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 Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.

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Nobu Toda
Nobu Toda
jokers

Masculin Age : 28
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Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Vide
MessageSujet: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeMar 8 Mai - 20:45


le petit oiseau va sortir ~
feat - Marui Bunta — Prince of Tennis
Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. 16258872
• NOM Toda
• PRÉNOM Nobu
• AGE 16 ans
• CIVILITÉ Célibataire, pour son plus grand malheur.
• SCOLARITÉ Troisième année
• SEXUALITÉ Hétéro – c'est ce qu'il affirme, en tout cas.
• GROUPE Jokers
• POUVOIR Einstein
Poil de Carotte
« You're never gonna fit in much, kid »

« Tout ça pour une couleur, toi tu ris moi je pleure »

Nobu est roux. C'est dit. Il faut dire que ça se voit tout de suite : des cheveux d'un teint si vif qu'on les dirait rouges plantés sur une tête, ça se remarque immédiatement. Seulement voilà, les japonais roux, ça ne court pas les rues. Le mystère est facilement explicable ; cette couleur n'est pas naturelle. Laissez-le déblatérer à propos d'une origine irlandaise ; mu par le désir brûlant de ne pas ressembler à tous ses confrères japonais aux cheveux bruns d'une raideur navrante, Nobu a simplement pris la - ô combien fantastique et osée - décision de se teindre le poil crânien. Si vous trouvez que ses prunelles ont un reflet rougeâtre, ne vous en inquiétez pas, il aura simplement mis des lentilles de couleur pour se rendre intéressant et qu'on l'interroge à ce sujet.

Mis à part cette légère excentricité, son physique et son style vestimentaire sont fantastiquement banals. Une taille standard de 172 centimètres qui ne lui a jamais permis d'étonner ses camarades, associée à un poids pile poil dans la moyenne, voire un peu en dessous. Sans être incroyablement sportif, il n'est pas non plus un légume et a donc une musculature développée normalement. En somme, peu de choses le distinguent d'un autre adolescent de son âge ; il ne dégage aucune prestance, son visage n'a pas de finesse particulière, son corps n'est pas couvert de tatouages et il n'a pas une stature particulièrement imposante. Pourtant il aimerait qu'on se retourne sur son passage, et cette banalité le désespère ; paradoxalement, il est indéniablement rassuré par le fait de ne pas être considéré comme anormal et de se couler dans le moule sans être « en danger » socialement.

C'est dans cette optique qu'il s'efforce de calquer son attitude sur celle de ses camarades ; démarche désinvolte, chewing-gum en bouche 24/24H, mains dans les poches ou vissées à un téléphone portable sont de mise. Toutefois, certains détails trahissent que derrière son rôle, le garçon a les méninges en pleine activité : il aura beau faire une moue blasée et s'affaler sur sa table, son regard s'allume et il s'agite étrangement quand il fait face à un problème de logique en cours de mathématiques qui éveille sa curiosité.

Au niveau de l'habillement, il fait de son mieux, mais chassez le naturel et il revient au galop ; avec la tête dans le cul le matin, il n'est pas d'humeur à chipoter sur la tenue vestimentaire à adopter. L'uniforme lui simplifie la vie la plupart du temps, et il a juste à desserrer un peu sa cravate pour ne pas avoir l'air de ce qu'il appelle « le mec grave intello de base trop relou et coincé du cul mdr ». Sinon, c'est en jogging, en veste de sport assez ample et en grosses baskets qu'il se sent le mieux. Le shopping, très peu pour lui : maintenant qu'il est à Aomori, il a du mal à se motiver pour acheter de quoi s'habiller tous les jours, alors il s'en charge de manière... expéditive.

Hey Liar !
« Il y a des gens qui mentent simplement pour mentir »


« Tous des mythos »

« Ah, je... En fait je supporte pas qu'on me parle de couteau, ça me rappelle ma sœur jumelle qui s'est tailladé les veines l'année dernière... Non, non, t'excuse pas, ça va, faut faire avec tu sais. »

