AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez | 
 

 Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Junpei Williams
Junpei Williams
jokers

Féminin Age : 26
Messages : 156
Inscription le : 04/04/2012
Localisation : Dans mon habitat naturel...



Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeDim 22 Avr - 12:56

-Eh, regarde, il est drôlement mignon ce nouveau prof…

La remarque est dite à peine discrètement, échangée entre deux jeunes filles qui suivent du regard le sujet de leur nouvelle conversation. Tu ne les écoutes pas, tu les entends juste et immédiatement ton attention se reporte sur le professeur qui vient de passer dans le couloir. C'est vrai qu'il est mignon, le bougre. On dirait bien un européen, vu sa grande taille et sa peau pâle comme la tienne ; et malgré ses cheveux à la couleur inhabituelle, il reste très beau. Contrairement aux deux adolescentes, tu essayerais bien de le séduire, surtout que le challenge d'un professeur à corrompre est des plus alléchants. Pour cela d'abord, il faudrait que tu saches dans quelle matière il enseigne, puis que tu inventes une excuse crédible pour qu'il reste un peu plus longtemps pour parler avec toi ou mieux, qu'il te colle pour une raison x ou y, ce qui te donnerai l'opportunité de rester tout une heure en sa si charmante compagnie. Alors tu t'avances vers les deux jeunes filles et minaudes en battant des cils :

-C'est le nouveau prof ? Qu'est-ce qu'il enseigne ?

Tu leur adresses ton sourire à craquer, celui que tu sors en dernier atout, et tu les vois rougir avec une certaine satisfaction. L'une d'elles prend la parole, timidement, et t'en apprend plus sur ce beau gosse qui vient de passer. Professeur d'ADP, il vient d'arriver, comme toi, et personne ne sait quel est son pouvoir. ADP ? Tant mieux, en consultant rapidement ton emploi du temps tu te rends compte que c'est l'heure prochaine. Parfait. Tu as juste le temps d'aller enfiler une tenue différente de ton uniforme -que soit dit en passant tu détestes- et d'acheter une sucette en guise de repas. Sucette qui pourrait s'avérer utile si tu veux te faire coller, la nourriture ne doit sûrement pas être la bienvenue dans les classes. Tu mets ton jean préféré, celui que tu portes les jours de rendez-vous, un sweat bleu marine acheté la semaine dernière, tes converses hautes gris foncé et pioche un chouchou coloré sur ta table de nuit. Tu passes rapidement en revue ta tenue et file au réfectoire t'acheter une sucette à la pomme avant de retourner en classe, en prenant bien soin de ne croiser aucune personne de l'établissement susceptible de t'envoyer te changer illico presto avec, en prime, une punition style nettoyage de toilettes à la brosse à dents.

Installé confortablement, c'est-à-dire le dos à demi collé contre la fenêtre, une vue plongeante sur la cour, et un pied posé sur la chaise ; tu attaches ta mèche de telle sorte à ce qu'on puisse admirer le spectacle de tes prunelles magnifiées par le soleil -et puis au moins tu as l'air sérieux- et sors ta gameboy color en attendant que le professeur fasse son entrée. Tu sens le regard de plusieurs personnes sur toi, mais tu t'en fiches, la seule attention que tu veux attirer, c'est celle du prof. Bientôt la salle est complètement remplie, et quelqu'un s'est installé à la place à côté de toi ; normal, il est presque 14 heures, remarques-tu en jetant un coup d'oeil à l'horloge sur le mur. Tu finis ta partie, éteins la console portable et te redresse un peu, jetant un coup d'oeil aux alentours pour voir s'il arrive. Ta sucette est déjà terminée mais tu continues de mordiller le bâton pour passer le temps tout en fixant sans ciller la porte d'entrée. Tu résistes à la tentation d'utiliser ton pouvoir pour vérifier sa position et te concentres sur le plafond pour ne plus y penser.

Enfin il entre dans la classe, le silence se fait petit à petit alors que les élèves regagnent leurs places et qu'il commence à parler. Tu n'écoutes pas, à vrai dire tu n'en as pas grand-chose à faire de ce qu'il a à dire, tu préfères regarder ses lèvres bouger au rythme de ses mots. Il n'y a que son nom que tu retiens, de toutes ses paroles : Kazuyoshi Joseph D'Artensec.

Eh bien, c'est la première fois que l'entente d'un nom te fait cet effet.
Revenir en haut Aller en bas
Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
prof d'adp

Masculin Age : 28
Messages : 644
Inscription le : 01/04/2012
Localisation : En toi...


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: Professeur A.D.P / 32 années.
Pouvoir(s):
Club: Aucun

Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeDim 22 Avr - 15:46

Vendredi. Fin de la première semaine au Pensionnat Aomori. Une nouvelle vie, cela était une chose bien entendu sûre. Qui avait plutôt bien marchée pour l’instant. Au plus grand bonheur de l’ancien Professeur de Physique-Chimie orné d’un magnifique doctorat. D’ailleurs, ce dernier avait eu une rapide discussion avec l’enseignant de cette matière. Personne plus que charmante. Professionnellement parlant, bien entendue. Aujourd’hui, l’être humain à la chevelure d’herbe avait une heure de non cours avant la reprise de quatorze heures. La récréation et le repas. L’occasion pour les élèves de l’établissement de faire un grand arrêt grâce à l’interclasse durant environ deux heures. Mais que faire pendant une heure entière ? Il avait mangé. Et son rôle dans l’établissement scolaire était surtout de servir de défouloir aux élèves à la différence de ses deux collègues des cours spéciaux, qui eux, se basaient beaucoup plus sûr l’aspect papier de la chose. « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » Avait bien des esquisses de cours pour les étudiants. Une espèce de plan à suivre en fonction des classes. Le réel problème se trouvait dans la différence d’âge dans les classes. On pouvait apercevoir une personne de dix-huit années et une autre d’environ quinze ou quatorze années dans la même classe. Mentalité différente. Physique différent. Relation différente. Et bien d’autres problèmes et de conditions à devoir contrôlées dans le même cours. De plus, la nature des pouvoirs était aussi une inconnue à prendre en compte dans le calcul. Faire une gérance des nombreux pouvoirs. Surtout que certains demandent des conditions bien particulières étaient un énorme casse-tête. Faire plusieurs petits groupes d’élèves était pour l’instant l’optique la plus utile. En plus de renforcer le lien entre les élèves, ils apprenaient à se gérer seul et à gérer les autres. Bien que le trentenaire devait souvent intervenir. Notamment avec les premières années. Mauvais contrôle de leur pouvoir.

Ils étaient plutôt chiants d’ailleurs, les premières années. Impossible de contrôler correctement leur pouvoir. Bon, après tout, cela était normal, non ? C’était le but de leur venu ici, dans le Pensionnat Aomori. Idiot comme réaction. L’homme le savait. Cela était naturel. Mais idiot quand même. Mais passons sur cela. Il était encore une fois, idiot de concentré son esprit sur ses drôles de petits êtres. Plus ou moins grands en fait. Age différent. Encore une fois. D’ailleurs, le précepteur avait un cours avec l’une des classes des premières années. Aucun cours avec cette dernière. Présentation obligatoire et les méthodes de travail serait de mises pour ce premier cours. Simple et efficace. En espérant qu’aucun trouble-fête n’intervienne dans cette future heure. Faire le policier dès le premier cours. Cela n’était pas possible. Et surtout, une mauvaise image véhiculera au sein de la classe ainsi que dans l’établissement. Malgré que sa réputation devait déjà être un brin construite. Elle devait être positive. L’ancien universitaire n’était point une personne difficile, bien au contraire, mais il savait se montrer méchant quand il le fallait. Copain, non. Professeur avant tout. Amical par contre, oui. D’ailleurs, l’être humain aux pupilles cyan, balada son regard sur l’espèce de photo des professeurs se trouvant dans la salle de l’équipe Administrative. Sa présence n’était pas ici sur ce bout de papier. Pas encore présent. Impossible donc. Naturellement. Peut-être l’année prochaine ? Du moins, s’il concerne son poste d’enseignant. Il devait avoir un rendez-vous avec le Directeur pour voir s’il garderait son poste au sein de cet établissement scolaire. Après le premier mois, normalement. Nombreux étaient les personnes se trouvant sur cette photographie. Certaines têtes étaient connues aux yeux de l’homme. Par contre, d’autres, impossible de mettre la main dessus dans le Pensionnat Aomori. Avec le temps, cela arrivera bien obligatoirement. Théoriquement en tout cas.

Personne dans la salle des professeurs. Hormis lui, cette masse de cheveux verdâtres assit sur l’un des fauteuils marron de cette pièce. Feuilletant mollement un carnet avec différentes fiches sur les élèves, un bâillement sortit de son antre creux. Regardant rapidement son portable se trouvant dans sa poche arrière de son pantalon jean délavé un brin bleuâtre. L’écran s’alluma mollement dans un titillement sonore. Presque deux heures. Moins le quart. Il était plus que prêt. Une petite idée apparue dans son esprit. Portable était synonyme d’amusement maintenant. Un tour sur le Wi-Fi du Pensionnat Aomori, et le professeur d’Atelier De Pouvoirs allait pouvoir faire un tour sur le Marché d’Androïde. Un. Puis deux et enfin trois jeux d’indépendants prit sur le portable et placés le plus rapidement possible sur la première page de son téléphone mobile. Geek attitude quand tu nous tiens. Le temps passa beaucoup plus que rapidement. Au point même que la première sonnerie annonçant la fin de la pause sonna plutôt rapidement. Relevant rapidement la tête, il rangea son carnet qu’il eut posé contre le rebord du fauteuil dans son « cartable. » Et, aussi, très naturellement du monde, l’homme se reconcentra sur son petit jeu vidéo aux graphismes bien sympathiques. La mini récréation restante avant la reprise des cours passa plutôt rapidement. Entre conversation, un café et un jeu en pause pour ne point paraitre nullement social. Pas vraiment envie pour l’instant. Surtout pour sa première semaine dans cet établissement. Puis, finalement. La deuxième sonnerie retendit doucement aux creux des cavités auditives du professeur. Le temps de découvrir sa nouvelle classe était arrivé. C’était parti. Les professeurs disparaissent lentement mais sûrement et « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » Fit de même. Traversant le couloir, l’homme se posta devant sa salle, les élèves étaient déjà présents. Le silence, apparu peu à peu. Direction le bureau. Assis dessus, en coin. Pose sympathique pour le premier cours.

