AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez | 
 

 Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Haine Teruko
Haine Teruko
haine

Masculin Age : 35
Messages : 1650
Inscription le : 02/03/2011
Localisation : En train de trainer dans les couloirs ~


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: Professeur de CDP | 24 ans
Pouvoir(s):
Club: Danse

Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitimeJeu 10 Mar - 16:38

Haine se réveilla, comme tout les matins, au bruit de son réveil. Elle ouvrit un œil, l’autre, puis les referma brusquement. Elle s’était encore couchée les volets ouverts, trop fatiguée pour penser à les fermer. Heureusement qu’à 7h, en avril, il n’y a pas encore trop de soleil. Elle voulu bondir hors de son lit d’un pied guilleret mais la tiédeur et la douceur de sa couette l’en empêchèrent. Finalement, elle était bien là… Haine se rendormie.

Pffff pfffff ! La jeune enseignante courrait dans les couloirs du pensionnat, soufflant bruyamment mais courant vite grâce à son entrainement quotidien. Elle se faufila entre les élèves, les laissant sonnés avec un « Pardon ! » raisonnant aux oreilles. Haine arriva finalement devant la porte de sa classe, rouge et suintante, dans laquelle elle entra précipitamment.

« Pardon, les enfants ! Je me suis pas ré… »

Elle laissa sa phrase en suspend. La classe était vide. En grommelant, elle fouilla dans son sac, attrapé à la va-vite en quittant sa chambre, et vérifia dans son agenda le numéro de la salle où elle était censée avoir cours. Oui, c’était bien cette salle. Soudain, un détail attira son attention. Non, elle n’avait tout de même pas…? Un regard à sa montre ; ah ben si, elle s’était bel et bien trompée d’heure, le cours ne commençait que dans une heure. Dans 47 min plus précisément vu qu’elle était en retard à la précédente. Elle posa son sac sur son bureau avec un soupir et se résigna à attendre. Bon, au moins, elle avait le temps de se préparer. Réveillée en sursaut par la sonnerie des classes, elle avait couru à son post en enfournant son petit déjeuner dans son sac, avec l’intention de le manger discrètement quand ses élèves ne regarderaient pas. Elle était partie si vite qu’elle ne s’était pas coiffée - tout juste le temps de se nouer un foulard verdoyant dans les cheveux pour le cacher - n’avait comme bijoux que ceux qu’elle n’avait pas retiré la veille et comme vêtement ceux posés à proximité de son lit - un haut avec un col en V et un pantalon de velours, le tout agrémenté d’une veste. Haine se laissa tomber avec grâce et légèreté sur sa chaise, songeant que ce n’était décidément pas son jour. Elle attrapa ses biscuits et commença à les manger en parcourant la salle du regard. Déjà, elle allait devoir virer les chaises et les tables ; pas de ça dans son cours ! Ensuite, il allait lui falloir une machine lance-balle et quelques autres accessoires… Elle se leva et quitta la salle en la fermant derrière elle. Elle savait où trouver ce dont elle avait besoin. ♥

*
Pour la deuxième fois de la journée, la sonnerie retentit aux oreilles de la jeune femme. Quelques chuchotements angoissés lui parvenaient depuis l’autre côté de la porte. Ils étaient prêts. En quelques enjambées elle l’atteignit et l’ouvrit, découvrant une dizaine de paire d’yeux curieux.

« Entrez, leur dit-elle avec le sourire. »

Ils s’exécutèrent à leur rythme, dévorant du regard ou non cette salle encore inconnue pour certains. Toutes les tables et chaises avaient été empilées sur le côté, libérant ainsi la totalité de le pièce - d’une taille assez impressionnante pour une simple salle de classe. La machine lance-balle avait été trouvée, rapportée, et installée - c’était d’ailleurs le seul véritable meuble du lieu avec un placard appuyé dans un coin. Haine les laissa un moment satisfaire leur curiosité avant de taper dans ses mains pour attirer leur attention.

« Bonjour et bienvenue au cours de CDP, commença-t-elle d’un air avenant. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Teruko Haine, Teruko-sensei, votre professeur de Contrôle du Pouvoir. La matière que j’« enseigne » - même si on peut pas vraiment parler d’enseignement - est l’une des plus importantes de votre scolarité dans ce pensionnat. Bon, je suppose que vous avez tous compris que je suis là pour vous apprendre à contrôler votre pouvoir, non ? De toute façon, le nom de la matière me semble assez clair. Limpide même. Tant tout les cas ! reprit-elle. Je suis là pour vous aider. Ce cours est peut être commun à tout les 14-16 ans mais vous ne devez pas hésiter à venir me voir seul, même en dehors des heures de cours, si jamais vous avez des questions à me poser ou quoique ce soit d’autre à me demander. Compris ?

Elle avait posé la question d’un air sérieux sans vraiment attendre de réponse. Les rares élèves à l’avoir croisé dans les couloirs devaient être surpris de voir cette personne si enjouée et souriante habituellement avec un air aussi grave. Après une courte pause, elle continua.

_ Dans la même optique, il est bien sûr fortement déconseillé de me mentir. Déjà parce que je n’apprécierais pas du tout - tout ce que je fais c’est pour vous - et ensuite parce que cela vous posera plus de problèmes à vous qu’à moi. Je m’adresse tout particulièrement à ceux qui ont des pouvoirs que je peux pas voir ou ressentir - par exemple le fait de voir les esprits.

Un silence de mort plana quelques instants tandis que Haine fixait d’un regard dur les enfants devant elle. Une fois le message bien passé, elle s’éclaircit la gorge.

_ Bon, ça, c’est fait. Maintenant, dit-elle d’un ton joyeux contrastant avec celui froid et solennel qui l’avait précédé, c’est à vous ! Je me suis présentée, expliqua-t-elle devant leurs mines perplexes, maintenant c’est à votre tour. Je vous demande pas grand-chose : nom-prénom, âge et pouvoir. C’est tout. Vous savez bien, genre comme les alcooliques anonymes, d’accord ? Et parlez bien fort ! Ce n’est pas à moi que vous vous présentez mais à tous vos camarades ici présents. Allez-y, je vous écoute. »

Elle se tut et s’assit sur le coin de son bureau, attendant patiemment que l’un d’eux prenne la parole. Un, peut être un peu moins timide que les autres, finit par se décider et se présenta. Haine l’écouta attentivement puis tourna son regard sur le suivant à avoir pris la parole. Ils parlèrent tour à tour, plus ou moins fort selon les uns, puis se tournèrent vers leur professeur. Elle sauta alors au sol et s’exclama :

« Très bien mes loulous ! Il est temps de s’activer un peu !

Elle partit se placer au centre de la salle, ses élèves la suivant sagement et formant un cercle précaire autour d’elle.

_ Comme je le dis toujours : un esprit sain dans un corps sain ! Alors vous allez me faire, hum…, dix tours de salle plus un tour en sprintant, après je voudrais un minimum de quinze pompes chacun et autant d’abdos ! Une fois cela fait vous vous étirerez de la façon que vous voulez - je vous fais confiance - mais de façon efficace ! Voilà, vous avez, dit-elle en regardant sa montre, un quart d’heure. Top chrono ! »

Ils la fixèrent un instant, comme s’ils hésitaient entre l’écouter ou non - après tout, c’était peut être une blague ? Mais non, ça n’en était pas une, et ils obéirent les uns après les autres. Toujours plantée au beau milieu de la pièce, Haine regarda ses élèves s’agiter. C’était un exercice bête et méchant, mais efficace. En se fatiguant de la sorte, ils arrêteraient de penser pour seulement se concentrer sur leurs mouvement ce qui, au moment d’utiliser leur pouvoir, les ferait agir instinctivement. Ils n’auraient plus la force de se demander s’il fallait l’utiliser comme ça ou comme ça, si c’était bien ou mal, s’il fallait se contenir ou non. Ils allaient l’utiliser et c’est tout.
Une fois les quinze minutes passées elle tapa à nouveau dans ses mains et les appela pour qu’ils viennent s’attrouper autour d’elle. La plupart avaient pris une jolie teinte rouge-tomate et transpiraient de tout les pores de leur peau. Un peu comme elle une heure plus tôt, en fait.

« Ok, les enfants ! À présent si vous voulez bien regarder par ici.

Haine s’éloigna d’eux et alla se placer derrière la machine lance-balle qu’elle dirigea dans leur direction. Un grand sourire étira ses lèvres en même temps que leurs visages à eux pâlissaient.

_ Je vais vous lancer des balles dessus, leurs expliqua-t-elle inutilement. Et vous allez devoir les éviter. Il ne se passera rien si vous vous en prenez une, vous aurez juste mal. Ce sont des balles de tennis lancées à une certaine vitesse tout de même, dit-elle en souriant. Prêts ?

Question rhétorique, bien sûr.

_ C’est parti. ♥ »

Elle mit la machine en marche. Les balles jaillirent aussitôt dans toutes les directions, frappant ou frôlant les élèves, comme des fusées jaunes et floues. Si ça se trouve, ils me haïssent, là. Ou ils se demandent à quoi ça sert. Sûrement les deux en fait, pensa-t-elle. Cet exercice, tout aussi incompréhensible que le précédent, était en fait relativement simple. Après les avoir épuisé pour les empêcher de penser, elle les forçait maintenant à se concentrer sur les balles, juste ça. Un simple exercice de concentration. L’enseignante regarda l’heure une nouvelle fois, la tête de ses élèves, à nouveau sa montre et décida qu’ils étaient cuits à point. Elle coupa la machine et les laissa reprendre leur souffle - ou s’effondrer par terre, selon les goûts. Pendant qu’ils revenaient lentement à la vie, Haine se dirigea vers le bureau où elle avait posé son sac et en sortit un calepin et un crayon. Elle l’ouvrit à la bonne page et s’apprêta à noter, un air rusé sur le visage. Elle allait enfin pouvoir rigoler.

« Bien, passons à l’étape suivante : le travail d’équipe ! On va donc s’organiser par binômes. Allez-y, formez les !

Encore fatigués par leurs efforts, ses élèves se déplacèrent lentement vers la personne de leur choix. Ceux qui se connaissaient s’étaient bien entendu mis ensemble et les autres par bonne-bouille ou élimination. Elle les observa faire, la lueur dans son œil de plus en plus vivace au fil des minutes. Finalement, quand tout les groupes furent formés et qu’ils se tournèrent tous vers elle, attentifs aux prochaines instructions, elle les nota rapidement sur son petit cahier et laissa éclater sa joie en même temps qu’un rire gamin.

_ Nan, je déconnais, j’ai déjà formé les groupes !

Étonnement et mécontentement des élèves. Ciel, qu’elle s’amusait ♥ !

_ Les voici : Akane sera avec Akeru, Ayako avec Ema et Ayumu avec Kana. Ok ? »

Vous connaissez ce sourire spécial qu’on les profs, celui qui dit « oui c’est injuste mais c’est comme ça » ? Eh bien c’est exactement le sourire que fit Haine à ses élèves. Elle les observa un moment échanger des regards dégoutés, dévastés, suspicieux, heureux ou juste désintéressés avec leur partenaire imposé. Il faut dire aussi qu’ils ne se connaissaient pas - elle avait bien tout prit en compte en faisant les binômes. Elle attendit bien sagement, le temps qu’ils se fassent à l’idée, se rencontre voire commencent à papoter puis frappa à nouveau dans ses mains.