Nobu, c'était ce gosse qui tirait les cheveux des filles en ricanant, ce gamin qui subtilisait les billes de son meilleur ami dans la cour de récréation et ne se manifestait pas quand un bouc-émissaire était accusé à sa place, ce mioche qui faisait des caprices et se roulait par terre quand la moindre des choses allait de travers. Nobu, c'est cet adolescent stéréotypé qui mastique bruyamment des chewing-gum à longueur de temps et qui fait d'énormes bulles qui lui pètent salement à la gueule en pensant que ça le rend cool. Nobu, c'est celui qui préfère crever que d'admettre qu'il a fait une erreur, c'est cet égoïste qui pique dans l'assiette des autres sans leur demander leur avis, c'est celui qui laisse les poivrons sur le côté de son plateau parce qu'il n'aime pas ça et qu'il ne va certainement pas se forcer. Nobu, c'est ce crétin immature qui guette toutes les occasions pour se foutre grassement de votre gueule, c'est ce pleutre capable de laisser tomber son meilleur pote à la moindre rumeur lui portant préjudice. Nobu, c'est aussi et surtout ce mythomane qui vous baratine, qui s'emmêle dans ses vies multiples, qui vous embrouille avec ses histoires d'ascendances anglaises, et qui ne peut pas s'empêcher de sortir des conneries sur un soi-disant père décédé ; c'est ce mec qui embellit ses histoires quand il voit que personne ne s'y intéresse, qui en rajoute des caisses sans se rendre compte qu'il emmerde tout le monde.

Nobu, c'est juste un vilain petit con.


En japonais, « Nobu » signifie « Vérité ». On n'aurait pu trouver aucun individu portant plus mal ce prénom que lui. La vie de Nobu est un mensonge à elle toute seule. C'en est devenu pathologique. Même s'il n'y a aucun profit à en tirer, Nobu ment. Quand on lui demande s'il a une petite amie, il répond aux uns qu'il est fiancé à une riche héritière suédoise mais que leur amour passionnel est réprimé par son père violent ; aux autres, qu'il enchaîne les conquêtes féminines et que ce jeu de séduction en devient lassant par sa facilité. Proches, parfaits inconnus, professeurs : Nobu ne peut pas s'en empêcher, il parle de soirées alcoolisées comme on n'en a vu nulle part ailleurs, il prétend connaître des dealers pour vous fournir de la weed, il se dit sportif ayant participé aux nationales de basketball, il parle douloureusement d'un passé traumatisant et raconte avec indifférence des vacances de rêve aux Antilles. Il pérore, il n'hésite pas à être invraisemblable, et au final, à force de nager dans un océan de conneries, Nobu ne sait plus qui il est.

S'il y a une chose que Nobu sait, c'est ce qu'il veut. Il voudrait être ce mec solitaire infect avec son entourage, et qui attire pourtant les filles comme un aimant. Il aspire à devenir le héros de sitcom, avec une vie extraordinaire et des amis à ne plus savoir qu'en faire. Il désire beaucoup de choses, ce garçon. Des choses qu'il idéalise à l'extrême. Chaque personne qu'il croise lui paraît plus heureuse que lui, épanouie, entourée. Il veut être au centre de l'attention. Nobu a honte de lui-même, alors il passe son temps à imaginer : et si ? Et si son père ou sa mère mourait, voire les deux en même temps ? S'ils se mettaient à le battre ? Si la police venait le chercher en pleine classe et qu'il était en fait un dangereux criminel recherché dans l’État entier ? Il attend encore qu'une catastrophe survienne, pour devenir digne d'intérêt. Quand il est malade et qu'il ne se rend pas en cours, il guette avec excitation un SMS s'inquiétant de sa santé, s'indignant de son absence. Il attend une supplication. Il veut être désiré. Et parce que Nobu est mal dans sa peau, Nobu tente tant bien que mal de se construire un personnage charismatique, digne d'admiration. Mais ça ne marche pas. Une chose est sûre : Nobu n'a rien compris à la vie, et il est vraiment stupide.

Le vrai Nobu n'est pas un jeune stéréotypé, ce n'est pas le type populaire dans son lycée. Nobu dit qu'il déteste l'école et qu'il préférerait travailler pour gagner de l'argent, voler de ses propres ailes, devenir footballeur professionnel. En réalité, il s'intéresse aux mathématiques, il achète des livres de chimie à lire le soir dans son lit, il rattrape la nuit tous les exercices qu'il fait mine de ne pas écrire, il regarde l'actualité sur son ordinateur, il raisonne politique et économie avec sa conscience. Il serait bien incapable de se lancer dans la vie active et la présence d'enseignants pour encadrer la jeunesse qui l'entoure le rassure. Il ne supporterait pas de devenir adulte, d'être responsable – tout ça, ça lui fait trop peur. Il ne veut pas quitter le lycée avant de pouvoir dire à ses petits-enfants, sans mentir, qu'il était un mec cool et que son adolescence reste l'un de ses meilleurs souvenirs.