« Bienvenue à tous, dans le cours d’Atelier de Pouvoirs pour votre Première Année. Ceci est le premier cours avec moi. Votre ancien professeur ayant pris un long congé. Cause étant d’une dépression. Mais passons. » L’homme marqua une courte pause. Effet dramatique. Il remonta les manches de sa chemise blanchâtre. Puis, reprit tranquillement. « Je me nomme Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. Mais Monsieur D’Artensec ira parfaitement. Nous verrons pour votre première année un complément de ce que votre ancien professeur vous a appris. La maitrise de base de votre pouvoir. Et si certains de vous sont doués, un complément hors-cours… » Se penchant doucement, il attrapa un stylo venant de la trousse d’un élève se trouvant au premier rang. Et le lança sur un élève. Le seul à ne pas être en uniforme. Et n’écoutant pas. Une tête brulée. Sûrement. Du moins, il l’avait deviné. « Toi, tu viendras me voir en fin de cours… Bref ! Maintenant, placez les tables contre les murs. Et vous allez vous mettre en rang devant moi. Démonstration de pouvoirs ! C’est parti les enfants ! »

Le cours passa rapidement. Il avait exigé du Directeur d’avoir chaque classe deux heures d’affilées. Une heure était bien trop court. Certaines personnes étaient véritablement intéressantes. Autant par leur pouvoir mais aussi grâce à des personnalités plutôt atypiques. La sonnerie de la deuxième heure retentit finalement. Alors que les tables se remontèrent doucement et lentement en place, il rappela à la fameuse tête brulée, à savoir ce : « Junpei Williams. » qu’il voulait le voir. Merci les listes des élèves et des deux heures pour en savoir un peu plus sur lui et ses compagnons de classe. Se levant de son bureau, il croisa les bras, regardant le jeune homme dans sa tenue. Finalement, l’être humain décrocha un petit sourire.

« Tu ne dois point être sans savoir que la tenue réglementaire est obligatoire en cours. Je me trompe ? De plus, les sucreries sont interdites. Du moins, du temps qu’on ne les voit pas, cela ne me dérange pas. La prochaine fois, évite. » Il attendit une réponse de sa part, on ne savait jamais, puis, il s’assit sur la bordure du bureau. « Tu as un don bien particulier. Utile. Mais dangereux. Pour les autres. Je pense que tu sais t’en servir quand cela t’arrange, je pense, non ? Les chambres, les douches… Je me trompe ? J’aimerais que tu cernes l’étendue de ton pouvoir au lieu de passer ton temps à mâchouiller un bout de bâton blanchâtre en plastique. La prochaine fois, je ne t’accepterai pas en cours si tu n’es pas en tenue et ne compte pas sur ton pouvoir pour assister au cours… »

Revenir en haut Aller en bas
Junpei Williams
Junpei Williams
jokers

Féminin Age : 26
Messages : 156
Inscription le : 04/04/2012
Localisation : Dans mon habitat naturel...



Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeDim 22 Avr - 20:35

Le stylo t'arrive en plein sur la tête ; c'est qu'il vise bien en plus. Tu attrapes l'objet avant qu'il ne tombe et regarde ton prof dans les yeux. Tandis qu'il lui ordonne de venir le voir en fin de cours. Tu as envie d'esquisser un sourire triomphant : tu as obtenu ce que tu voulais, mais tu évites de peur qu'il ne le prenne mal. Tu colles quelques tables contre les murs, comme il l'a demandé et te mets plus ou moins sagement en rang. Une démonstration de pouvoirs, génial. Tu vas devoir voir toutes ces brebis égarée faire leur démonstration de leur si incroyable don, ça t'enchante d'avance…
Tu relèves la tête en attendant ton tour, ayant trouvé un soudain intérêt pour le plafond et regrettant de ne pas avoir prit une deuxième sucette en avalant ta salive sans ce goût sucré de pomme que tu aimes tant. Bientôt la file devant toi se rétrécit et tu dois baisser le menton pour regarder devant toi. Tu pousses un grand soupir ennuyé, pas très discret mais tu t'en fiches un peu ; et la personne devant toi cède enfin sa place en face du prof.

-Mon pouvoir c'est l'ubiquité m'sieur. Alors vous étonnez pas si j'ai l'air de dormir, lances-tu d'une voix traînante, sortant tes mains de tes poches et te concentrant sur le coin supérieur droit de la pièce.

C'est la première fois que tu essayes d'être aussi précis, alors tu mets quelques secondes à te faire apparaître, et encore pas au bon endroit. Juste derrière le prof. Tu t'éclaircis la gorge pour qu'il te voie sous cette forme et referme les yeux pour retrouver ton corps matériel. Un effort pareil te file un petit mal de crâne et tu n'écoutes que partiellement la suite du cours, l'ensemble de tes capacités étant concentré sur le visage de ton prof que tu scrutes de temps à autre.

Finalement les deux heures passent vite en dépit de ta légère migraine, qui disparaît petit à petit. Tu te diriges vers ta table, et il t'interpelle pour te rappeler que tu dois le voir, là, maintenant. Tu n'as pas oublié, bien sûr, ça fait partie de ta tentative d'approche ; alors tu te diriges d'un pas lent vers son bureau tandis que la salle se vide. Il se lève, te regarde un instant, puis sourit. Un tout petit sourire. Un effort, au vu de la mine boudeuse, ou plutôt blasée que tu l'avais vu arborer quand il passait dans le couloir ou qu'il entrait dans la salle.

Il te "sermonne" gentiment sur ta tenue, et te réprimande un peu au sujet des sucreries en classe. Tu veux répondre, lui dire que tu allais mourir d'hypoglycémie sans ta sucette de l'après-midi mais tu te retiens et le laisse parler, puisqu'il commence à te parler de ton pouvoir. Un don particulier et utile, tu es d'accord. Dangereux pour les autres ? Peut-être. Tu n'y a jamais réfléchi. Tu t'en fiches un peu, des autres, au fond. Enfin tout dépend desquels. Tu sais t'en servir, bien évidemment ; quand cela t'arrange, toujours.

-…Les chambres, les douches… Je me trompe ?" Tu prends un air scandalisé qu'il pense ça, même si ça t'es déjà arrivé plusieurs fois. "J'aimerais que tu cernes l'étendue de ton pouvoir au lieu de passer ton temps à mâchouiller un bout de bâton blanchâtre en plastique. La prochaine fois, je ne t'accepterai pas en cours si tu n'es pas en tenue et ne compte pas sur ton pouvoir pour assister au cours…"

Tu sors ton bâton de sucette de ta bouche et le jette dans la poubelle à proximité.

-Je voudrais bien "cerner l'étendue de mon pouvoir", mais… Le problème c'est que je ne sais pas du tout comment m'entraîner à le contrôler sans avoir d'horribles migraines." Tiens, tu dis la vérité pour une fois. Tu n'as pas envie de le manipuler, lui. Il a l'air gentil. "Je veux dire… Je ne vois pas quelles limites je pourrais essayer de repousser ou contrôler. Et... Si je ne vous écoutais pas tout à l'heure, c'est parce que j'étais allé vérifier mon emploi du temps que j'ai laissé dans ma chambre, et j'ai fouillé partout pour le retrouver, donc j'ai eu très mal à la tête." Le retour du mensonge. Tu t'étais pourtant dit qu'il fallait être sincère !
Tu marques une petite pause, prends ton air gêné. Puis tu relèves la tête et prends ta moue mal assurée. D'habitude, ça marche toujours.
"Est-ce que vous pourriez m'aider un de ces jours ? J'imagine qu'en cours vous ne pouvez pas nous traiter individuellement… Mais je ne sais vraiment pas quoi faire avec mon pouvoir à part… espionner des gens ?"

Un petit sourire en coin, emballé c'est pesé.
Revenir en haut Aller en bas
Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
prof d'adp

Masculin Age : 28
Messages : 644
Inscription le : 01/04/2012
Localisation : En toi...


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: Professeur A.D.P / 32 années.
Pouvoir(s):
Club: Aucun

Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeLun 23 Avr - 10:24

Il était très intéressant. Magnifiquement intéressant. Mentalement parlant, bien entendu. Le physique de cet être humain n’intéressait nullement l’homme travaillant dans l’établissement scolaire depuis environ une petite semaine. Cela était un fait. Obligatoire. Naturellement. A vrai dire, la réponse que le jeune homme à la chevelure d’or jaune fournit immédiatement à son professeur d’Atelier De Pouvoir étonna grandement ce dernier. Bien entendu, « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » N’avait pas émis beaucoup d’émotions face à cela. Un simple sourire avait amplement suffit suite à son premier paragraphe. Doucement mais surement, ses bras se décroisèrent pour que, définitivement, ses mains blanchâtres se faufilèrent poussivement dans les poches bleuâtres de son pantalon un brin délavé. Un léger soupire accompagna alors son geste suite à l’entente du mensonge du jouvenceau. Après de nombreuses années à servir dans le corps enseignant de plusieurs collèges, lycées ainsi que d’universités, détecté le mensonge n’était plus un grand problème pour lui. Cela allez bientôt faire dix années qu’il avait obtenu son diplôme de professeur de Physique-Chimie. Major de sa promotion bien entendu. Car sinon, cela aurait été une honte pour lui-même, mais aussi pour sa famille. Mais aucunement besoin de passer un peu plus de temps envers ce passage de la vie de cet enseignant. Inutile. Tout simplement. Le regard bleu azur de l’adulte vagabonda tranquillement sur le physique de l’espèce de tête brulée. Non. Véritablement, ses vêtements. Impossible de comprendre le pourquoi du comment de tout cela. Le comble était sûrement le chouchou coloré. Une tenue. Cette tenue était pour sortir. Dehors. Pas en cours. En tout cas, l’individu Occidental reconcentra son esprit sur les dires de son élève perturbateur. Du moins, à moitié. La créature âgée bougea légèrement, effectuant par conséquent plusieurs pas – Environ cinq, peut-être sept. – sur la partie droite de la salle de classe.

Ses deux sphères céruléennes remontèrent insensiblement vers la façade de son prisonnier. La position de ses émotions sur son visage changeait du tout au tout avec une très grande assurance. Peut-être un peu trop rapidement pour que ces derniers soient réels ? Impossible de savoir pour l’instant. Trop peu de temps. Equations volumineuses et en surnombres. Et surtout, la connaissance de son cancre n’était pas à son apogée la plus complète. Bien loin de là. Pour l’instant, il ne faut pas poser ses suppositions comme des affirmations. Pas pour l’instant. Plus tard. Oui, cela était une évidence. Œuf corse. Le pouvoir de cet écolier était bien trop rare pour qu’on puisse le laisser sans contrôle surtout chez une personne avec des convictions méphistophéliques et démoniaques. Impossible. Le professeur d’Atelier De Pouvoirs ne pouvait laisser passer cette chose. Cela lui pèserait sur sa conscience. Et il avait déjà des poids bien suffisants de par son passé. Véritablement impossible d’en avoir un de plus envers son esprit. Refus. L’homme refusait. Obligatoirement. L’étendue de son pouvoir, de ce magnifique don, un aperçu, il en avait déjà eu un peu plus tôt dans la journée grâce au cours qu’il donnait chaque jour. Et cela était plus qu’intéressant. Surtout que, la technique était acquise à la différence de plusieurs élèves qui eurent de nombreuses difficultés à faire apparaitre leur pouvoir. Tranquillement, l’être humain aux trois bijoux se retourna vers son bureau, et attrapant rapidement un carnet à la couverture noirâtre. On pouvait simplement y lire : « Pensionnat Aomori. » Ce bouquin contenait les emplois du temps de toutes ses classes. Pratique. Un outil indispensable pour devoir rattrapé des cours suite à une raison « X. » ou alors bien, « Y. ». Feuilletant avec une certaine rapidité les innombrables pages blanchâtres, l’adulte posa son doigt sur l’emploi du temps recherché.