« Allez, continuons ! »



Spoiler:


Dernière édition par Haine Teruko le Mer 15 Juin - 14:49, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://suika-gakuen.forumactif.org/
Invité
Anonymous




Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Re: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitimeLun 14 Mar - 0:16

Spoiler:

Le réveil sonna. Kana prit soin de l'éteindre dès qu'il se mit à sonner : peut-être dérangerait-il ses camarades de chambre. Sûrement, même. Enfin, ce n'est pas comme si elles n'avaient pas cours, elles aussi. Cours de CDP, plus précisément. La jeune fille était enthousiaste. Avec la Philosophie, c'était sa matière préfèrée. Enfin, elle n'avait pas encore eu cours de CDP, à vrai dire. Etant arrivée il n'y a que peu de temps au pensionnat, elle n'avait assisté qu'à peu de cours qu'elle avait tous détesté, sauf la Philosophie. Mais apprendre à maîtriser son pouvoir la passionait. Elle voulait pourvoir s'en servir, non plus involontairement, mais bien par sa propre volonté. Elle se redressa et regarda dans sa chambre. Sa petite mine endormie voulait tout dire : bien pressée d'apprendre à maîtriser son pouvoir, elle avait très mal dormi. Et elle avait mal à la tête. Oui elle avait souvent mal à la tête. Peut-être à cause de sa santé fragile, laissée par sa mère. Elle ne savait pas. Et franchement, c'était le cadet de ses soucis. Elle se leva et se dirigea dans la salle de bain avec toutes ses petites affaires. Elle se doucha rapidement, s'habilla, se brossa les dents, mit son joli ruban en place et ajusta sa robe. Une fois cela fait, elle regarda son reflet dans le miroir. Elle était à peu près présentable. Toujours avec sa mine inexpressive. Tout allait bien, en somme. Elle sortit de la salle de bain puis de sa chambre.

La jeune fille arpentait les couloirs, son sac à la main, un plan du pensionnat dans l'autre. Elle ne connaissait pas encore très bien les locaux, aussi elle ne sortait jamais son ce petit bout de papier explicatif. Elle se dirigea donc vers la salle où devait se dérouler le cours. Elle la trouva assez vite grâce au plan. Elle se rangea donc devant, attendant que le professeur arrive. Il y avait déja quelques élèves lorsqu'elle arriva, mais pas beaucoup. Il y avait Rei, Akeru, Ayumu et un autre élève qu'elle ne connaissait pas. Elle alla donc saluer Rei, sa meilleure amie, et Akeru, un jeune garçon de son âge qu'elle aimait beaucoup. Quelque temps après, les élèves étaient tous présents. La porte de la salle de classe s'ouvrit et une jeune femme d'une vingtaine d'année apparut devant les jeunes élèves. Elle était assez grande et avait un regard enfantin.

"Entrez"

Elle souriait. Kana entendait les élèves chuchoter derrière elle, sans doute à propos de la prof. Elle, elle n'avait rien à dire. Elle se contenta d'entrer, comme l'avait ordonné la jeune femme. Une fois entrée à l'intérieur, ce qu'elle découvrit la surprit un peu. La salle était immense, les chaises et les pupitres étaient empilés sur un côté et un lance-balle trônait au milieu de la pièce. Tous les élèves entrèrent un par un. Une fois tous à l'intérieur, le professeur tapa dans ses mains. La jeune fille détacha donc son regard du lance-balle et se concentra sur la prof.

"Bonjour et bienvenue au cours de CDP.Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Teruko Haine, Teruko-sensei, votre professeur de Contrôle du Pouvoir. La matière que j’« enseigne » - même si on peut pas vraiment parler d’enseignement - est l’une des plus importantes de votre scolarité dans ce pensionnat. Bon, je suppose que vous avez tous compris que je suis là pour vous apprendre à contrôler votre pouvoir, non ? De toute façon, le nom de la matière me semble assez clair. Limpide même. Tant tout les cas ! Je suis là pour vous aider. Ce cours est peut être commun à tout les 14-16 ans mais vous ne devez pas hésiter à venir me voir seul, même en dehors des heures de cours, si jamais vous avez des questions à me poser ou quoique ce soit d’autre à me demander. Compris ?"

Teruko-sensei, donc. Ce professeur semblait étrange. Loin du sourire que son visage arborait tout à l'heure, elle semblait maintenant sérieuse. Kana ne la connaissait pas. Elle ne l'avait même jamais croisée dans les couloirs. En même temps, celle-ci ne se baladait que très rarement en dehors de sa chambre. Sauf lorsqu'elle était en présence de Rei. Cette dernière la traînait partout. Mais en même temps, Kana appréciait beaucoup Rei. Donc cela ne la dérangeait pas du tout, au contraire. La jeune femme reprit :

"Dans la même optique, il est bien sûr fortement déconseillé de me mentir. Déjà parce que je n’apprécierais pas du tout - tout ce que je fais c’est pour vous - et ensuite parce que cela vous posera plus de problèmes à vous qu’à moi. Je m’adresse tout particulièrement à ceux qui ont des pouvoirs que je peux pas voir ou ressentir - par exemple le fait de voir les esprits."

Les esprits... Kana pouvait les voir. Leur parler, aussi. Mais ce n'était que très aléatoire. Elle n'arrivait pas à entrer en contact volontairement avec les morts. Et parfois, elle n'arrivait pas à leur parler. En fait, ça lui arrivait de voir un fantôme, quelques fois, et de parler avec lui. D'autres fois, elle voyait un de ces fantômes et n'entendait pas ce qu'il disait. Aussi elle avait encore un peu de mal à se faire comprendre des esprits. Peut-être que grâce à ce cours, elle y arriverait enfin ? C'est ce que la jeune fille souhaitait.

"Bon, ça, c’est fait. Maintenant, c’est à vous ! Je me suis présentée, maintenant c’est à votre tour. Je vous demande pas grand-chose : nom-prénom, âge et pouvoir. C’est tout. Vous savez bien, genre comme les alcooliques anonymes, d’accord ? Et parlez bien fort ! Ce n’est pas à moi que vous vous présentez mais à tous vos camarades ici présents. Allez-y, je vous écoute."

Kana n'aimait pas vraiment cette idée. De plus, personne ne semblait bouger. Se présenter ? Ce n'était pas bien compliqué. C'était prendre la parole en publique qui était compliqué. Seulement, personne ne se résiliait, et le temps passait. La jeune fille se leva donc, frottant un peu sa robe et se placa devant tout le monde. Malgré toutes les paires d'yeux braqués sur elle, celle-ci ne flancha pas. Après tout, elle devait juste se présenter, non ? Elle prit donc la parole, avec sa mine blasée habituelle.

"Je me nomme Kana Saotome, j'ai 14 ans, bientôt 15, et je possède le sixième sens qui me permet de voir et de communiquer avec les esprits des défunts."

Tout résumé en une seule phrase, rapide et simple. Elle ne voulait pas perdre son temps. Etonnemment, la voix de la jeune fille était douce et lisse. Ce qui ne collait pas vraiment avec son visage. Enfin, elle n'allait pas s'en plaindre. Elle retourna donc s'asseoir auprès de ses camarades. Chacun leur tour, ils se présentèrent devant le petit groupe. Une fois cela terminé, Teruko-sensei reprit la parole.

"Très bien mes loulous ! Il est temps de s’activer un peu !"

Le professeur se plaça au centre de la pièce. Machinalement, le petit groupe la suiva, se plaçant tout autour d'elle.

"Comme je le dis toujours : un esprit sain dans un corps sain ! Alors vous allez me faire, hum…, dix tours de salle plus un tour en sprintant, après je voudrais un minimum de quinze pompes chacun et autant d’abdos ! Une fois cela fait vous vous étirerez de la façon que vous voulez - je vous fais confiance - mais de façon efficace ! Voilà, vous avez un quart d’heure. Top chrono !"

Du sport, allons bon. Kana détestait ça. Mais si elle devait passer par là pour maîtriser son pouvoir, alors elle le ferait. Elle se mit donc à courir. Mais au bout de quelques tours, la fatigue se sentait. N'ayant que très peu dormit pendant la nuit et n'étant pas Superman, elle se fatigua très, très vite. Mais elle tenait bon. Hors de question d'abandonner. Une fois les tours ENFIN fini, elle alla au milieu de la salle. A quatre pattes. Détendant ses jambes, appuyant sur le sol avec ses mains. Une pompe. Deux. Trois. Et ainsi de suite. Bien souvent, elle s'éffondra au sol. Mais reprit de plus belle. Vint le temps des abdos. Chose que Kana préfèrait largement aux pompes. Cela se passa donc bien mieux. Une fois le plus dur terminé, elle commença les étirements. D'abord, elle raidit ses jambes et toucha le sol avec ses mains plusieurs fois. Ensuite elle étira chaque jambe séparément, restant en équilibre sur une seule jambe. Enfin, elle s'assit au sol et fit lentement le grand écart. Une fois bien étirée, elle se releva, attendant la suite.

"Ok, les enfants ! À présent si vous voulez bien regarder par ici."

Ils se tournèrent tous vers Teruko-sensei. Cette dernière venait de se placer près de la machine lance-balle.

"Je vais vous lancer des balles dessus, et vous allez devoir les éviter. Il ne se passera rien si vous vous en prenez une, vous aurez juste mal. Ce sont des balles de tennis lancées à une certaine vitesse tout de même. Prêts ? C’est parti. ♥"

A peine Kana eu le temps de percuter que déja les balles volaient dans tous les sens. La jeune fille s'en prit plusieurs. Elle sentait les douleurs se former à différents endroits de son corps. Au moins maintenant, elle était réveillée. Elle devait se concentrer. Se concentrer sur les balles. Elle se retourna vers la machine. A ce moment-là, elle se prit une balle en plein milieu du mal. Elle chancela et tomba au sol. Quel exercice désagréable... Mais la volonté de la jeune fille était à l'épreuve des balles. Elle se releva et commença à esquiver les balles. Elle ne les esquiva pas toutes, bien sûr, mais elle fut bien contente quand cela fut terminé. Elle avait mal.

*Je vais avoir des bleus...* pensa-t-elle.

Qu'importe ? Au moins, elle allait apprendre à maîtriser son pouvoir. Et rien ne l'en empêcherais. En tout cas, pas de simples balles de tennis. La prof sortit donc un petit carnet et un crayon, comme si elle s'apprétait à noter quelque chose. Elle déclara :

"Bien, passons à l’étape suivante : le travail d’équipe ! On va donc s’organiser par binômes. Allez-y, formez les !"

Travail d'équipe ? Pourquoi pas. Kana voulait être soit avec Rei, soit avec Akeru. Enfin, dans les circonstances, elle préfèrait aller avec Akeru. La fatigue était vraiment trop grande, et un peu de CALME s'imposait. Akeru était la personne de la situation. Presque muet, qui prend le temps de réfléchir. Vérifiant avant s'il était bien seul, elle se dirigea vers lui.

"Soit mon partenaire, s'il te plaît." Dit-elle sur un ton blasé et régulier.

