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 « Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura

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Miyoshi Kimura
Miyoshi Kimura
spirit

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« Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura Vide
MessageSujet: « Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura   « Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura Icon_minitimeLun 5 Nov - 14:26



Reika & Miyoshi


De la chance ? On pouvait dire ça. Alors qu’elle s’était promenée dans les couloirs la veille, elle avait réussi à intercepter une autorisation de sortie. Enfin, de sortie… Non. Disons plutôt, d’utilisation temporaire de matériel scolaire. Oui, voilà, c’était à peu près ça. Ce n’était pas du vol. Elle l’avait trouvé par terre, et il n’y avait pas de nom… Autant l’utiliser à bon escient. Et c’était ce qu’elle allait faire le lendemain…

Réveillée comme toujours à une heure trop matinale, elle avait mis quelques minutes à émerger de sa nuit. Cauchemars, pour changer. Ça en devenait lassant, presque… Il s’agissait toujours des mêmes choses, de répétitions incessantes. Il faudrait vraiment qu’elle prenne le temps de s’offrir un cours particulier, pour arriver à maîtriser un peu mieux son don. Ça devenait plus qu’urgent. Mais, ce n’était pas la journée pour ça. La belle avait déjà un programme prévu et pour une fois, elle allait s’y tenir.

Tout en se levant lentement, elle avait rapidement attrapé sa tenue scolaire. Un tour dans les douches avait suffi pour qu’elle soit habillée, coiffée et maquillée. Bottes montantes, chaussettes hautes noires couvrant la moitié de ses cuisses. Chemise blanche, jupe et veste grises. Et pour finir, cette simple cravate rouge, qu’elle attachait à la va vite, pour garder ce style d’étudiante un peu rebelle. Miyoshi gardait sa tenue d’été, alors que l’automne était bien présent. Autant au niveau température qu’environnemental. Mais, après tout, si elle n’avait pas froid, il n’y avait aucun intérêt à se couvrir un peu trop…

Ses cheveux longs descendaient en cascade jusqu’au creux de ses reins, et sa frange un peu en bataille suivait la ligne de la rébellion. Tandis que ses traits de crayons accentuaient son visage terrifiant… La décoloré adorait jouer ainsi de son corps, c’était amusant. Et puis au moins, les pensionnaires ne venaient pas lui chercher des problèmes. C’était bien là le plus important. Plus elle pouvait être seule, mieux c’était.

Pour finir, elle avait simplement glissé son couteau dans l’attache autour de sa cuisse. Et mis son téléphone dans la poche de sa jupe. Appareil électronique qui ne lui servait décidément à rien. M’enfin, elle le gardait toujours sur elle, au cas où…

Après avoir enfin terminé toutes ses affaires, la pensionnaire s’était dirigée vers l’extérieur du bâtiment. L’endroit où elle souhaitait aller faisait partie du complexe sportif. Au moins, elle ne pouvait pas critiquer ce point-là. Niveau matériel, ils étaient bien servis. Et c’était plus qu’agréable. Allumant alors une cigarette qu’elle avait glissée entre ses lèvres, Miyoshi s’était mise en route en suivant un petit chemin de gravier. Les feuilles tombaient toujours des arbres, laissant alors la pelouse se couvrir d’un petit manteau rouge et orangé. Le paysage était idyllique, on ne pouvait pas se le cacher. Et, l’italienne s’en réjouissait à chacun de ses pas.

Pas qui venaient enfin de la conduire proche de son lieu de prédilection en ce frais lundi matin. A quelques mètres, on pouvait déjà apercevoir un pré immense, parfaitement entretenu et tondu. Sur la droite, un grand bâtiment de pierres et de bois jonchait le chemin. Les écuries d’Aomori. Voilà où elle se trouvait, et voilà où elle allait passer une bonne partie de la journée. Ecrasant sa cigarette sous sa botte, elle l’avait ensuite jeté dans une poubelle, parce que oui, elle pensait même à l’environnement… Et puis, elle avait enfin poussé la grande porte. Jusqu’à tomber nez à nez avec une dizaine de box. En plus, ils n’avaient pas qu’un seul cheval… Et, au regard des noms, ce n’était pas non plus n’importe lesquels.