« Tu as fini les cours. Maintenant. De même pour moi. » Annonça-t-il d’une douce voix, relevant les yeux vers lui et refermant rapidement le petit cahier obscur. « On commence maintenant. »

Le registre sombre et malfaisant retourna tranquillement dans l’espèce de « Cartable. » du professeur à la longue crinière verdâtre. Pourquoi faisait-il cela ? Comme déjà dis, surement une question de conscience. Pour soulager cette dernière ou alors bien, au contraire, en avoir moins ? A vrai dire, il ne le savait pas véritablement et ne chercher peut-être pas à le savoir dans l’immédiat. Ce : « Junpei Williams. » n’était pas le seul dans ce cas-ci. Plusieurs élèves l’étaient aussi. Séchant parfois les cours alors que cela ne faisait qu’une seule et unique semaine que son enveloppe corporelle était à bord de ce bateau magnifique qu’était le Pensionnat Aomori. Havre de paix pour les personnes différentes. Comme lui, comme le Directeur, comme les gérants des nombreux magasins. A vrai dire, en arrivant le Samedi matin – Pour bien avoir le temps de se poser, de s’installer et de connaitre les lieux. – l’adulte n’aurait jamais cru que son rôle aurait demandé autant d’investissement au sein des élèves. Le contraire de son ancien rôle dans le cadre de la Physique-Chimie. Cela n’était pas déplaisant de toute façon. Bien au contraire. L’adulte demanda à son élève de remonter ses manches. Question de pratique. Presque sportive. Pendant ce laps de temps, le mortel ancien s’occupa de fermer la porte de la salle de cours. Nul besoin d’être déranger, surtout que d’autres cours étaient encore en marche au vu de l’heure. Derrière son bureau, un mur. Bien entendu mais surtout une mini salle qui servait de placard pour divers instruments. Pas de musique. Mais de tout. Et de n’importe quoi. Sûrement pour les exercices. Toujours plus au moins utile. En tout cas, l’enseignant ouvra la porte de cette pièce et alluma d’un geste vif la lumière. Un plan en tête ? Oui. Heureusement. Il n’était pas idiot. Loin de là.

« Tu possèdes la technique ainsi que la méthode. Je n’ai rien à t’apprendre dessus. L’utilisation par contre. Oui. Visite cette pièce. Tu as une minute montre en main. Cela est peu, je sais. Mais c’est le but. Par la suite, reviens et transpose-toi dans la dite pièce. Rien de compliqué tu me diras. » Une légère pause, l’élève se devait d’assimiler rapidement les dires de son professeur. « Dans un premier temps. On développera ton pouvoir sur la longueur. Le temps. Et cela avec un exercice très simple. De nombreux objets sont présents dans ce placard. Je veux, qu’une fois retrouver ton enveloppe réelle, tu m’en cites dix. Puis, vingt en citant leur couleur. Et enfin, trente avec leur couleur et une taille : Petit. Moyen. Gros. » Annonça-t-il le plus positivement possible, un sourire sur le visage. « Tu auras mal au crâne. Oui. Mais pour cela, on verra beaucoup plus tard. »

L’enseignant voulait voir s’il pouvait utiliser plusieurs fois son pouvoir avec rapidité. L’épuisement. Oui, cela serait malheureusement de mise pour l’élève. Mais au pire, on était en fin de semaine. Rien de bien dramatique… Impossible qu’il réussisse du premier coup. En attendant que « Junpei. » commence l’exercice, il sortit son portable. Activant l’option chronomètre. Comme quoi, ce petit appareil avait de nombreuses utilités. Une petite et unique minute. Le reste serait sûrement beaucoup plus difficile. D’ailleurs, cela lui rappela les premières utilisations de son fameux pouvoir. Une utilisation bien intensive à ses dépens. Certes.

« Tu commences quand tu veux… » Lâcha-t-il, dans un très léger rire.
Revenir en haut Aller en bas
Junpei Williams
Junpei Williams
jokers

Féminin Age : 26
Messages : 156
Inscription le : 04/04/2012
Localisation : Dans mon habitat naturel...



Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeLun 30 Avr - 22:27

Mal à la tête.

Tu as encore mal à la tête, horreur. Tu vois ses yeux se promener sur ta tenue, s'arrêter un instant sur ton chouchou... Tout le monde le regarde toujours, ton chouchou, et tu adores qu'on te regarde alors tu le portes tout le temps. Mais là n'est pas le sujet. Ça t'amuse, donc, qu'il regarde ton chouchou, mais tu continues ta tirade et va jeter ton bâton de sucette dans la poubelle un peu plus à droite sans faire attention à ses yeux qui étaient maintenant revenus sur ton visage. Qu'il te fixe ainsi te ferait presque rougir, tant l'intensité de son regard te déstabilise, mais tu te contrôles assez bien -de ton point de vu en tout cas- et ne sens pas le picotement désagréable du sang qui fourmille sous ta peau. Tu l'as échappée belle. Tu manies à peu près bien tes expressions faciales, malgré la migraine qui pointe, et quand tu t'arrêtes de parler il a l'air à peu près convaincu.

Mission accomplie.

Il cherche quelque chose sur son bureau, tu en profites pour fermer les yeux et faire le vide. Mal, mal, mal, tu as mal. Il vérifie quelque chose dans un livret noir, puis reporte son attention sur toi ; pour t'annoncer que ton "cours particulier", en quelque sorte, commence ici et maintenant. Mauvais plan, tu n'avais pas du tout prévu ça. Mais maintenant c'est trop tard, tu es coincé. Tu remontes tes manches, comme il te l'a conseillé -enfin, vivement conseillé.- et attends ses directives alors qu'il ouvre une porte située derrière lui. La lumière s'allume, c'est le bronx. Le bronx à l'intérieur, le bronx dans ta tête alors que tu t'imagines les pires scénarios.
Calme, un sourire aux lèvres, il t'annonce le programme de ta torture. Sympathique et mignon bourreau qu'il est. Tu retiens la décomposition de ta mine, tu gardes ça pour plus tard. Quand tu te plaindras à Niito, sûrement. Il tripatouille son portable, tu en profites pour essayer de te masser les tempes, puis il relève la tête et tu cesses immédiatement. Il te dit de commencer quand tu voudras -avec un rire en prime ; quel doux son, te dis-tu. Grande inspiration ; et tu commences.

C'est parti pour ta première séance de calvaire.

Une minute, c'est court. Très court. TROP court. Tu mobilises l'essentiel de tes capacités dans la mémorisation de chaque recoin de cette -putain- de pièce remplie de tu-ne-sais-quoi et ta migraine redouble avant que tu ne fournisses ne serait-ce qu'une once de concentration dans ton pouvoir. Tu vas t'évanouir dans ta chambre quand tu rentreras, c'est sûr maintenant.
La minute est finie, tu reviens dans la salle de classe. Petit regard désespéré, que tu camoufles tant bien que mal -plutôt mal en fait- avant de fermer les yeux et de basculer dans l'autre pièce.
Dix objets cités, ta migraine est multipliée par dix. C'est presque intenable, l'enfer du mal de tête, pire que la pire de tes gueules de bois -et c'est dire si ça te fait souffrir !…- en clair, tu agonises du cerveau. Mais il te reste encore des choses à faire alors tu te masses vite fait les tempes, te concentres à demi et te transpose dans la pièce. Ou pas, en fait.

Tu fais un pas, deux. Tu ne sais même pas où tu es. C'est blanc, silencieux, et désespérément vide. Alors là, tu es perdu.

-M'sieur !.... M'sieur, vous m'entendez ?... Vous savez où je suis ?

Silence. Tu arpentes ce lieu, en recherche d'une solution. Au bout d'un moment, tu t'assois pour réfléchir. Aucune issue, ici. Et c'est la première fois que ça t'arrive, donc tu ne sais absolument pas comment sortir. Tu t'adosses contre un mur imaginaire.

Au moins ici tu n'as plus de migraine, c'est déjà ça.
Revenir en haut Aller en bas
Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
prof d'adp

Masculin Age : 28
Messages : 644
Inscription le : 01/04/2012
Localisation : En toi...


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: Professeur A.D.P / 32 années.
Pouvoir(s):
Club: Aucun

Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeMar 8 Mai - 0:47

Le Professeur d’Atelier De Pouvoirs était-il allé un peu fort avec son nouvel élève ? Oh, sûrement. L’épuisement. Cela allait être extrêmement important et le chronomètre se trouvant sur son portable allait pouvoir l’aider dans sa mission. C’était toujours utile. S’appuyant un peu plus contre le bord de son bureau, la masse verdâtre croisa fermement les bras, regardant son élève. Quelque part, la transposition d’un corps vers un endroit : « X. » ou alors bien : « Y. » pouvait être dangereux, autant pour son utilisateur que pour les personnes l’entourant. Et pour dire vrai, « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » N’y avait pas du tout pensé. Une erreur de sa part ? Oui. Cela en était une. Un peu plus d’explication envers son pouvoir unique aurait été peut-être utile. Trop de précipitation à cause de son nouveau poste au sein de l’établissement scolaire bien particulier. L’être humain ayant dépassé la trentaine d’année nota cela dans un petit coin de son sage esprit. Ne plus jamais faire cette erreur. Bien que, pour l’instant, aucun incident n’était survenu. Peut-être aussi car son élève : « Junpei Williams. » n’avait pas encore bougé. Oui c’était sûrement la solution de cette équation. L’homme devenait un peu idiot. Sûrement car sa journée était finie. Mettre son cerveau sur le mode : « Pause. » Cela ne lui ferait certainement pas de mal. Bien au contraire même. Après tout, il était humain lui aussi, autant que le Directeur – Quoique, lui. Ce dernier était bien particulier. – Ou alors aussi bien que les nombreux élèves habitants dans le Pensionnat Aomori. Heureusement d’ailleurs que cela était un Vendredi. Si Dieu existerait, il priait. Mais, connaissant des secrets de la Religion, il sait que tout cela est faux. Enfin, c’est surtout grâce à son rang de Franc-Maçon et… Hem, passons…

Son élève à la tenue incorrecte disparu dans la salle annexe à sa sienne. Il allait pouvoir faire son devoir. L’homme avait jeté quelques coups d’œil rapides lorsqu’il avait fait la lecture de son petit carnet bien sombre. Toujours utile, oh oui. Son air fatigué ainsi qu’un certain maux de tête n’était apparemment nullement à être exclu. Un immense contrecoup pour le garçon en première année au Pensionnat Aomori. En tout cas, l’homme à la chevelure verdâtre allait devoir le noter dans son carnet d’ailleurs. Le fameux cours particulier avec l’élève qu’était : « Junpei Williams. ». Prendre sur son emploi du temps libre pour aider des élèves. C’était un geste des plus sympathiques, et peu de monde le ferait. En tout cas, dans son ancien Pensionnat. L’ancienne équipe du Corps Enseignant était plutôt du genre de partir dès la sonnerie. Un peu comme les élèves de Sixième du Collège, ou alors bien, comme la majorité des petits et grands en fait. Enfin, c’était le passé. Un mauvais passé. Pour sûr. Finalement et après plusieurs secondes, le faux Dieu se déplaça et, disparu alors vers la salle annexe. Comme déjà dis, bien entendu. Se massant doucement les tentes à son tour, puis, ferma ses deux sphères céruléennes. Si le plus petit était en train de se concentrer tranquillement dans l’espèce de faux grenier, l’ancien enseignant en Physique-Chimie devait lui aussi, avoir une concentration maximale pour venir en aide à l’espèce d’idiot ne respectant pas les règles élémentaires du Pensionnat. Ce Pensionnat lui offrant une chance de devenir un homme bien et de, n’avoir plus jamais honte de son don, d’être différent. Bien au contraire d’ailleurs. Mais soit. La minute passa tranquillement alors que le chronomètre de son téléphone mobile défilait tout aussi tranquillement que le temps réel issu de l’espèce temps, ou toute autre bêtise philosophique.