Mais il ne veut pas avoir l'air d'un geek ou d'un loser, alors il ment.

Le vrai Nobu est un romantique affreusement sensible. Une émotion lui serre la gorge quand il regarde Titanic, et le moindre mot à son encontre lui fait des nœuds dans le ventre. Il est hypnotisé par les poèmes de Lamartine, fasciné par la nature, il trouve les pandas adorables, il aime les enfants et il rêve du grand amour. Le vrai Nobu ne se plaint pas tout le temps, il est curieux et est avide de connaissances, il brûle de poser des questions en cours et se force à paraître méprisant. Le vrai Nobu se réveille parfois en pleine nuit et il regarde par la fenêtre, il réfléchit sur le sens de la vie, il s'imagine en train de secourir une princesse en preux chevalier, il se réinvente une famille, et il se perd dans les « Et si ». Le vrai Nobu est une jeune fille en fleur dont les songes dégoulinent de mièvrerie.

Mais le vrai Nobu, c'est avant tout un petit con capable de tout pour se faire bien voir.

Life is Life
« la barbarie plutôt que l'ennui ! »

La vie de Nobu est plate de la pire manière possible, de la plus ignoble des façons.

Parce qu'il n'y a rien à raconter dans cette vie qui manque désespérément de rebondissements. Chaque fait est d'une banalité assommante ; chaque détail semble correspondre au stéréotype de la famille japonaise de base. Pour commencer, le garçon est natif de Tokyo, comme des millions de gens avant lui. L'enfance de certains individus est bourrée d'anecdotes qui soulignent la singularité de leur existence. Nobu, c'était un gosse comme les autres. Sa bouille n'était pas spécialement attachante, il était comme n'importe quel bébé japonais.

Les parents de Nobu étaient aimants, protecteurs tout en lui laissant assez de liberté pour qu'il s'épanouisse. C'étaient de bons parents avec leurs petits défauts, comme n'importe qui. Il pouvait s'en plaindre pour meubler la conversation, mais certainement pas susciter l'intérêt d'un quelconque interlocuteur en racontant comment sa mère osait lui demander de ranger sa chambre de temps en temps.

S'il y a une chose à noter sur son cursus à l'école primaire, c'est que l'enfant avait l'esprit vif et comprenait étonnamment vite ce que les instituteurs s'efforçaient de coller dans le crâne de leurs élèves. Pour le petit, les cours étaient lents, beaucoup trop. On répétait cent fois les mêmes choses, comme un disque qui tourne en boucle. Lui, il avait compris dès le début comment on faisait la retenue d'une soustraction, et il n'avait pas eu besoin que la maîtresse détache les syllabes comme si elle avait affaire à un arriéré.

Mais il ne brillait pas non plus d'une intelligence rare. Avoir l'esprit de logique ne signifie pas apprendre à lire plus rapidement que les autres.


Les deux premières années de collège furent plaisantes - des copains, des éclats de rire, des cheveux mal peignés et une bonne dose d'insouciance -, la troisième nettement moins, même s'il ne s'en rendait pas compte. A 14 ans, Nobu enjolivait ses histoires pour intéresser son auditoire, prétendait qu'il avait oublié son iPhone 4S chez ses grand-parents et que ce vulgaire Nokia ne lui appartenait pas, mais il ne mentait pas sur ce qu'il était. Il n'avait pas encore honte de se poser dans un coin de la cour de récréation et de démêler à une vitesse phénoménale les innombrables casse-tête en métal qu'il emmenait chaque jour, sans parler à personne, concentré sur sa tâche. Il ne se cachait pas quand il s'attachait des heures durant à résoudre des équations complexes dans des livres de prépa. C'est à cette époque qu'il se plongea dans ce merveilleux monde de la logique et de l'informatique qui l'accueillait à bras ouverts, dans lequel il évoluait avec une facilité grisante.

C'était inévitable : Nobu oublia ses amis. Cette amnésie fut progressive. Quand on lui proposait de sortir un week-end, il refusait sans même envisager une réponse affirmative ; il n'adressait plus la parole à ses voisins en classe, préférant s'absorber dans des pavés sur la programmation informatique ; en somme, il s'excluait lui-même du groupe. Cette troisième année de collège ne fut qu'une succession de jeux de réflexion, d'énigmes et d'informatique. Ses passions l'obnubilaient ; ses parents allèrent jusqu'à s'inquiéter de son isolement volontaire.