Ou pas. Car une fois les groupes bien formés, Teruko-sensei laissa éclater un petit rire enfantin. Ce qui la faisait rire ? Elle s'était bien moqué d'eux.

"Nan, je déconnais, j’ai déjà formé les groupes ! Les voici : Akane sera avec Rei, Akeru avec Yurie, Aku avec Ema, Ayumu avec Matt et Kana avec Lawrence. Ok ?"

Ben voyons. Pourquoi tout ce cinéma si elle avait déja formé les groupes ? Et puis Lawrence ? C'est qui Lawrence. Se rappelant des présentations faites un peu plus tôt par les élèves, la jeune Kana se dirigea donc vers le garçon concerné. Lawrence Usagi. Quel nom étrange. La jeune fille ne connaissait pas grand chose de lui. Il s'appelait donc Lawrence Usagi, avait 16 ans et possédait le pouvoir d'illusion. C'est ce qu'il avait dit. Illusion ? Contrôle des émotions ? Quel don étrange. Et gênant. Et si jamais il prenait le contrôle des émotions de la jeune fille ? Cette jeune élève si inexpressive... Ce n'est pas pour rien qu'elle cachait ses émotions et ses sentiments ! Si quelqu'un lui contrôlait... Elle se sentirait mal par la suite. Très, très mal... Elle commençait à stresser pas mal tout en le cachant. La prof de CDP avait-elle fait exprès ? Kana n'en était pas sûre. Quelques doutes s'installèrent néanmoins. Teruko-sensei frappa dans ses mains.

"Allez, continuons !"

Kana observait son partenaire, inquiète.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous




Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Re: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitimeMar 15 Mar - 3:29

Il était en avance. Enfin, peut-être pas tant que cela diront certains, mais n’empêche, pour l’instant, il n’y avait personne d’autre d’arrivé, et il avait presque hâte que le cours commence pour enfin pouvoir enfin cesser de rester planter, immobile, devant la porte de la classe. Il avait préféré s’y rendre plus tôt, histoire d’éviter la cohue que le début des cours avait tendance à engendrer - ça, et d’avoir à croiser ses colocataires aussi tôt le matin. Ce n’était, de toute manière, pas comme s’il avait vraiment beaucoup de chose à faire dans sa chambre; se lever, s’habiller des premiers vêtements qui lui tombaient sous la main, se brosser les dents et voilà - après tout, il ne prenait même pas la peine de se peigner, laissant ses cheveux partir dans tous les sens.

Soupirant légèrement, il regarda distraitement les élèves arriver un par - il ne connaissait pas ces derniers, et n’allait certes pas tenter de faire leur connaissance en attendant le début du cours. Avisant au bout d’un moment Rei qui venant d’arriver, il lui fit un signe de tête en guise de salut, marmonnant un vague ‘’Bonjour’’ entre ses dents, le tout étant tout juste audible. Puis, se détachant du mur contre lequel il était adossé depuis son arrivée, il s’approcha de son amie en silence; autant bien attendre avec elle, puis qu’elle était arrivée. Non, vraiment, il se demandait à quoi ce cours allait bien pouvoir ressembler - ce serait la première fois qu’il allait l’avoir, et ce n’était pas comme s’il avait déjà eut quoi que ce soit qui ressemblait de près ou de loin à ce genre de chose dans les anciennes écoles, après tout.

Levant les yeux du plancher qu’il observait distraitement depuis sans doute plusieurs minutes alors qu’il voyait un mouvement à la limite de son champ de vision, Akeru aperçu Kana. Levant presque paresseusement une main, lui adressant un léger sourire en guise de salut, il posa ses yeux sur la porte de la salle de classe, comme si sa seule volonté aurait pu la faire s’ouvrir.

Chose qu’elle ne manqua d’ailleurs pas de faire; enfin, quelques minutes plus tard, du moins. Entrant à la suite des autres étudiants qui avaient finit par arriver entre temps, Akeru jeta un coup d’oeil circulaire à la pièce, haussant légèrement un sourcil interrogateur; pourquoi diable les chaises et bureaux avaient été poussés contre les murs? Ça, et aussi, pourquoi y avait-il une espèce de... machine non identifiée? Préférant ne pas trop se poser de questions, il finit par se laisser tomber sans grâce aucune sur le sol, près de Kana et Rei, avant de lever la tête pour dévisager l’enseignante devant eux - il ne l’avait jamais vu, ou du moins, il ne s’en souvenait pas. Elle avait l’air gentille... Sans doute.

"Bonjour et bienvenue au cours de CDP. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Teruko Haine, Teruko-sensei, votre professeur de Contrôle du Pouvoir. La matière que...’’

Soupirant légèrement, Akeru détourna les yeux, posant ces derniers sur l’une des fenêtres de la salle alors qu’il jouait sans s’en rendre compte avec la fermeture éclair de sa veste, écoutant d’une oreille ce que Teruko-sensei disait. Fronçant les sourcils lorsqu’elle leur annonça qu’il s’agissait d’une cours commun avec les 14-16 ans, il regarda discrètement pour la première fois ses quelques camarades de classe. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, ça expliquait pourquoi Rei était avec eux... Ça, et ses deux colocataires de chambre, aussi, tien.

''Dans la même optique, il est bien sûr fortement déconseillé de me mentir. Déjà parce que je n’apprécierais pas du tout - tout ce que je fais c’est pour vous - et ensuite parce que cela vous posera plus de problèmes à vous qu’à moi. Je m’adresse tout particulièrement à ceux qui ont des pouvoirs que je peux pas voir ou ressentir - par exemple le fait de voir les esprits. ''

‘’Mentir...?’’ songea-t-il en délaissant la fenêtre des yeux pour observer encore une fois leur professeure - celle-ci semblait d’ailleurs, en cet instant, particulièrement sérieuse. Pourquoi donc quelqu’un ferait quelque chose du genre? C’était complètement ridicule, surtout que ce genre de chose finissait toujours pas se savoir un jour ou l’autre - ça, et qu’il ne voyait pas l’intérêt de s’entraîner pour un pouvoir qui n’était, finalement, même pas le sien.

''Bon, ça, c’est fait. Maintenant, c’est à vous ! Je me suis présentée, maintenant c’est à votre tour. Je vous demande pas grand-chose : nom-prénom, âge et pouvoir. C’est tout. Vous savez bien, genre comme les alcooliques anonymes, d’accord ? Et parlez bien fort ! Ce n’est pas à moi que vous vous présentez mais à tous vos camarades ici présents. Allez-y, je vous écoute."

Laissant échapper une légère grimasse, Akeru jeta un regard en coin à Teruko-sensei; pourquoi voulait-elle qu’ils se présentent? Ils ne lui avaient pas donné une liste des étudiants ou quelque chose dans le même goût, lorsqu’elle avait commencé à donner ce cours? Il n’avait pas envie de parler devant tous les autres pour se présenter, lui - mais enfin, au moins, ce n’était rien de réellement personnel, et ils n’étaient qu’une dizaine dans la classe. ‘’Ah... Une chance, oui...’’ songea-t-il, un rien sarcastique. Gardant ses yeux sur les dalles du sol devant lui, il attendit que quelqu’un, n’importe qui, commence - tout le monde mais pas lui.

Il fut d’ailleurs particulièrement surprit lorsque Kana prit la parole - il n’aurait jamais pensé qu’elle l’aurait fait, mais encore, ce n’était pas comme si un autre des étudiants c’étaient proposé, non plus... Elle fut d’ailleurs suivit par une jeune adolescente assez énergique qu’il ne connaissait pas - Aku, apparemment . Puis le silence, une nouvelle fois, ce dernier s‘épaississant désagréablement au fil des secondes qui passaient. Jouant un court instant avant l’extrémité de la manche de sa veste, Akeru finit par soupirer; à ce rythme, ils allaient y passer la journée, et puis, ce n’était qu’un mauvais moment à passer, pas vrai? Une fois que cela serait fait, il n’aurait plus à s’inquiéter avec cette stupide présentation - et si Kana était capable de le faire, alors lui aussi. Ne prenant même pas la peine de bouger, restant assit par terre là où il était à regarder le plancher, il finit par se décider; autant bien y aller tout de suite.

-Uh... Je suis Akeru... Hisake, ajouta-t-il après quelques secondes, essayant de parler plus fort qu’à l’habitude mais n’y réussissant qu’à moitié. Je... enfin... J’ai 14 ans et uh... Mon... mh... pouvoir est la nécromancie...

Retenant une grimasse, il soupira à nouveau, sentant son visage le brûler; il avait l’air totalement ridicule - mais enfin, ce n’était pas comme s’il allait réellement parler avec les autres élèves de toute manière... Enfin, il espérait. Et puis, maintenant, une partie de sa nervosité venait de le quitter; il ne restait plus qu’aux autres à se présenter, et après, ils en auraient terminé avec ça. Enfin. Écoutant d’une oreille distraite les autres élèves alors qu’ils donnaient à leur tour leur nom, âge et pouvoir, il ne releva la tête que lorsque la professeure reprit la parole, à l’avant de la classe.

Et il regretta aussitôt de s’être levé, ce matin là. ‘’Est-ce qu’elle est sérieuse?’’ pensa Akeru, ses yeux s’agrandissant quelque peu alors qu’il méditait sur ce qu’elle venait de leur dire. Des tours de pistes? Et des pompes et des abdos? Et puis quoi encore... Mais le pire dans tout cela était probablement que oui, elle semblait être tout à fait sérieuse. Soupirant intérieurement, il finit par obtempérer, suivant bien malgré lui le mouvement qui n’avait pas tardé à se faire au sein de la salle de classe.

S’essoufflant bien vite, il ne manqua pas de se retrouver à la traîne au bout de trois tours seulement, sentant ses poumons le brûler désagréablement alors que ses muscles semblaient presque lui crier de s’arrêter, chose qu’il ne fit pas malgré son envie - Teruko-sensei devait sans nul doute les surveiller. Il ne comptait même pas ses tours, s’arrêtant à bout de souffle en même temps que tous les autres, se laissant tomber par terre sans aucune gêne - il n’en avait, franchement, rien à faire pour l’instant. ’’Nhg... Les pompes, maintenant...’’ pensa Akeru avant de s’exécuter de mauvaise grâce, manquant plus d’une fois d’abandonner en espérant que l’enseignante n’allait pas le remarquer. Lorsqu’il atteint un total de quinze, il ne put s’empêcher de prendre une courte pause - oh, juste assez pour essayer d’envoyer un peu d’oxygène à son cerveau, sans plus -, enchaînant ensuite avec les abdos, le tout avec une lenteur exaspérante; ce n’était pas faute d’essayer, pourtant.

‘’Ok, les enfants ! À présent si vous voulez bien regarder par ici’’, entendit-il soudainement.

S'exécutant- en grommelant un peu, il fallait l’avouer -, il se redressa légèrement, restant là où il était, posant un regard interrogateur sur la machine qu’elle était en train de leur montrer.

‘’Je vais vous lancer des balles dessus, leurs expliqua-t-elle inutilement. Et vous allez devoir les éviter. Il ne se passera rien si vous vous en prenez une, vous aurez juste mal. Ce sont des balles de tennis lancées à une certaine vitesse tout de même, dit-elle en souriant. Prêts ?’’