Le Pensionnat avait même le luxe de s’offrir des cheveux de prestige, qui avaient dû faire bon nombre de concours avant de finir ici… Dans son enfance, elle avait fait de l’équitation pendant quelques années, et… Elle espérait que le niveau allait encore être présent… Les protections, elle n’en avait que faire, c’était clair. Si elle tombait, tant pis. Quitte à s’ouvrir en deux. Si son destin était là, elle se pliait à lui. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était monter à cheval, simplement. Et ce fut pour ça qu’elle s’avança jusqu’au dernier box, avant de poser son regard sur un étalon noir. Il était vraiment magnifique… Il venait d’être chouchouté, et il ne lui restait plus qu’à le seller, avant de pouvoir le monter. Esquissant un faible sourire, elle était entrée, afin de le mettre un peu en confiance…

Il fallait se montrer doux avec les chevaux, et celui-ci avait l’air d’être un peu têtu. Sa taille ne favorisait pas plus les choses, alors. Elle devrait se montrer vraiment prudente. Lentement alors, elle l’avait sorti, l’avait sellé, et l’avait longuement caressé le long du cou. Il avait mis quelques minutes à se calmer, mais, le plus dur avait été fait. Et tandis qu’elle tenait les rênes d’une main, elle entraînait sa monture vers le pré, pour pouvoir enfin se détendre.

L’heure de vérité approchait, et doucement elle avait inspiré longuement, avant de souffler sur le même rythme. Ce n’était pas de la peur, juste une faible appréhension. Finalement, l’équitation était un sport dangereux, et comme elle n’avait mis aucune protection en plus… Peu importe après tout. Doucement, elle était montée sur une barrière, avant d’enfin enjamber l’étalon. Cramponnée à la selle, elle avait fermé les yeux quelques secondes, avant de donner un sec coup de talon… Pour voir le paysage se mettre à bouger de plus en plus rapidement…

Sa crinière blanche se mélangeait avec celle ébène du cheval, tandis que le galop se prononçait… Ça faisait du bien. Et plus que ça encore.

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Reika Nakamura
Reika Nakamura
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« Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura Vide
MessageSujet: Re: « Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura   « Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura Icon_minitimeMer 2 Jan - 11:20

Un regard concentré sur l’horizon, des cheveux couleur or dans le vent et des bruits de crayons se faisaient entendre à proximité de la pelouse où galopaient généralement quelques chevaux. Chevaux que le directeur du pensionnat avait achetés spécialement pour offrir aux élèves d’Aomori, des cours d’équitation si ceux-ci le souhaitaient.

Je n’étais jamais venue ici auparavant, c’était un très bel endroit. Près des écuries se trouvait une partie de pelouse clôturée et quelques arbres en arrière-plan. Au début, je ne savais pas qu’un aussi beau paysage pouvait se trouver au pensionnat et j’avais comme l’impression que jamais je ne trouverais d’endroit comme celui-ci pour vaguer à mes occupations. Occupations qui se résumaient au dessin principalement. Cela faisait un certain temps que je dessinais et j’avais toujours eu la conviction que je ne pouvais dessiner de paysage car la difficulté n’était pas moindre et ce n’était simplement pas mon style. Je préférais largement les portraits ou les dessins de personnage. Je n’étais pas passée maîtresse dans cet art mais je me débrouillais plutôt pas mal pour une amatrice et je m’étais étonnée d’avoir appris seule à esquisser de beaux traits.