En parallèle, il se fatiguait de plus en plus, et son corps semblait fragilisé. Après avoir passé plusieurs heures sur l'ordinateur le soir, sans même s'en rendre compte, il s'endormait sur le clavier et était le lendemain matin trop fiévreux pour sortir de son lit. Il lui arriva à plusieurs reprises de s'évanouir en plein cours, alors qu'il enchaînait les Sudoku "Démoniaques" à une vitesse phénoménale. Pour finir, son état de santé se dégradait ; le garçon se ramassait chaque virus qui passait par là, victime appétissante de la moindre épidémie. C'est sans parler de ses conditions physiques ; comme s'il concentrait toute son énergie dans un unique muscle viscère, son cerveau. Edit ; OUAIS OUAIS HAINE EN FORCE J'EDITE POUR TES BEAUX YEUX. Excuse, je me suis pas relue. xD (Et puis bon faire travailler ses viscères c'est. Enfin. J'aime pas mettre des HJ dans mes fiches, pardon ;w;

C'est à cette époque que son pouvoir le dépassa. Une semaine il était accroché fébrilement à ses casse-tête, et la suivante il se retrouvait avec 41 de fièvre, tout tremblant et transpirant dans ses draps, si ce n'était avec une rhinopharyngite épouvantable. Peu à peu, le moindre effort intellectuel devint un supplice qui le menait droit dans sa chambre de malade ; et pourtant il ne pouvait pas s'en empêcher, il persistait, il voyait le Rubik's Cube dans un coin de sa chambre qui le narguait, il le voyait pivoter, il cherchait mentalement la solution la plus rapide, et tout ça pour retomber lamentablement dans les vapes.

Ses parents s'inquiétaient. Si leur enfant rattrapait efficacement les cours une fois remis sur pied, il n'en restait pas moins extrêmement fragile. A de nombreuses fois il fut envoyé chez le médecin, voire même à l'hôpital pour des examens ; mais non, ils ne détectaient rien, aucune anomalie, simplement une faiblesse physique qui n'apparaissait qu'aujourd'hui. Ce fut lors d'une énième visite chez leur médecin traitant qu'ils rencontrèrent l'agent du Pensionnat Aomori, qui leur exposa calmement les faits. Ses parents le prirent bien, quoique dubitatifs à la base, et furent ouverts d'esprit - si au moins ils l'avaient renié, ça aurait fait un sujet de lamentation à ce pauvre Nobu qui n'avait pas grand chose à raconter.

Mais à cette époque, Nobu s'en foutait royalement. Ses parents rechignèrent dans un premier temps à l'y envoyer et en débattirent longuement, reprenant contact à plusieurs reprises avec l'agent, s'informant auprès du Directeur pour avoir plus de précisions. Lui se laissait bringuebaler, indifférent, sans se rendre compte que sa vie venait de prendre un tournant radical.

Si son père tâcha de se montrer digne - viril ? -, sa mère pleura beaucoup avant de le laisser prendre le Shinkansen en direction du nord de Honshu. Nobu fut embrassé, enlacé, abreuvé d'amour avant son départ. Il ne sait toujours pas s'ils étaient au courant qu'ils ne pourraient plus le contacter avant ses 20 ans, lui qui avait appris cette négation du monde extérieur par l'intermédiaire de camarades de classe. Voir leur enfant monter à 42 de fièvre de plus en plus fréquemment avait dû les décider. Bref, le voilà envoyé à Aomori, privé de ses jeux qui lui auraient occupé les doigts - apparemment, les prof en savaient autant que lui sur son prétendu pouvoir et faire une crise dans le train, c'était pas génial -, accompagné par le fameux agent qui le surveillait quand il n'était pas occupé à jouer à Tetris sur son téléphone portable.

Nous ne nous attarderons pas sur sa prise de conscience ; mais, après une semaine passée en tant que lycéen, Nobu comprit qu'il n'avait rien de bien à raconter sur sa vie - contrairement à l'ensemble de ses camarades -, que son pouvoir n'était absolument pas cool, qu'il avait l'air d'un geek maigrichon, qu'il avait perdu son temps à se faire plaisir en programmant des logiciels et qu'il aurait mieux fait de travailler sur son image.