‘’Uh... Non?’’ eut soudainement envie de dire Akeru, se relevant aussi vite qu’il lui était possible alors que les balles commençaient à voler dans tous les sens. Tentant de les éviter tant bien que mal avec ses réflexes, il fallait l’avouer, pas particulièrement développés, il grogna entre ses dents lorsqu’une des stupides balles jaunes le heurta sur le bras, puis l’épaule. Mais à quoi cela pouvait-il bien servir? Cherchait-elle à leur faire utiliser leur pouvoir? Oui? Non? Il n’en avait vraiment aucune idée - et ce n’était pas comme si cela aurait même pu l’aider en cet instant. Après tout, il ne traînait pas de cadavres dans ses poches, quand même! Et Kana et Rei... Elles non plus ne pouvaient sans doute pas faire grand chose d’autre que les éviter du mieux qu’elles le pouvaient. ’’Mais c’est quoi ce cours de débile...’’ gémit-il intérieurement alors qu’il sentait quelque chose le frapper en plein front. ’’Saleté...’’

Teruko-sensei finit enfin par stopper la machine; reprenant péniblement son souffle, Akeru s’assit encore une fois sur le plancher - non, vraiment, il allait finir par passer tout le cours à s'écraser sur le sol de la classe, si ça continuait comme ça...

'' Bien, passons à l’étape suivante : le travail d’équipe ! On va donc s’organiser par binômes. Allez-y, formez les !''

Ahah. C’était bien sa chance; il détestait les travaux en équipe. Vraiment. Surtout que les deux seules personnes qu’il connaissait allaient probablement se mettre ensemble, et qu’il allait devoir attendre que tout le monde se trouve quelqu’un pour qu’on puisse le refiler au dernier qui n’allait pas avoir réussit à trouver de partenaire. Toutefois, il ne pu qu’être surpris lorsqu’il aperçu en se relevant Kana se diriger dans sa direction, s’adressant à lui de son habituel ton blasé.

"Soit mon partenaire, s'il te plaît."

Hochant la tête comme simple réponse à sa question, il attendit que les autres terminent de se placer par groupe de deux, afin que lui et son amie puissent enfin passer à la suite.

Ou peut-être pas, finalement...

"Nan, je déconnais, j’ai déjà formé les groupes ! Les voici : Akane sera avec Rei, Akeru avec Yurie, Aku avec Ema, Ayumu avec Matt et Kana avec Lawrence. Ok ?"

Écartillant légèrement les yeux, Akeru soupira - encore, décidément, aujourd’hui, ce n’était pas sa journée -, avant de jeter un regard résigné à Kana. Puis, fouillant la salle de classe des yeux, il essaya de localiser sa nouvelle partenaire. Yurie, avait-elle dit? Avisant cette dernière, quelques mètres plus loin, il se dirigea d’un pas traînant vers elle, la tête baissée et les mains enfoncées dans les poches de sa veste, réussissant, sans doute par miracle, à ne rentrer dans personne sur son chemin.

S’arrêta devant la jeune fille, mal à l’aise, il la regarda rapidement avant de détourner les yeux. Elle devait être gentille... Peut-être. Il l’espérait. Ne pensant pas un seul instant à se présenter - après tout, elle était supposée connaître son nom, maintenant -, il attendit patiemment, en silence, que Teruko-sensei leur donne ses instructions.

En espérant que la suite se montre un peu plus... calme?


Dernière édition par Akeru Hisake le Lun 28 Mar - 8:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous




Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Re: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitimeSam 26 Mar - 22:01




x-Les yeux déjà ouverts sur le plafond blanc cassé de la pièce, Ayumu attendait que le réveil sonne. La couette à ses pieds, cela faisait un moment déjà qu’elle avait chaud. Le mois d’avril allait se terminer, et la douce chaleur qui se dégageait par la fenêtre ouverte promettait une moiteur étouffante pour le reste de la journée. Patiente, elle écoutait les souffles de ses camarades de chambre. Murmures à peine perceptible, doux, ils fondaient dans le silence des lieux. Pour s’occuper -car Ayumu ne savait pas quoi faire-, sa mémoire ressassait toutes les musiques de Nicolas Hooper qu’elle connaissait. Des sountracks différentes les unes des autre qu’elle avait étudié en classe de musique, et qui pourtant réussissaient toutes à faire naitre un sentiment précis chez son auditeur.
x-Le son du radio-reveil brusquement enclanché décrocha rapidement des plaintes et des gémissements aux filles encore endormies, les têtes sous l‘oreiller. Ayumu se leva d’un bond, silencieux et adroit tel un chat, remit son lit en ordre et plia la couette. Elle se dirigea la première vers la salle de bain, où elle s’enferma à clé. Elle alla rapidement vers le lavabo pour se laver le visage et se hâta d’enlever les élastiques de ses cheveux -qui lui permettait de ne pas se les emmêler - et qu’elle avait parfaitement lissé la veille. Deux barrettes sur les côtés pour tenir les quelques mèches qui s’obstinaient devant son visage, et peigna sa frange droite. Elle se maquilla consciencieusement, étalant le fard beige et marron sur ses paupières. Un bon coup de mascara et de rouge à lèvre teint de peau, et elle sortit finalement de la pièce. Les autres colocataires s’affairaient déjà, chacune dans sa penderie ou sur son bureau. Elle dit bonjour à l’une d’elle qui attendait devant la porte pour entrer dans la salle d’eau, et s’orienta vers sa propre penderie. Elle y jeta un coup d’œil, sans grande inspiration, aujourd’hui. Elle décida d’enfiler une robe relâchée bleue marine avec un collant bleu turquoise -pour la touche couleur-. Elle prit un de ses long colliers de perles ainsi que de fins bracelets en argent comme accessoires, et, une fois prête, se dirigea vers son bureau où était posé son sac. Rapide vérification de son contenu, et Ayumu était déjà devant la porte de la chambre, à longer les couloirs du deuxième étage. Excitée par l’idée d’avoir son premier cours de contrôle du pouvoir, elle marchait d’un pas pressé, presque impatient. Arrivée à la cafétéria encore vide, elle prit un thé, du chocolat et du pain de mie pour se faire des tartines ainsi que des céréales au chocolat. Quelques clémentines placées sur le plateau, Ayumu fut déçue de ne pas trouver de pain perdu dans les aliments proposés. Oui, elle avait faim. Ayumu était une grande mangeuse, et elle mangeait toujours copieusement le matin. Elle s’assit à une table ronde devant une des baies vitrées, tout en pensant avec envie à l’été qui arrivait, car les tables d’extérieur étaient ouverte aux élèves pour les repas, et c‘était beaucoup plus agréable de manger en extérieur. Entament ses céréales, elle regardait la cantine se remplir petit à petit de groupes d’élèves. Elle fut ravie que ses colocataires s’assoient à côté d’elle, bien qu’elle ne participa pas aux discussions; elle n’avait qu’une idée en tête: aller au cours de CDP. Après quelques paroles échangées et son repas engloutit, elle fit signe aux filles qu’elle s’en allait. De toute manière, elles se retrouveraient aux cours de ce matin. Elle prit son sac en bandouillère et déposa son plateau sur des étagères en fer. Direction le premier étage, là où étaient les classes. Ayumu, après avoir monté l’escalier, se dirigea vers le fond du couloir, où une porte en cachait un nouveau, de la même teinte. Ici, elle découvrit un élève, assis devant la porte de la salle de cours. Elle était arrivée en trombe et, ne s’attendant pas à voir quelqu’un avant elle, elle eut un blocage, comme une espèce de recul à la vue de l’adolescent. Elle avait bien cru qu’elle arriverait la première ! Celui-ci la regarda brièvement puis baissa la tête, sans rien dire. Ayumu, pour ne pas paraître idiote, décida enfin de bouger et s’avança silencieusement vers le mur opposé du jeune homme. Là, elle s’assit sur le rebord de la fenêtre, assez épais pour qu’elle puisse y recroviller ses jambes. Le silence s’installa et, après avoir regardé l’heure -il restait encore une bonne quinzaine de minutes à tuer-, sortit de son sac un carnet à croquis, où elle gribouillait quelques vêtements ou des bijoux quand elle s’ennuyait. Elle avait commencé un short bouffant quand un autre élève entra dans le couloir. Elle lui fit un léger sourire, puis retourna à ses brouillons. Il fut suivit d’autres élèves, s’amassant dans la pièce, venant à plusieurs. Des groupes se formaient petit à petit, et le silence se transforma en léger brouhaha. Ayumu ne lâcha pas sa feuille, jusqu’à ce que la porte de la salle de classe, qu’elle pensait fermée, s’ouvre brusquement sur une jeune femme aux cheveux rouges brillants. Tous les élèves s’arretèrent de parler, stupéfait de voir le professeur tant attendu qui était en fait, déjà derrière la porte. Peut-être même avait-elle écouté toute leurs conversations et leurs questions sur cette inconnue ? Ayumu la regarda, surprise, alors que l’enseignante souriait de toutes ses dents, arrivée comme par magie autour d’eux:

« Entrez, annonça-t-elle simplement, d’un ton joyeux, alors qu’elle se décalait pour nous laisser la place de passer. »

x-Ayumu laissa quelques personnes passer devant elle avant d’entrer dans la salle à son tour. La pièce était spacieuse, grande avec des miroirs à certains murs. De nouveau, Ayumu fut surprise de trouver à son centre un lance-balle. A quoi cela allait-il leur servir ? Cet objet fit naître en elle une inquiétude plus grande qu‘à son arrivée. On allait pas quand même… faire du sport ?! Ayumu, qui était déterminée à donner bonne impression à ses professeurs, voyait son assurance s’amoindrir petit à petit. Si c’était pour faire du sport, Ayumu serait restée dans son lit ! Mais elle n’eut pas le temps de reflechir plus longtemps qu’elle fut coupée par la voix de l’éducatrice:

« Bonjour et bienvenue au cours de CDP. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Teruko Haine, Teruko-sensei, votre professeur de Contrôle du Pouvoir. La matière que j’« enseigne » - même si on peut pas vraiment parler d’enseignement - est l’une des plus importantes de votre scolarité dans ce pensionnat. Bon, je suppose que vous avez tous compris que je suis là pour vous apprendre à contrôler votre pouvoir, non ? De toute façon, le nom de la matière me semble assez clair. Limpide même… Elle s’arrêta de parler, nous laissant enregistrer ce qu’elle voulait nous faire comprendre Tant tout les cas ! Je suis là pour vous aider. Ce cours est peut être commun à tout les 14-16 ans mais vous ne devez pas hésiter à venir me voir seul, même en dehors des heures de cours, si jamais vous avez des questions à me poser ou quoique ce soit d’autre à me demander. Compris ?

x-Teruko-sensei parlait clairement avec une voix qui se voulait accueillante. Pourtant, on sentait une certaine justesse et fermeté dans sa façon de s’exprimer. Ayumu ne scia pas, concentrée sur rien d’autre que la bouche de l’enseignante.