L’être humain à la chevelure d’or revient alors vers son professeur d’Atelier De Pouvoirs. Regardant son nouvel élève, l’hominien ayant dépassé la trentaine intercepta très rapidement le petit regard plutôt rempli de désespoir. Intéressant cela était. L’homme voulait apprendre à contrôler son pouvoir, mais, en même temps. La flemme ainsi que la peur des barrières mentales étaient toutes présentes dans son esprit d’adolescent. Cela était une contrainte plutôt embêtante. Du moins, surtout pour l’utilisateur du pouvoir. Pour l’entraineur, cela l’était aussi, certes. Mais dans une moindre mesure par contre. Lui, il n’avait rien à gagner. Son pouvoir, il en avait le parfait contrôle. Peut-être un peu trop le contrôle à vrai dire. Mais en tout cas, c’était à « Junpei Williams. » D’avoir le contrôle total sur son pouvoir. Et voir, finalement, son mal de crâne disparaitre suite à des entrainements intensifs envers le contrôle de son pouvoir. L’homme croisa doucement les bras mais avant, attrapa son téléphone mobile pour pouvoir glisser son doigt sur l’écran tactile. Et par conséquent, arrêter de voir le chronomètre défilé à la vitesse du temps normal. Puis, il le remit alors immédiatement le chronomètre sur le zéro. Il allait devoir faire mumuse avec son portable en attendant que le jeune homme puisse revenir d’entre les dimensions. Bien que, le terme : « Faire mumuse avec son portable. » C’était surtout pour dire qu’il allait avoir les yeux rivés sur son téléphone mobile pendant l’exercice de mouvement de son élève se trouvant maintenant en cours particulier. Lentement mais surement, donc, ses deux bras se croisèrent pour former une croix parfaite, puis, il observa alors l’œuvre de son étudiant, un sourire bien sympathique en coin. C’était parti, maintenant. Le début du cours d’Atelier De Pouvoirs –Particulier.- Pouvait enfin véritablement commencer.

Et « Junpei Williams. » se décomposa dans un nouveau lieu. Celui de la pièce annexe pour une durée enfin limité. L’être humain avait maintenant une minute pour retenir une liste d’objet. Puis, une autre. Et encore une autre. Et enfin, une troisième. Impossible qu’il y arrive. Les bras du grand professeur d’Atelier de Pouvoirs portèrent son téléphone mobile devant son regard céruléen. Encore une fois. Pour le chronomètre. Les secondes défilèrent lentement, et, finalement. Ces dernières se transformèrent pour devenir une minute. Inquiétant. Reportant alors sa vision envers son élève, ce dernier semblait être dans une sorte de transe. L’état habituel. Endormi. Mais cela était véritablement inquiétant. Il n’aimait pas cela. Bien au contraire. Fronçant lentement mais sûrement les sourcils, l’enseignant à la chevelure verdâtre se leva de l’angle de son bureau, s’avançant par conséquent vers l’étude de son attention. Son élève. Son disciple. Le Pensionnaire. Le cancre, aussi. Sûrement. Et aussi, le faux Dieu. Celui se passant être l’être bien supérieur. L’homme posa une main sur l’épaule droite de son « Compagnon. » En premier lieu, il le secoua très rapidement et brièvement. Ce n’était pas normal. Non. Impossible. Une goutte de sueur, elle apparue sur son front. Un rictus de lèvres. Il le balança. En arrière, l’allongeant alors par conséquent sur le sol. Il Se positionnant au-dessus de lui, attrapant sa tête dans ses mains. Lui secouant. Les secondes passent. Encore. Encore. Une deuxième goutte de sueur apparue. « Pas cool. Merde. » Les pensées du professeur. Simple. Rapide. Véritable. L’homme le secoua un peu plus. Avec une violence plus gargantuesque. Imposante. Presque inhumaine. La peur était en lui, cela était une très mauvaise chose.

« Allez ! Réveille-toi ! Junpei, merde ! » Hurla-t-il.

Un gros mot.

Plusieurs gouttes de sueurs.

Un élève inconscient.

Un professeur paniquant.

Et sa chemise s’ouvrant complètement par inadvertance.

Toujours au-dessus de lui. Son élève.
Revenir en haut Aller en bas
Junpei Williams
Junpei Williams
jokers

Féminin Age : 26
Messages : 156
Inscription le : 04/04/2012
Localisation : Dans mon habitat naturel...



Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeVen 11 Mai - 7:59

Vide.

C'est ta conclusion : cet endroit est désespérément vide. Une dimension blanche, vierge, sans aucun lien avec la réalité. Avec ta réalité. Fatigue. Migraine. Lassitude. Solitude. Tout ça tourbillonne dans ta tête d'adolescent. Tu t'installes une nouvelle fois par terre. Assis, tu t'adosses à un autre mur imaginaire, qui vient d'apparaître. Réfléchis un peu, comment sortir d'ici ? Ton prof ira sûrement te réveiller. Il faut juste l'attendre. Tu aurais mieux fait de prendre une deuxième sucette, tu ignores complètement la durée de ton séjour ici. Les minutes passent, silencieusement, lentement. Tu perds peu à peu la notion du temps, arrête de compter les secondes mentalement. Tu as faim. Tu donnerais n'importe quoi pour une tablette de chocolat et ta gameboy color. Tu reposes ta tête contre le mur, la sensation est étrangement agréable. Quelque chose te tombe dessus. Rapide vérification de ce qui vient de t'atterrir sur la tête.
Chocolat et Gameboy Color. Chouette dimension.
Tu allumes la console, et te demande une chose : que fait-donc ton prof ? Il est censé te réveiller, non ?
Le chocolat fond dans ta bouche. Tu l'attends. Et son intervention ne tarde pas à arriver.

Tremblement de Terre.

Enfin, pas vraiment de "Terre", puisque tu ignores complètement comment dénommer cette dimension. Tu es décollé du sol, secoué dans tous les sens, mais tu ne te blesses pas. Étrange, oui. Un cri que tu entends dans toute la dimension à l'exact même niveau de décibels. Ces paroles résonnent dans ta tête, c'est la voix de ton prof. Il essaye de te ramener. Tu te mets debout, sans te rendre compte que par miracle la console et le chocolat se sont volatilisés, et tape sur tous les murs qui se créent devant toi, mû d'une énergie nouvelle. Tu veux sortir d'ici. Tu cries, hurles, donne des coups partout.

-M'SIEUR ! M'SIEUR JE SUIS LÀ, VOUS M'ENTENDEZ ?!

Le silence te répond, le tremblement de terre est toujours de la même intensité. Mais des fourmillements se font sentir au bout de tes doigts. Tu cours partout, frappe sur tous les murs se dressant devant toi par ta volonté, tu veux voir le bout de cet étrange dimension. Tu n'en peux plus, tu en a assez, tu veux sortir, rentrer dans ta chambre et dormir les trois jours suivants. Tu craches ta rage et ta frustration dans une exclamation qui se répercute sur les murs. Et une sorte de craquement se fait entendre dans tes oreilles. Puis un son strident, qui t'oblige à porter tes mains des deux côtés de ta tête. Quand tu rouvres les yeux, tu vois le visage de ton prof, rongé par l'inquiétude. Et sa chemise entrouverte. Un tout petit sourire étend tes lèvres.

-Monsieur... Vous m'allumez, là, trouves-tu la force de chuchoter sur un ton moqueur en désignant son torse dénudé.

Renversement de tête vers l'arrière, tu poses le dos de tes mains, glacées, sur tes paupières pour te rafraîchir et reprends :

-Vous m'avez achevé, là. Je vais bien dormir cette nuit.

Tu t'assois et te passe la main dans tes cheveux. C'est qu'il a dû s'inquiéter quand même, te dis-tu. Alors quand tu relèves tes yeux pour le regarder, tu as un sourire désolé. Tu le regardes d'une manière de dire, en quelque sorte, "Désolé pour le souci que je vous ai causé...", et tu espères qu'il comprendra le message que tu essayes de lui faire passer, pour une fois que tu es vraiment sincère.
Revenir en haut Aller en bas
Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
prof d'adp

Masculin Age : 28
Messages : 644
Inscription le : 01/04/2012
Localisation : En toi...


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: Professeur A.D.P / 32 années.
Pouvoir(s):
Club: Aucun

Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeSam 19 Mai - 22:53

Le soulagement que le Professeur d’Atelier De Pouvoirs quand l’homme, son nouvel élève rouvrit les yeux fut semblable à une espèce de jouissance intérieure. D’ailleurs, cela était assez comique quand on connaissait finalement son pouvoir. Lui qui était sûrement l’avenir de la race humaine. Une espèce d’humain Supérieur. L’Human Superior. Ou une bêtise comme cela en tout cas. Le Latin de l’adulte était un peu mauvais avec le temps. Mais que cela ne tienne. Une petite lecture de texte en Latin ne lui ferait certainement pas de mal. Mais il est plutôt important de revenir sur la condition de l’être humain supérieur qu’était « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » Mais aussi, car cela était important : « Junpei Williams. ». Un jour, il fallait véritablement qu’eux, ces êtres-humains totalement différents devaient vivre nullement dans l’ombre. Le Pensionnat Aomori était bien entendu caché de tous, cela allait de soi. Mais pourtant, l’ancien Professeur de Physique ainsi que de Chimie avait l’intime conviction que déclaré leur différence aux yeux du monde ne pouvait pas être une chose mauvaise. Mais si, une espèce de guerre : « Mutant contre personnalités normales. » Allait naitre. Mais, on pouvait toujours espérer que certaines personnalités politiques, comme le Président des Etats-Unis ou alors, le Président de son ancien Pays, celui de la France, cette espèce de mou ou bien de « Flamby. » comme le qualifier les médias était tous les deux des personnes avec des pouvoirs. Cachés. Bien entendu. Mais le rêve résultait beaucoup plus du pauvre et las fantasme de gamin plutôt que d’une hypothèse sûrement réalisable. Le futur était extrêmement vague à ce sujet dans la mesure où, ils étaient un peu comme des extraterrestres vivant sous la Planète Terre. C’était véritablement compliqué. Cela était une chose sûre. Mais soit. L’important était pour l’instant son élève : « Junpei Williams. ».