J’étais vêtue d’un simple gilet de laine beige formé de grosse maille, d’un chemisier bleu foncé et d’un jean clair, le tout accompagné de mes derbies brun clair. J’avais laissé pendre mes cheveux lissés et avais emporté avec moi un petit sac brun dans lequel se trouvait le matériel nécessaire à la confection de jolis dessins.
Longtemps j’avais réfléchis à ce que je voulais imprimer sur le papier et longuement j’avais imaginé quelque chose qui aurait pu ressembler à la nature. La nature avec un grand N, quelque chose qui respirait et qui donnait envie d’un bon bol d’air frais. J’aimais la nature. Notre simple et magnifique Dame nature qui pouvait prendre des centaines de visages différents et c’était l’une de ses facettes que je m’apprêtais à coucher sur la feuille aussi blanche qu’étaient les nuages ce jour-là.
Mes yeux bleus grisâtres rivés sur l’horizon, attendant patiemment qu’un brin d’air vienne embaumer délicatement et fraîchement mes poumons roses, scrutaient le moindre détail qui aurait pu faire de mon croquis quelque chose qui aurait gâché ce coin de nature noir et blanc. Par chance, aucun réverbère, câble ou poteau ne venait peindre sur le tableau quelque chose d’incorrect au sujet de ce que j’imaginais.

Je m’étais posée dans l’herbe verte et légèrement humidifiée par la rosée du matin, tenant dans une de mes mains mon carnet et dans l’autre mon crayon aiguisé, et fixant toujours autant l’horizon, ce dernier se mit à bouger au gré de mes mouvements, furtifs et précis. J’adorais toujours autant cette sensation, celle d’être libre d’inscrire l’imagination dans quelque chose de bel et bien réel. Ici la pelouse, les arbres mais retravaillés à ma manière, avec mon invention. C’est sans aucune prétention que je pensais que tous ces traits que je réalisais étaient parfaits pour ce que je voyais.
Peu à peu le croquis prenait forme, au fil de mes esquisses, de mes mouvements. La sensation d’avoir acquis quelque chose prenait en moi désormais une part plus grande qu’au départ.
Soudainement, j’entendis un bruit, quelque chose qui frappait contre le sol à un rythme régulier qui ressemblait à des pas de cheval. Un cheval au galop plus précisément. Je me doutais qu’il y’aurait des chevaux mais pas qu’ils courraient à cette allure…

Je me retournai, pleine de curiosité quant à ce que j’allais apercevoir et vis un magnifique étalon noir ébène monté par une jeune femme tout aussi charmante, les cheveux d’une couleur splendide, qui se rapprochait de celle de la neige. Le mouvement qu’exerçait le vent sur ses ces cheveux magnifique me rappelait le remous des vagues de la mer du Japon, là où nous allions passer nos vacances avec mes chers parents. Le tableau était tout simplement splendide. La jeune cavalière montait un cheval au galop et semblait être en parfaite symbiose avec l’animal. Elle savait excellemment gérer ses mouvements et cette superbe image me donnait plus qu’envie de m’approcher de ce duo.
Posant mes affaires sur l’herbe, je me relevai lentement mais avec assurance pour m’approcher de la barrière qui clôturait l’endroit. Je posai mes mains sur celle-ci tout en observant la cavalière et son étalon. C’était un superbe spectacle, mieux qu’au cirque car on remarquait vraiment le plaisir pris par les deux compagnons et par dessus tout, le naturel offert par la jeune femme à la crinière argentée.
J’étais absolument émerveillée par ce que je voyais, c’était tout simplement magnifique. J’en avais presque oublié mon dessin et ma volonté de le finir au plus vite. Je ne pensais plus à rien devant ce spectacle et d’ailleurs, je devais surement avoir l’air gaga, mais je m’en fichais, il ne devait y avoir personne aux alentours.

C’est vraiment dingue comme une seule personne peut, en l’espace d’un instant, occuper tout votre esprit.

J’étais admirative devant la jeune femme car elle savait manœuvrer absolument son étalon et c’était quelque chose de magnifique qu’elle présentait devant moi seulement. Et cela était bien dommage car ceci était digne d’être montré aux plus grands.
Après quelques secondes de passées, regardant toujours la vertigineuse course de la jeune femme sur son étalon, je remarquai qu’elle s’approchait de plus en plus de moi, jusqu’à ce que je puisse la voir de près… Très près.
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« Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots. » ; Reika Nakamura

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