Dans la même optique, il est bien sûr fortement déconseillé de me mentir. Déjà parce que je n’apprécierais pas du tout - tout ce que je fais c’est pour vous - et ensuite parce que cela vous posera plus de problèmes à vous qu’à moi. Je m’adresse tout particulièrement à ceux qui ont des pouvoirs que je peux pas voir ou ressentir - par exemple le fait de voir les esprits.

x-Personne ne répondit. Teruko-sensei était peut-être gentile et joyeuse, mais elle ne rigolait pas, tout le monde l’avait senti.

Bon, ça, c’est fait. Maintenant, c’est à vous ! Je me suis présentée, maintenant c’est à votre tour. Je vous demande pas grand-chose : nom-prénom, âge et pouvoir. C’est tout. Vous savez bien, genre comme les alcooliques anonymes, d’accord ? Et parlez bien fort ! Ce n’est pas à moi que vous vous présentez mais à tous vos camarades ici présents. Allez-y, je vous écoute. », avait-elle annoncée, un peu plus de bonne humeur dans la voix.

x-Après quelques hesitations, Kana, la mine morne, fut la première à prendre la parole:

« - Je me nomme Kana Saotome. j'ai 14 ans, bientôt 15, et je possède le sixième sens qui me permet de voir et de communiquer avec les esprits des défunts.
- Déliiiiiiiire. »

x-Dix paires d’yeux –y compris celle du professeur- fixèrent l’élève qui venait de pousser ce bruit. Elle portait un tee-shirt simple et un short, rien de très extravagant, et pourtant, elle dégageait une aura étrangement confiante. Son visage était déchiffrable comme du papier à musique, et elle semblait particulièrement joyeuse. Ou plutôt… surexcitée ? A l’écoute du pouvoir de Jana, Ayumu avait pensé à son grand-père, mort depuis un moment déjà, et qui avait eu le sixième sens. Un homme étrangee et incompréhensible. Pas réellement agréable non plus – la gentillesse n’était pas de famille-. En tout cas, Ayumu n’aurait pas aimé le rencontrer une nouvelle fois. Rei prit à son tour la parole, suivit du garçon qu’elle avait vu dans le couloir, qui s’appelait apparemment Akeru. Akeru s’était présentée d’une voix faible et sans grande conviction. Son bégayement en disait long sur sa timidité. Les pouvoirs de chacun étaient tous plus différent les uns que les autres, Ayumu trouvait cela agréable.

« Je suis Aku Fukuyama. J’ai 16 ans, & mon pouvoir, c’est de matérialiser des objets, ou des êtres vivants. », annonça la jeune fille avec une assurance singulière. Elle s’appelait donc Aku ? Ayumu n’aurait pas de problème à retenir son prénom. Les regards se tournèrent vers elle, ce qui l’incita à se lever pour se présenter. Pas vraiment à l’aise, Ayumu préfera fixer l’enseignante droit dans les yeux et se pencha respectueusement, en parlant d’une voix qu’elle espérait convaincante.

« Ayumu Honoka, enchantée. J’ai 15 ans, et je pratique la télékinésie. »

x-Elle se rassit, les yeux sur ses genoux pour ne pas rencontrer le regard des autres. Bientôt, tout le monde finit de se présenter, et Ayumu pu mettre un prénom sur chacune des têtes présente dans la salle.

"Très bien mes loulous ! Il est temps de s’activer un peu ! "

Ayumu avait redouté cette phrase…
"Comme je le dis toujours : un esprit sain dans un corps sain ! Alors vous allez me faire, hum…, dix tours de salle plus un tour en sprintant, après je voudrais un minimum de quinze pompes chacun et autant d’abdos ! Une fois cela fait vous vous étirerez de la façon que vous voulez - je vous fais confiance - mais de façon efficace ! Voilà, vous avez un quart d’heure. Top chrono !"
et d’ailleurs, elle n’en croyait pas ses oreilles… Du sprint ? Des… des pompes ? En quoi cela allait-il l’aider à maitriser son pouvoir –qu’elle savait parfaitement utiliser d’ailleurs- ?! Alors que tous les élèves autour d’elle s’affairaient, elle restait totalement bloquée, les regardant se déplacer. Non, cela n’allait pas être possible… Mais, voyant qu’elle était la seule à ne pas bouger, elle se leva enfin, lentement, enleva son fin gilet de ses épaules, le posa au sol, et suivit ses camarades de classe dans leur course. Les martèlements de leurs pas faisaient penser à des éléphants à pleine vitesse, et quand ils arrivèrent au bout de ces dix tours, Ayumu n’en pouvait déjà plus : impossible pour elle de faire des pompes ; Non, ça allait être impossible… Elle n’en avait d’ailleurs jamais fait. Quand elle avait besoin de se déplacer rapidement, elle était habituée à se faire planer, et cela depuis qu’elle était petite, elle n’avait donc jamais eu l’occasion de faire beaucoup de sport. D’ailleurs, cela se voyait à son corps fin comme une poupée.
Elle fit les pompes du mieux qu’elle pouvait, regardant comment faisait les autres, et c’est avec bonheur qu’elle s’étala sur le sol quand elle eut finit ses abdos. Le temps de reprendre son souffle, et elle s’étira longuement les jambes et les bras. A vrai dire, Ayumu avait hâte de commencer le « vrai cours » -s’il y en avait un ?- Des gouttes de sueurs perlaient son front, se collant à sa frange, et elle détestait ça. Elle attacha prestement ses cheveux avec un élastique et mit sa frange sur le côté – malgré le fait qu’elle reprit sa place initiale aussi vite qu’elle était partie-.

"Ok, les enfants ! À présent si vous voulez bien regarder par ici. Je vais vous lancer des balles dessus, et vous allez devoir les éviter. Il ne se passera rien si vous vous en prenez une, vous aurez juste mal. Ce sont des balles de tennis lancées à une certaine vitesse tout de même. Prêts ?

Fallait-il vraiment poser la question ?...

C’est parti. ♥" , dit-elle, un grand sourire au lèvres.

x-Mais c’était quoi tout ça ? Teruko-sensei enclencha l’engin, qui commença à envoyer des balles dans tous les sens. Elle essaya tant bien que mal de les éviter mais celles-ci rebondissaient comme des ressorts, remontant de plus belle à chaque fois qu’elles touchaient le sol. Elle pensa sérieusement à se faire léviter, mais abandonna l’idée qu’elle jugea trop « facile ». Elle laissa donc les balles marteler ses jambes et son corps de coups plus ou moins violents en essayant d’en éviter le plus possible. Fatiguée, Ayumu commençait à penser sérieusement que cette prof’ aurait du postuler comme prof de sport. Enfin, l’engin s’arrêta, n’ayant plus de balle à envoyer, pour le plus grand bonheur de tous. Maintenant, la pièce étaient remplies de balles, qui s’étaient logées dans les coins, sous les tables et même dans les casiers. Elle se demanda si on allait pas lui demander d’aller les ramasser à cloche pied… La voix de l’enseignante résonna comme l’annonce d’une nouvelle torture :

« Bien, passons à l’étape suivante : le travail d’équipe ! On va donc s’organiser par binômes. Allez-y, formez les !

x-Ayumu regarda les autres s’orienter vers les personnes de leur choix, tout en espérant qu’une de ses camarades de chambre veuille bien faire un binôme avec elle. Par bonheur, Ema avait finit par venir vers elle, un sourire timide aux lèvres qu’Ayumu lui rendit. Mais bientôt, un rire clair et débordant sortit de la bouche de l’enseignante, qui finit par s’expliquer entre deux gloussements :

Nan, je déconnais, j’ai déjà formé les groupes !"

x-Maintenant, Ayumu était décidée, cette prof était totalement folle. Sadique, surtout, en fait… C’était vraiment pas possible… Elle regarda Ema d’un œil triste et désolé à la fois, tout en la voyant s’éloigner d’elle. Teruko-sensei annonça finalement les groupes qu’elle avait elle-même formé :

Les voici : Akane sera avec Rei, Akeru avec Yurie, Aku avec Ema, Ayumu avec Ayako et Kana avec Lawrence. Ok ? »


x-Teruko-sensei ne décrochait pas son sourire radieux, malgré toutes les mauvaises nouvelles qu’elle pouvait annoncer. On aurait dit qu’elle prenait vraiment un malin plaisir à malmener ses élèves… Ayumu se tourna vers la jeune fille aux cheveux verts, et qui était maintenant sa « partenaire », Ayako. Elle lui rappelait quelque chose, elle ne savait pas vraiment qui, mais elle se rappelait l'avoir déjà vue quelque part. Elle s’avança timidement vers elle, ne sachant pas vraiment quoi faire. Elle n’osait pas lui adresser la parole, une boule coincée dans sa gorge l’empêchant de prononcer un seul mot. Elle la regarda discrètement: elle semblait souriante. Peut-être était-elle aussi gentille, on verrait bien.. Elle ne s’attarda pas et se retourna vers l’enseignante, une moue renfrognée au visage :

« Allez, continuons ! »



Dernière édition par Ayumu Honoka le Sam 14 Mai - 9:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ema Hatsuyo
Ema Hatsuyo
heart

Féminin Age : 28
Messages : 1052
Inscription le : 05/03/2011


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 16 ans
Pouvoir(s):
Club: Cuisine

Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Re: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitimeJeu 14 Avr - 14:31

Spoiler:
Namanui honey ! Honey ! Honey ! Doraseoya hani, hani, hani !

« Mmmmh… »

Un oreiller vint s’abattre sur la tête encore endormie de la blonde. Son oreiller. Oui, Ema venait elle-même de se flanquer un coup d’oreiller. Au début, elle voulait juste se boucher les oreilles avec mais elle avait été trop vite et s’était assommée avec. Elle faisait la même chose chaque matin et chaque matin, elle se disait que la prochaine fois, elle ferait ça en douceur. Enfin, la douceur, elle ne connaissait pas, Ema. Chez elle, il fallait que ça fasse mal ! Pas vraiment en fait… Le réveil continuait de propager une musique assourdissante. Comment les animateurs de la radio pouvaient-ils avoir le culot de passer ce genre de musique au matin ? Les salauds ! A les écouter, on a l’impression qu’ils ne sont jamais fatiguer ! Et pourtant, tout le monde sait qu’ils se lèvent à 4h30 du matin pour satisfaire les besoins des auditeurs. Mais quand même, pourquoi passaient-ils ce genre de musique… ? Et personne ne se levait pour aller éteindre ce truc infâme ! Pour cause, la seule qui était déjà levée s’était déjà enfermée dans la salle de bain…

« Ca va, ça va, je t’ai entendu ! Lève-toi, Ema, au travail ! »