L’homme à la chevelure verdâtre examina en profondeur le visage de son élève véritablement nullement modèle. Bien au contraire. Mais là n’était nullement la question maintenant. On s’en fichait. Du moins, le membre du Corps Enseignant Scolaire s’en fichait fortement. La vie, sa vie était importante. Celle de la petite racaille. L’homme aperçu alors le léger sourire qu’affichait : « Junpei Williams. ». L’espèce de sourire qu’on voit lorsqu’une chose magnifique mais qui nous fait quand même sourire car, on sait parfaitement que cela. Théoriquement. On n’aurait jamais dû l’apercevoir. Car cela n’était théoriquement pas possible. Un peu comme le mystère de la vie en somme. C’était, certes, une drôle de comparaison, sûrement bien trop exagéré. Mais cela était plaisant pour l’homme dépassant presque les deux mètres de hauteur. Enfin, la situation n’était pas encore véritablement plaisante pour l’homme qui, d’ailleurs, était au-dessus de sa charmante et si mignonne tête brulée, sa chevelure d’herbe tombant littéralement, ou alors, presque, sur le petit garçon de première année. Et, immédiatement, l’homme se retira, se décalant et alors, posa sans le faire exprès son dos contre le pied d’un des nombreux bureaux. En même temps, sa tête cogna contre le rebord. Mais tant pis, hein. Ce n’était de toute façon pas l’important. A l’entente de la phrase, enfin, à un murmure, impossible à comprendre, il n’avait point l’audition décuplée. C’était… « Chiant. ». L’homme regarda l’autre hominien et par conséquent, remarqua sa chemise blanchâtre totalement ouverte. Embêtant. Très embêtant. Ses doux et splendides pectoraux aux yeux de ses élèves après une seule et unique semaine. C’était fort dommage quand même. M’enfin, cela lui fera sûrement un bon et sympathique souvenir après tout. Non. En fait, si. Un très bon souvenir. Eh, c’était « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. ». Le « Bô gos dé prof. » Il avait trouvé cela sur un petit papier qu’il avait confisqué à une sixième année.

Il attacha sa chemise. D’un geste vif. D’un geste expert. Le plus naturellement possible. Comme si… Comme s’il venait de passer une nuit torride avec une très jolie demoiselle possédant de beaux cheveux longs, des yeux d’un vert, ou bien que d’un bleu, on ne serait dire, magnifique en tout cas. Enfin, passons. Un sourire triste à cette pensée, d’ailleurs. Pendant une très légère seconde. Rien de bien inquiétant pour le petit de toute façon, l’adulte espérait juste que son élève ne l’avait point remarqué. Sûrement pas puisque, le dos de ses mains étaient littéralement écrasé contre ses deux paupières. Tant mieux d’ailleurs. Cela ne le regarde pas pensa-t-il en relevant tranquillement ses manches. Et puis quoi encore. Une semaine et ce travail lui tapait déjà littéralement sur le système. Espérons que cela s’arrange alors avec le temps, les secondes, les heures, les jours. Et… Le reste. « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » N’avait nullement la tête à la décomposition du temps en plusieurs entités métaphysiques aussi simples pour le cerveau soit-il. L’homme à la chevelure verdâtre qui aurait pu être grisâtre suite à la frayeur qu’il eut ferma peu à peu ses deux portails céruléens de l’âme, et perça alors les Ténèbres aveugle d’un monde subconscient et enfin… Il réfléchit. Simplement. Ses terminaisons nerveuses s’échauffées comme le ferait celui d’un génie. Car en fait, ce mec est un pur génie. Deux doctorats. Ce n’était pas rien. En Chimie Moléculaire et en Physique quantique en plus. Il avait fait la thèse d’une armure robotique basé sur les zones actives du cerveau et… Ce n’était pas intéressant. L’hominien pensa juste que, mettre cette thèse sur pied serait intéressant. M’enfin bref. Revenons à notre mouton blondâtre.

Tandis que son compagnon de cours bougeait et parlait en même temps, l’adulte rechercha un « Truc. » Dans son sac. Heureusement qu’il avait seulement à tendre le bras pour attraper cela. Parce que là, il ne voulait absolument bouger de sa position. Plutôt subir la vue de la Méduse et finir en statue de pierre plutôt que cela. Véritablement. L’écoutant tout de fois d’une oreille très attentive, l’homme exprima finalement un sourire de compassion. Effectivement, l’effort était très conséquent pour son élève et au moins, maintenant, l’être humain savait à quoi s’en tenir. C’était déjà un paramètre de connu. ‘Fallait cependant qu’il marque cela dans un petit coin de sa tête et que, en rentrant, son stylo le marque à son tour dans le cahier qu’il allait crée pour les cours particuliers. Attrapant l’objet de ses convoitises, l’adulte anciennement professeur de Physique mais aussi de Chimie porta un regard à « Junpei Williams. ». Un regard compatissant encore un fois. Le docteur Physicien sortit alors un rubik's cube. Possédant : Une face noire. Une blanche. Une grise claire. Et enfin, une grise foncée. C’était son petit joujou en fait. C’était plutôt simple pour un esprit scientifique et mathématicien comme lui, mais pour la majorité des mortels, c’était mission impossible. Ses doigts bougèrent tout seul, comme animés par une musique intrigante et parfaite, regardant dans les yeux le petit à la chevelure blondasse. Maintenant, l’exercice physique était totalement terminé. On verrait peut-être à la prochaine séance, en fonction de comment se passerait déjà celle-là. Le cube complètement défait, il le laissa vers son interlocuteur sans un seul mot. Jugé sa réflexion ainsi que sa logique. Et par la même occasion la possibilité s’il pouvait faire deux choses en même temps. C’est-à-dire, avoir une conversation conséquente, et réussir à bouger les cases sans interrompre sa machinerie.

« C’est pas grave, va… Maintenant. Raconte-moi comment tu as découvert ton pouvoir. Et raconte-moi aussi chaque utilisation. Même les plus perverses et les plus sales. Comme cela, tu te rattrapes sur la partie technique. Sur le papier, du moins. »
Revenir en haut Aller en bas
Junpei Williams
Junpei Williams
jokers

Féminin Age : 26
Messages : 156
Inscription le : 04/04/2012
Localisation : Dans mon habitat naturel...



Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeSam 16 Juin - 17:24

Un rubik's cube.

Lorsque tu étais enfant, c'était ton jouet préféré. Étrange de voir un petit garçon essayer de résoudre un casse-tête au lieu de jouer avec les autres enfants, n'était-il pas ? Pourtant, ce n'est rien qu'un cube de plastique, comme pourrait l'être la plupart des jeux pour enfants. Tu t'es entraîné des heures durant dessus, passionné par le ballet des carrés colorés à la pastille plastifiée. Enchainant les faces complétées sans jamais réussir à résoudre complètement ce fichu cube, tu t'étais peu à peu lassé et le jeu avait fini abandonné dans un coin de ta chambre. Tu ne l'avais ressortit que deux ans plus tard, ton père t'ayant promis de t'apprendre les 26 combinaisons nécessaires à la résolution de ce diabolique casse-tête. Tu avais mit du temps à les mémoriser, tournant et retournant les cubes colorés dès que tu le pouvais : en cours, après tes repas, pendant toutes tes pauses… Finalement, tu les connaissais par coeur, bien gravées à présent dans ta mémoire.

Entre les mains de ton prof, ce cube te fait penser à celui resté dans un petit coin de ton ancienne chambre, la seule chose appartenant à ton enfance que tu aies gardé. Tu te demandes si ta mère l'a trouvé, ce qu'elle en a fait. Si son fils lui manque, si elle sait toutes les bêtises que tu fais ici, si elle se pose des questions par rapport à ce qui t'arrive, si elle se sent seule, si elle a eu des nouvelles de toi, et surtout, surtout, si elle se rend compte à quel point elle te manque. Ses doigts experts, qui déplacent les différentes faces de manière à les mélanger, te font penser à ton père quand il restait avec toi rien que pour t'aider à résoudre ce cube, pour voir ce sourire de triomphe passer sur ton visage, sourire qui apparaissait autrefois si rarement. Ainsi, tu restes silencieux, fixant avec un air las et mélancolique le rubik's cube, repensant soudain à toute ton enfance que tu n'a jamais réussi à enfouir comme tu n'as jamais réussi à jeter ton jouet d'enfant.

Il le laisse en face de toi, te demande de raconter la découverte de ton pouvoir, toutes ses utilisations, toutes, oui. Tu prends tout doucement le cube en face de toi. Tu déterres tout doucement tes souvenirs que tu croyais avoir bien enterrés dans ta mémoire, si bien que personne n'en aurait jamais rien su. Tu sors aussi tes lunettes. Étrange que tu les aies gardées ? Pas tant que cela. Ces lunettes te donnent un air studieux, et tu ne l'avoueras jamais mais sans elles tu es bien incapable de voir très nettement les choses. Tu les mets sur ton nez, tourne et retourne le cube entre tes mains, délicatement. 26 mouvements.

Découverte de ton pouvoir.
Mouvements 1, 2.
Automne.
Tu t'en souviens, parce qu'en te disant que tu avais oublié ton portable aujourd'hui, tu avais glissé sur un tas de feuilles, et avait failli te casser la figure.
En arrivant en cours, tu avais envie de dormir. Et après t'être dit que ton portable devait sûrement être resté dans ta chambre, tu avais fermé les yeux.
Pour les rouvrir. Dans ta chambre. À ce moment-là, deux solutions.
Soit tu rêves, soit tu as vraiment atterri par miracle dans ta chambre.
Tu ne peux pas rêver, théoriquement la phase de sommeil où tu rêves ne peux pas rentrer dans une heure de cours -enfin, tu te fais réveiller avant.
Deuxième solution, alors ?
Tu avais fait un pas, deux, et soudain un horrible mal de tête t'était arrivé ; tu avais refermé les yeux et t'étais réveillé en sursaut dans ta salle de classe.

Réalisation : "Oui, tu as un pouvoir."
Mouvements 3, 4.
Après cette étrange expérience, tu avais tenté de la reproduire : soit, s'endormir en cours et se retrouver dans un autre lieu.
Bien sûr cela n'était pas aisé, et tu avais échoué plusieurs fois, t'endormant purement et simplement sur ta table de cours. Au bout d'un moment, tu t'étais même quasiment persuadé que tout cela n'était qu'un rêve, inventé de toute pièces par ton esprit un peu tordu.
Tu aurais même continué de vivre ton existence tranquille, si un jour que tu venais de rentrer d'une soirée tu ne t'étais pas effondré dans ton lit et ne t'étais pas retrouvé miraculeusement dans les toilettes où tu avais décuvé.
Bon Dieu.
C'est vraiment vrai que tu l'as, ce pouvoir, te disais-tu à ce moment.

Entraînement : "Ça pourrait toujours servir !"
Mouvements 5,6.
Tu t'étais alors retrouvé à t'entraîner. Bonne excuse pour dormir en cours et ne pas culpabiliser après. Au bout d'un moment, tu arrivais à rester environ 20 secondes immobile. Sans parler, sans bouger, ou quoi que ce soit. Sinon, tu revenais immédiatement à ton endroit initial.
Assez content de toi, tu te matérialisais un peu partout, dans la limite de tes capacités physiques : au bout de trois ou quatre matérialisations tu commençais à fatiguer.
Personne ne le savait à l'époque. Tout le monde pensait que tu étais, purement et simplement un flemmard, ou bien juste atteint de narcolepsie.