« Haha, quel boulet, t'as entendu ? Il m'a sorti qu'il était jamais sorti avec personne. Mate-moi ce loser total ! » Une pause, un regard suspicieux, un sourire narquois. « Me dis pas que t'es pareil que lui ! »

« ... Tu déconnes ? Les filles, je les alignais, dans la ville où j'étais. Ici, c'est que des laiderons, en comparaison, alors j'y touche pas. »


Ainsi commença l'interminable succession de mensonges sur lui-même et ce qu'il était.

Ce séjour le changea du tout au tout ; un an plus tard, et cet adolescent faussement blasé cache désormais son Grand Livre des Énigmes au fin fond de son placard, derrière une pile de linge sale soigneusement éparpillée. Un an plus tard, et il croit avoir tout compris à la vie ; il s'est teint les cheveux, porte à l'occasion des lentilles de couleur, mastique des chewing-gum à longueur de journée, limite au maximum sa réflexion intellectuelle. Maintenant il fait du sport ; de bon dernier, il est passé dans la moyenne après un entraînement intensif. Bien que resté gringalet, il n'a plus l'air squelettique.

Un an plus tard, et Nobu croit avoir tout compris à la vie.
EINSTEIN
« A qui sait comprendre, peu de mots suffisent »

Nobu a honte de son Don. Oui, il est mort de honte. Il se déclare pyrokinésiste, télépathe, vaudou. Il préfèrerait même affirmer avoir le contrôle de la pilosité que d'affirmer haut et fort « Mon pouvoir, c'est Einstein », ce qui, pour lui, revient à dire « Bonjour, je suis l'intello pas drôle stéréotypé que les héros de sitcom méprisent ». (Raisonnement simpliste certes, mais cf caractère : Nobu est bête.)

Ce pouvoir lui permet de comprendre intuitivement toutes sortes de mécanismes sans explications au préalable ; en somme, un esprit de logique hyper développé ne nécessitant aucune formation spécifique. Quand on lui a mis pour la première fois un Rubik's Cube dans les mains, il l'a observé attentivement durant une minute, l'a retourné dans tous les sens, a fait quelques essais, puis ses doigts se sont comme mis à bouger tout seuls. Une face, puis la première couronne ; la deuxième lui prit un peu plus de temps, la troisième fut brève - il avait déjà saisi le mécanisme. Cela ne signifie pas qu'il résout les Rubik's Cube en 6 secondes ; esprit de logique oui, rapidité dans les doigts, aucun rapport.

Mis à part ces jeux de réflexion, à quoi ça sert, me direz-vous ? Oh, pour lui, monter un meuble Ikea, c'est un jeu d'enfant. Pas besoin de mode d'emploi ; en réfléchissant un instant, il comprend quelle vis va dans quelle pièce qui s'emboîte dans une autre. Il est incapable de dire s'il est particulièrement doué pour l'informatique - il préfère ne pas en parler pour ne pas se compromettre - mais il a englouti des livres sur le HTML, le Javascript, le C++ en une soirée sans rencontrer de difficulté particulière, zappant même des passages qui lui paraissaient évidents. Des logiciels, il en a programmé lui-même sans y passer ses journées.

Mais alors, c'est super, c'est génial, il est plus intelligent que la moyenne ! Sauf que non. D'accord, il va vous monter votre meuble Ikea en deux temps trois mouvements, mais demandez-lui quelque chose au-dessus de ses capacités et soudain, il s'évanouira purement et simplement, sans aucun signe avant-coureur. C'est ça qui est terrible ; s'il s'adonne trop longtemps à sa passion sur la programmation informatique ou qu'il se concentre trop intensivement sur une énigme, il tombe dans les pommes d'un coup. Et si ce n'était que ça ! Mais non ; une fois revenu à lui, il est la victime d'épouvantables migraines qui peuvent durer des heures, voire ne pas le lâcher pendant deux jours d'affilée. A en devenir fou. Et là, ne lui demandez même pas comment fonctionne une fermeture éclair, ou il retombera dans les vapes.

Depuis son arrivée à Aomori, il a quand même réussi à cerner son niveau et il tâche de ne pas dépasser ses limites. Il s'est également rendu compte que, si ses évanouissements sont aussi soudains, c'est parce qu'il se concentre trop sur ce qu'il essaie de résoudre, jusqu'à en oublier ce qui l'entoure et son propre état qui se dégrade. En cours de CDP, il a réussi à prendre du recul par rapport à un casse-tête et à se rendre compte de sa fatigue à temps... Mais c'est purement théorique. Il est trop passionné pour faire attention à autre chose.