Ema se leva d’un bond et, avec la lenteur de Frankenstein, se dirigea vers son armoire. Elle l’ouvrit et s’assit devant, comme elle le faisait chaque matin. « Bon, je mets quoi aujourd’hui ? » Ses yeux se posèrent instinctivement sur la jupe rose qu’elle avait achetée quelques jours auparavant. « La jupe ? » Elle réfléchit quelques instants avant de chasser cette idée de sa tête. Non, avec une jupe, elle ne pourrait rien faire. Elle devait serrer les cuisses, ne pouvait pas se baisser en public et ne pouvait absolument pas courir. Or, courir, elle adorait ça. Comment ? Ca ne se voit pas ? Bah oui, Ema, elle aime bien le sport, même si elle flemmasse toujours dans un coin quand elle doit en faire. Mais, même si cela ne se voit pas l’œil nu, Ema adore courir et sauter dans tous les coins. Sans arrière pensée. Elle jeta un coup d’œil à ses jeans, pas trop intéressée. « Un slim ? Ouais, va bien falloir. » De toute façon, Ema n’avait qu’une seule idée en tête : se fondre dans la masse, ne pas se faire remarquer. Elle faisait cela tous les jours. Elle se fondait dans les vagues d’élèves parcourrant les couloirs, elle se faisait discrète pendant les cours, en particulier quand c’était le cours de mathématiques, et elle se planquait entre les étalages de la bibliothèque quand elle se sentait seule. Ema attrapa l’un des slims qui lui faisait de l’œil depuis tout à l’heure. Avec son sweat bleu marine, elle passerait inaperçue. Bon, elle allait mettre quoi aux pieds… « Les ballerines, y a que ça de toute façon. »

Enfin, son tour à la salle de bain arriva et Ema s’enferma à l’intérieur de la pièce. La première chose qu’elle fit fut de se regarder dans la miroir et de faire une série de grimaces plus étranges les unes que les autres. C’était le rituel du matin. Elle le faisait tous les jours et personne ne le savait. Ce rituel, elle l’avait inventé quand elle n’avait que cinq ans. Il faut dire qu’à cet âge là, on faisait beaucoup de grimaces devant son miroir, juste pour pouvoir se foutre de sa propre tête. Elle se débarbouilla en vitesse et essaya de remettre ses cheveux en place. La veille, elle les avait lavé sans les sécher totalement. Le résultat faisait peur à voir… Ses cheveux, qui étaient censés être bouclés à l’origine, s’emmêlaient entre eux et formaient des sortes de… Serpentins bizarres. Elle essaya des les démêler en vitesse, de manière à laisser la salle de bains aux autres filles. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait pris sa douche la veille : pour aller plus vite au matin. De plus, son ventre criait famine. Enfin, Ema avait faim en permanence et ne se souciait d’aucun régime. Elle jugeait ne pas en avoir besoin et de toute manière, c’était vrai, elle n’en avait pas besoin. Ema étala du dentifrice sur sa brosse à dents avant de se mettra à frotter en cadence sur une chanson qui trottait en boucle dans sa petite tête de blonde. Elle faisait ça chaque matin aussi, se brosser les dents en musique. Elle cracha, enfila un t-shirt gris et sortit, habillée, de la salle de bain. Elle s’approcha de son lit et enfila son pull avant de se maquiller très légèrement, comme d’habitude. Elle soupira. Tout ce qu’elle faisait, elle le répétait en boucle tous les jours, comme une chaîne sans fin.

Ema sortit de la chambre, son sac de cours en bandoulière, et traversa les couloirs en accélérant le pas. Manger. Elle avait faim et son ventre effectuait un numéro de contorsionniste pour lui prouver que s’il ne recevait pas de nourriture dans les minutes à venir, il allait finir par sortir. Epargnons les détails. La cafétéria se remplissait lentement d’étudiants encore ensommeillés. Elle se servit de céréales aux amendes, prit un verre de lait ainsi que du jus d’orange et chercha des yeux une table libre. Attrapant au passage un gâteau au chocolat, elle se dirigea lentement vers la table où étaient assises ses compagnes de chambre. Elle irait sympathiser avec les autres étudiants plus tard. Elle écouta d’une oreille distraite ses compagnes, ne participant qu’au minimum à la conversation, grignotant du bout des doigts ses céréales qu’elle avait pris sans lait, pour changer. Ses paupières tombaient lourdement devant ses yeux et elle se demanda pendant un court instant si elle n’allait pas finir à l’infirmerie. Chute de tension. C’était courant chez Ema. Depuis qu’elle avait douze ans, elle en faisait et elle gagnait toujours un petit séjour à l’infirmerie. Elle se leva, attrapa son plateau et, avec son habituel sourire, s’adressa à ses compagnes.

« On se retrouve en cours. »

Ema marchait dans les couloirs, sans se presser, en chantonnant l’une des chansons qu’elle avait entendu en matin. Elle ne connaissait peut-être que le refrain, mais elle ne se lassait pas de chantonner. « Namanui honey ! Honey ! Honey ! Doraseoya hani, hani, hani ! » Elle tournait dans les couloirs, suivant les quelques personnes qu’elle connaissait de vue, pour se rendre à son premier cours de contrôle des pouvoirs. Contrôler son pouvoir. Elle en avait besoin. Au moins, grâce à ça, elle arrêterait de se transformer à moitié en animal. La dernière fois qu’elle avait essayé, elle s’était retrouvé avec un museau et deux pattes de chat pendant une heure. Elle grimpa l’escalier lentement, tenant fermement son sac avec un Mickey Mouse géant cousu dessus. O Mickey, mon amour ! Elle arriva, sans le savoir, dans un couloir où attendaient patiemment une bonne dizaine d’étudiants. Bah, autant attendre avec eux.

La porte s’ouvrit et une femme d’âge mur se présenta à eux. Elle était belle. Oui, belle, c’était le mot qu’il fallait pour la décrire.

« Entrez ! »

Les élèves ne se firent pas prier et entrèrent s’installer dans la salle de classe. « Tiens… Elles sont où les tables ? » fut la première pensée d’Ema en voyant la salle de cours. « Et pourquoi y a-t-il un lanceur de balles de tennis… ? » La femme frappa dans ses mains pour réclamer l’attention de ses petits élèves.

« Bonjour et bienvenue au cours de CDP, commença-t-elle d’un air avenant. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Teruko Haine, Teruko-sensei, votre professeur de Contrôle du Pouvoir. La matière que j’« enseigne » - même si on peut pas vraiment parler d’enseignement - est l’une des plus importantes de votre scolarité dans ce pensionnat. Bon, je suppose que vous avez tous compris que je suis là pour vous apprendre à contrôler votre pouvoir, non ? De toute façon, le nom de la matière me semble assez clair. Limpide même. Tant tout les cas ! reprit-elle. Je suis là pour vous aider. Ce cours est peut être commun à tout les 14-16 ans mais vous ne devez pas hésiter à venir me voir seul, même en dehors des heures de cours, si jamais vous avez des questions à me poser ou quoique ce soit d’autre à me demander. Compris ?

Certains élèves hochèrent la tête mais pas Ema. Elle se contentait d’écouter. De toute manière, c’était un professeur et qu’on soit d’accord ou pas, il fallait l’écouter et lui obéir. En faisant ça, Ema n’attirerait pas l’attention. La femme recommença son discours.

Dans la même optique, il est bien sûr fortement déconseillé de me mentir. Déjà parce que je n’apprécierais pas du tout - tout ce que je fais c’est pour vous - et ensuite parce que cela vous posera plus de problèmes à vous qu’à moi. Je m’adresse tout particulièrement à ceux qui ont des pouvoirs que je ne peux pas voir ou ressentir - par exemple le fait de voir les esprits.

Voir les esprits. Ca, c’était un pouvoir génial. Même si Ema ne l’aurait pas voulu. Vous vous imaginez, vous, vous faire réveiller vers minuit par un revenant d’un autre siècle ? Ou alors quand vous descendez dans votre cuisine dans les alentours de trois heures du matin et que vous croisez un moine bouddhiste, le nez dans votre frigo ? Non, je ne crois pas. Haine Teruko, car c’était apparemment son nom, reprit plus joyeusement son discours.

Bon, ça, c’est fait. Maintenant, c’est à vous ! Je me suis présentée, maintenant c’est à votre tour. Je vous demande pas grand-chose : nom-prénom, âge et pouvoir. C’est tout. Vous savez bien, genre comme les alcooliques anonymes, d’accord ? Et parlez bien fort ! Ce n’est pas à moi que vous vous présentez mais à tous vos camarades ici présents. Allez-y, je vous écoute. »

Ema cligna plusieurs fois des yeux et les présentations commencèrent. Kana peut communiquer avec les défunts, c’est noté. Aku, elle matérialise les objets, trop fort ! Akeru, c’est un nécromancien. C’est quoi ça, un nécromancien ? « Bah, j’irai voir au dictionnaire en rentrant. » Rei, c’est un caméléon, Ema aussi, elle pouvait le faire. Enfin, elle ne pouvait faire que la moitié et elle n’avait jamais voulu essayer… Se retrouver avec des pattes à la place des mains et avoir une tête de reptile pendant plus d’une heure… ? Non merci. Et Ayumu, elle faisait de la télékinésie. Un gros blanc suivit et Ema continuait de regarder les gens comme si de rien n’était. « Bon, c’est qui l’abruti qui doit parler maintenant ? » Des regards se tournèrent vers elle et elle comprit. Merde. « J’ai attiré l’attention, fait chier. » Elle se leva lentement et sourit naturellement, comme à l’habitude.

« Moi, c’est Ema Hatsuyo. J’ai 16 ans et mon pouvoir, c’est la métamorphose animale. »

Deux minutes chronos. Elle se rassit et continua d’écouter les autres élèves, essayant de mémoriser leurs noms et leurs pouvoirs. Enfin, les présentations prirent fin et tous les yeux se tournèrent vers le professeur.

« Très bien mes loulous ! Il est temps de s’activer un peu !

La prof partit s’installer au centre de la salle alors que ses élèves lui emboîtèrent le pas, comme des petits moutons.

Comme je le dis toujours : un esprit sain dans un corps sain ! Alors vous allez me faire, hum…, dix tours de salle plus un tour en sprintant, après je voudrais un minimum de quinze pompes chacun et autant d’abdos ! Une fois cela fait vous vous étirerez de la façon que vous voulez - je vous fais confiance - mais de façon efficace ! Voilà, vous avez, dit-elle en regardant sa montre, un quart d’heure. Top chrono ! »

Ouaiiiiis ! Du sport ! Allez ! Ema se mit à courir mais bon, courir au petit trot dans une salle sans être poursuivie par quelqu’un qui vous veut du mal, ce n’est pas drôle. Elle fit ses onze tours – parce que dix tours normaux et un en sprintant, ça fait onze – et se mit à sauter sur place en écartant les jambes quand elles touchaient le sol. Et un, et deux, on recommence ! Le son émit par les main de Teruko-sensei les ramenèrent à la réalité.

« Ok, les enfants ! À présent si vous voulez bien regarder par ici.

Les yeux d’Ema firent le même trajet que les autres, ils regardèrent dans la direction demandée par Teruko-sensei. Un lance-balle… « Bordel, on va tous crever… » Et le pire restait à venir.

Je vais vous lancer des balles dessus. Et vous allez devoir les éviter. Il ne se passera rien si vous vous en prenez une, vous aurez juste mal. Ce sont des balles de tennis lancées à une certaine vitesse tout de même, dit-elle en souriant. Prêts ?

« Non, je ne suis pas prête… Pitié, je vais crever. »

C’est parti. ♥ »

Ema se mit en position et essaya, avec tant bien que de mal, d’éviter les balles jaunes. Pok. Une au milieu du front. Patch. Une dans la cuisse. Rofl. Une qui effleure de peu sa hanche. Il s’arrête quand le calvaire… ? Enfin, la machine stoppa. « Miracle ! » Le professeur Teruko – Ca fait vachement sérieux comme ça ! – leur demanda de former des équipes. Les couples de rassemblaient déjà dans la salle et avant même qu’Ema ait fait un pas, le professeur éclata de rire en leur annonçant qu’elle déconnait. Elle reprit son sérieux et leur expliqua qu’elle avait déjà formé les équipes.