Utilisation. 1: "Juste pour vérifier si je peux utiliser la salle de bain !"
Mouvements 7, 8.
La première vraie utilisation.
Il fallait vérifier : ta copine se trouvait-elle toujours dans la salle de bain ? Ce n'était pas pour satisfaire tes désirs pervers, non, pas du tout. Ou si peu…
Tu t'étais matérialisé à peine deux secondes, derrière le rideau de douche.
Résultat : elle était effectivement encore à l'intérieur. Elle venait tout juste de sortir de son bain.
Ce jour-là, tu eus la plus grosse hémorragie nasale de toute ta vie, te rappelles-tu en rigolant.

Utilisation. 2 : "Rien qu'un tout petit petit coup d'oeil !…"
Mouvements 9, 10.
Tu avais juste eu besoin de voir si ton amie était dans les vestiaires ou dans le gymnase.
Matérialisation dans les vestiaires, donc.
Mauvais calcul.
Tout près des douches. Des profs.
Tu t'étais évanoui dans ton vestiaire après être revenu dans ton corps.

Utilisation. 3 : "Je ne mate pas, je m'informe."
Mouvements 11, 12.
Cette fois-là, tu voulais espionner une fille de ta classe, pour savoir si elle était en couple avec un de tes prétendus amis. Attendant le moment propice où elle partait avec lui dans un coin reculé de la cour, tu t'étais assis et avais fait semblant de dormir un peu.
Cette fille sortait bien avec celui que tu soupçonnais : tu les as vu s'embrasser.
Ils ont d'ailleurs failli te voir.

Utilisation. 4 : "Là, c'est un peu chaud."
Mouvement 13.
Pause.

-Vous êtes sûr sûr de vouloir le savoir ?…

Nouveau petit silence. Tu reprends.
Mouvements 14, 15.
C'était au printemps. Avec quelques amis, vous étiez allés dans une source chaude. Garçon et filles séparés bien sûr. Mais c'était sans compter sur ton pouvoir.
Tu hésites à raconter ce souvenir. Ce n'est pas quelque chose dont tu es fier.
Tu t'en souviens encore comme si c'était hier. Tu t'étais matérialisé dans l'eau pour ne pas te faire remarquer, au milieu de la vapeur. Tu étais resté pas mal de temps : environ une minute, si tu te souviens bien. Tu n'étais revenu dans ton corps que parce que tu t'étais senti engourdi.
Tu avais failli te noyer.
Si tu étais resté plus longtemps, tu serais sûrement mort.

Pause : "Méfies-toi."
Mouvements 16, 17.
Après l'épisode des sources chaudes, tu n'as plus utilisé ton pouvoir plus de 20 secondes. Tu avais trop peur que quelque chose n'arrive à ton corps d'origine. Tu n'utilisais plus ton pouvoir que chez toi. C'était devenu source de danger, en dehors d'un cadre que tu contrôlais.
Dès que tu te matérialisais quelque part, tu prenais peur pour ton corps réel, et revenais vite à ton endroit initial.
En y repensant, tout ça t'avait rendu complètement parano.

Tu ponctues le récit d'une petite pause, continuant de bouger encore un peu les cubes.
Mouvement 18.

Découverte : "Trois endroits à la fois ?"
Mouvements 19, 20.
Alors que tu étais en pleine matérialisation, tu eus soudain l'idée d'essayer de te matérialiser encore autre part.
Pari réussi puisque tu réussis pendant dix secondes à jongler entre tes différentes matérialisations et ton corps réel.
Le jour suivant, tu dormis toute la journée.
Mais au moins. Tu étais si fier de toi, cette fois-là !

Arrivée à Aomori. "Démonstration du pouvoir ? Inutile, certes."
Mouvements 21, 22.
Normalement, oui, normalement. Pour vérifier si tu peux rester à Aomori, on te fait passer devant quelqu'un qui a : "Détection de pouvoir."
Mais tu préfères faire plus original.
Au lieu de rentrer dans le bureau du directeur, en personne, tu te matérialise dedans. Un jeune homme qui dort debout devant la porte du bureau ? C'est toi, oui. Assez mémorable.
En tout cas, ça a fait son petit effet.

Utilisation. 5 : "Fuite. Du diable aux cheveux verts."
Mouvements 23, 24.
Ce jour-là. C'était… il n'y a pas longtemps du tout, en fait. Tu en avais marre marre marre des attaques quotidiennes de Chiharu Makino. Elle arrivait toujours par surprise, te faisais une vacherie puis s'enfuyait en courant pour que tu n'aies pas le temps de répliquer.
Alors, au coin d'un couloir, tu t'étais projetté pour vérifier si cette folle n'était pas là.
Assez marrant puisque c'est ta projection qu'elle a attaqué.
Tu as bien ri ce jour là.

Utilisation. 6 : "Dans votre cours."
Mouvements 25, 26.
Oui.
Quand il avait demandé de montrer les pouvoirs, tu t'étais alors transposé dans le coin supérieur droit de la pièce. Cela t'avait d'ailleurs donné un énorme mal de tête. Si bien que lors de son exercice, tu t'étais retrouvé complètement épuisé.
Tu lui parles de la dimension blanche, celle où tu as atterri.
Tu détailles : les murs se forment selon ta volonté, lorsque tu souhaites quelque chose, ceci apparaît assez rapidement devant toi, tous les sons de l'extérieur sont amplifiés, résonnent uniformément dans toute la dimension. Tu as subit une sorte de tremblement de terre.
Et surtout, surtout. Avant de sortir. Tu as entendu un craquement, un son strident, insupportable. Tu as porté tes mains à tes oreilles, fermé fortement les yeux. Et tu t'es retrouvé dans la classe, à ton grand soulagement.

Rubik's cube finit. Tu le poses délicatement en face de toi, le couvant doucement du regard.
La remontée dans tes souvenirs est finie.

-C'est à peu près tout. Je crois.
Revenir en haut Aller en bas
Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
prof d'adp

Masculin Age : 28
Messages : 644
Inscription le : 01/04/2012
Localisation : En toi...


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: Professeur A.D.P / 32 années.
Pouvoir(s):
Club: Aucun

Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeSam 16 Juin - 21:09

Cet apprenti. Cet élève. Ce cancre. Pas si cancre finalement que cela. L’aspirant. Ou encore bien, le mousse. Mais cela était un langage de pirate. Nullement de la hauteur du dialogue que tenait habituellement l’homme à la chevelure herbeuse, somptueuse, magnifiquement utopique. Semblable à un tigre en cage, impossible à coiffer. C’était pour cela qu’il allait au coiffeur l’été, d’ailleurs. Parce que sinon, c’était un mal bien trop grand pour lui. Bref. Enfin. Revenons plutôt envers : « Junpei Williams. ». Lui. Plus les secondes, les minutes, les heures, enfin. Non. Pas les heures. Plus les minutes avançaient et plus l’avis sur le jeune homme à la chevelure remarquablement jaunâtre devenait alors positif. Il n’était pas méchant. Ou alors, l’être humain effectuant ses études au sein du Pensionnat Aomori savait très bien jouer avec ses sentiments ainsi qu’avec ses émotions. Mais cela serait véritablement idiot. Du moins, l’ancien professeur de Physique quantique ainsi que de Chimie Moléculaire espérait fortement que cela n’était pas le cas. Son esprit vagabondait un petit peu, un très léger moment. Juste après avoir eu l’idée de lui lancer l’espèce de magnifique cube qui, d’ailleurs, n’allait sûrement être réussi par le petit. Enfin, nous verrons bien cela. Dans un futur très proche. Cela allait bien entendu être de mise. Hormis si, le créateur de tous s’amusait à poser son « Truc. » par terre, jugeant alors tous cela était simplement inutiles. Ses nombreuses terminaisons nerveuses s’agitèrent, lui ordonnant sans qu’il puisse alors le savoir qu’il devait se reconcentrer sur « Lui. ». Son élève. Cela était bien entendu une chose normale. Simple. Lambda. Alors qu’il venait d’énoncer ses conditions à la suite, sa main blanchâtre passa avec une certaine lenteur dans sa propre chevelure un brin embroussaillée pour, en fait, ne pas dire totalement. Mais cela lui fournissait un charme incomparable. Animal. Même. Douce chance.

Et. Il l’écouta. Fermant alors ses deux pupilles céruléennes, s’abandonnant alors immédiatement dans la contrée mystique de la réflexion ainsi que dans une écoute sage. Studieuse. Précieuse. Une écoute qu’il effectuait depuis sa plus tendre naissance. A savoir, alors, depuis près de trente-deux années. Merde. L’homme culminant près à deux mètres de haut commençait à être vieux. Bon, certes, les rides n’étaient pas encore présentes. Heureusement pour lui. Pour tout dire. Certaines personnes passent bien avec les rides, mais lui. Il savait que cela ne serait absolument pas le cas. Il n’était pas une espèce de « Dr House. » Sexy en vieux. Bref. L’homme se reconcentra finalement vers l’étudiant de Première Année. Sa tête se balançant mollement en arrière, sa crinière suivant alors immédiatement le mouvement. Ecoutant alors avec une très grande attention la sensibilité de la voix, l’animosité ainsi que son intonation, tout comme une certaine hésitation. Ecouter un élève était la qualité principale d’un professeur. Et cela. Qu’importe le statut de son enseignement. Comme par exemple, la Maternelle. Ou alors bien, l’Université. Ainsi que, pourquoi pas, le Primaire. En plus du sentiment changeant en fonction des différents souvenirs, l’hominien anciennement habitant de la France pouvait entendre les différents mouvements du Rubik’s Cube. Arrivait-il à quelque chose ou bien ? Ou au contraire, tous ses mouvements étaient une série aléatoire de gestes sans aucune conviction ? Impossible à le savoir, « Kazuyoshi Joseph. D’Artensec. » N’était pas assez doué pour cela. Que cela ne tienne en tout cas. Tant pis. Il nota une hésitation au mouvement treize. Au quatrième souvenir. Un fin sourire s’animant alors contre ses deux barrières pulpeuses de trentagénaire. Bien sûr qu’il voulait tous savoir ! Absolument tous. Aucunes inconnues ne se devaient d’être présentes dans ce théorème de Sciences. Enfin, plutôt de magie… De Pouvoir. Non, l’hominien ne savait pas vraiment. Il se reconcentra. Sur les souvenirs du petit.

