souvent à vos dépends, d'ailleurs. Hyperactive, elle ne peut rester en place trente secondes sans commencer à inspecter le sol étrangement, partir dans une chasse aux champignons vénéneux, ou encore aux ingrédients nécessaires à ses mixtures. Extrêmement curieuse, Eden n'aime pas les choses incompréhensibles. Tout comprendre, c'est sa plus grande occupation, après celle de vous offrir le rôle de cobaye. Eden, et on peut le dire, est particulièrement décalée. Par rapport à vous, aux adultes, à tout le monde. Elle vit dans un monde, où elle vous y invitera peut être. Elle vit selon ses propres lois, imagine ses propres histoires. Oh, elle est adorable notre petite sorcière, et pas bien méchante. Après tout, elle ne veut du mal à personne. Elle est juste si espiègle qu'on ne s'en rend compte que difficilement. Sa vie est un jeu. Et vous, vous êtes une attraction intéressante, à manipuler sans douceur. Vous ne saurez jamais si Eden vous apprécie ou vous déteste. Elle est capable de faire la pire des farces à une personne et de débattre sur un sujet philosophique avec elle la seconde suivante. Malgré tout, Eden n'est pas très difficile à comprendre : bien que souvent à côté de la plaque, avec une répartie improbable et des évidences qui vous paraitrait obscures, il vous suffit de la caresser dans le sens du poil pour apprivoiser la bête.

Il était une fois, dans un pays lointain...

« toutes les sorcières ne vont pas au bûcher ! »

Eden est née on ne sait trop où, on ne sait trop quand, on ne sait trop comment. Posez lui la question, et un silence monstre parcourra tous les éventuels spectateurs. Eden ne parle pas de son passé, parce qu'Eden n'est qu'avenir. Et ça, les gens ont appris à le savoir.

Oh, ne vous inquiétez pas. Notre sorcière n'a pas une histoire tragique. Fille de noble famille européenne, fille d'un père chef de sa propre entreprise, fille d'une mère politiquement haute placée, Eden n'a jamais eu à se plaindre de son mode de vie. Après tout, elle était nourrie comme elle le souhaitait, elle était habillée comme une princesse, elle pouvait se vanter d'avoir en une semaine d'argent de poche plus qu'un mois de salaire d'une personne lambda. Non, Eden n'avait pas à se plaindre. Si ce n'est de l'absence totale d'amour de la part de ses parents. Ou tout simplement de parents.

Eden était seule. De part son statut, de part sa famille.
« N'embête pas la demoiselle, on risquerait d'avoir des ennuies. »
Incroyablement seule.

Éduquée par de grands professeurs reconnus en toute l'Europe, notre demoiselle ne tarda pas à apprendre nombre de choses ; langues, musique, art, économie, politique, et toutes autres extravagances. Trop mature pour son âge, notre petite Eden, recluse de son propre monde.

Puis, comme dans les contes, Eden rencontra une marraine fée.
Une fée pas si gentille, pas si belle, pas si merveilleuse. Mais une personne qui la tira de ce monde fade et sans couleurs.

« Appelle moi Caoilfhionn. »
Elle était irlandaise, avait un nom imprononçable, était vieille, avait des cheveux aussi blancs que neige et des rides si épaisses qu'on aurait pu douter de son humanité. Elle aussi s’appelait Van Rijn. Il s'agissait d'un membre de la famille éloignée, une arrière grande tante oubliée dans les confins de la lande irlandaise, peut être. Eden la rencontra pour la première fois lors d'une grande réunion de famille. Se sentant toute petite parmi cette masse d'adultes aux occupations écrasantes, elle s'était enfuit dans le grand jardin de la demeure qu'ils occupaient. Alors qu'elle explorait les environs, elle entendit des chants étranges, lyriques et envoutants. Alors qu'elle approchait de la source du son, un miaulement sonore lui arracha un gémissement plaintif. Le chant se tue. Un frisson parcouru la jeune fillette. Une main osseuse se posa sur son épaule.

« Ne fais pas de bruit, petite, tu fais fuir les farfadets. »
Ce fut les premiers mots que lui adressa la vieille femme. Eden l'observa un instant, dépitée. La vieille femme lui rendit son regard, avant de partir dans un grand rire espiègle. Un rire vieux de cent ans, et pourtant si coloré.
« Allons, mon enfant, les farfadets n'existent pas ! Tu aurais du voir la tête que tu faisais, c'était excellent. »
« Vous aviez l'air si sérieuse...»
La vieille femme observa la demoiselle dans un mutisme scrutateur. Elle reprit parole dans un grand sérieux.
« Les farfadets ne se montrent que sur les terres d’Irlande, jeune enfant. Et seulement à la pleine lune, à côté d'un lac à l'eau pure ! »
« Comment vous le savez ? »
« Comme les magiciens, les vieilles femmes ont leurs secrets. »
« Apprenez moi ! »
La vieille femme repartie dans un grand rire sonore.
« Je ne pense pas que tes parents en soient ravis. Pars vite, petite fille, avant que quelqu'un remarque ton absence. »
Eden tourna les talons à contre cœur. La vieille femme avait raison. Du coin de l’œil, elle vit le chat qui l'avait effrayé s'assoir à côté de la vieille femme. Un chat noir comme nuit.