De même, il est moins fragile qu'auparavant ; en "raisonnant" par petites doses et en fractionnant ses efforts, il limite les risques d'évanouissement et sa santé ne s'en trouve qu'améliorée.
Double vie
« comme si j'marchais sur un fil entre l'jour et la nuit »

Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Tmnem
• PRÉNOM ou PSEUDO Nobu, c'est très bien.
• ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS J'aime bien manger des carottes crues.
• DOUBLE COMPTE ? Sauras-tu me reconnaître ? :cool: Edit – Ouais bon c'est Hikari eukay.
• CODE ? Shigeru veut que tu l'épouses
• C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Je sais, un DC c'est pas raisonnable. Mais. Voilà.
Edit – SUPER DÉDICACE A TOUS MES CAMARADES ROUX. La chanson mise en lien dans le physique m'a juste fait exploser de rire. ♥️ (On a trouvé notre hymne ouesh)


Dernière édition par Nobu Toda le Lun 14 Mai - 20:06, édité 6 fois
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Azil Azuro
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Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Vide
MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeMer 9 Mai - 13:39

Oh bon dieu. Rider, toujours aussi seks :cool: Oui, je n'ai remarqué que ça. Et alors ?

Bonne chance pour ta fiche, vile DC ! ô/
En espérant te voir très vite revêtu de ta couleur ♥️
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Nobu Toda
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MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeMer 9 Mai - 14:41

    Ohw, comme tu es chooute. ♥ (Rider roxx grave hein dis eh oh.) Ouhou ça me fait tout drôle que tu me souhaites la bienvenue. 8D

    Juste histoire de tenir au courant, j'ai fini le caractère et le physique et je m'attaque au reste. Yaay /o/
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Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Vide
MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeJeu 10 Mai - 14:34

Coucouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu \o ! J'adore le perso de POT que tu as pris pour représenter ton perso ! Et du coup j'ai fais un truc pour toi \o! Après c'pas dit que ça soit bô mais osef c'la beauté du geste qui compte ♥
Spoiler:
*fuiiiiit*
*revient*
Oh et bon courage pour ta fiche *_*
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MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeJeu 10 Mai - 17:32

Ho ho ho je passe voir ce fameux DC.
KRUHUHUHU il a la classe ce sale môme quand même (non mais j'aime les menteurs et j'aime les roux) ♥
Citation :
Mais il ne veut pas avoir l'air d'un geek ou d'un loser, alors il ment
D'un côté quand en regardant Chiharu je peux le comprendre.
que la force du pingouin tétraplégique soit avec toi pour finir cette fiche. (RIME WESH)
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Nobu Toda
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MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeLun 14 Mai - 19:21

    Kanon je t'aime ;________; ♥️ Je t'ai déjà crié mon amour via CB mais bon. LOV U. Pour le deuxième avatar aussi ♥️♥️ *l'étouffe sous une pluie de câlins*

    Merci Maître. Chiharu sera la chose que Nobu ne voudra jamais devenir, et sa plus grande phobie. Il voudra jamais la voir à côté de lui pour pas se compromettre ce bouffon - muha. :cool:

    Je continuue ma fiiiche.
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Kunisaki Tachibana
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Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Vide
MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeLun 14 Mai - 19:35

    Un DC c'est pas raisonnable, ma vieille.
    Et comme je suis prof, blond, Shizuo!style et qu'en plus je suis vieux : c'est mon devoir de te faire la morale. Tu es une très mauvaise fille.
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Nobu Toda
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Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Vide
MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeJeu 17 Mai - 19:23

    Kuni – Je sais, mais que veux-tu, ma vie est une aventure. :cool:

    Bref, fiche terminée ! Désolée, c'est long, je me suis pas assez relue et j'ai honte mais. Voilà. ;w; *va s'enterrer*
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Haine Teruko
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Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Vide
MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitimeJeu 17 Mai - 19:56

NON, C'EST PAS BON. TU RECOMMENCES TOUT. /sort/ Je déconne, c'est parfait :cool: D'un autre côté, je n'en attendais pas moins de toi *______*
Je te valide donc (et je me sens puissante en le faisant ♥️)

Citation :



PS : le cerveau n'est pas un muscle, c'est une viscère. *fuit*
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MessageSujet: Re: Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.   Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent. Icon_minitime

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Nobu Toda — Qui dit un mensonge en dit cent.

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