Il y avait rien de bien choquant dans ces souvenirs-ci. Et les quelques choses un peu cochonnes, l’être humain résultant plus d’un génie mystérieux et mystique s’en doutait déjà. Il était jeune. Avait l’air d’avoir une certaine réputation ici. Ou du moins, si cela n’était pas encore fait, le petit jeunot allait la créée bien rapidement. Cela était une valeur sûre. L’être humain sourit d’ailleurs une nouvelle fois tandis que « Junpei Williams. » Etait au mouvement dix-huit. La paranoïa était quelque chose de normale. D’ailleurs, lui-même était passé par là. Plus de sexe pendant une période. Elle fut brève. Son attirance envers les orgasmes de ses nombreuses partenaires était un moment dont il ne pouvait se passer. Et encore aujourd’hui, cela était une chose véritable. Une fine grimace apparue alors que ses deux pupilles turquoise se rouvrirent avec lenteur. L’homme se retrouvait dans ce gamin. Avec la même connerie d’ailleurs. Cela en était presque amusant. La grimace disparue alors pour finalement laisser place à un rire. Léger. Alors que son interlocuteur, lui. Commençait l’entrée au Pensionnat Aomori. C’était officiel. C’était bien lui plus jeune. Les deux sphères bleuâtres s’animèrent alors. Chose rare. Très rare. Comme quoi, cet établissement scolaire lassait envisagé plus de possibilité ainsi que d’amusement. Alors que les minutes passèrent, et par conséquent, ils arrivèrent tous les deux à la dernière utilisation de ce pouvoir. Son attention se porta définitivement sur le cube. L’homme en avait d’ailleurs un peu oublié son existence. Inhabituel venant de sa part. Clignant alors des yeux en regardant l’œuvre. Ou plutôt, l’Œuvre. De nombreuses informations étaient maintenant en la possession de son cerveau. Il le savait. Et la clé en était le jouet.

« Tu as un potentiel énorme. »

Il lâcha cette phrase avec toute la mélancolie de ses souvenirs, puis, attrapa le cube et sans attendre, le replaça dans son espèce de cartable pour adulte en cuir. Un léger sourire accroché comme une putain à son fric, l’homme ne bougea pas pour autant. Trop la flemme pour tout dire. Et cela ne servirait strictement à rien.

« Concernant toutes les utilisations de ton pouvoir. Ce qu’on note. C’est bien entendu une augmentation de tes capacités. Et, quand tu veux augmenter tes capacités, notamment ta durée, tu tombes dans un sommeil important. Ou bien… Dans… Cet univers blanc. Première fois que cela t’arrive. Tant mieux. Le premier cours fut utile. Connaitre ta limite, aujourd’hui. » Il effectua une courte pause. Avant de reprendre. « Il va falloir, pour ton contrôle de fin d’année qui aura, comme pour chaque élèves, un énorme coefficient. Réussir à tenir une minute. On visera toujours le temps. Comme pour le précédent exercice. On évitera par contre encore une fois l’univers blanc… Disons que, comme tu utilises ton pouvoir environ vingt secondes, à la fin de l’année, donc dans peu de temps. Tu passeras à une minute.»

Un petit sourire compatissant. C’était effectivement, énorme. Immense. Gargantuesque. Gigantesque. Presque, farfelu. Peu de chance qu’il réussisse. Et « Junpei Williams. » Plantera sûrement son contrôle. L’enseignant n’était pas méchant, il visait juste très haut pour les élèves qu’il avait un cours particulier. Cela était donc normal que les contrôles étaient plus durs. S’amusant brièvement avec l’un de ses bracelets, l’être humain porta une nouvelle fois son attention vers le Première Année. Annonçant alors, d’une voix se voulant toujours aussi douce. Plongeant son regard inquisiteur mais à la fois, si amical dans celui de son interlocuteur. Un vrai paradoxe à lui tout seul, il était.

« Je ne vais pas te dire d’utiliser ton pouvoir à des fins… Sexuelles, cochonnes. Ou je ne sais. Mais je veux que, au moins une fois tous les deux jours, tu utilises ton pouvoir. Quitte à dormir pendant mon cours. Tu ne rateras rien. Et on rattrapera cela pendant les cours particuliers. N’est-il pas ? » Posa-t-il, dans une question qui se voulait être magnifiquement rhétorique. « Junpei Williams » Allait devoir bosser. Que cela lui plaise ou non. « Je veux que tu explores des possibilités inédites. Soit inventif. Mais soit avant tout raisonnable. N’utilise pas ton pouvoir à des fins idiotes. Que cela soit bien clair. »

L’homme passa sa main dans la poche avant gauche de son pantalon en jean, et, en tirant son portable plutôt imposant. Que voulez-vous, il était un peu comme ça, aussi, ce professeur.

« Passe-moi ton numéro… S’il-te-plait… Ah, et raconte-moi ton quatrième souvenir. »
Revenir en haut Aller en bas
Junpei Williams
Junpei Williams
jokers

Féminin Age : 26
Messages : 156
Inscription le : 04/04/2012
Localisation : Dans mon habitat naturel...



Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeMar 10 Juil - 20:43

"Un potentiel énorme" ?

C'était rarement la première chose que les gens te disaient après un tel récit, qui démontrait toute ton immaturité et ta bêtise. Tu as un sourire fier, tout de même. Un compliment si inattendu ne peut que te faire plaisir. Tu ne prends même pas la peine d'enlever tes lunettes ; à vrai dire le contact de la monture tout contre l'arête de ton nez te rassure et te rappelle l'époque chérie où tu habitais le petit appartement dans la banlieue d'Osaka, avec ta mère. Tu l'écoutes sagement t'expliquer un peu ce qu'il a conclut de tout ce que tu lui as raconté. Te retiens de sourire lorsqu'il t'annonce ton but : atteindre la minute. Il ne le sait pas, mais tu as réussi à l'atteindre il y a deux jours quand tu cherchais partout le soutien-gorge d'une conquête que tu voulais en fait cacher, alors qu'elle dormait avec toi. Tu avais oublié de lui dire, tiens. ...Cela ne fait rien, de toute façon, il le découvrira bien d'une séance sur l'autre. Tu remontes tes lunettes, manie fréquente quand tu mens ou fais de la rétention d'information, et aquiesce tout en feignant la perplexité. PokerFace. Pas un seul battement de paupière traître. 10 ans de pratique qui te servent au quotidien, et ce professeur au moins ne semble pas remarquer les mensonges et autres chez toi, pas comme le psy scolaire qui lui semble prendre un malin plaisir à te voir déblatérer toutes tes conneries.

Il te demande d'utiliser souvent ton pouvoir. Pas de problème à priori, puisque tu l'utilises déjà pas mal de fois dans la semaine. Des possibilités inédites ? Tu en as déjà qui viennent alors à ton esprit. Il sort un portable de sa poche -le sien sûrement, plus un frigo qu'un portable d'ailleurs- et te demande ton numéro. Tu t'apprêtes à dégainer ton bijou de technologie acquis un peu malhonnêtement -corruption, cela vous dit quelque chose ?- lorsqu'il te demande aussi de raconter ton quatrième souvenir. Voilà quelque chose de fort contrariant. Tu lâches presque ton portable, il glisse juste de quelques millimètres entre tes doigts. Le sang bat à tes tempes, tu sens déjà affluer la "rougeur de la honte" comme le disait ton ancienne meilleure amie. Les yeux écarquillés comme deux ronds de flan, tu contemples le sol d'un air coupable, te mordillant nerveusement la lèvre. Culpabilité, quand tu nous tiens...

Relève la tête. Relève la tête et regarde-le dans les yeux. Relève la tête, regarde-le dans les yeux et dis-lui que tu ne veux pas en parler. Relève la tête, regarde-le dans les yeux, dis-lui que tu ne veux pas en parler et affirme que tu ne veux pas le revivre. Aller. Mentir a été si facile jusqu'ici, pourquoi cela te serait impossible maintenant ? Face à tes profs, tes "amis", des inconnus, toi-même... Face à ta mère ? Face à ton père ? Voilà tes faiblesses. Pourquoi ce prof te rappelle-t-il ton père à ce point ? Tu ne penses même plus à l'idée que tu avais en tête à peine trois heures plus tôt. Là, devant toi, ce n'est pas le prof mignon de ce midi. Non. Non. Là, c'est ton père, des années plus tôt, avec une chevelure verte en plus. Le même sourire paisible, le même regard pénétrant mais si impénétrable, la même voix posée. Ces lunettes. A croire qu'elles s'amusent à ramener les fantômes du passé. A peine un rubik's cube sorti que ta mémoire revient en vagues, tambourinant aux remparts de tous tes mensonges. Stupide petite chose. Tu croyais pourtant t'être suffisamment menti pour que plus rien que le présent ne t'atteigne. Pour que plus rien que toi ne compte à tes yeux.

Retire-les. Retire-les. Avec un peu de chance, ton habileté à mentir reviendra. Mais à présent. Elles semblent peser un poids insurmontable. Seul ton nez peut les porter. Si ta main touche à cette monture en plastique noire, c'est fini. Tes souvenirs seront définitivement exorcisés. Pourquoi à présent douter alors que c'est ce que tu as toujours souhaité ? Simple. Le visage de ton père. La voix douce de ta mère. Les éclats de rire de ton ancienne meilleure amie. Toutes tes pensées d'enfant. Es-tu prêt à les sacrifier pour vivre tranquille ta vie de connard égoïste ? Pause. Réfléchis bien. Le choix est facile, non ?

Tu relèves la tête. Monte ta main jusqu'à tes lunettes. Bien réfléchi ?

Tu les remontes sur ton nez, et soupire légèrement, prenant un air nonchalant malgré la tempête qui s'est déclenchée dans ta tête. Bon choix ? Peut-être bien. Racontes-lui maintenant le plus grand regret de ta vie, bonne chance. Petit silence solennel ? Très bien. Fais comme tu le souhaites. Remets ton portable dans ta poche, si tu trembles il va se casser la figure et ne sera plus en état de marche ; ce serait fâcheux. Utilisation, quatre. Pas de mouvements. Tu es prêt.

Cette fille. Tu t'en rappelles encore, des traits de son visage. Une fille très mignonne, un visage d'ange et un sourire charmant ; une fille gâtée par la nature. Enfin, pas tant que ça. Elle était détestable. Un enfer à elle toute seule. Et elle détestait ta meilleure amie. Ta meilleure amie, si douce, si gentille ; elle osait la traiter comme -disons le franchement- de la merde ? C'était intolérable. Ta meilleure amie, honnêtement, s'en fichait, te disait toujours qu'elle ne valait pas qu'on s'abaisse à ne serait-ce que lui répondre ; mais toi tu ne pouvais pas laisser passer ça. Il fallait qu'elle arrête de se prendre pour la meilleure et de mépriser les autres. Il fallait que tu lui donnes une bonne leçon.
Avec ce que tu savais d'elle, c'était facile : sa plus grande phobie, c'était les esprits et les apparitions. Elle ne pouvait pas ne serait-ce qu'entendre parler d'un film d'horreur sans appeller tout le monde le soir-même parce qu'elle "n'arrivait pas à dormir tellement elle avait peur."
Ton plan était ingénieux. Fourbe. Bas. Diabolique. Horrible. Vicieux. Pire que tout cela.
Qu'était-ce ? Simple. Jouer de sa pire phobie et la terrifier jusqu'à ce qu'elle en reste marquée. Lui laisser un mot signé "Junpei", le mec le plus mignon de la classe dont elle détestait la meilleure amie, lui donnant rendez-vous le soir même dans un des couloirs de l'école ; alors qu'en hiver tu savais qu'il ferait nuit noire et qu'ainsi les couloirs font peur à voir. Te refaire une beauté : encre rouge sang, tu taches tes habits pour avoir le look d'un revenant qui s'est fait sauvagement poignardé, et ébouriffe tes cheveux. Lunettes bien enfoncées sur le nez, tu te regardes dans la glace. Là, c'est bien.
C'est la première fois que tu utilises ton pouvoir ainsi. Ton corps bien à l'abri dans les toilettes des hommes , tu te matérialise tout autour d'elle, disparaissant, réapparaissant, par-ci, par-là, à débiter avec une voix fantomatique des malédictions et à s'approcher d'un air effrayant d'elle. Elle a peur. Elle détale. Elle hurle. Elle pleure. Elle est terrifiée. Bien joué.
Tu ne réfléchis pas une seconde aux conséquences. Quand la jeune fille faitune dépression, tu sais que tu es allé trop loin. Mais le temps ne se remonte pas. Jamais. C'est ta faute. Mais ça, tu es le seul à la savoir.