Inspirée par cette mystérieuse rencontre, Eden décida de se documenter. Sur les farfadets, les êtres magiques, tout ce qui sortait de l'ordinaire. Les elfes, les fées, les sorcières. Ce dernier point la captivait totalement. Alors, elle s'essaya, petit à petit, à différents mélanges qui lui paraissaient prometteurs. Oh, les résultats étaient là. Elle avait réussi à tuer trois poissons rouges, à donner une intoxication alimentaire à un domestique, à faire fondre un magnifique tapis élisabéthain. Rien de bien fabuleux en somme. Effrayés par les soudaines manies et bizarreries de leur fille unique, les parents de la jeune Van Rijn conclurent à un état dépressif relatif à son isolement sociale. Alors, ils décidèrent de l'envoyer dans un prestigieux pensionnat pour filles irlandais, non seulement pour la mettre en contact avec d'autres enfants de la noblesse et tisser des relations, mais aussi pour la rapprocher de la branche principale de la famille Van Rijn, qui siégeait en Irlande.

L'entrée dans le pensionnat fut difficile. Les pensionnaires étaient hautaines. Cruelles. Les persécutions allaient à bon train, et qui ne se pliait pas aux ordres des filles ainées quittaient en général la pension plus tôt que prévu, pour de "mystérieuses" raisons. Eden fut immunisée à ces persécutions. Sa famille était bien trop connue pour qu'une demoiselle prenne le risque de se brouiller avec une des héritières. On murmurait dans son dos, on répandait des rumeurs. Mais jamais on ne lui faisait de mal directement. Et Eden n'avait cure de cette méchanceté omniprésente. Elle, tant qu'elle pouvait expérimenter ses découvertes dans son coin, elle n'en avait rien à faire. Puis elle fit la rencontre de Fand.

Ah, Fand. Son nom signifiait hirondelle. Elle le portait bien. Petite, fragile, timide et peureuse. Elle était très belle. Et c'était bien sa plus grande malchance. Sa famille n'était pas très influente. Des nouveaux riches, sûrement. Elle était proie à une jalousie grandissante de la part des autres filles. Toujours si aimable, si bien vue des professeurs, des adultes, toujours si parfaite. Elle était gentille. Trop gentille. Et ce fut bien là sa seconde malchance. Et plus grande encore.

« Que fais-tu ? Je peux t'aider ? »
C'était un début de matinée ensoleillé. Les oiseaux chantaient, la rosée était toujours présente. Peu de personnes étaient déjà levées. Eden, fidèle à elle même, avait profité des premières lueurs de l'aube pour récupérer de précieux ingrédients à ses mixtures incomplètes. Les mains plongées dans la vase d'une marre douteuse, elle lança à peine un regard à son interlocutrice.
« Je cherche des serpents d'eau. Tu vas te faire punir si tu fais comme moi. »
Concentrée, la jeune fille remarqua à peine Fand se pencher pour l'imiter. Surprise, elle ne releva néanmoins pas. Quelque minute plus tard, l'irlandaise poussa un cri de victoire. Elle ramena les mains à la surface, découvrant une petite rainette verte. L'amphibien, effrayé, sautant sur le front de sa ravisseuse, qui, surprise, tomba à la renverse, tête la première dans l'eau. Un silence prit place. Longtemps. Eden, les mains toujours dans l'eau, fixant longuement Fand, l'expression la plus sérieuse possible. Fand, dépitée, se demandant ce qui venait de se passé, trempée de la tête aux pieds. Le silence dura. Longtemps. Puis Eden pouffa, avant d'éclater de rire. Fand ne tarda pas à suivre le mouvement, arrosant d'eau son interlocutrice au passage. Tout cela se termina en une grande bataille d'eau, en vêtement trempés, et en bonne humeur omniprésente. Elles se firent durement sermonner, mais elles s'étaient amusées, et c'était le principal.