Les voici : Akane sera avec Akeru, Ayako avec Ema, Ayumu avec Kana. Ok ? »

Oh ! Ayako ! La fille aux cheveux verts ! Celle du club de cuisine. Ah bah oui, elle connaissait Ayako aussi. Ema regardait autour d’elle avec la ferme intention de retrouver Cheveux Verts. « Ah bah, oui, elle est là-bas ! »

« On dirait bien qu’on va devoir travailler ensemble ! »
Ema lui offrit son plus beau sourire.

« Oui ! On va tout gérer ! »

Pas de dégât, Ema, tout va bien se passer !

Spoiler:


Dernière édition par Ema Hatsuyo le Mer 13 Juil - 10:32, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous




Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Re: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitimeVen 13 Mai - 22:38

    Spoiler:

    «DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING
    ! »


    Une tête verte complètement décoiffée immergea de sa couette, les paupières encore fermées, pour marmonner quelque chose d’incompréhensible avant de rabattre son couvre lit sur sa tête. Il était encore trop tôt pour se lever, d'après elle. Lentement, elle replongea dans le monde des rêves.

    Encore une fois, le réveil sonna. Mais pas le 'driiing' habituel, non, c'était un miaulement de chaton. Cette fois prête à se démener au maximum, Ayako se leva et remarqua qu'elle était déjà habillée. Tant mieux, l'adolescente sortit donc du dortoir pour se retrouver face à Claude François en personne ! Pas le moins choquée du monde, Aya' le regarda avec fascination avant de le harceler de questions indiscrètes. Étrangement, le chanteur continuait de sourire - comme un gros imbécile - et de faire des signes de la main, ce qui finit par lasser notre jeune amie qui passa son chemin. Une fois devant la salle de classe, bizarrement, elle ne pouvait plus avancer. Elle avait beau se débattre, impossible de faire le moindre pas. De quoi vous énerver, non ?

    «AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
    !
    »

    Cette fois, Ayako était belle et bien réveillée. Et pour cause ! Elle était sûre que tout le pensionnat avait entendu son cri. D'après elle, bien sûr. Enfin bon, la demoiselle se leva et regarda les vêtements qu'elle avait posé en bout de lit la veille. Un T-shirt jaune avec un short en jean. Mais il manquait quelque chose. Évidemment. C'est ainsi que la jeune fille farfouilla sa commode jusqu'à trouver le fruit de ses recherches : un leggins vert flash.

    Aya' enfila ses vêtements vite fait, bien fait puis attrapa un paquet de barre de céréales, en sortit une pour la
    fourrer dans sa bouche avant de lancer le paquet sur son lit. Enfin, la 'verte' sortit du dortoir, fit quelques pas avant de se rendre compte qu'elle était encore en chausson ! Ni une, ni deux, toute en se baffant mentalement – sinon ça fait mal, nan méoh – elle fila dans le dortoir, balança ses chaussons à travers la pièce, attrapa une paire de converses qu'elle enfila à l'arrache et ressorti (tout cela en mâchant sa barre de céréale, n'oubliez pas).

    Ayako courrait dans le couloir de peur d'être en retard. Heureusement, ses camarades de classe étaient en
    train de rentrer lorsqu'elle arrivait. La jeune fille sprinta, puis se mit en dernière position et avança l'air de rien. L'adolescente s'attendait à voir des tables et des chaises, histoire d'aller s'installer contre le radiateur et la fenêtre, mais il n'en fut rien : lesdites tables & chaises avaient été empilées sur le côté, laissant la place à une imposante machine pour lancer les balles.

    « Bonjour et bienvenue au cours de CDP. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Teruko Haine, Teruko-sensei, votre professeur de Contrôle du Pouvoir. La matière que j’« enseigne » - même si on peut pas vraiment parler d’enseignement - est l’une des plus importantes de votre scolarité dans ce pensionnat. Bon, je suppose que vous avez tous compris que je suis là pour vous apprendre à contrôler votre pouvoir, non ? De toute façon, le nom de la matière me semble assez clair. Limpide même. Dans tout les cas ! Je suis là pour vous aider. Ce cours est peut être commun à tout les 14-16 ans mais vous ne devez pas hésiter à venir me voir seul, même en dehors des heures de cours, si jamais vous avez des questions à me poser ou quoique ce soit d’autre à me demander. Compris ?

    Teruko-sensei fit une courte pause avant de reprendre.

    Dans la même optique, il est bien sûr fortement déconseillé de me mentir. Déjà parce que je n’apprécierais pas du tout - tout ce que je fais c’est pour vous - et ensuite parce que cela vous posera plus de problèmes à vous qu’à moi. Je m’adresse tout particulièrement à ceux qui ont des pouvoirs que je peux pas voir ou ressentir - par exemple le fait de voir les esprits.

    Le professeur regarda les élèves, l'air sérieux tandis qu'un blanc s'installait.

    Bon, ça, c’est fait. Maintenant, dit-elle d’un ton joyeux, c’est à vous ! Je me suis présentée, maintenant c’est à votre tour. Je vous demande pas grand-chose : nom-prénom, âge et pouvoir. C’est tout. Vous savez bien, genre comme les alcooliques anonymes, d’accord ? Et parlez bien fort ! Ce n’est pas à moi que vous vous présentez mais à tous vos camarades ici présents. Allez-y, je vous écoute. »

    Plusieurs personnes se présentèrent, puis Aya' décida que c'était son tour et chantonna :

    « Moi, je m'appelle Ayako et j'ai 14 ans. Je contrôle l'eau au toucher, c'est vraiment drôle ! »

    Tout ça dans un joyeux sourire et sur son ton enfantin habituel. Une fois que les présentations furent
    faites – Ayako connaissait déjà avant certains de ses camarades -, Teruko-sensei annonça :

    « Très bien mes loulous ! Il est temps de s’activer un peu ! Comme je le dis toujours : un esprit sain dans un corps sain ! Alors vous allez me faire, hum…, dix tours de salle plus un tour en sprintant, après je voudrais un minimum de quinze pompes chacun et autant d’abdos ! Une fois cela fait vous vous étirerez de la façon que vous voulez - je vous fais confiance - mais de façon efficace ! Voilà, vous avez [color=#cd5c5c]un quart d’heure. Top chrono ![/color»

    Elle s'était placée au centre de la pièce, les élèves formant un cercle autour d'elle. Ayako ne capta pas tout de suite ce qui était dit, mais quand elle vit des élèves partir en courant, elle les suivit, heureuse de dépenser son énergie dans quelque chose. A ce moment là, Aya' fut contente de ne pas avoir mis de jean ni de jupe ou de robe ! La demoiselle s'activa donc, consciencieuse que leur professeur ne faisait pas ça pour rien.

    Après le sprint, les pompes ! Là, Yako' commença à ressentir une fatigue musculaire. Quand ce fut au tour des pompes, elle ne put en faire que cinq avant de s'effondrer sur le carrelage froid de la pièce – ce qui la soulagea.

    « Ok, les enfants ! À présent si vous voulez bien regarder par ici.

    Haine s'était installée derrière la machine à lance-balle, le canon pointé vers eux, un grand sourire sur les lèvres. La verte, après s'être relevée avec peine, écarquilla les yeux, pensant 'nooooon, elle va pas oser, si ?!'

    Je vais vous lancer des balles dessus. Et vous allez devoir les éviter. Il ne se passera rien si vous vous en prenez une, vous aurez juste mal. Ce sont des balles de tennis lancées à une certaine vitesse tout de même. Prêts ?

    Petite pause.

    C’est parti. ♥ »

    Les balles furent lancées, et Aya s'en prit une en plein dans l'estomac, lui procurant un haut-le-coeur. Lasse de devoir bouger, son côté flemmard reprenant le dessus, elle suivait mollement les mouvement de la personne derrière qui elle s'était cachée. Sauf que, à un moment, elle ne prévu pas que cette personne s'abaisserait, et elle se prit une deuxième balle encore dans le ventre. Là, assez énervée, elle ramassa la balle et la lança de toutes les forces qui lui restaient sur la machine, pile quand Teruko-sensei annonça que c'était terminé. Sur ces mots, la demoiselle se ré-affala sur le sol glacé de la salle de classe.

    « Bien, passons à l’étape suivante : le travail d’équipe ! On va donc s’organiser par binômes. Allez-y, formez les !

    Aya ne bougea pas, car elle n'avait ni la force, ni la volonté de bouger un de ses membres. De toutes manières, l'adolescente s'en fichait tant qu'elle était avec quelqu'un.

    Nan, je déconnais, j’ai déjà formé les groupes !

    Aya fut contente de ne pas avoir bouger.

    Les voici : Akane sera avec Rei, Akeru avec Yurie, Aku avec Ema, Ayumu avec Ayako et Kana avec Lawrence. Ok ? »

    La jeune fille se redressa, cherchant des yeux la fameuse Ayumu qu'elle était sûre de l'avoir déjà croisée dans les couloirs, mais elle n'était pas sûre (et puis, tant de personnes s'étaient présentées aujourd'hui pour la petite mémoire d'Aya du matin). Heureusement pour elle, sa nouvelle coéquipière s'avança timidement vers elle.

    « Coucouu ! Tu es Ayumu, c'est ça ? » lui demanda-t-elle d'une voix entraînante, accompagnée de son éternel sourire.

    «Allez, continuons !»

    « On aura le droit à une sieste après ? » marmonna Ayako, pas trop fort mais assez pour qu'on l'entende, montrant que la demoiselle ne voulait plus courir partout, pour une fois.
Revenir en haut Aller en bas
Akane Hirogami
Akane Hirogami
heart

Féminin Age : 29
Messages : 736
Inscription le : 06/03/2011


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 1ère année/16 ans
Pouvoir(s):
Club: Musique

Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Re: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitimeSam 14 Mai - 16:54

Akane regarda par la fenêtre, assise sur son lit. Elle venait d'apercevoir un oiseau qui tentait vainement de s'envoler. D'après elle, il ne réussirait pas, simplement car il était trop jeune et que maintenant tombé du nid, il n'arriverait sans doute pas à y remonter. Il avait dû se faire mal et un prédateur tel un chat passerait sans doute plus vite à ses côtés que lui apprendrait à voler. Elle était sûre que d'ici une dizaine de minute, le piaf serait déjà à moitié mort d'avoir tant essayer de voler.

La jeune japonaise se détourna du spectacle lorsqu'elle entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir et qu'elle aperçut une de ces colocataires en sortir. Elle secoua doucement ses cheveux avant de s'arracher littéralement à son lit et de bouger jusqu'à la salle de bain. Elle se brossa rapidement les dents, puisque contrairement à ses camarades, elle était prête depuis bien longtemps et venait de finir son petit déjeuner. La plupart d'entre elles venaient à peine de se réveiller. La jeune fille attrapa son sac de cours, son portable qu'elle avait déjà oublier la veille et son mp3. Elle sortit de la chambre peu de temps après, et ne se rendit même pas compte que l'oisillon venait d'être ramasser par une âme charitable et remit dans son nid.