Tu te mords les lèvres, et relève les yeux vers lui, pioche une nouvelle fois ton portable, et brise le petit silence qui a suivi ton récit. Tu as honte, tu regrettes, mais tu fais face. Tu es adulte maintenant.

-1784-259-666, voilà mon numéro, M'sieur. Merci pour aujourd'hui.

Tu dis merci ? Pourtant ce n'est pas ton genre. A croire que ce prof va te faire devenir un type bien.
Revenir en haut Aller en bas
Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
prof d'adp

Masculin Age : 28
Messages : 644
Inscription le : 01/04/2012
Localisation : En toi...


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: Professeur A.D.P / 32 années.
Pouvoir(s):
Club: Aucun

Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeMar 17 Juil - 16:56

Quelle merde. Quel enfer. Quel… Quel. Nothing. Tout et rien. Le vide et le tout. Pourquoi étais-tu maintenant, professeur d’Atelier De Pouvoirs ? Franchement, tu ne crois pas que ton pauvre et insipide travail d’enseignant de Chimie ainsi que de Physique était suffisant? Dans ta petite Fac Japonaise, à faire des cours à tes jeunes adultes alors que maintenant, tu te retrouves avec des adolescents boutonneux avides de sensations fortes, de sexe ainsi que de drôleries. Mais non, depuis que tu as reçu une lettre de ce fameux Directeur à la pensée plutôt utopique mais, ô combien bienfaitrice, tu as accepté. Pourquoi ? Regarde où tu te retrouves. Contre un bureau en ébène, ta chemise anciennement détachée à cause de « Lui. ». Cet abruti au potentiel énorme. Ah, mais oui. Bien sûr que tu crois en lui. Car, comme déjà dis avant. Tu ressens quelque chose de particulier dans cette fameuse tête blonde. Isolante. Idiote. D’une compétitivité sexuelle à toute épreuve. Et surtout, d’un « Je-m’en-foutiste. » Absolu. Ouais, t’es là, à te regarder plus jeune. Ce « Pensionnat Aomori. » est véritablement un merdier conséquent. Jamais, tu n’aurais dû dire cela. Dire : « Oui. ». Mais maintenant, tu es enchainé à une espèce de contrat ignoble et vicelard. Bon, tu es nourri, logé dans une chambre avec un confort particulier et magnifique. C’est point si mal, finalement. Alors arrête un peu de te plaindre, espèce de pauvre abruti. De plus, tu as d’autres choses à faire que te morfondre dans le passé et les choix que tu aurais dû prendre. Assume tes actes, et aide cet insipide gamin. Malgré le fait que tu l’apprécies véritablement. Sympathique. Gentil. Tête à l’air. Menteur, aussi. Mais ça, tu lui feras remarquer. En temps et en heure. Présentement, tes deux circonphèrences se déposent délicatement sur les lunettes du jeune homme. Qu’il a l’air con avec ça.

Après ta demande, tu fermes les yeux et ton esprit, tes terminaisons nerveuses attendent avec volupté et discrétion la fabule histoire de cet être humain à la capacité mental peut-être un peu déficiente. L’horloge opalescente exerça son devoir religieux, faisant délicatement tournoyé les deux aiguilles goudronneuses de ce plateau circulaire. Le petit te stresse, à force de remonter ses lunettes dans une expression purement neutre. Comme s’il avait des problèmes pour voir les feuilles vierges qu’il doit rendre à ses professeurs, comme ceux de Philosophie ou encore bien celui de Japonais. Minable, ô oui. Mais qu’importe. Toutes ses matières ne t’intéressent point. Elles sont bien entendu importantes, cela allait de soi. Mais franchement, « Junpei Williams. » Promu à une grande aventure ? S’il se bougeait le cul dès demain, bien sûr. Mais sinon, ce petit vers de terre qu’il était finirait en tant que concierge dans le « Pensionnat Aomori. » Au moins, tu pourrais garder un œil sur lui. Chose qui ne serait pas plus mal. Car, tu es pratiquement sûr de recevoir, dans quelques jours un message électronique sur ton téléphone mobile annonçant qu’il avait quelque chose de très important à te dire. Une bêtise, s’en aucun doute. Pourquoi ? Simplement parce qu’il sera sous l’effet de l’alcool après avoir touché à tu ne sais quel méchant, méphistophélique, diabolique, luciférien mélange. Un T.G.V peut-être ? Ou bien, plus sommaire. Tu ne le sais véritablement, et à croire que tu t’en fiches complètement. Alors que le Première Année venait juste de remettre ses lunettes sur son espèce de museau rempli de boulettes grisâtres et verdâtres, tu passas une main dans l’espèce de masse qui te sert de crinière. Une crinière qu’apprécies les femmes. Oh, oui.

Et tu l’écoutes.

Avec une certaine passion. Tu as beau en avoir marre de ce cours qui, finalement et définitivement, n’aurait pas dû avoir lieu. Abruti, simplet, idiot, crétin, bête, arriéré, absurde personnage. Toi et ton contact avec les enfants te poussera à la mort un jour. Obligatoirement. Et tu le sais. Pourtant, tu acceptes ce choix, cette future destiné malsaine et qui te tiraille les entrailles comme le ferait un mauvais film d’horreur. Semblable à un ver de terre rampant lentement et délicieusement vers le fondement du rectum de sa future victime pour la dévoré de l’intérieur avec une délicatesse toute particulière. Bref, passons. Tu commences à avoir de drôles de pensées, et tu ferais mieux d’émettre ta fabuleuse attention sur le récit qui se dit être intéressant. Tu ne le trouves point plat, d’ailleurs. Il a le mérite d’être un brin comique malgré le fait que tu ne le montres point. Car au fond de ton cœur pure, tu ressens les Ténèbres aveuglent gémissant pour passer cette douce lumière religieuse protégeant le centre de ton enveloppe corporelle. C’est odieux ce qu’à effectuer le jeunot, ce petit jouvenceau. A croire qu’il était encore plus idiot avant que maintenant. Cette expérience le calma sûrement. En espérant que celle qu’il est en train de vivre lui apprenne autre chose. Quoi ? Oh, tu le sais bien. Tu restes un génie, après tout. Lui, par contre. Enfin, bref. Tu commences vraiment à devenir mauvaise langue. Et cela est tout le contraire d’être convenable. Tu le sais, et tu secouas par conséquence la tête très doucement, fermant pendant près d’une milliseconde tes deux paupières charnelles. Reprends-toi. Tu ressens les capacités d’un malheur s’invitant en toi. Celui de t’éteindre. Vivement que tu le renvoie chez lui. Gentiment bien sûr. La fin du récit arrive et tu lui portes un regard compatissant, avec toutes les forces du mode. Car Dieu sait que cela est une épreuve pour toi, en ce moment. Silence. Tu en profites pour te lever. Et te donne son numéro de téléphone. Attrapant ton porte-document, tu le posas sur le bureau.

« Certaines personnes recrées par le passé, d’autres, modèlent le futur. Certaines personnes sont entre les deux. Tâche de faire un choix. Et le bon. » Lui annonça-tu en enregistrant son numéro avant de lui envoyer un message vide pour qu’il enregistre le tien. Tu poursuis, sur un ton paternel. « J’ai aussi fait des erreurs dans ma vie, tâche d’en prendre exemple le plus rapidement possible. Cela est vraiment important. Et puis… D’ailleurs, en terme d’erreur. » Tu t’approchas de lui, lui subtilisant ses lunettes avec une délicatesse à toute épreuve, avant de lui remettre dans ses mains. « Franchement, enlève ça. Et arrête le mensonge, par la même occasion. Elles t’ont trahie, ces lunettes… Allez, ouste. Vire. » Finis-tu par dire sur un ton plaisantin.

C'est beau l'hypocrisie.

Ta gueule.

Citation :
Pardon du retard. Et du mauvais Rôle Play.
Revenir en haut Aller en bas
Junpei Williams
Junpei Williams
jokers

Féminin Age : 26
Messages : 156
Inscription le : 04/04/2012
Localisation : Dans mon habitat naturel...



Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitimeMar 4 Sep - 18:22

Tu sors de la salle de classe avec un étrange sentiment. Celui que ce prof est bien le premier à t'avoir écouté, à avoir écouté le récit de toutes tes conneries sans broncher, ni te sermonner un bon quart d'heure. Le premier à t'avoir juste dit une phrase réconfortante, sans animosité dans la voix, comme ça, comme un frère, comme un père. Tu accroches ces fichues lunettes délieuses de langue sur le col de ton T-shirt et essaye de dire un dernier mot au prof. Tu penches une tête en dehors du panneau et ouvre la bouche pour parler, mais rien ne sort. Après un bout de silence, tu arrives juste à dire :

-Euh... A la prochaine, m'sieur.

Et tu files à la vitesse de la lumière. Enregistre sur le chemin le numéro de ton prof, et cours te réfugier dans ta chambre. C'est soirée à l'extérieur aujourd'hui, il faut vite que tu ailles te changer. Tu pries intérieurement pour ne pas te retrouver à envoyer des sms bourré cette nuit -c'est comme ça que tu as largué ou t'es fait largué par au moins dix de tes copines- enfin, surtout pas à ton prof. Il te tuerait si tu lui envoyais des messages alors qu'il dort. Alors que tu es dehors, qui plus est.

Rapide douche, tu prends les habits déjà prévus ce matin. Puis tu te regardes dans la glace. Ils ne vont pas du tout, on recommence. Une dizaine de tenues essayées plus tard, en fait, la première allait parfaitement. Tu prends le strict nécessaire : une capote (on n'est jamais à l'abri de rien), ton portable et une sucette à la pomme. Tu traverses le couloir en courant le plus silencieusement possible, puis t'engouffres dans la fraîcheur du soir. Personne ne t'accompagne ce soir, ça ne fait rien, tu ne repartiras pas seul de toute façon. Tu ne repars jamais seul, de toute façon.

C'est mal de faire des conneries si tôt après qu'on t'ai dit de surveiller ton comportement, mais tu n'y peux rien. Peut-être n'aurais-tu pas fait ça si tu était resté parler avec lui.

Mais tu n'avais même pas été capable d'articuler un "Merci". Espèce d'incapable.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Vide
MessageSujet: Re: Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]   Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Blond, brun, roux, tu connais. Tiens, vert tu n'as encore jamais essayé... [PV Kazutoy]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Aomori :: rpg ☆ aomori pensionnat :: Premier étage :: Salles de Cours Spéciaux-