Fand et Eden devinrent de plus en plus proches. Ce qui ne tarda pas à faire monter les rumeurs. Et la jalousie ambiante. Eden était dans son monde, et elle ne voyait rien. Fand, quand à elle, n'avait pas cette chance. Si les ainées évitaient de s'en prendre à elle quand notre tornade blonde était proche, elles ne s'en privaient pas quand la demoiselle se retrouvait seule. Les persécutions continuaient. Fand ne disait rien. Elle ne voulait pas inquiéter son amie. Et Eden était aveugle. Stupidement aveugle. Elle le resta. Longtemps, longtemps. Jusqu'à un jour fatidique où tout explosa. La jalousie, la haine. Une vitre brisée. Des morceaux de verre éclatés sur le sol. Du sang. De longs cris. Et Fand, introuvable. Pendant tellement longtemps... Bien une journée se déroula. Normalement. Rien ne se faisait présentir. Les ainées continuaient à se moquer. Les méchancetés fusaient. Pas plus ni moins que d'habitude. Un jour normal, comme les autres. Et Fand était absente. Terriblement absente.

Ce fut un surveillant qui la retrouva. Évanouie, des marques de coups sur le corps, les cheveux coupés, de profondes entailles sur le visage, sur les bras, plusieurs os brisés. Personne ne pu la voir. Personne ne su ce qu'elle devint. Le personnel ne donna pas de nouvelles quant à sa situation. Eden était entré dans une fureur sans borne. Une culpabilité écrasante. Et toutes les filles qui ne faisaient comme si rien n'était. Toutes ces sales hypocrites sans vergognes. Alors qu'Eden trainait dans un couloir en ruminant des idées sombres, elle entendit des éclats de voix. La jeune fille eu le réflexe de se plaquer contre un mur, tendant l'oreille. Il s'agissait de deux ainées qui discutaient. L'une était la propre fille du directeur. C'était la pire.

« On a été trop loin cette fois. Même ton père ne pourra rien pour toi s'ils nous attrapent ! »
« Je sais, je sais. Mais elle me soulait trop, cette salope. Toujours à remuer la queue devant tout le monde. Au moins, maintenant, on est tranquille. »
« Vraiment, on devrait faire attention... »
« De toute manière, qui pourra témoigner ? Sûrement pas elle, avec ce que je lui ai fait, je me demande même si elle arrivera à remarcher un jour. Ah, et sa façon de hurler, c'était pitoyable. "Eden, Eden, aide moi !". Pfff. Lamentable. »

Eden en avait assez entendu. Beaucoup trop entendu. Un vide immense se fit en elle. Les filles continuaient à parler. Une rage démentielle prenait petit à petit possession de la jeune fille. Une colère sans nom. Elle ne réfléchit pas. Le meurtre dans les yeux, elle se jeta sur les deux filles sauvagement, visant la plus grande. Semblables à des chats, les demoiselles griffaient, mordaient. Mais elles étaient deux. Et malgré toute la colère contenu dans le petit cœur d'Eden, elles réussirent à la maîtriser. La jeune fille déversait sur elle un flot d'injures, se débattait comme une furie. Elle se faisait frapper, mais elle n'en faisait que redoubler d'ardeur.

« LÂCHE MOI ! »

La haine que contenait sa voix fut tellement forte que la fille qui la maintenait fut déstabilisée. Ce fut suffisant pour Eden. Lui affligeant un grand coup de coude dans l'estomac, elle sauta ensuite sur la fille du directeur, sans que cette dernière puisse esquisser le moindre geste. Sentant un objet dur contre sa peau, elle se rappela soudainement qu'elle transportait toujours avec elle certaines de ses mixtures. Elle n'eut pas à réfléchir bien longtemps. D'un geste, elle sortit un flacon en verre qu'elle décapuchonna pour le fourrer dans la bouche de sa victime, la forçant à avaler. Cette dernière poussa un hurlement épouvantable. Le suite reste assez vague dans l'esprit d'Eden, si ce n'est que son corps se déforma, qu'elle rétrécit petit à petit, prenant la forme d'un animal à plume. Quel fier dindon elle faisait ! Mais la colère d'Eden n'était pas encore éteinte. Elle saisit le cou de l'animal entre ses mains, essayant de le tordre de toutes ses forces.

A ce moment, un professeur arriva. Comment expliquer la scène ? Une jeune fille étalée sur le sol, se tenant le ventre comme si elle souffrait milles martyres, Une autre fillette avec les cheveux en batailles, essayant d'étrangler un dindon qui piaillait de toute la force de sa voix... Et la surprise quand ledit dindon reprit sa forme originale, crachant presque ses poumons...