Akane n'avait pas cours avant un bon bout de temps, mais cela ne l'empêcha pas de traîner devant la salle où elle devait se rendre. Elle était au même étage que son dortoir, et elle venait juste vérifier comment était le terrain. Elle vit sortir une prof de la salle en trombe, et elle pensa que ce devait être avec elle qu'elle avait cours. N'attendant pas son retour pour en être sûr, elle déguerpit du couloir et alla faire une bonne sieste dehors.

Elle se rendit vite compte qu'en plus de ne pas avoir réussit à s'endormir, elle n'avait même pas prit la peine de savoir quel était le cours où elle se rendait. Sortant son agenda, elle empoigna son emploi du temps et découvrit une chose qui la glaça. Elle allait devoir utiliser son pouvoir, à tout les coups. Le problème, c'est que ses sentiments étaient paradoxales. D'un côté, elle ne voulait pas y aller, car elle utiliserait à tout les coups son pouvoir, de force, évidement, et qu'elle n'en avait aucune envie. D'un autre côté, elle était soulagée de voir qu'elle allait enfin pouvoir apprendre à maîtriser se dernier. Elle était dans une impasse, et elle ne savait quoi faire.

Akane soupira avant de se lever. Si elle était venue ici, c'était pour utiliser son pouvoir avec des pros, et donc des profs afin de le maîtriser et de l'oublier dans un tiroir. Elle n'allait pas sécher le seul cours intéressant de sa scolarité.

Elle se retrouva vite devant la salle, voyant que certains élèves étaient déjà présent. Elle ne chercha même pas à savoir si elle connaissait quelqu'un, parce qu'elle s'en fichait pas mal, et que les seules personnes qu'elle connaissait, elle n'avait aucune envie de les voir pour le moment...

La porte s'ouvrit et tous s'engouffrèrent dans la salle. Akane attendit que tout le monde soit à l'intérieur avant de rentrer doucement, en fermant la porte derrière elle. Elle se retrouva dans une salle quasiment vide, où toutes les chaises et tables s'étaient retrouvé poussé. Évidement cela éveilla chez Akane deux sentiments paradoxales. Peur et Soulagement. Qu'allez faire Teruko-sensei à ses élèves pour avoir besoin de toutes cette place, et merci, mon Dieu, si je me transforme, tout le monde pourra courir dans tout le sens. Akane secoua légèrement sa tête avant de soupirer. Elle était en train de se prendre la tête pour rien, tout simplement.

Elle alla s'asseoir avec les autres, un peu en retrait, et écouta les autres parler. Lorsqu'un petit silence se fit, juste après la présentation d'Ayako la verte, Akane ne prit même pas la peine de se racler la gorge, et ne voulant surtout pas crier, elle s'imagina simplement sur un scène, avant un concert. Elle en avait déjà fait un en acoustique, sans un seul micro, et elle avait du apprendre à pousser sa voix, la faire porter, sans l'abîmer. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle imprégna la salle de sa voix rocailleuse sans même l'élever. Secret de chanteuse ou de comédien de théâtre...

"Akane Hirogami... Métamorphose."

Akane venait d'entendre une certaine Ema dire exactement la même chose, mais cela lui avait coûté tout de même. Déjà, elle n'appréciait pas du tout qu'un si grand nombre de personne sache son nom et prénom, et qu'en plus ils sachent tous déjà ce qu'elle renfermait. Son pouvoir, c'était un de ces secrets les plus fermés, au même titre que sa féminité. Elle n'était même pas sûr que sa métamorphose ne soit qu'animal, car elle n'en avait pas souvent fait les frais, c'est pourquoi elle se retint d'en dire plus. Aucune chance qu'elle dise haut et fort qu'elle n'avait pas que la chair de poule au sens figuré, elle.

Le reste de la salle se présenta à son tour, et Akane fut soulagée de voir que personne ne bugua lamentablement sur son pouvoir, sur sa voix ou même sur sa personne. Elle n'avait déjà pas trop apprécié le fait que tout le monde se retourne pour savoir quelle tête mettre à son nom et les petits commentaires de certains...

Haine prit enfin la parole, marmonnant un truc qu'Akane allait vite détester. Le sport. Pas qu'elle ne soit pas sportive. Elle appréciait courir et ce n'était pas le genre de personne à rechigner pour faire des activités physiques. Oui, mais seule. Le sport collectif, en cours et tout les trucs du genre, à bannir. Elle était sportive lorsqu'elle était seule dans la salle, point. Aucune chance pour qu'elle se mette à courir, ou même à trottiner avec ses camarades. Lorsque tous finirent par courir dans un sens donné, Akane se retrouva à marcher doucement, plus rapidement qu'à son habitude, mais elle marchait. Elle sentit le regard de la prof, et comprit qu'elle n'appréciait que passablement son comportement rebelle. Okay, c'était le première exercice, elle n'allait pas déjà foutre la merde.

Mais franchement, il servait à quoi, son exercice pourrit ?

Akane pressa donc le pas, allongeant juste les jambes en trottinant. Oui, quand je disais qu'elle est sportive, je ne rigolais pas. Akane sait très bien courir. C'est pour cela qu'il ne lui suffit que d'allonger ses grandes jambes au maximum et à relever la tête afin de bien respirer pour trottiner plus vite que certains courent. Oui, la nature est injuste.

Lorsque tous s'assirent par terre afin de faire pompes et abdos, Akane en fit de même, les abdos et les pompes en moins. Elle regarda s'échiner ses pauvres camarades, l’œil las, avant de se dire, que vu le sadisme de la prof, elle allait à tout les coups devoir se taper le double de pompes et d'abdos toute seule devant tout le monde en punition. Déjà, certains avait presque terminée et elle devinait déjà que la prof l'avait repérer et qu'elle ne la lâcherait pas. La jeune fille soupira avant d'allonger son dos sur le sol et de faire assez rapidement les abdos demandés. Elle en faisait une vingtaine tout les soirs lorsqu'aucune de ces camarades n'étaient là. Parce qu'un mec sans muscle, ce n'était plus trop un mec, Akane se démenait pour avoir un minimum la carrure d'un garçon. Ce qui inclut de faire une vingtaine de pompe chaque soir, aussi. Elle se retrouva donc ventre parallèle au sol, les deux mains à plat à la perpendiculaire. Puis, elle s'approcha du sol, se souleva et rattrapa ses camarades. Elle commençait à sentir qu'elle allait suer, et cela ne lui plaisait pas des masses. Elle avait prit sa douche le matin même et elle ne tenait pas à sentir la sueur jusqu'à la fin de la journée parce qu'une prof folle et stupide demandait des choses sans grand intérêt.

Et si Akane n'avait pas encore ouvert sa grande gueule c'était simplement parce que les tâches n'étaient pas encore hors de sa portée. Qu'elle demande à ce que les garçons retirent leurs hauts et elle sortait de la classe.

Akane regarda la machine près de la prof-avec-un-gros-grain avant de se dire qu'elle n'allait pas oser. Si les balles étaient trop difficile à éviter ou à stopper, car elle comptait évidement les stopper plutôt que les éviter, elle ouvrirait sa bouche, une bonne fois pour toute. Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus qu'une balle arriva droit sur elle. Elle approcha par pur réflexe son bras droit devant son corps, prenant au niveau de l'avant bras la balle de tennis. Ouch. La douleur était vive, mais supportable. Par contre, elle était sûr d'avoir des bleus si elle ne se préparait pas mieux que cela.

N'attendait pas de se reprendre une balle dans la gueule avant de faire quelque chose, Akane se rendit à reculons au fond de la salle, afin de voir les balles arriver. Ensuite, elle se positionna replier, légèrement, afin d'avoir moins d'espace à protéger. Finalement, à la vitesse où les choses allaient, elle serait vite dans une face de mauvaise humeur et devrait sortir avant de se mettre en colère. La colère permet à la transformation de s'effectuer. Aucune chance qu'elle laisse la colère l'envahir.

Akane se rendit donc compte qu’accroupi au sol, elle n'offrait que peu de surface de peau aux balles. Elle n'était pas assez naïve pour croire qu'elle pourrait les arrêter, elle n'avait de quoi leur taper dedans et... Ses yeux rencontrèrent une balle qui roulait vers elle alors qu'elle s'en était déjà prise deux autres dans le même bras... Elle s'en saisit et la garda dans son bras le plus valide afin de faire rebondir les balles dessus. Évidement, elle en rata la plupart et son bras sera sûrement couvert de bleu le lendemain. Mais au moins, elle ne ressemblait pas à ses abrutis se dandinant et n'évitant, je cite "quasiment aucune balle". Autant ne pas bouger, économiser son énergie et son intellect et se prendre le même nombre de balle, voir moins en faisant bien moins d'effort. Et oui... Esprit pratique.

Akane se releva lorsque la machine s'arrêta, et elle s’épousseta. Évidement, son bras la lançait et elle se promit de passer à l'infirmerie dans la journée afin de trouver de la pommade contre les bleus. Bien qu'elle devait en avoir dans sa chambre, elle se donnait une excuse pour sortir de cours si elle s'ennuyait de trop. Rebelle, feignante et malhonnête. Beaucoup de défaut pour une jeune fille.

Travail d'équipe. Cela sonnait atrocement dans les oreilles d'Akane. Vous ai-je dis qu'elle n'aimait pas du tout cela ? Les équipes, le travail ensemble... La fraternité... Tous ces mots lui filaient des boutons. Haine ne rigolait pas du tout, et bientôt, des couples se formèrent dans la classe. Akane ne chercha même pas à trouver une seule personne. Elle allait bien se retrouver avec quelqu'un, alors cela pouvait être n'importe qui. Finalement, tout cela n'était qu'une bonne blague, et Akane se retrouva en face d'Akeru.

La joie ne perça par le masque de neutralité d'Akane, simplement parce qu'elle n'était pas plus heureuse que cela. Elle se retrouvait avec une des ces personnes qui n'ouvraient pas trop leur bouche. Et cela lui donnait juste l'impression de ne pas avoir été laissé à l'abandon. Elle préférait vraiment se retrouver avec un garçon calme et peu bavard qu'avec la dernière des blondes à cervelle plus que limité, grand Dieu. Elle n'était donc pas haït par la terre entière. Elle ne devait pas faire face à ces filles irritantes genre princesse et de ne pas être conforme à ses caprices.

Bien qu'elle sentait déjà que ce cours n'allait pas du tout lui plaire, elle en avait eu la conviction avec les travaux physique. Elle avait maintenant un partenaire, bien qu'elle n'aime pas trop le fait d'en avoir un, mais au moins, il était un de ces qui la gênerait le moins. Elle commençait quand même à croire que tout cela n'était qu'une grande blague et qu'elle n'allait jamais pouvoir apprendre à contrôler son foutu pouvoir.

La jeune fille soupira et fit un pas vers Akeru. Il n'allait quand même pas croire qu'elle allait lui adresser la parole, si ? Il ne le ferait sans doute pas non plus, de toute façon.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Vide
MessageSujet: Re: Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP   Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Un Super-cours avec une Super-prof ! [14-16ans] RP

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Aomori :: rpg ☆ aomori pensionnat :: Premier étage :: Salles de Cours Spéciaux-