Le lendemain, Eden était renvoyée. Mais elle s'en fichait. Parce qu'elle avait vengée son amie. Et qu'elle s'était elle même vengée. Elle fut doublement ravie lorsque, le jour de son départ, elle vit son ennemie l'observer d'un regard mauvais, le cou dans une espèce d'abat-jour. Un sourire arrogant coller au visage, elle la dépassa sans mot, si ce n'est une mimique d'oiseau qui fit entrer l'ex dindon dans une rage impuissante. Elle quitta le pensionnat sans remords. Elle en avait fini avec cet établissement. On lui apprit qu'on l'amenait à la résidence principale de sa famille. Elle y fut accueillie comme la digne héritière qu'elle était. Personne ne mentionna "l'accident" qui l'avait fait venir plus tôt que prévue. On la fit patienter dans une grande bibliothèque. Elle faisait au moins deux étages. On lui conseilla de patienter en attendant que le dirigeant de la famille se libère de ses occupations. Alors Eden partie à la découverte de cette immense salle sobrement décorée, dégageant une ambiance chaleureuse. Eden aimait bien les bibliothèques. C'était un endroit silencieux, secret, intime. Oui, Eden aimait beaucoup les bibliothèques. Au fil de son exploration, elle tomba sur un pupitre vieillit par les années, sur lequel était posé un imposant dictionnaire à la reliure en cuir. Les gravures de sa couverture intriguèrent la petite demoiselle, qui ne tarda pas à ouvrir le precieux ouvrage.

« Ma collection t'intéresse-t-elle ? »
C'était une voix familière qui fit sursauter ta fillette. Face à elle, une vieille dame. Mais pas n'importe quelle vieille dame.
« La sorcière aux farfadets ! »
« Mmh ? »
« Vous êtes une sorcière, n'est-ce pas ? »
« N'est ce pas ma réplique que voici ? Après ta "prouesse" ; il me semble qu'il n'y ai plus de doutes. »
Eden garda le silence, avant de reprendre d'une petite voix.
« Qui êtes vous, en réalité ? »
« Je suis Caoilfhionn van Rijn ; la mère du père de ton père. Ton arrière grand mère, plus simplement. Et la dirigeante de cette famille, soit dit en passant. »
Tendis que la jeune Eden hésitait entre la gène et la surprise, la vieille femme continua sur sa lancée.
« Tu as un don de sorcellerie, mon enfant. Le don de créer des breuvages aux effets définis par les ingrédients que tu emplois. J'ai également ce don, comme tu l'as deviné. Et de précieux conseils à te donner. N'utilise pas ton pouvoir à tord et à travers, surtout lorsque tu ne connais pas les effets de ta mixture. Tu aurais très bien pu tuer la jeune fille que tu as transformé en volatile. L’ignorance risquerait de mettre en danger non seulement tes proches, mais aussi toi même. Ainsi, petite, il va falloir te renseigner. Le grimoire que tu as entre le mains est parfait pour cela. Malgré ton don, il te faut quand même suivre un parcours éducatif minimum. N'importe quel établissement ne conviendrait pas. Trop rares sont ceux qui nous tolèrent, plus rares encore son ceux qui nous comprennent. Tu vas aller au Japon, dans un pensionnat de ma connaissance. Seulement si tu le veux. »
Eden observait la vieille femme, entrant dans une profonde réflexion, assimilant les différentes informations. Elle hocha finalement la tête, décidée et résolue.

C'est comme cela que la demoiselle arriva finalement à Aomori, pour le meilleur et pour le pire. Une année se déroula dans cet établissement, une année durant laquelle elle gagna peu à peu la réputation de "dealeuse de pouvoirs" pour les potions qu'elle offre. Jamais gratuitement, rappelez-vous en...

SO AWESOME

« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »

Comme vous aurez pu le remarquer, à moins d'être aveugle, illettré, ou si vous avez tout juste survoler cette fiche (bouuuh !) ; Eden a la capacité de concocter d'étranges liquides malodorants, multicolores, douteux, qui vous permettrons d’accéder dans un temps limité à certains effets, de la transformation en koala à l'envie pressante d'aller au WC en passant par la modification de voix, le tout à condition d'avoir les ingrédients nécessaires. Le secret de la réussite ? Le savoir, bien évidemment. Plus Eden connait de recettes, mieux c'est ! Mais n'oubliez pas que notre jeune demoiselle n'est encore qu'une apprentie, il se peut donc qu'elle teste différentes mixtures et mélanges... Et que vous en soyez le cobaye. N'ayez pas peur, ses potions ne durent jamais bien longtemps... En général.

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Cornflower. • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Greuh. • PARRAINÉ ? Le truc qui s'appelle Sasy. • DOUBLE COMPTE ? Nahw. • CODE ? Sasy dit que ça baigne de ce côté là • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE